Fête de l'Aïd el Fitr : les Ahmadi prônent un islam sans violence

Titre

Fête de l'Aïd el Fitr : les Ahmadi prônent un islam sans violence

Créateur

Abdel Aziz Nabaloum

Editeur

Sidwaya

Date

6 juillet 2016

Résumé

La Jama'at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso a célébré la fête de l'Aïd el Fitr, le mercredi 6 juillet 2016 à Ouagadougou.

Sujet

Communauté islamique Ahmadiyya Burkina Faso

Mahmood Nasir Saqib

Aïd el-Fitr

Violence

Terrorisme

Couverture spatiale

Ouagadougou

Droits

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0001268

contenu

La Jama'at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso a célébré la fête de l'Aïd el Fitr, le mercredi 6 juillet 2016 à Ouagadougou.

Après 29 jours de jeûne, les Ahmadi se sont retrouvés au sein de leur mission sise au quartier Somgandé de Ouagadougou pour dire merci à Allah. La grosse pluie qui menaçait la bonne tenue de la grande prière de l'Aïd el Fitr ne les a pas « ébranlés ».

Avant le début de la prière marquant officiellement la fin du jeûne, les cantiques étaient distillés aux fidèles qui ont pris d'assaut la somptueuse mosquée de la Jama'at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso. Il est 9 heures.

C'est le début de la prière. Elle est dirigée par l'Amir et chef missionnaire de la communauté, Mahmood Nasir Saqib.

Après deux rakats, il dit aux fidèles : « après un mois de jeûne, un mois béni de l'islam, Dieu nous a donné l'Aïd el Fitr. Vous avez fait un effort durant ce mois pour que Dieu soit content de vous».

Il ajoute : « un milliard 600 millions de personnes dorment sans manger par jour. C'est une vraie souffrance pour elles. Et si un croyant accepte de se priver de nourriture, il comprend la difficulté de ne pas manger, ni boire pendant un certain moment ».

C'est pourquoi, dit-il, cette fête doit être vécue avec les pauvres. A cet effet, les Ahmadi ont décidé de communier avec les fidèles démunis. Dans son sermon, il les exhorte à continuer les adorations, les bonnes œuvres après le Ramadan.

« Ramadan est fini, mais ses enseignements doivent guider notre vie », conseille l'Amir. Se prononçant sur les attaques perpétrées par des groupes terroristes au nom de l'islam, le chef missionnaire avance que sa confession religieuse ne prône que la paix.

L'Islam, selon ses dires, n'enseigne pas de tuer les enfants de Dieu. « Il faut que tous soient sensibilisés sur les valeurs de l'islam. Il faut qu'ils comprennent qu'ils sont égarés», précise le chef de la communauté Ahmadiyya.