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Situation nationale : les communautés religieuses sollicitées dans les Hauts-Bassins
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Burkina Faso
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- Titre
- Situation nationale : les communautés religieuses sollicitées dans les Hauts-Bassins
- Créateur
- Evariste Yoda
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 12 novembre 2014
- Résumé
- Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, a rencontré les autorités religieuses, dans la matinée du mardi 11 novembre 2014. Il a souhaité, de la part du chef de l'Etat, leur accompagnement pour une transition réussie au Burkina Faso.
- Sujet
- Amadou Sanogo
- Catholiques
- Révolution de 2014 au Burkina Faso
- Conseil national de la transition
- Couverture spatiale
- Bobo-Dioulasso
- Langue
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001221
- contenu
-
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, a rencontré les autorités religieuses, dans la matinée du mardi 11 novembre 2014. Il a souhaité, de la part du chef de l'Etat, leur accompagnement pour une transition réussie au Burkina Faso.
Tour à tour, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, a rencontré les communautés musulmane, protestante et catholique, le mardi 11 novembre 2014 à Bobo-Dioulasso. Pour lui, les autorités religieuses constituent un recours social, surtout lorsque survient une crise qui touche à la paix et la cohésion. «Nous avons toujours eu leur concours, afin d'appeler les uns et les autres à la retenue», a-t-il laissé entendre. Il a expliqué que ces visites aux autorités religieuses sont une occasion de les remercier des prières qu'elles ont toujours faites pour le Burkina Faso. Il a aussi affirmé qu'il est venu transmettre le message du chef de l'Etat les invitant à poursuivre le rôle traditionnel qu'elles jouent à savoir, appeler les uns et les autres à la retenue, au calme, à se pardonner pour une nation paisible. «Les Burkinabè sont des frères et sœurs qui doivent vivre ensemble. Pour ce faire, ils doivent surmonter les émotions, les douleurs vécues», a-t-il dit. Au regard de cette réalité, a poursuivi M. Bakouan, il est apparu nécessaire d'avoir recours aux autorités religieuses pour accompagner l'Etat, en vue de réconcilier les habitants du «pays des Hommes intègres», d'où les présentes visites. Pour le vice-président de la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso, Amadou Sanogo, cette visite est la bienvenue. «Nous demandons à Allah de bénir notre pays, et nous avons donné des conseils aux autorités politiques. Ces conseils sont surtout d'être à l'écoute du peuple et de mener une gestion juste et transparente des affaires de l'administration», a-t-il déclaré. Le président de l'Assemblée évangélique de pentecôte, Samuel Yaldia, a dit être touché peu l'approche développée par les autorités afin que le Burkina Faso trouve sa quiétude. «Nous déplorons tout ce qui s'est passé, vu les pillages, les dégâts matériels et les pertes de vies. Au-delà, nous rendons hommage à Dieu, car nous pensons que c'est lui qui a préservé notre pays d'un désastre », a-t-il souligné. En plus, il a souhaité que les Burkinabè regardent dans la même direction et se pardonnent pour un lendemain meilleur. Quant au représentant de l'archevêque de Bobo-Dioulasso, le vicaire général, Sylvestre Sanou, il a souhaité que toutes les parties prenantes aux questions nationales suivent l'appel que l'Eglise catholique avait lancé, avant l'insurrection populaire. «Nos évêques ont déjà appelé depuis longtemps à la paix et à la sérénité. On ne peut pas prétendre construire un pays, une nation sans tenir compte des uns et des autres», a-t-il conclu.
Evariste YODA