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Titre
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Homosexualité : le niet des musulmans de Bobo-Dioulasso
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Date
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9 mars 2015
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Résumé
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La Coordination des associations islamiques de l'Ouest ne veut pas de l'homosexualité au Burkina Faso. Elle a organisé, le 4 mars 2015 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse pour réaffirmer sa position et soutenir le projet de loi du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) portant sur l'interdiction de l'homosexualité.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0001210
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contenu
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La Coordination des associations islamiques de l'Ouest ne veut pas de l'homosexualité au Burkina Faso. Elle a organisé, le 4 mars 2015 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse pour réaffirmer sa position et soutenir le projet de loi du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) portant sur l'interdiction de l'homosexualité.
«Au nom de la morale et du bon sens, non à l'homosexualité, oui à son interdiction au Burkina Faso». Cette banderole placée dans la salle de conférence de la grande mosquée de Dioulassoba où a eu lieu la conférence de presse en dit long sur le dégoût qu'ont les musulmans de Bobo-Dioulasso de cette pratique. Le principal animateur de la conférence de presse, El hadj Amadou Sanogo, par ailleurs vice-président de la Coordination des associations islamiques de l'Ouest, n'est d'ailleurs pas allé du dos de la cuillère pour condamner l'homosexualité car, selon lui, contraire aux valeurs islamiques et source des maladies les plus effroyables comme Ebola ou le Sida. L'imam de la grande mosquée de Dioulassoba, El hadj Siaka Sanou, a renchéri en martelant que d'autres malheurs pourraient s'abattre sur la terre, si l'homosexualité et les dérives sexuelles continuent d'être pratiquées dans nos pays. Pour cela, la Coordination des associations islamiques de l'Ouest a adopté une déclaration dans laquelle les responsables et leaders religieux des associations islamiques, les imams et prêcheurs de la ville de Bobo-Dioulasso et des environs, invitent les autorités compétentes du Burkina Faso à une interdiction de l'homosexualité et de toutes les dérives sexuelles. Les signataires de la déclaration soulignent par ailleurs que toutes les traditions, toutes les spiritualités et toutes les religions condamnent l'homosexualité, car considérée comme contre nature et expression d'un déséquilibre dans l'évolution de la personne. «Pour nous musulmans, l'homosexualité est contre nature. Et le Burkina Faso n'a pas besoin de ce qui participe à la déshumanisation et à la chosification de l'espèce humaine», a relevé Daouda Soura, qui a lu la déclaration. Il a ajouté que la Coordination reste solidaire de l'initiative du PAREN, car les questions de préservation de la dignité humaine leur incombe aussi en tant que religieux. Pour lui, «le coran et les enseignements du Prophète Mohamed sont là pour indiquer que l'homosexualité ternit le bonheur humain et diffuse le désordre sur terre». Les animateurs du point de presse ont promis d'envisager certaines actions au cas où l'homosexualité serait acceptée au Burkina Faso. Ils ont invité les leaders religieux et les parents à sensibiliser leurs progénitures car selon les chiffres de l'antenne locale du SP/CNLS, la ville de Bobo-Dioulasso compterait environ 400 homosexuels.
Adaman DRABO
Sidwaya
Frédérick Madore