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Décès de El Hadj Oumarou Kanazoé : "Lagui" repose à côté de sa mère à Yako
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Burkina Faso
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- Titre
- Décès de El Hadj Oumarou Kanazoé : "Lagui" repose à côté de sa mère à Yako
- Créateur
- Sita Tarbagdo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 19 octobre 2011
- Résumé
- Décèdé très tôt au matin du 19 octobre 2011 à Ouagadougou, Oumarou kanozoé a été inhumé dans la soirée à Yako, dans la mosquée familiale. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao et les membres du gouvernement, le monde des affaires, les responsables de la oummah islamique et les autres communautés religieuses, la population, les amis et connaissances ont rendu sur place un vibrant hommage à l'illustre disparu.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001190
- contenu
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Décèdé très tôt au matin du 19 octobre 2011 à Ouagadougou, Oumarou kanozoé a été inhumé dans la soirée à Yako, dans la mosquée familiale. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao et les membres du gouvernement, le monde des affaires, les responsables de la oummah islamique et les autres communautés religieuses, la population, les amis et connaissances ont rendu sur place un vibrant hommage à l'illustre disparu.
Affectuesement appelé « Lagui », Oumarou Kanazoé est "parti." On ne le verra plus dans ses grands boubous blancs supervisant ses chantiers, ni témoignant sa générosité à ceux qui en ont besoin.
Arraché à l'affection de tout le Burkina Faso, il a été inhumé dans son domicile à Yako, sa ville natale aux environs de dix-sept heures ce mercredi 19 octobre 2011. Il repose désormais dans la mosquée familiale à côté de sa mère. Dans la matinée jusqu'à dix-sept heures, la cour mortuaire, malgré sa superficie, a refusé du monde.
Des ministres, des parlementaires, des politiciens, des acteurs de l'économie burkinabè, du monde des affaires, les autorités coutumières, les premiers responsables de la Oummah islamique , les représentants de la religion catholique et des églises évangéliques, tous les « grands » y étaient pour pleurer la disparition de celui qu'on appelle OK ou « lagui » ou encore le « Vieux ».
Mais en ces temps-ci, l'homme n'y peut rien si ce n'est de prier pour le repos de l'âme du disparu. Comme le regretté lui-même avait déclaré lors du décès de l'un de ses meilleurs amis.
« Devant la mort, l'homme est impuissant et il nous reste plus à implorer la clémence du Seigneur pour qu'il lui accorde sa clémence ». Trois minutes d'applaudissements nourris à l'endroit du défunt ont ouvert les témoignages de compassion. Les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre, se sont inclinés devant la dépouille mortelle.
Après, le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, Arthur Kafando a livré à la famille éplorée, le message du président du Faso, Blaise Compaoré. En effet, le chef de l'Etat a indiqué que la disparition de El hadj Ouamarou Kanazoé vient d'affliger le peuple burkinabè attaché aux valeurs humaines profondes qu'a toujours incarnées « cet grand homme ».
Il a présenté à la famille Kanazoé et au peuple burkinabè tout entier, ses condoléances. Quant au représentant de la Chambre de commerce, Gaspard Ouedraogo, il a tracé le brillant parcours du président disparu. Pour lui, Oumarou Kanazoé n' a pas seulement brillé dans les affaires ; il a été un musulman, un homme de toutes les communautés religieuses.
Car il a construit des mosquées, des églises et des temples. Et l'orateur de rappeler que la cour de l'église Jean XXIII à Ouagadougou a été bitumée gratuitement par celui que tout le monde pleure aujourd'hui.
« Vous aviez fait de la dignité, le fondement de votre existence, le social votre leitmotiv et la générosité votre caractère », a ajouté M. Ouédraogo. Tous les intervenants ont souligné les bienfaits de cet homme qualifié d'hors pair. OK, s'en est allé, laissant derrière lui plusieurs familles inconsolables.
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