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Concours d'excellence des écoles franco-arabes
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- Titre
- Concours d'excellence des écoles franco-arabes
- Créateur
- Jean-Marie Toe
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 4 juin 2012
- Résumé
- L'Association pour l'épanouissement de la jeunesse (APEJ) a organisé, le samedi 2 juin 2012 à Bobo-Dioulasso, la 3e édition du concours d'excellence des écoles franco-arabes.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001182
- contenu
-
L'Association pour l'épanouissement de la jeunesse (APEJ) a organisé, le samedi 2 juin 2012 à Bobo-Dioulasso, la 3e édition du concours d'excellence des écoles franco-arabes.
Cette initiative qui a permis de récompenser le mérite des meilleurs élèves, se veut désormais une tribune pour réclamer la place de l'enseignement franco-arabe dans le système éducatif national et le développement du Burkina Faso.
Valoriser le savoir dans les écoles franco-arabes et réfléchir sur l'insertion professionnelle des apprenants, tels sont les objectifs visés par l'Association pour l'épanouissement de la jeunesse (APES) qui a organisé, le 2 juin dernier à Bobo-Dioulasso, la 3e édition du concours de l'excellence desdites écoles.
Cette 3e édition, à l'exception des deux dernières éditions qui se s'étaient limitées à la seule ville de Bobo-Dioulasso, a récompensé les meilleurs élèves des écoles franco-arabes des Hauts-Bassins cette fois-ci.
Après l'hymne national en arabe et les bénédictions de l'imam de Pala, la présidente de l'APEJ, Sali Ouattara, justifie cette célébration du mérite, par le fait que sa structure attache du crédit, depuis sa création en 2007, à l'éducation physique, morale et intellectuelle des futurs décideurs du Burkina Faso.
Ainsi, a-elle dit, l'Association vise à promouvoir une éducation citoyenne de la jeunesse d'où le thème : « Education civique et morale dans les écoles franco-arabes pour un comportement citoyen dans un Burkina émergent ».
Le concours d'excellence des écoles franco-arabes, a poursuivi, la présidente, ambitionne attirer l'attention de tous sur le manque de débouché après les différents diplômes. Le vice-président de la communauté musulmane de l'Ouest, Hamadé Sanogo, a quant à lui, saisi l'occasion pour rappeler les péripéties des écoles franco-arabes.
Il s'agit de l'absence d'infrastructures, de cadre de formation initiale pour les enseignants en arabe, et de leur soutien pédagogique.
A tout cela s'ajoutent la pauvreté des parents pour faire face à la scolarité de leurs enfants, la vacuité d'un examen officiel pour les apprenants et l'absence de manuels burkinabè en arabe.
Se demandant si les promoteurs des écoles sont reconnus, Hamadé Sanogo rappelle pourtant que ces écoles constituent 60% des écoles privées au Burkina Faso, contribuant du même coup à relever le taux de scolarisation.
En cela, a soutenu le ministre délégué chargé de l'Alphabétisation, Zakaria Tiemtoré, il est une évidence que sa présence, celle du ministre des Enseignements secondaire et supérieur et de bien d'autres personnalités, témoignent de l'importance de ces écoles.
Répondant aux doléances des promoteurs, il a expliqué que la question de la réforme de l'enseignement franco-arabe est en cours d'élaboration pour être soumis au conseil des ministres.
« Il vous reviendra dès adoption, d'accepter les réformes, le travail nécessaire pour valoriser l'ensemble des écoles de la République et donner à chaque enfant de la République les mêmes chances », a renchéri Zakaria Tiemtoré.
Représentant son ministre, co-parrain de cette édition, le directeur régional du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, Germain Somda, a félicité l'APEJ pour le travail réalisé chaque année.
L'éducation doit former le citoyen au savoir, au savoir-être et au savoir-faire, a-t-il estimé. Pour les méritants de cette année scolaire, l'APEJ a décerné des prix dans les catégories, chorale islamique, récitation coranique et disciplines d'éveil (histoire-géographie-calcul).
Les partenaires de l'édition, de même que la présidente du GAFREH, le président de Déni dêmê, la présidente du Collectif Djiguiya et le DG de SUCOTROP, se sont vus octroyer des attestations de mérite pour leurs actions en faveur de la promotion de l'emploi chez les jeunes et les femmes.
Les ministres présents ont aussi offert des fournitures scolaires à l'APEJ, qui a promis de les distribuer aux écoles franco-arabes de Bobo-Dioulasso et de Péni, Houndé, Orodara, ainsi que de Satiri qui ont participé à cette édition.