BID : bientôt des financements pour le commerce au Burkina Faso

Titre

BID : bientôt des financements pour le commerce au Burkina Faso

Créateur

Abdel Aziz Nabaloum

Editeur

Sidwaya

Date

24 juin 2014

Résumé

Présent à Djeddah pour le 40e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID), le gouverneur de la BID pour le Burkina Faso, Lucien Marie Noël Bembamba, a été reçu en audience, le 24 juin 2014, par le directeur général de la Société islamique pour le financement du commerce (ITFC), Hani Sanbol. Cet entretien a été une aubaine pour échanger sur les stratégies de financement du commerce au «pays des Hommes intègres».

Sujet

Banque Islamique de Développement

Coopération arabe

Pauvreté

Couverture spatiale

Ouagadougou

Djeddah

Droits

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0001154

contenu

Présent à Djeddah pour le 40e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID), le gouverneur de la BID pour le Burkina Faso, Lucien Marie Noël Bembamba, a été reçu en audience, le 24 juin 2014, par le directeur général de la Société islamique pour le financement du commerce (ITFC), Hani Sanbol. Cet entretien a été une aubaine pour échanger sur les stratégies de financement du commerce au «pays des Hommes intègres».

Les nouvelles sont bonnes pour le Burkina Faso. La Société islamique pour le financement du commerce (ITFC) veut s'impliquer dans le développement du commerce au «pays des Hommes intègres».

Et son directeur général, Hani Sanbol, l'a dit de vive voix au cours de l'audience qu'il a accordée, le mardi 24 juin 2014 à Djeddah, en terre saoudienne, au gouverneur de la Banque islamique de développement (BID) pour le Burkina Faso, ministre de l'Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba.

Pour M. Sanbol, le commerce est le moteur de tout développement économique. Aussi, a-t-il confié, la BID, à travers l'ITFC, s'engage à apporter des appuis institutionnels et former les professionnels du secteur du commerce, afin de booster l'économie burkinabè.

Ce qui se traduira d'abord, selon lui, par la signature d'un accord-cadre d'une durée de trois ans, dans le secteur du commerce, de l'énergie, les hydrocarbures, etc.

Tout en saluant la qualité des relations avec la BID, M. Bembamba a fait savoir que «L'ITFC est une structure qui œuvre à l'atteinte des objectifs de la BID dans ses différents pays membres.

Et le Burkina Faso a vite compris l'importance de cette institution de financement du commerce pour les pays en développement». Les pays africains qui sont en pleine croissance ont besoin d'être accompagnés, de l'avis de Lucien Marie Noël Bembamba.

«Nous sommes fiers que vous ayez soutenu le Burkina, lors de la présentation du programme spécial pour le développement de l'Afrique.

Nous nous réjouissons aussi de savoir que le Burkina Faso fait partie des pays que vous avez défendus lors de la 39e réunion annuelle de la BID», a dit le gouverneur de la BID pour le Burkina Faso.

Mais, les meilleures croissances, a-t-il insisté, sont tributaires d'une bonne organisation des flux commerciaux. Fort de ce constat, M. Bembamba a souhaité de l'IFC, dans le cadre de la future convention avec l'Etat burkinabè, une meilleure stratégie pour le développement des circuits d'exportation des produits burkinabè, afin de s'insérer dans le commerce international. «Nous sommes contents de savoir que vous ayez envisagé de signer des accords-cadres avec notre pays.

Notre ministère en charge du commerce ne souhaite qu'avoir un accompagnement», a-t-il affirmé. Lors de ce tête-à-tête, la lutte contre la pauvreté et pour l'amélioration des conditions de vie des populations n'ont pas été occultées.

Cependant, «Nous lui avons aussi soumis une requête pour le financement de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS). Car au Burkina Faso, nous avons donné les moyens à cette société qui a eu à acheter des produits alimentaires qu'elle a mis à la disposition des populations vulnérables», a expliqué M. Bembamba.

Il a ajouté que cela a permis de faire baisser les prix des produits sur le marché national. «Nous voulons renforcer les capacités de la SONAGESS, pour qu'elle puisse vendre les produits céréaliers», a-t-il précisé.

Aux différentes préoccupations et requêtes, Hani Sanbol a donné son «OK». Lucien Marie Noël Bembamba a saisi cette occasion pour inviter l'ITFC à prendre part au Salon sur les financements de Ouagadougou (SIFO) qui se tiendra, les 10 et 11 juillet 2014, dans la capitale burkinabè.

Ledit Salon permettra aux éventuels investisseurs de découvrir les secteurs porteurs, dans le domaine du commerce, a indiqué le gouverneur Bembamba.