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Titre
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Jubilé d'argent du CERFI : rétrospective et espérance dans la foi islamique
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Date
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25 mars 2014
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Résumé
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En prélude aux activités commémoratives de ses 25 ans d'existence, le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), a organisé, le samedi 22 mars 2014 à Ouagadougou, un point de presse.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0001153
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contenu
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En prélude aux activités commémoratives de ses 25 ans d'existence, le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), a organisé, le samedi 22 mars 2014 à Ouagadougou, un point de presse.
Un quart de siècle après sa création, les membres et les sympathisants du Cercle d'étude, de recherches et de formation islamique (CERFI), à travers les activités commémoratives de son jubilé d'argent, veulent marquer une halte pour jauger la contribution de la structure associative dans la promotion de l'islam et la prospérité des hommes, tel que voulu par les pères-fondateurs.
Face aux hommes de médias, le samedi 22 mars 2014 à Ouagadougou, le président du CERFI, Moussa Nombo a dévoilé que cette commémoration qui durera trois mois, se tiendra sur le thème central : « Le CERFI d'hier à aujourd'hui : histoire, spiritualité et défis actuels ».
Mais, l'entame des festivités qui a commencé le 20 mars 2014 par un jeûne collectif de l'ensemble des militants, sera suivie d'une série d'activités.
Il a cité, entre autres, une lecture du Coran dans toutes les sections du CERFI, de quinze grandes conférences dans tous les chefs-lieux de région, une caravane de solidarité et de bienfaisance qui aura lieu du 20 au 21 avril 2014 sur l'axe Ouagadougou-Boussé-Tougan-Toma-Ouahigouya-Gourcy-Yako-Ouaga.
En guise de cadeau d'anniversaire s'est réjoui M. Nombo, il est prévu le lancement des travaux de construction du lycée d'enseignement général de référence du CERFI, le 10 mai 2014 au siège de l'association. Pour le président du CERFI, l'association s'est investie 25 ans durant dans l'éducation à travers l'enseignement de la foi musulmane.
Il a indiqué que le CERFI qui s'est aussi investi dans le renforcement des capacités à travers la formation et l'alphabétisation s'est aussi essayé dans le domaine socioéconomique à travers la réalisation de Centres de santé, de don divers.
« Le CERFI lance un appel au soutien de ses projets qui visent à promouvoir la santé et l'éducation au Burkina Faso aux côtés de l'Etat et des autres composantes de la société » a affirmé Moussa Nombo.
Car, au regard des acquis et des nombreux défis qui s'imposent à la structure, des actions ne devraient plus être conçues uniquement pour le temps d'un mandat de ses organes, mais devraient plutôt s'inscrire dans une continuité et une cohérence, suivant une vision à long terme de son devenir. Pour y parvenir, le CERFI, a rappelé Moussa Nombo, s'est doté d'une vision à l'horizon 2020 et d'un plan quinquennal stratégique.
A l'horizon 2020, le CERFI à la lumière de notre vision est « une organisation sociale de référence au plan national sur les questions islamiques et offrant un espace organisé de spiritualité, de fraternité, de solidarité tout en restant à l'avant-garde de l'unité d'action de la communauté des musulmans et contribuant au développement socioéconomiques du Burkina Faso ».
Cette commémoration selon lui, est aussi une aubaine pour l'analyse de la situation des peuples et la communauté musulmane à travers le monde.
Au « pays des Hommes intègres », « l'antagonisme des différents camps sur les grandes questions nationales et l'échec de la médiation renforce notre inquiétude par rapport à une dégradation du climat sociopolitique, avec une éventuelle négation de la paix, de la stabilité et de la démocratie », a-t-il expliqué.
Fort de ce constat, le CERFI par la voie de Moussa Nombo, le CERFI s'indigne de l'instrumentalisation des communautés et l'incapacité des acteurs politiques à trouver une solution juste et démocratique à la crise. Ainsi, il a invité les acteurs politiques à faire preuve de sagesse afin de préserver la paix au Burkina Faso.
En rappel, créé en juin 1989, le CERFI a pour objectif de promouvoir l'islam au Burkina Faso. A ce jour, il est implanté dans les 45 provinces et compte 45 sections et 13 coordinations régionales.
Sidwaya
Frédérick Madore
