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Titre
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Mise en place du Sénat : l'Eglise catholique dit être fidèle à sa position
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Date
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13 septembre 2013
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Résumé
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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, s'est entretenu, le vendredi 13 septembre 2013 à sa résidence, à Ouagadougou, avec le Conseil permanent des évêques du Burkina Faso. Ce tête-à-tête entre dans le cadre des concertations autour de la mise en place du Sénat.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0001059
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contenu
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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, s'est entretenu, le vendredi 13 septembre 2013 à sa résidence, à Ouagadougou, avec le Conseil permanent des évêques du Burkina Faso. Ce tête-à-tête entre dans le cadre des concertations autour de la mise en place du Sénat.
Le Conseil permanent des évêques du Burkina Faso a échangé, le vendredi 13 septembre 2013, au palais de Kosyam, avec le chef de l'Etat, Blaise Compaoré, autour de certaines questions « préoccupantes ». Au sortir de l'entretien qui a duré plus d'une demie heure, le président dudit Conseil, l'archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a indiqué qu'il a été surtout question du contenu de la déclaration épiscopale, publiée dans la presse, à la mi-juillet 2013.
Dans cette adresse, faut-il le rappeler, l'Eglise famille attirait l'attention des dirigeants sur la « persistance » de la pauvreté et « l'inopportunité » de la création du Sénat, à cause du contexte social tendu. Et face à la vague de contestation, le président du Faso, avait instruit le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) de rouvrir le débat sur la mise en place de la deuxième chambre. Ce qui a été fait, avec à la clé des nouvelles propositions tendant à revoir la composition du Sénat, et consignées dans un rapport transmis au chef de l'Etat.
L'on se rappelle que par la suite, le président du Faso, Blaise Compaoré, a appelé à la poursuite et à l'élargissement des concertations. La position de l'Eglise a-t-elle évolué après l'évolution de la situation ? « Vous le saurez. Je pense que nous restons fidèles à nous-mêmes et un peu logique. Notre pastorale a laissé sentir ce que nous avons à faire », a rétorqué le président du Conseil des évêques du Burkina Faso. Et d'ajouter : " Nous essayons d'être cohérents".
Peut-on s'attendre à voir des représentants des catholiques au futur Sénat ? , ont insisté les journalistes. Et la réponse de Mgr Paul Ouédraogo : « Vous verrez bien. Ne vous inquiétez pas. Vous verrez à la suite. Soyez patients ». Outre la question du Sénat, le porte-parole des évêques s'est prononcé sur les nouvelles mesures sociales prises par le gouvernement pour lutter contre la « vie chère ». « Nous les saluons à leur juste mesure. Que ce soit la hausse des salaires ou le geste envers des filets sociaux ou la création d'emploi pour les jeunes, l'un des problèmes qui nous préoccupe, nous ne pouvons que saluer. Et nous sommes prêts à les accompagner pour que ces mesures qui ont été annoncées deviennent réalité pour le bien de l'ensemble de notre peuple et surtout des couches vulnérable", a réagi Mgr Paul Ouédraogo.
Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr
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