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Doua du 7e jour de El hadj Oumarou Kanazoé
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Burkina Faso
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- Titre
- Doua du 7e jour de El hadj Oumarou Kanazoé
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 26 octobre 2011
- Résumé
- Un public nombreux et diversifié a, à travers des invocations religieuses et des témoignages, rendu un hommage à l'illustre disparu, El hadj Oumarou Kanazoé et imploré Dieu pour le repos de son âme. C'était lors du Doua du 7e jour organisé le mercredi 26 octobre 2011 à Yako, sa ville natale.
- Sujet
- Adama Sakandé
- Alizéta Gando Ouédraogo
- Oumarou Kanazoé
- Souleymane Compaoré
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0001040
- contenu
-
Un public nombreux et diversifié a, à travers des invocations religieuses et des témoignages, rendu un hommage à l'illustre disparu, El hadj Oumarou Kanazoé et imploré Dieu pour le repos de son âme. C'était lors du Doua du 7e jour organisé le mercredi 26 octobre 2011 à Yako, sa ville natale.
La réponse à la question : « pourquoi vous construisez des mosquées, pourquoi faites vous ceci ou cela ? », El hadj Oumarou Kanazoé de son vivant répondait dans un français approximatif : « c'est pour « la » paradis ».
Décédé le 19 octobre 2011, Burkinabè de tout rang socio-religieux et de tout grade, se sont rendus à Yako à l'occasion du Doua du 7e jour afin d'implorer Allah pour qu'il l'accepte au paradis.
En plus du jour de son décès, ce mercredi 26 octobre restera gravé dans les mémoires. Il y avait un monde fou et diversifié. « De mémoire d'homme, aucun événement n'a enregistré autant de monde dans la cité de Yako », a indiqué l'édile de ladite ville.
Des musulmans, des représentants d'autres communautés religieuses, des parents et amis, des politiciens, des autorités politiques... tout simplement les gens étaient pleins dans le domaine du défunt pour prier pour lui.
Le premier acte pour ouvrir la cérémonie du doua a été la lecture des versets du Coran effectuée selon la tradition islamique. Des messages et témoignages se sont succédé. Le ministre délégué à l'Agriculture, Abdoulaye Combary, a livré à la famille, le message du président du Faso.
Le chef de l'Etat a reconnu les valeurs d'humanisme, de générosité, de tolérance qu'a incarné le disparu, précédemment président de la Chambre de commerce et de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso.
« Je rends un hommage mérité à ce grand acteur du domaine de l'entreprise qui a contribué à la modernisation du secteur privé et dont l'humanisme, la simplicité, la générosité, la tolérance et le sens du pardon constituent un exemple pour les générations présentes et futures », peut-on retenir du message présidentiel.
La Chambre de commerce, à travers sa deuxième vice- présidente, Alizèta Ouédraogo, a salué la mémoire de son président disparu. Pour elle, le défunt a aimé Dieu. Et toutes les religions du monde enseignent que l'homme est le seul médecin de son âme. « Il a été aux côtés de l'homme, de la veuve et de l'orphelin.
Il a soigné son âme », a-t-elle ajouté dans un propos empreint d'émotion. Des discours émouvants, il y en a eu. Le secrétaire général de la Fédération des associations islamiques, Souleymane Compaoré, a eu de la peine à finir son discours, des pleurs voulant s'y inviter.
Il a pleuré la perte de cet homme de médiation qui, à tout moment, a réglé des situations conflictuelles au sein de la oumah. « Dieu, donne-nous un autre Oumarou Kanazoé », a-t-il imploré.
Selon le vice-président de la communauté musulmane, Adama Sakandé, feu Oumarou Kanazoé a laissé à la communauté trois leçons. Premièrement avec l'effort, on peut forger un destin radieux, ensuite, la générosité utile n'entraîne jamais la faillite d'un donateur et enfin, on peut atteindre son statut par la noblesse de son caractère.
Pour tous les services rendus aux pauvres, aux différentes communautés sans distinction et à la nation burkinabè, les fidèles demandent la « capitale du paradis pour El hadj Oumarou Kanazoé ».
Le ministre régional du Nord du Ghana, envoyé spécial du vice-président ghanéen, a assisté au doua. Aussi, le président du conseil supérieur des imams de Côte d'Ivoire et le Cheick de Nioro au Mali ont envoyé des messages écrits. Décédé, El hadj Oumarou Kanazoé vivra à travers ses réalisations.