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Fête de l'Aïd-el-fitr : une communion dans la prière, la fraternité et la solidarité
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Burkina Faso
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- Titre
- Fête de l'Aïd-el-fitr : une communion dans la prière, la fraternité et la solidarité
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 31 août 2011
- Résumé
- La communauté musulmane du Burkina Faso, à l'instar de certains pays du monde, a célébré la fête de l'Aïd-el- fitr, marquant la fin du mois de jeûne, le mardi 30 août 2011. A la place de la Nation, la grande prière a été dirigée par l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana.
- Sujet
- Ablassé Ouédraogo
- Aboubacar Sana
- Adama Sakandé
- Siaka Sanou
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Aïd el-Fitr
- Prière
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000990
- contenu
-
La communauté musulmane du Burkina Faso, à l'instar de certains pays du monde, a célébré la fête de l'Aïd-el- fitr, marquant la fin du mois de jeûne, le mardi 30 août 2011. A la place de la Nation, la grande prière a été dirigée par l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana.
Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont sacrifié à la traditionnelle célébration de l'Aïd-el-fitr, le mardi 30 août 2011. Comme de coutume, c'est la place de la Nation à Ouagadougou qui a servi de cadre à la grande prière. Moment solennel pour la communauté musulmane de rendre hommage au Tout-Puissant Allah, après un mois d'intenses prières, d'invocations et de privations de nourriture, de boisson, de relations sexuelles(…) de l'aube au crépuscule.
Dès 8h00, la place de la Nation a commencé à recevoir les premiers fidèles. En file indienne ou en groupe, hommes, femmes et enfants bien habillés convergent vers le lieu de la prière. Certains parmi eux formulant des louanges et glorifiant Dieu, à travers des chants ou des paroles. Sur le lieu de la prière, autorités religieuses, administratives et représentants du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso se souhaitent mutuellement les faveurs spirituelles du mois béni, avant l'arrivée de l'imam.
A 9h00, l'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana dirige la prière. Après celle-ci, s'en suivent des prêches. Dans son sermon, El hadj Aboubacar Sana a situé l'importance de l'Aïd-el-fitr qui couronne la fin du carême. Il a rendu grâce à Dieu pour avoir permis aux fidèles musulmans d'accomplir le jeûne dans la paix. Pour lui, ce moment est l'occasion pour les croyants de raffermir leurs liens de solidarité et d'entraide.
C'est ainsi qu'il a appelé les fidèles à rester attachés aux valeurs de l'islam et à s'éloigner de tout ce qui est contraire à la religion, à s'armer de qualités morales telles que le recommande l'islam en vue de répandre la solidarité et renforcer l'esprit interreligieux.
L'imam de la grande mosquée de Ouagadougou a souhaité également la paix dans le "pays des Hommes intègres" et dans les autres pays qui connaissent des troubles présentement.
La célébration de l'Aïd-el-fitr a été réhaussée par la présence du vicaire général de la communauté catholique, l'Abbé Léopold Ouédraogo, représentant l'Archevêque de Ouagadougou, venu communier avec ses frères en islam. Un geste qui traduit la solidarité, la fraternité et l'entente entre les différentes communautés du Burkina Faso.
Il est rcommandé qu'après la prière, les fidèles se rendent mutuellement visite et expriment la joie dans leur entourage, à travers un festin, dans la limite de leurs moyens. « Il faut éviter de gaspiller la nourriture », conseille El hadj Aboubacar Sana.
Paténéma Oumar OUEDRAOGO & Boukary NEBIE (Stagiaire)
Les impressions après la prière
El hadj Adama Sakandé, 1er vice-président de la communauté musulmane du Burkina Faso :
"Par la grâce de Dieu, le jeûne s'est bien passé. Il n'y a pas eu de difficultés majeures parce que le carême s'est déroulé pendant une saison favorable où on n'a pas senti la chaleur. Ce qui nous a beaucoup dérangés, c'est surtout la hausse des prix des différentes denrées alimentaires. Face à cette situation, le gouvernement a pris des décisions pour atténuer un tant soit peu cette hausse. Nous en sommes reconnaissants. Je souhaite que la parfaite entente qui règne entre les différentes communautés religieuses du Burkina Faso puisse perdurer davantage et que Dieu nous éloigne des catastrophes naturelles que nous avons vécues les années antérieures".
Abbé Léopold Ouédraogo, vicaire général de la communauté catholique :
"Je suis venu livrer un message de paix et de collaboration de l'église catholique. Nous avons aussi un carême de 40 jours ; et c'est un signe que l'humain cherche à la repentance et la paix de Dieu. Les musulmans nous accompagnent aussi à leur façon".
Ablassé Ouédraogo, ancien ministre :
"Le mois de carême est une période de piété. Si les hommes sont unis dans un esprit pieux pour implorer le Seigneur, les vœux seront exaucés. Nous implorons Dieu pour que le Ramadan prochain, nous ayons la force pour le célébrer. En tant que fils de cultivateur, mon vœu le plus cher en ce jour béni de Ramadan est que Dieu donne de l'eau utile pour que la saison soit brillante et qu'il nous épargne des situations où la saison compromet la culture".
Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme :
"Je souhaite qu'Allah nous accorde la santé et guide nos pas. Tous ceux qui souffrent dans leur chair, puisse Dieu leur donner le réconfort. Que chacun puisse récolter les bienfaits de ce mois béni".
Propos recueillis par POO et BN
La fête a failli tourner au drame à Bobo-Dioulasso
La Communauté musulmane de la ville de Sya a célébré l'Aïd el Fitr ou Ramadan marquant la fin du carême,
le 30 août 2011. L'imam de la grande mosquée de Dioulasso-Bâ, El hadj Siaka Sanou a prié pour la paix
et la prospérité au Burkina Faso. Cependant, la fête a failli être gâchée dans la cité de Sya, à cause d'un camion-remorque dont le chauffeur a perdu le contrôle.
La prière de l'Aïd-el-fitr a failli tourner au vinaigre à Bobo-Dioulasso. En effet, au secteur n°14 au quartier Bindougousso, pendant que les fidèles musulmans s'affairaient à honorer leurs obligations, un camion-remorque a brisé les barrières et s'est dirigé vers la foule. N'eût été le vacarme des fûts faisant office de barricades qui a alerté les fidèles, l'accident aurait sûrement fait des victimes. Au secteur n°24, les fidèles du Cercle d'études, de recherche et de formation islamique (CERFI) ont honoré la tradition par les prières et adorations. Pour le coordonnateur régional du CERFI, le Dr Issa Tarpaga, l'Aïd-el- fitr a une grande importance pour le fidèle musulman et revêt deux aspects importants. Outre, le louange à Allah qui nous a accordé des moments d'intense spiritualité afin d'absoudre nos fautes , il y a l'aspect festif et surtout l'aspect dévotion des 30 jours du carême musulman. Jours auxquels Allah a placé une nuit dont le mérite dépasse mille mois d'adoration. A la place Wara-Wara, le grand imam de Dioulasso-Bâ, El hadj Siaka Sanou a prié pour la paix, la cohésion sociale et demandé la bénédiction d'Allah pour les fidèles et toute la nation entière. Les autorités politiques et militaires se sont sacrifiées aux rituelles de l'Aïd-el-fitr à la place Wara-Wara.
Evariste YODA & Mamadou BIRGUI (Stagiaire)
Fait partie de Fête de l'Aïd-el-fitr : une communion dans la prière, la fraternité et la solidarité