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Titre
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Les fidèles ont prié pour la paix et la cohésion au pays
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Date
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16 février 2011
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Résumé
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La Communauté musulmane du Burkina Faso a célébré dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 2011, l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). A Ouagadougou, les fidèles musulmans se sont retrouvés par milliers dans l'enceinte de la grande mosquée pour écouter la parole de Dieu dans la communion des coeurs et d'esprits.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000976
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contenu
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La Communauté musulmane du Burkina Faso a célébré dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 2011, l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). A Ouagadougou, les fidèles musulmans se sont retrouvés par milliers dans l'enceinte de la grande mosquée pour écouter la parole de Dieu dans la communion des coeurs et d'esprits.
Prêches, prières, lecture du Coran, invocations..., tels sont les actes auxquels se sont livrés les fidèles musulmans en cette nuit bénie du Mouloud. Pour l'occasion, la cour de la grande mosquée de Ouagadougou a refusé du monde. Venus de plusieurs horizons, les fidèles musulmans ont prié à l'unisson pour la paix, la tolérance et la cohésion au Burkina Faso. Pour le 1er vice-président de la Communauté musulmane du Burkina, El hadj Adama Sakandé, l'avènement du prophète (PSL) marque le raffermissement de la foi monothéiste et c'est avec lui que le contact entre le ciel et la terre est achevé. "Le Prophète Mohamed (PSL) est venu accomplir la mission qu'Allah lui a confiée. C'est pourquoi sa naissance est un événement important pour tout croyant musulman", a-t-il souligné. Le Mouloud donne lieu à des prêches et à la lecture du Coran ponctuées par des déclamations de poèmes dédiés au Prophète de l'islam. C'est également un instant de méditation, de paix, d'amour et de joie pour tous les musulmans.
La commémoration du Mouloud reste et demeure pour les fidèles musulmans un devoir de mémoire à l'égard de celui qui a apporté la lumière partout dans les quatre coins de la planète, d'une part et d'autre part, une occasion d'introspection et de remise en cause afin de renouveler leur engagement pour un meilleur comportement. Tour à tour, les responsables de la communauté musulmane du Burkina ont pris la parole pour traduire l'importance de cette nuit de spiritualité. C'est le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougouma, qui s'est exprimé au nom du gouvernement. "En cette nuit bénie de Mouloud, je voudrais remercier l'ensemble des musulmans et leur souhaiter une longue vie. Que le Dieu Tout-puissant nous comble de sa grâce", a-t-il déclaré.
Le gouverneur a, en outre, eu une pensée particulière pour nos frères ivoiriens qui traversent une période politique difficile. Tout en saluant les élections apaisées qui ont eu lieu au Burkina, il a souhaité que la paix et la tolérance soient toujours dans nos coeurs. Quant à la communauté musulmane, elle a invité l'ensemble des hommes pieux à redoubler d'efforts dans la prière pour préserver la paix et la concorde chez nous et autour de nous.
Le Mouloud, une fête controversée ?
La célébration du Mouloud a commencé au 15e siècle de notre ère en Egypte, sous le règne des Fatimides conduits par Malick al Mouzaffar et elle consiste à réunir les musulmans d'horizons divers pour prêcher la parole de Dieu et enseigner la tradition du Prophète Mohamed (PSL). "Le Mouloud est un événement religieux dont la célébration fait l'objet, certes, d'avis contraires entre les Oulémas. Mais nous estimons qu'à partir du moment où il n'y a pas de texte ni d'interdiction confirmée, nous ne pouvons que célébrer cette fête dans le respect strict des enseignements de la religion en faisant valoir ce qui peut nous permettre de prendre le messager comme exemple", a estimé El hadj Adama Sakandé.
Selon lui, cette fête est une occasion qui est offerte aux fidèles de se retrouver pour prier et invoquer ensemble Dieu pour eux-mêmes et pour le pays. Etant dans un monde où il y a beaucoup d'événements et de mutations, les gens n'ont plus le temps de se rappeler Dieu, à entendre El hadj Sakandé. Le Mouloud leur offre donc l'opportunité de le faire. Tout en lançant un message de paix et d'amour aux musulmans, El hadj Sakandé a souligné qu'il faut prioriser ce qui unit plutôt que de mettre l'accent sur les divergences. "Dans la religion musulmane, il y a plusieurs écoles et tendances et il faut qu'on accepte cela", a-t-il dit. Durant toute la nuit, les fidèles ont priés pour que la clémence et la grâce de Dieu puissent les combler.
Sidwaya
Frédérick Madore