Issue
Le Rendez-Vous #309
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #309
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 8 juin 2017
- numéro
- 309
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Alliance Nationale pour le Changement
- Association des Cadres Musulmans au Togo
- Corruption
- Faure Gnassingbé
- HCRRUN (Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l'Unité Nationale)
- Inoussa Bouraïma
- Latif Mako
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- Polygamie
- Union Musulmane du Togo
- Terrorisme
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001321
- contenu
-
RV SOCIETE
Fourniture internet, TEOLIS et GVA signent avec le Togo
Que cache le rétropédalage de CINA LAWSON ? Rififi à l'UFC Retour des enfants prodigues et bisbille au sommet. L'économie numérique n'est pas encore sortie de l'auberge. Accord donné il y a une semaine par le gouvernement, aux dernières nouvelles, deux opérateurs de fourniture internet viennent de signer ce mercredi soir à l'hôtel Sarakawa avec le ministère de l'économie numérique, il s'agit de TEOLIS et GVA-Togo.
Aveux d'impuissance ou rétropédalage intéressé d'une ministre ? Notre pays continue, de toute évidence, à se gérer comme le recyclage d’une décharge publique. Il vous souvient que la ministre CINA LAWSON, au moment où les Togolais souhaitaient un troisième opérateur, avait soutenu qu'elle n'avait pas besoin d'un concurrent aux côtés de Togocel et Togotélécom en pleine mutation vers une fusion, sur fond de défis à relever. C'est dire qu’il existait un potentiel à faire valoir avec les deux sociétés. Tout le monde a alors déposé ses yeux. Pour regarder et le débat s’enflait autour d'une fusion en vue. Une fois réalisée, celle-ci devait se voir "gapériser", c’est-à-dire, gérée par une personnalité neutre, soit-elle un Européen, selon les indiscrétions de ceux qui souhaitaient cette fusion, la ministre CINA en première ligne. Et les indiscrétions qui enveloppaient ce processus étaient déjà sur la place publique.
À quel stade se trouve présentement cette fusion sur fond de "gapérisation" des deux sociétés d’État ? Difficile de répondre, même si Togocel, quasiment une des rares sociétés d’État en bonne santé, continue par servir de béquille pour relever Togotélécom de sa chute fracassante suite à une gestion approximative de son ancien directeur SAM Bikassam. Dans un environnement où l'opacité est la "vertu" la mieux partagée dans la gestion de la chose publique, on ne peut savoir si le projet a encore la chance de porter ou s’il a pris du plomb dans l'aile. La seule certitude, désormais, est l'arrivée de. Deux nouveaux opérateurs internet, TEOLIS et GVA-Togo SA. Le gouvernement a accordé deux licences aux deux fournisseurs internet. En termes d’innovation, on peut penser à une tempête dans un verre d'eau quand on sait que ces deux privés viendront donner que le 3G et le 4G de Togocel et Moov ? Mieux, on pouvait se réjouir de cette nouvelle arrivée, sauf que Dame SINA, qui avait longtemps fait ombrage à tout opérateur privé au profit de la "gouvernisation" en gestation, est aussi le fer de lance de la licence qui vient d’être signée à TEOLIS et GVA-Togo. Simple rétropédalage au profit des consommateurs et de l’État ou comeback motivé par des intérêts ? Le peu qu’on peut dire en attendant de revenir sur ce dossier est que GVA-Togo SA serait une affaire de Bolloré. Une petite sœur à la ministre est en pôle position dans cette trouvaille. TEOLIS, c’est aussi une boîte associée à un membre du rejeton de l’inoxydable Ogamo BAGNA, Michel BAGNA. Ogamo Bagna n'est plus à présenter dans la prédation de l’économie togolaise. Si on sait le rôle par lui joué dans la gestion des phosphates, son fils Michel est le PCA, président du Conseil d'Administration, de TEOLIS. Les deux sociétés ont eu le mérite de "taper dans l'œil" d'une ministre qui surveillait la fusion de Togocel-Togotélécom comme du lait sur le feu. Ce n’est pas tout, un maillon clé, voire juteux comme la fourniture internet, est concédé à ces deux sociétés.
Quelles sont les accointances du jeune Bagna avec CINA Lawson dans leur long séjour français ? D'une ministre qui fait le pied de grue contre tout opérateur privé à une ministre qui milite pour la licence de fourniture internet, en passant par l'accointance des sociétés élues avec des proches de la même dame, l’aventure est trop belle pour être un hasard.
Les Togolais qui auraient voulu se frotter les mains pour ces licences ont des motifs valables de se gratter la tête. Le groupe Togocel-Togotélécom peut-il avoir des soucis à se faire ? Les intérêts que dame CINA pourchassait dans la fusion des deux sociétés d’État. Sont-ils mutés dans la concession à TEOLIS et GVA ? Nous vous en dirons plus.
Abi-Alfa
Depuis un temps, l'Union des Forces du Changement, UFC, agrandit sa cour pour accueillir les nouveaux adhérents afin, dit-on, de faire le miracle. Bonne nouvelle même si certains estiment que c'est juste une trouvaille pour arracher quelques billets de banque au vieux Gil.
Le rescapé de l'attentat de Soudou se régale désormais des vieilles habitudes qu’il a lui-même combattues quand il désignait Eyadema comme « le dinosaure » de Lomé II à travers les ondes. Aujourd'hui, c’est la paix des braves, les vieilles et laides habitudes jadis combattues ont pignon sur rue à l'UFC. Le doyen s’en régale devant son écran.
Mais si les jeunes se réjouissent de retrouver l'ancienne famille en regrettant d’avoir fait fausse route au profit des formations qui n'avaient rien à vendre, dans les sommités à l'UFC ce n’est pas la grande paix d’après nos sources. Certains cadres du parti ne pardonnent pas à Brime Diabacté son jusqu’auboutisme. dans la gestion du projet raté de la réhabilitation de la faune. L’on n’hésite pas à voir en lui une menace pour les intérêts du mariage UFC-UNIR. À l'UFC, ça ne se pardonne pas, les intérêts du parti savent passer avant ceux d’une base politique, soit-elle une des rares qui ont pu accorder un siège à la formation. Que se passe-t-il au juste dans cette maison, et de quoi seront faits les jours à venir ?
Brime Diabacté, c’est son nom, élu UFC de l’OTI, il n’est plus à présenter. Membre fondateur de ce parti, il va tout donner pour implanter l'Union des forces du changement sur le plan national mais surtout dans son Mango natal. Ministre au temps chauds de l'accord UFC-UNIR, il quitte le cabinet pour le parlement. Contrairement au cabinet, une fois député, il s'est senti dans son biotope en approchant le plus sa base. Fidèle aux intérêts de cette base, le député a dû défendre dans un passé récent des positions qui, pour certains, fragilisaient les intérêts de son parti. Inutile de vous rappeler le bras de fer. qu'il a eu entre lui et les autorités dans le projet avorté de réhabilitation de la faune. L'homme s’est battu bec et ongle pour dire non à ce qui ressemblait à une bêtise humaine de l’homme contre l'homme au service de l’animal. Très écouté de son électorat, il ne sait pas garder sa langue dans sa poche, et il l’a démontré dans ce dossier. Les intimidations du régime et le froid avec son parti face à ses prises de position n'ont rien changé à sa fougue.
Le projet de réhabilitation a échoué grâce à la bravoure des fils et filles de Manqo qui ont accepté le martyr pour leur intégrité territoriale. Ce projet fut une mauvaise passe pour une population qui a versé de son sang mais aussi une sortie ratée du gouvernement. Le gouvernement, c’est aussi un ministère et demi, c'est le reliquat de la lune de miel entre le RPT-UNIR et cette redoutable formation politique devenue un pétard mouillé. Parmi les acteurs qui ont mal géré ce projet se trouve le ministre de l’environnement. Pour certaines sommités de la formation, L'ancien ministre-député pouvait faire économie de ses prises de position à partir du moment où un des cadres du parti pouvait être indexé par la mauvaise gestion de cet dossier. Mieux, étant donné qu’il y a eu accord d’accompagnement du pouvoir, toute autre considération devait passer après. Cette situation, à la lecture de ceux qui considèrent qu’un accord politique de ce genre est un mangeoire qui doit s’assoir sur les aspirations des peuples, est une absence de "fair-play". Ce climat a jeté un froid dans la maison, malgré que l’UFC lui doit, en partie, sa présence au parlement. Un bruyant silence se marmonne contre celui qui a été le fer de lance pour ouvrir le Nord du pays à sa formation dans ses temps de gloire. Que se passe-t-il au juste ? Bon à suivre.
La Rédaction
Le sucre est un carburant énergétique, nécessaire au bon fonctionnement des cellules, en particulier au niveau des muscles, du cerveau, du cœur et des globules rouges. Pour assumer ses fonctions, l'organisme a besoin d’un sucre appelé glucose. Celui-ci n’est pas le sucre blanc « classique » qu'on nous vend aux quatre coins de la rue, qui après son raffinage perd des vitamines et des minéraux essentiels à la santé. Cependant, il est surprenant de constater que le sucre est passé du statut d'ami à celui d’ennemi public à éradiquer, à la même enseigne que l’alcool, la cigarette, voire la cocaïne. Pourquoi donc ? Bien sûr, en petites quantités, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais la plupart d'entre nous en consomment trop : car on en trouve dans 74 % des plats industriels vendus en supermarché, sous différentes formes, et certainement aussi dans des plats vendus dans nos marchés, services, écoles ou rues. Le O tomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses WH 0160718 /C6 801 /HMC www.rv-togo.info sucre se cache dans des produits alimentaires comme les boissons, les céréales, la pâte ou même la sauce tomate ! Selon des études, nous consommions en moyenne un seul kilo de sucre par an au début du 19ème siècle, contre 35 aujourd'hui. En un siècle et demi, nous Nous sommes passés d’une consommation de sucre quasi nulle à une consommation jugée aujourd'hui considérable. En Afrique, la production et la consommation de sucre blanc, élaboré notamment à partir des sucres importés, sont essentiellement dues au fait que le sucre est devenu la principale source d'énergie bon marché dans ces pays. Cela explique la prévalence et l'augmentation des maladies chroniques d'origine alimentaire dans les pays de ce continent. Selon les données de l'OMS, la mortalité liée au sucre serait aujourd'hui dans les pays africains supérieure à la moyenne mondiale (de l'ordre de 54 % des décès contre 50 %), ce qui constitue un paradoxe alarmant dans cette région qui est souvent soumise à une diète alimentaire.
Directeur de Publication : Àbi-Alfa Izotou
Tél : 90 05 38 41 / 90 02 924
Mail : abialfa@gmail.com
Rédacteur en Chef : Sebou Nouroudine
Rédacteurs : Ali Ouro-Bossi, Mouzammilou Bang'ha Dossey
Reporter photo : Soulé M. Fadalou
Infographie : Benjamin K. Jcha
Colombe. volontaire (jeûne) ou forcée (famine). Pourtant, la consommation excessive de sucre est très dangereuse pour la santé, puisqu’il peut provoquer, outre l'obésité, le diabète ou la carie, un affaiblissement du système immunitaire, un vieillissement cutané, des aigreurs d’estomac et des troubles au niveau du cerveau.
C'est bien connu, le sucre entraîne le diabète. Mais ce qu'on ignorait, c'est qu'il a aussi un effet négatif sur le cerveau. Plusieurs études soulignent qu'une surconsommation de sucre altère aussi bien les fonctions cognitives que notre bien-être psychologique. Le sucre agit sur le cerveau en créant un effet d'addiction comme une drogue, ce qui entraîne un cercle vicieux. Plus on en consomme, plus on veut en consommer. Il affecte la mémoire et nos capacités d’apprentissage. Un régime riche en sucre ralentissait littéralement le cerveau, c’est ce qu’a démontré en 2012 une étude de l’Université de Californie à Los Angeles. De plus en plus d’études laissent entendre qu’une alimentation trop Sucrée serait un facteur propice à l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Des recherches menées en 2013 suggèrent que l'hyperglycémie (caractéristique du diabète) liée à la consommation excessive de sucre augmentait le risque de développer des maladies neurodégénératives, de type Alzheimer. C’est pourquoi certains scientifiques vont même jusqu'à surnommer Alzheimer le "diabète de type 3". Nous devons absolument prendre conscience des risques que les régimes à forte teneur en sucre font peser sur nos fonctions cérébrales et notre bien-être mental.
Le système cardiovasculaire Les conséquences d'un excès de sucre sur le système cardiovasculaire sont les plus connues. En effet, le sucre fait également augmenter le taux de triglycérides et de cholestérol, ce qui bouche les artères et expose à un risque d’accident vasculo-cérébral (AVC), d'hypertension, sans oublier les maladies adjacentes comme le diabète et l'insuffisance rénale.
Système immunitaire Il est maintenant connu que l’excès de sucre affaiblirait notre système immunitaire. système immunitaire. Des études ont montré qu’une diminution de la consommation de sucre renforce le système immunitaire. Dans le cadre de l'opération sugar detox, des membres de familles américaines, par exemple, ont noté que leur système immunitaire s'était renforcé après avoir réduit leur consommation alimentaire en sucre pendant un an. C'est pourquoi il est aussi conseillé de modérer sa consommation de sucres concentrés, surtout en période d'infection, à moins de 10 % des calories totales.
Peau. Dans les conditions normales, dans l'organisme, le sucre se dégrade en glucose, avant de se fixer aux protéines du tissu de la peau, formant des molécules appelées produits terminaux de glycation. Ces molécules participeraient au vieillissement de la peau via leurs actions négatives sur les composants de la peau comme le collagène et l'élastine. Trop de sucre, et la peau vieillit plus vite !
Système digestif. Purifié et blanchi, le sucre raffiné a perdu toutes ses propriétés nutritives et est composé à 99 % de. saccharose, qui le rend particulièrement propice au développement des bactéries bucco-dentaires et intestinales. L’excès de sucre provoque les aigreurs d'estomac, voire même pire. En perturbant la flore intestinale, le sucre provoque constipations, affections du côlon, et dysbioses intestinales. Pire, il favoriserait certains cancers, comme le cancer du côlon et du pancréas. L'incidence de ces maladies pourrait être largement réduite par le biais d'une alimentation moins riche en sucre. "Une réduction à moins de 5% de sucre, soit environ 25 grammes par jour, procurerait des avantages supplémentaires pour la santé", expliquait le Dr Francesco Branca, directeur du département de la nutrition pour la santé et le développement à l'OMS.
Il est aussi possible de trouver des alternatives au sucre blanc, de faible indice glycémique, c’est-à-dire influant moins sur notre glycémie. Il s'agit de l'utilisation du sucre de canne intégral, du sucre de canne complet, du sucre de canne blond, les... miels/les fruits séchés, le sirop d'érable, ou le sirop d’agave, etc.
Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017
RV DOSSIER
Réconciliation décrétée, opposition au bout de son latin, faut-il en rire ou pleurer ?
L’héritage hideux d’un règne par procuration.
Si la vie des êtres humains n'était pas en jeu, ce qui se passe au Togo depuis un demi-siècle donnerait plutôt à rire. Même les esprits les plus éveillés qui ont essayé d'une façon ou d'une autre de cogiter sur le syndrome togolais ont fini par abandonner. S'ils n’ont pas carrément rebroussé chemin, ils se sont tout simplement arrangés avec le diable pour leurs intérêts personnels, laissant les pauvres Togolais à leur triste sort.
Tous les ingrédients sont malheureusement réunis au Togo pour que tout observateur de la scène politique dans ce petit pays soit tenté de comparer ce qui s'y passe à une malédiction. Des intellectuels de la société civile aux leaders politiques, le comportement rime avec désarroi, trahison ou démission. Le peuple, abandonné, ne sait plus. À quel saint se vouer. Les jugements se suivent et refusent de se ressembler. En politique ici, tout est message, du silence aux paroles. Le terrain est colique et seul l'oppresseur tire crédit de la situation. La réconciliation selon le HCRUN : insulte au droit et à la vie humaine. Que cache-t-elle sous ce voile toujours bien soigné ? Les secrets jamais dévoilés de l'élection présidentielle de 1998, sans nul doute. Elle était à l'époque présidente de la CENI démissionnaire. A-t-elle démissionné par peur ou par arrangement ? La réponse restera longtemps dans ce voile de musulmane assidue. Vous l'avez sans doute deviné, il s'agit de notre magistrate nationale, Madame Awa Nana-Daboya, patronne du ronflant HCRUN qui n’a pas encore dit son dernier mot dans la comédie à la togolaise, si ce n’est une tragi-comédie. Même si les recommandations de son atelier de l'année dernière dorment tranquillement dans les tiroirs du “prince héritier”, comme d'ailleurs celles de la CVJR de Monseigneur Barrigah et bien d'autres encore. Pour celui qui se croit héritier personnel, le budget saigne. Pour, dit-on, apaiser les cœurs, le régime continue à afficher ses deux visages. Le tristement célèbre major Kouloum n'a-t-il pas été remercié pour services rendus par une décoration par le président lors de la célébration du 27 avril dernier? Ça s'appelle hypocrisie, mauvaise foi, arrogance, insulte au peuple et surtout promotion de l'impunité.
Cette décoration de Monsieur Kouloum B., plusieurs fois cité dans des rapports d'organisations des droits de l'homme comme instigateur ou exécutant dans plusieurs massacres de populations à Atakpamé, est une humiliation pour la médiatrice de la République qu'est Awa Nana-Daboya. Si Madame Awa Nana avait vraiment une conscience sensible aux bonnes manières, comme l’a fait croire sa démission de 1998, la décoration de Monsieur Kouloum n’est-elle pas assez pour qu’elle démissionne de sa fameuse mission de réconciliation? Normalement oui. Même si la réconciliation dont parle le régime togolais manque de sincérité, Notre magistrate aurait dû considérer cette distinction de la honte comme un coup de poignard dans le cœur. Dans quel pays peut-on parler de réconciliation sans que les bourreaux soient identifiés, sans qu'ils aient reconnu leur forfait, sans qu'ils aient présenté leurs excuses aux victimes ou aux parents des victimes pour qu'il y ait vraiment pardon? De tels comportements ne sont possibles que dans des républiques bananières comme le Togo. Triste! Un régime qui respecte ses concitoyens et l'être humain tout court doit savoir qu'une réconciliation, digne de ce nom, ne se réalise jamais en distribuant de l'argent à certaines victimes ou à leurs parents alors que leurs bourreaux ne sont toujours pas mis hors d'état de nuire.
Du trône de son défunt père, le changement à la tête du Togo n'est pas pour demain aussi longtemps que la ruse et l’armée y jouent un rôle. C'est la logique de ceux qui prétendent nous diriger. Et pour que leur plan d'usurpation éternelle soit traduit dans les faits, il faut qu'ils aient des... Complices qui acceptent falsifier ou interpréter les textes pour remplir leur rôle, Awa Nana le joue si bien, tout comme d’autres avant elle. Depuis les années 90 à nos jours, que de crimes commis au nom de la dictature ! Que de souffrances endurées par le peuple ! Pour relativiser leurs crimes et y trouver un argument politique, ils nous obligent à évaluer les dégâts à partir de 1958. Quel pays africain n'a pas connu de troubles sociaux à la veille et au lendemain des indépendances ?
Mais de là à faire une comparaison avec les... Pendant que le budget national saigne, dos d'une organisation dont elle préside aux destinées, elle doit prendre ses responsabilités, donc protester et démissionner. En 1998, elle avait dû démissionner pour offrir un boulevard au dictateur Éyadéma pour continuer à régner. Mais aujourd'hui, elle est incapable de rendre le tablier pour sauver son honneur ou ce qu'il en reste. Dommage ! Égale à elle-même, notre "grande sœur" continue son petit bonhomme de chemin comme si de rien n'était. Il n’en faut pas. Plus pour renforcer les doutes sur la sincérité de sa démission antécédents. La délégation du HCRUN, avec à sa tête sa présidente Nana Awa, était mercredi 31 mai 2017 à Bè dans le cadre de sa tournée de sensibilisation aux populations avant le fameux dédommagement des victimes. Elle sillonne le pays pour marquer son territoire, sa politique, la réconciliation.
Nous savons tous que le quartier Bè est le fief de l'opposition à Lomé, ayant payé un lourd tribut en vies humaines pendant la lutte pour la démocratisation : violentes répressions des forces de l'ordre et de l'armée. Qui trompe qui dans cet environnement ? Nuire, jouissant encore d'une totale impunité. Jamais deux sans trois.
Il vous souvient qu’au Togo, pour des procès jugés inéquitables par la cour communautaire de la CEDEAO, on s’est débrouillé à dédommager les victimes du procès Kpatcha tout en les gardant toujours en détention. Drôle de dédommagement. Madame Awa Nana sait également que si le régime des Gnassingbé multiplie commissions ou commissariats. C'est pour éviter de faire réaliser les réformes politiques qui seraient synonymes de transparence au cours d'échéances électorales. L'APG, décidé en commun accord par tous les partenaires politiques, crimes de sang délibérément commis du fait de permettre à la minorité de garder un pouvoir à la dictature, peut paraître déplacé.
Revenons à notre fameux HCRUN, énième commissariat ou commission créé par Faure Gnassingbé pour éviter de faire parler le droit proposé depuis belle lurette et à plusieurs reprises au cours d'interminables dialogues pouvoir-opposition. Inutilement et grassement payée par le contribuable togolais, l’équipe à Nana Awa parcourt le pays pour convaincre les populations d'oublier leurs morts, leurs blessés, leurs « à-jamais-disparus ». Il les console, si ce n’est une provocation, avec des discours creux, en un mot d'oublier la justice, les bourreaux, pourtant connus, mais jouissant d'une totale impunité, accompagnées d'autres exactions de toutes sortes. C'est donc le cœur meurtri par le remords et le... Souvenir de proches violemment arrachés à la vie que les habitants de ce quartier-martyr ont réitéré à Madame Nana Awa-Daboya la nécessité d'identification d'auteurs de crimes de sang, surtout ceux des massacres de la lagune de Bé en avril 1991 avant toute réconciliation sincère. La restitution des terres spoliées à la communauté de Bè, la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles figuraient également aux préalables présentées à la médiatrice de la République.
En guise de réponse et comme pour donner raison à ceux qui doutent de son engagement aux côtés des victimes, Nana Awa demandera à la communauté de Bè d'aider l'État afin que le processus de réconciliation soit une réalité au Togo. Entre les populations togolaises martyrisées et l'État togolais, qui doit aider l'autre ? Qui a commis ou fait commettre des crimes et cache la vérité et protège les criminels ? Les politiques en 2006, est largement suffisant pour réaliser les réformes tant souhaitées pour un apaisement du climat politique. Qu’est-ce qui a poussé le régime en place à commettre les injustices qui méritent présentement une réconciliation nationale ? C’est bien la volonté de conserver un pouvoir qui en est l’origine. Est-il possible au même régime de faire la réconciliation tout en conservant le même pouvoir ? Une réconciliation décrétée, oui, et rien d’autre. Ce qui se passe n’est que fuite en avant et diversion. Une comédie de la honte, ce machin du HCRUN et tout le folklore derrière !
Refus de réaliser les réformes. Tout commence en 2005 avec l'arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir dans la foulée de la mort de son père. Des manifestations violentes contre son pouvoir à travers tout le pays, suivies de répressions sanglantes, firent plusieurs centaines de morts. Sous la pression de la communauté internationale, l'opposition est allée à la table des négociations et, à la fin, un accord qui devait permettre à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir fut signé. En contrepartie, il s'engageait à rendre possible la réalisation de réformes. constitutionnelles et institutionnelles qui éviteraient à l'avenir des élections contestables, racine de la crise qui a conduit aux violences. C'était l'APG (Accord Politique Global). Nous étions alors en 2006. Depuis, le pouvoir a usé en toutes occasions de subterfuges de toutes sortes pour que les réformes politiques recommandées par l'APG ne soient jamais réalisées.
Pour la énième fois, le RPT/UNIR, à travers ses députés à l'Assemblée Nationale, vient de bloquer l'étude du projet de loi introduit par le groupe parlementaire ANC/ADDI. Sincèrement, entre nous, pouvait-on s'attendre à autre chose ? Ne sommes-nous pas habitués aux méthodes anti-peuple de ce régime qui ne veut pas entendre parler d'alternance ? Pourquoi ferait-il des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui signifieraient la fin ? Pourquoi scierait-il la branche sur laquelle il est assis pour tomber, alors que rien ne l'y oblige ?
C'est en ces termes que nous concluons en août dernier un écrit où nous ne croyons pas être en faute en. soutenant que Faure Gnassingbé ne ferait jamais de réformes. Comme on le dit souvent, et comme nous le savons tous, en politique c'est le rapport de forces qui est déterminant. Sauf que ce rapport de forces n'est pas le même partout ; il diffère selon qu'on soit en démocratie ou en dictature. Le rapport de forces en démocratie se traduit par le travail, la force des arguments, la force de pouvoir convaincre avec par exemple un programme cohérent et les projets de société qu'on a pour ses concitoyens. L'élection de Macron en est une illustration. Dans un régime de dictature comme chez nous au Togo où le peuple se bat pour arracher le pouvoir, le rapport de forces est tout autre. Il se définit ici par l'accaparement des ressources nationales, ressources appartenant à tous les citoyens, cela se traduit aussi dans l’asphyxie économique des opérateurs économiques afin qu’il n’y ait pas de contrepoids financier en face. Un peuple sans véritables affaires capables de soutenir l'emploi est du coup exposé à la Corruption, à l'achat des consciences, le nomadisme politique au détriment de l'opposition, si elle existe. L'opposition dans ce cas n'a rien et se débrouille avec les moyens du bord, et le combat à armes inégales est toujours au profit de celui qui définit les règles du jeu et l’arène.
Malgré ce déséquilibre entre les forces en présence dans un régime de dictature, le peuple peut jouer un rôle déterminant si l'opposition sait s'y prendre. C’est le peuple qui est l’ultime recours si on sait qu'au Togo il serait très difficile de faire partir le régime dictatorial si on ne capitalise pas sur le peuple. Le peuple a encore à son arc mille et un moyens démocratiques. La politique de la chaise vide avait été décriée, en son temps, comme une façon de laisser le boulevard au régime. Mais politiquement parlant, il existe encore des raisons de se demander ce que la présence des députés de l'opposition au parlement a apporté aux Togolais. Se sachant en mal de légitimité et aux abois, le pouvoir togolais multiplie. Subterfuges et intrigues pour que sa fin ne soit pas pour demain. Après l'APG dont on ne veut pas respecter l'esprit, on nous crée la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) qui fait des recommandations rejoignant en grande partie celles déjà contenues dans l'Accord Politique Global. Tous ceux qui croyaient que la série des créations était terminée sont surpris quand le Président togolais sort de son chapeau une nouvelle commission unicolore composée uniquement de ses "intellectuels" que son éventuelle éternisation au pouvoir ne gênerait pas forcément. Donc, des amis de la dictature qui sont chargés de réfléchir sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Aux dernières nouvelles, il serait en suite à la page 5 Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017 RV REPORTAGE Lettre ouverte des Populations de l’Ogou contre le Major KOULOUM. Madame la Présidente, en notre qualité de filles et fils de l’Ogou, nous protestons contre la décoration inopportune du Major KOULOUM N’ma Bilizim et de son sbire. Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, le 26 avril 2017, dans le cadre de la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo. Cet acte est ressenti comme une provocation à l'égard des populations du Grand Ogou en général et de celles de la ville d’Atakpamé et de ses environs en particulier.
Pour nous autres populations de l’Ogou, les autorités nationales n’ont pas mesuré la gravité et les conséquences de l’acte qu'elles viennent de poser à travers ces décorations. Les actes criminels et de barbarie orchestrés et entretenus par le Major KOULOUM N’ma Bilizim ne peuvent en aucun cas être considérés comme un travail bien fait qui mériterait une promotion de quelque nature que ce soit.
En effet, il faut reconnaître que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire de tristes réputations continuent de s’illustrer par des actes criminels au sein de la population. Pour preuves, nous voudrions rappeler à votre haute attention, Madame la Présidente, les événements ci-après portés à l’actif du Major KOULOUM. N’ma Bilizim. Atrocités à l’endroit des populations de l’Ogou à la suite de l’élection présidentielle de 2005 ; incitation à la violence, à la haine ethnique, à l'intolérance, comme en témoignent les affrontements récents entre les allogènes et les autochtones de Djerèhouyè en 2015 ; animation d’associations ou mouvements à caractère tribaliste du genre AR-NOPLA (Association des Ressortissants du Nord dans les Plateaux) ; intrusions de toutes sortes et à tous les niveaux de décision ; conspiration permanente contre les filles et fils cadres de l’Ogou pour empêcher leurs promotions ; usurpation d’autorité dans l’Ogou et mainmise sur des secteurs de l'économie locale ; entretien de milices ; intimidations de tous genres sur les populations.
Le rapport de la CVJR atteste de la responsabilité du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans les crimes de 2005 dans l’Ogou. Au regard de ce qui précède, comment peut-on comprendre que l’autorité confère à un tel individu, cité dans les rapports des Nations Unies comme auteur ? de crimes contre l’humanité, une reconnaissance nationale pour services rendus à la Nation ? De quels services s’agit-il ? Madame la Présidente, les populations de l’Ogou affirment qu'elles ont désormais compris à travers ces décorations que le Major KOULOUM N’ma Bilizim est soutenu dans ses œuvres ignobles dans l’Ogou par des personnalités malveillantes appartenant à des réseaux obscurs. On se demande à quel dessein et pour quelle raison ? Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, sert d’agent d’exécution au Major KOULOUM N’ma Bilizim, ne vit que par lui et pour lui. Il a d'ailleurs été cité dans des affaires d’enlèvements et de demandes de rançons en 2016. Il n’a rendu aucun service à la nation togolaise pour mériter une telle reconnaissance. Des filles et fils natifs de l’Ogou, beaucoup plus méritants que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire, sont rangés dans les oubliettes tout simplement parce qu’ils ont refusé de cautionner le Major KOULOUM N’ma Bilizim dans ses œuvres diaboliques. Le 27 avril est un Jour symbolique pour les Togolais, destiné à célébrer l'unité nationale et à rendre hommage aux fils et filles qui se sont sacrifiés pour que vive et prospère notre chère Patrie, la Terre de nos aïeux.
Toutes ces choses sont aux antipodes des agissements du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans la préfecture de l’Ogou. C'est pourquoi, nous, populations de l’Ogou :
- Considérons que toute reconnaissance honorifique décernée au Major KOULOUM N’ma Bilizim constitue une insulte et une provocation à l’égard de la population de l’Ogou ;
- Exprimons notre indignation et protestons contre les décorations décernées au Major KOULOUM N’ma Bilizim et son sbire dans un contexte où les victimes des atrocités de 2005 n’ont même pas encore obtenu réparation ;
- Disons non à la promotion de la barbarie et du crime de sang ;
- Disons non à la culture de l'impunité ;
- Disons non au mutisme des autorités face aux agissements criminels et barbares du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans l’Ogou ;
- Disons non à l’usurpation d’autorité. Dans l’Ogou par le Major KOULOUM N’ma Bilizim ; Disons non aux intrusions intempestives et inappropriées du Major KOULOUM N’ma Bilizim dans les affaires de l’Ogou ; Demandons que le Major KOULOUM N’ma Bilizim et Monsieur ADANI Messan, alias Commandant, soient purement et simplement déchus de leurs décorations.
Il est de notre devoir, nous, vaillantes et chaleureuses populations de l’Ogou, toujours attachées à notre identité, d’alerter l’opinion nationale et internationale, et plus spécifiquement votre institution, afin qu’une solution idoine et pérenne soit trouvée à cette situation, au risque de provoquer un soulèvement populaire dans la région des plateaux en général et plus particulièrement dans l’Ogou.
Ont signé : Pour les populations de la préfecture de l’Ogou, Le Président des Chefs Traditionnels : OLU Aladji Kokou A. Le Chef Spirituel des Ifè et Roi des Terres de l’Ogou : Sa Majesté IBA Somanè AYEFOUNE AKOMEDIVIII.
FONTOKI
La jeunesse de l’ANC au cœur d’un forum Une semaine après le meeting organisé. Par les responsables du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP2015), à Bé CONDJINDJI, s’est tenu un forum des jeunes. Au cours de la précédente rencontre, ce regroupement politique a eu à parcourir avec les populations l’essentiel de l’actualité socio-politique et économique du pays. Le samedi dernier, c’est le tour de la jeunesse du parti orange d’organiser un forum à l’endroit de sa jeunesse.
Organisé par le bureau national de la jeunesse de l’ANC sous la direction de Jean EKLOU, cette rencontre a mobilisé beaucoup de militants et sympathisants de la préfecture de Golfe et d’autres préfectures. Malgré la pluie qui s’abattait sur toute la ville de Lomé, ils ont fait le déplacement pour prendre part à ce forum. Étaient également présents le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement, M. Jean Pierre FABRE, son vice-président M. Patrick LAWSON et certains députés du parti.
Pour les organisateurs, étant donné que la jeunesse est le fer de lance de la lutte politique, c’est une raison valable pour... L’ANC organise ce forum à l’endroit de sa jeunesse, en vue de leur initier aux idéologies du parti et aussi leur parler de différents thèmes en matière de la gestion d'un pays. Les exposants n’ont rien élagué. Pour Patrick LAWSON, « la formation de la jeunesse est un acte fondamental parce que c’est elle qui est la relève de demain ». Ce forum se situe aussi dans le cadre de la remobilisation des militants de l’ANC en vue des échéances à venir sur le plan politique.
Les thématiques abordées lors de ce forum sont, entre autres, le militantisme, la communauté internationale, le rôle des médias lors des processus électoraux, etc. Le leader de l’opposition a mis l’accent sur le militantisme. Il a attiré l’attention de la jeunesse sur le militantisme qui permettra à un militant d’être outillé sur la chose politique de son pays. Il appelle les jeunes à militer aussi bien dans les partis politiques que dans les associations d’ordre général, ainsi que dans d’autres partis politiques en vue d’acquérir de l’expérience. L’expérience. Et enfin, il a tenu à féliciter le bureau national de la jeunesse qui a initié ce forum pour outiller les jeunes sur plusieurs thématiques. Après Lomé, les organisateurs entendent tenir ces genres de forums dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national.
Même Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017 RV DOSSIER Réconciliation décrétée, opposition au bout de son latin, faut-il en rire ou ? L’héritage hideux d’un règne par procuration. Refus de réaliser les réformes. Suite de la page 3, train de se rédiger quelque part une nouvelle constitution pour une cinquième République. Toute cette situation prouve, s'il en était encore besoin, que le régime que nous avons en face n'est pas un ami de la démocratie et de l'alternance politique. C'est pourquoi il n'est pas pressé de faire les réformes synonymes d’une fin quand on sait que le peuple a le bilan devant lui à travers la misère et l’image du pays. C'est pourquoi la gymnastique de l'opposition à l'Assemblée Nationale n’accouchera de rien. Rien. Que fait l'opposition dans tout ça ? Après la honteuse comédie électorale d'avril 2015 à laquelle le chef de file de l'opposition s’était présenté malgré le caractère bancal de la loi électorale, le grand silence a remplacé le débat. Aujourd'hui, l'opposition togolaise est un corps hétéroclite dont il est difficile d'en cerner les contours. D'un côté, nous avons les partis regroupés au sein du CAP 2015 avec à leur tête l'ANC, suivie de la CDPA et d'autres petits regroupements politiques. C'est ce groupe qui représente ce qui reste de l'opposition traditionnelle taxée à tort de radicale. Radicale, elle a perdu ce caractère depuis qu’elle se complaît, en quelque sorte, dans l’humiliation pour quelques prébendes : sièges au parlement avec l’appartenance à des menus fretins dans les commissions de travail, chef de file de l’opposition pour affaiblir un Jean-Pierre qui, normalement, n’a pas besoin d’un statut, si budgétisé soit-il, pour s’imposer comme tel, et autres mini-avantages. Ayant, en son sein, le chef de... File de l'opposition, Jean-Pierre Fabre, le CAP 2015 organise encore des manifestations et meetings comme le weekend passé pour constater et vilipender la mauvaise foi du régime Gnassingbé pour son refus de faire faire les réformes politiques. Il est une évidence que les rassemblements de l’opposition sont de moins en moins visités. Ce n’est pas un hasard qu’on parle de remobilisation ; présentement, nous osons croire que ça va marcher pour trouver une alternative solide aux résultats d’un éventuel participationisme à une élection pliée d’avance, les échéances de 2018 et celles de 2020.
Lors du meeting du CAP 2015 samedi 27 mai dernier, Jean-Pierre Fabre, en donnant les raisons de leur participation aux législatives de 2013, sans réformes, avait fait une déclaration des plus surprenantes et nul ne sait s'il en a mesuré la portée : "Nous voyons nos amis à l’Assemblée ; quand il y a réunion, c’est chez eux qu’on les fait parce qu’on n’avait pas les moyens d’organiser des réunions. Ils vivent de la bonne vie et... nous on galérait...” Si nous essayons de lire entre les lignes, chacun peut se faire son analyse. Au même meeting, le CAP 2015 demande au peuple de prendre ses responsabilités pour se libérer. Comment le peuple peut-il prendre ses responsabilités si rien n’est fait pour dissiper le doute qui a germé ? S'il y a aujourd'hui au sein de l'opposition de notre pays une formation politique qui a su s'éloigner des sentiers battus pour proposer une autre façon d'haranguer et de mobiliser les populations pour qu'elles s'intéressent de nouveau à la chose politique, c'est bien le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam. Sans vouloir oublier les autres forces, qu’est-ce qui se fait pour que le CAP et le PNP prennent les problèmes du pays en étau afin de booster un vrai changement ? Bien que la méthode ne soit pas inédite, Atchadam a su retrouver ce discours authentique, direct, cohérent qui redonne confiance au peuple qui avait presque cessé de croire en ses leaders politiques. Si cela peut permettre aux amis d’en Face de sortir du sommeil, c’est le peuple qui grandira. Pour le panafricaniste togolais qui a déjà, à travers plusieurs meetings, prouvé son pouvoir de mobilisation, le pouvoir des Gnassingbé n'a jamais été aussi faible, il suffit de bien s'organiser. Le leader du parti du cheval a un plan bien défini. Chaque parti politique de la vraie opposition doit travailler à mobiliser ses troupes et, le moment venu, le régime sera pris en étau pour l'obliger à céder aux revendications des populations togolaises, et s'il refuse, ce sera sa fin. C'est si simple, non ?
En énumérant les différents courants de l'opposition togolaise, nous sommes arrivés à un groupe de personnalités politiques dont le comportement est une curiosité politique pouvant intéresser des... Enfin, sans vouloir répondre à une boutade qui fait légende, il faut faire deux mises au point. D’un côté, on traite certains leaders de populistes, en parlant notamment du PNP. Ainsi a-t-on traité Donald Trump, actuellement il dirige les USA. Le Togo se porte-t-il... Mieux que le pays de l’Oncle Sam ? De l’autre côté, il se dit que le PNP est forcément financé par un baron proche du RPT-JNIR. Oui, le régime avance cet argument car il a conditionné l’économie nationale de façon à ce qu’il n’ait qu’un baron du système pour manger à sa fin au point de financer une formation politique. Mais qu’il interroge Gilchrist Olympio qui est désormais un allié à ses côtés. S’il est honnête, il leur dira si concrètement il professeurs de Sciences Po. Ces personnalités politiques, soufflant le chaud et le froid, ne savent pas ce qu'elles veulent et se disent être de l'opposition. Mais leur comportement et leurs prises de positions font plus mal à l'opposition qu'au pouvoir qu'elles caressent dans le sens du poil. Si en tête de peloton l’ANC et le PNP peuvent être une solution, le peuple ne demande pas mieux.
Partageait des sous aux populations quand sa présence à Lomé faisait des mobilisations à donner l’insomnie à Lomé II. Oui, dans un monde qui se réclame de la démocratie, cinquante. ...et c’est assez pour qu’un régime soit tellement vomi au point d’être conditionné par les sous. Faure et son cercle sont tellement vomis que, pour remplir une salle de classe, il leur faut mobiliser des millions. Mais malgré la déconfiture généralisée du milieu politique, il existe encore une race qui peut convaincre sans avancer la carotte, ce n’est que le début.
De l’Allemagne, Samari Tchadjobo RV - REPORTAGE
Deuxième édition du ramadan pour tous
L’islam bouge, l’ACMT innove. La religion d'Allah, on ne le dira jamais assez, fait encore et toujours parler d'elle. Ni l'adversité, moins encore les préjugés, ne peuvent arrêter l'islam. Cette croyance s'impose et il faut bien faire ce qui est possible pour l'accompagner, même si son expansion relève beaucoup plus d'une profession qui se réalise. L'Association des Cadres Musulmans du Togo, ACMT, y joue sa partition.
À bon lait, point d'enseigne, stipule un adage. L'ACMT a choisi de communiquer peu, mais ses sorties parlent d'elles-mêmes. Les cadres musulmans... démontrent toujours qu'ils ont de l'énergie et de l'innovation à vendre. C'est alors que chaque calendrier islamique ouvre avec eux une page, une innovation dans le souci de faire mieux. Pour cette édition, la deuxième, ce qui a commencé par s'appeler Ramadan pour tous a pris rendez-vous avec les populations sur le terrain du Lycée d'AGOE. Même dame nature n’a pas pu altérer la détermination de l'association, la pluie qui a colonisé la nature du 03 au 04 juin dernier n'a pu être qu'une bénédiction de plus. La deuxième édition du Ramadan pour tous a donc tenu ses promesses ces 03 et 04 juin sur le stade du lycée d'Agoe. Organisé par l'Association des Cadres Musulmans du Togo, l'ACMT, il est à sa deuxième édition cette année. Comme prévu, l'évènement de cette année a impliqué toutes les congrégations religieuses représentées par les différents responsables. Les imams, les chefs traditionnels, les curés, les athées, toutes les couches confessionnelles y étaient. Plusieurs thématiques ont été abordées telles que la Corruption, le mariage précoce, la polygamie, le terrorisme pour se limiter là. C'est alors une population hétéroclite qui a pris part à cet évènement sans distinction de religion, comme l'ont voulu les organisateurs du Ramadan pour tous. Toutes les croyances étaient assises côte à côte pour écouter et partager les enseignements que véhiculent les orateurs.
À la curiosité d'un participant, qui voudrait savoir si la tradition autorise la polygamie, Togbui Djidjole a laissé entendre que « la polygamie est autorisée dans la tradition et qu'il n'y a pas de limite pour les femmes à marier ». L'Imam Maco Abd-Latif a répondu à une question d’un participant qui voudrait savoir si le mariage à l'état civil est autorisé en islam. Pour l'imam, « le mariage à l'état civil est autorisé en islam, mais le mariage islamique est prioritaire ». Le curé présent à l'évènement, lors de son intervention, a fait savoir que le divorce n'est pas autorisé chez les catholiques.
Tout ceci a permis aux participants d’avoir des notions de... Différentes congrégations par rapport aux préoccupations aussi variées que multiples. Durant les deux jours, il y a eu des échanges fructueux à la grande satisfaction des organisateurs et participants. Il est aussi à noter que c'est pour la première fois qu'un évènement de ce genre a réussi à réunir toutes les congrégations religieuses. Imams, prêtres et garants des us et coutumes étaient sur le même podium pour parler de la paix et de la tolérance religieuse.
La soirée des deux jours a été marquée par une rupture collective en présence du parrain du Ramadan pour tous, El-Hadj Essowavana ADOYI. La rupture s'est faite ensemble avec tout le monde sans barrière religieuse. L'édition s'est clôturée sur une note de satisfaction dans l'espoir que l'évènement soit étendu sur toute l'étendue du territoire.
Lire les messages du parrain Adoyi Essowavana et du président Inoussa Bouraïma de l'UMT.
ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DE L’UNION MUSULMANE DU TOGO, El-Hadj Inoussa BOURAIMA
Nous cherchons refuge et protection auprès d’Allah, Le protecteur suprême. Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur de l’univers qui a fait descendre le Saint Coran durant le mois béni de Ramadan, comme preuve de droiture et de discernement pour les hommes. Que la Bénédiction et le Salut d’Allah soient sur le noble Prophète Mouhammad (SAW).
Rendons grâce au Tout Puissant pour nous avoir permis de nous retrouver une fois encore sur ce vaste terrain du Lycée d’Agoè. Avant toute chose, permettez-moi, au nom de l’Union Musulmane du Togo, de vous adresser le salut fraternel, le salut des gens du Paradis : AS SALAMOU ALEYKOUM WA RAHMATOULLAHI TA’ALA WABA-RAKATOUHOU !
Excellence Messieurs les Ministres, Excellence Messieurs les Ambassadeurs, Excellence Messieurs les Responsables des Organisations Internationales et divers Sponsors, Messieurs les membres de l'Union Musulmane du Togo, Monsieur le Président National de l’ACMT, Monsieur le Président du Comité d’Organisation du projet « Ramadan Pour Tous, édition 2017 ». Monsieur le Parrain de la 2ème édition, Honorables Imams et dignitaires, Chefs Traditionnels, Distingués invités, Chers Frères et Sœurs en Islam, Mesdames et Messieurs,
Ramadan est le 9ème mois du calendrier islamique pendant lequel il est demandé à tout musulman majeur de jeûner du matin jusqu’au soir afin de magnifier la grandeur infinie de Dieu qui les a créés. C’est également la période au cours de laquelle le fidèle sacrifie son corps et sa pensée. C'est aussi le moment de solidarité et de pardon entre les musulmans d'une part et entre les musulmans et les non-musulmans, d’autre part.
Le mois béni de Ramadan est le moment pendant lequel les musulmans du monde entier revisitent leurs relations avec Allah, Créateur des vies humaines et spirituelles. C'est également la période durant laquelle Dieu, Tout-Puissant, a demandé à tous ses fidèles de reconsidérer et de parfaire leurs biens entre eux : c’est-à-dire entre les musulmans eux-mêmes et entre les non-musulmans, car nous sommes tous Ses créatures. Seigneur précise dans le Saint Coran, au verset 110 de la sourate III : « Vous êtes la meilleure communauté que j’ai fait surgir sur la terre ; vous ordonnez le bien et interdisez le blâmable si vous croyez en Allah ».
En effet, l'Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT) a initié le projet « Ramadan Pour Tous » depuis l’année dernière. C’est une manière pour les membres de cette association de traduire dans les faits les recommandations divines qui nous invitent à nous unir, à consolider les relations humaines et à participer au développement de la cité, au sein de laquelle nous vivons. Notre cité commune, c’est le Togo.
À travers Ramadan Pour Tous, c’est le vivre ensemble, c’est la collaboration entre les fils et les filles d’un même pays que l’ACMT est en train de prôner. Le thème retenu cette année : « Ramadan, au service de la solidarité et de la citoyenneté responsable » traduit bien cette aspiration profonde de l’ACMT. Par ma voix, j’invite alors tous ceux qui sont ici et ceux qui sont empêchés et qui n’ont pas pu faire le déplacement de soutenir, d’adhérer et de s’approprier cette initiative, combien louable. Je salue au passage les sponsors et les contributeurs de « Ramadan Pour Tous ». Ainsi, El-Hadj Esso-Wavana ADOYI, parrain de la 2ème édition, comme tant d’autres dont je tais volontairement les noms, s’est toujours comporté en généreux donateur pour toutes les activités de l'Islam. Nous leur disons à tous MERCI. Ils n’ont pas besoin de cette grâce de notre part, mais la reconnaissance d’Allah pour leurs bienfaits. Puisse Allah, le Très Miséricordieux, remplir leurs mains largement ouvertes.
Distingués invités, Mesdames et Messieurs, glorifions Allah et implorons la bénédiction sur nous tous. O ! Grand Dieu, nous espérons en Toi, rends-nous capables de nous exhorter au bien, de nous pousser à la tolérance, à l’union, à la fraternité et à une citoyenneté responsable. Seigneur Allah ! Répands Ta Miséricorde sur. l’ACMT et sur toute la communauté musulmane togolaise. Vô ! Allah bénis le Togo et tous les Togolais de par le monde. Amine ! Le Bureau Exécutif de l’Union Musulmane salue cette initiative dont la portée est de faire la promotion de l’Islam au Togo et dans toutes les ethnies du pays.
Alors dignitaires religieux, chers invités, au nom du Bureau Exécutif de l’UMT, au nom de la communauté musulmane togolaise, tout en souhaitant nous retrouver l’année prochaine pour la 3ème édition, nous déclarons solennellement ouvert le démarrage des activités de « Ramadan Pour Tous », 2ème édition, (ou édition Commissaire Esso-Wavana ADOYI).
À vous tous, Assalamou Aleykoum Wà Rahmatoullahi Wa Barakata-hou ! Que la paix, la miséricorde et la bénédiction soient sur vous tous. Je vous remercie.
Suite à la page 8
DISCOURS DU PARRAIN À LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE LA 2ème ÉDITION DE « RAMADAN POUR TOUS »
Association des Cadres Musulmans au Togo
SECTION GOLFE-LOMÉ
Comité d’organisation de « Ramadan Pour Tous » Toutes les louanges à Allah, le Tout-Puissant qui a révélé le Saint Coran dans le mois béni de Ramadan comme Lumière éclairant la voie aux hommes et témoignage éclatant de Vérité et de salut. Salut, Paix et bénédiction d'Allah sur le sceau des Prophètes, Mouhammad (SAW), sur sa noble famille, sur ses dignes et fidèles compagnons de même que sur tous ceux qui suivent leurs pas jusqu’au Jour dernier. Amine.
Messieurs les Ministres, Honorables Députés à l'Assemblée Nationale, Monsieur le Président de l'Union Musulmane du Togo, Autorités politiques, Militaires et religieuses, Monsieur le Président du Bureau National de Coordination de l’Association des Cadres Musulmans au Togo, Messieurs, Mesdames les Membres du Comité d'Organisation, Distingués invités, Chers frères et sœurs, Mesdames et Messieurs, Recevez le salut divin, celui de la paix : Assalam Aléikoum Warahmatoulah Wabarakatawou qui signifie « que la paix. « Que la paix d’Allah soit sur vous ». Je rends grâce à Allah, le Tout-Puissant, qui nous a permis d'être ici pour prendre part à la manifestation de ce jour : la 2ème édition de « Ramadan Pour Tous », initiée par l'Association des Cadres Musulmans au Togo (ACMT). L'ACMT a été créée il y a 11 ans. Elle ne cesse de nous faire voir ce dont elle est capable.
Cette fois-ci, il est question de rassembler les musulmans, les chrétiens et les tenants de la tradition pour discuter des thèmes intéressant la société au sein de laquelle nous vivons tous. Ces thèmes liés à la corruption et au divorce seront débattus dans les panels, de même que les sujets touchant à l'éducation, à la femme et à l'actualité internationale, qui seront abordés au niveau des stands.
En acceptant de parrainer la deuxième édition de « Ramadan Pour Tous », c'est parce que nous avons compris que c'est une manifestation de cohésion sociale, une rencontre de solidarité et de fraternité. Dans sa programmation, le Comité d'Organisation a prévu une rupture collective, un... Moment exceptionnel où musulmans, chrétiens et tenants des us et coutumes partageront le même plat autour de la même table comme les enfants d'un même père et d'une même mère. Oui ! Nous sommes tous créatures d'un même Dieu, ALLAH, et nous appartenons tous à un même pays, le TOGO, dont l'hymne "Terre de nos aïeux" nous apprend à vivre ensemble, à nous accepter mutuellement.
Cette cohésion pacifique est très chère au Président de la République, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, dont le souci majeur est de faire du Togo un havre de paix, gage de tout développement. Cette rencontre étant celle du donner et du recevoir, je prie Allah, le Tout-Puissant, que les thèmes qui seront débattus ces deux jours nous permettent de gagner davantage les valeurs de tolérance pour ainsi consolider la paix et la sécurité de notre pays.
Que le Seigneur assiste davantage les organisateurs qui ont bravé vents et marées pour rendre concret le projet « Ramadan Pour Tous ». Pour terminer, j'adresse, au nom de tous les... Participants, toutes nos reconnaissances aux plus hautes autorités de notre pays pour les facilités accordées au Comité d'Organisation pour la tenue effective de ces portes ouvertes sur l'Islam. Bonne suite de Ramadan. Je vous remercie. Assalam Aléikoum Warahamatoulah-Wabarakatawou.
Le Parrain de la 2ème édition de « Ramadan Pour Tous », El-Hadj Ahmed Esso-Wavana ADOYI.
Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017. RV PUBLICITE Compte Épargne Enfant.
Le Rendez-vous N° 309 du 08 Juin 2017. RV-reportage - humanitaire : AMFSH vient au chevet des orphelins, parole à l’acte en voulant réduire un tant soit peu la charge à ceux qui en ont l'administration, surtout en cette période de Ramadan. Aucune action n’est trop grande quand il s’agit des devoirs spirituels. C’est en ce sens que l’Association Maison de Formation et des Services Humanitaires a bien voulu joindre la parole à l'action. Ce jour de 07 juin 2017, elle fait don de vivres aux enfants orphelins du quartier Agoè-As-siyéyé-Minamadou. La mosquée. Zounouraïne dudit quartier a servi de cadre pour la cérémonie. Ils sont de petits jeunes garçons et jeunes filles, orphelins de père, de mère ou de père et de mère, à recevoir un kit alimentaire composé d'un sac de riz de 25 kg, un bidon d'huile et une enveloppe de 5000 FCFA chacun. L’association, par le truchement de son président Rouchdi Abdraman, entouré d'Abdoulaye Aboubakar, imam de la mosquée énumérée ci-dessus, et Ayyatoudine, venu de la mosquée Démakpoé-Zongo, joint les sans-parents, pourront se sentir aussi membres de la famille.
« C'est durant cette période de Ramadan où un petit geste de bienfait est récompensé au centuple. Les enfants qui se soucient de l’orphelin, Allah lui préserve une place au paradis », parole du prophète Mohammad (saw). Ils ont aussi bénéficié de la viande de mouton qu’on a abattue sur place et quelques fruits pour la rupture du jeûne de cette journée. En définitif, ils sont 37 orphelins, filles et garçons confondus, à bénéficier de ce don. Le président Rouchdi Issaka Abder-man profite. de cette soirée pour faire connaître l’association. Selon lui, c’est une association à caractère humanitaire mais qui élargit ses actions à la construction des forages, des puits, etc. Ce geste n'est pas unique en son genre, il s’étend aussi à l'éducation. Dans ce cas précis, il était dans le Zio où il a offert des tables-bancs à un CEG de la localité.
Il est en train de réfléchir sur la fin de jeûne, c’est-à-dire, la fête de Ramadan, quand on sait que c’est cette association qui a vêtu plus de quarante orphelins et orphelines de certains quartiers de la capitale. Oustaz Rouchdi Abderman lance un appel à toutes les bonnes volontés, soucieuses du bien-être de l’orphelin, à leur venir en aide.
L’association vit des moyens qui ne comblent pas les attentes sur le terrain. Alors, il prie les volontés nationales à substituer le soutien extérieur. C’est sur une note de satisfaction et de remerciement qu'Oustaz Rouchdi, président de l’association, a procédé à la clôture de la mosquée. Cérémonie. Ce dernier a prié pour l'association, qu'Allah la guide pour des actions prochaines. Bazam, une deuxième édition du Ramadan pour tous.