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Après une visite d'amitié et de travail de 48 h en terre libyenne : les présidents Eyadèma et Kadhafi engagés à renforcer l'intégration africaine et à resserrer davantage les liens de solidarité et de coopération entre leurs peuples
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- Titre
- Après une visite d'amitié et de travail de 48 h en terre libyenne : les présidents Eyadèma et Kadhafi engagés à renforcer l'intégration africaine et à resserrer davantage les liens de solidarité et de coopération entre leurs peuples
- Editeur
- Togo-Presse
- Date
- 7 décembre 1999
- Résumé
- Un communiqué final insistant sur la mise en application concrète de la déclaration de Syrte signée lors du dernier sommet extraordinaire de l’OUA, plusieurs entretiens en tête à tête entre les présidents Eyadèma et Kadhafi qui a décerné à son hôte la médaille du Grand-Fateh en considération de ses efforts pour la paix dans le monde. Dépôt de fleurs au mausolée aux morts tombés au cours de la guerre avec l’Italie, visite de la maison de Tajoura, symbole de l’échec des antirévolutionnaires libyens, et celle de la maison du Guide de la Révolution, ancien Palais royal devenu aujourd’hui musée national. Ce sont les grands moments de la visite d’amitié et de travail que le président Eyadèma vient d’effectuer en Libye.
- Page(s)
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- nombre de pages
- 6
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006498
- contenu
-
Un communiqué final insistant sur la mise en application concrète de la déclaration de Syrte signée lors du dernier sommet extraordinaire de l’OUA, plusieurs entretiens en tête à tête entre les présidents Eyadèma et Kadhafi qui a décerné à son hôte la médaille du Grand-Fateh en considération de ses efforts pour la paix dans le monde. Dépôt de fleurs au mausolée aux morts tombés au cours de la guerre avec l’Italie, visite de la maison de Tajoura, symbole de l’échec des antirévolutionnaires libyens, et celle de la maison du Guide de la Révolution, ancien Palais royal devenu aujourd’hui musée national. Ce sont les grands moments de la visite d’amitié et de travail que le président Eyadèma vient d’effectuer en Libye.
Le Boeing 707 présidentiel a atterri à l’aéroport international de Tripoli à 14 h (16 h, heure locale). Le chef de l’Etat a été accueilli par le général Moustapha Karoubi, ministre libyen de la Défense.
Après les honneurs militaires, le président Eyadèma a salué les personnalités libyennes et togolaises venues l’accueillir. Une forte colonie togolaise a fait le déplacement pour saluer le chef de l’Etat qui devait marquer une pause au salon d’honneur de l'aéroport avant d’être conduit à la résidence de la Grande Jamahiriya où il a eu un entretien en tête à tête avec l’hôte libyen, le colonel Mohamar Kadhafi. Le chef de l’Etat a ensuite regagné la résidence des hôtes de marque au Palais Bouceta en bordure de la mer.
Le dimanche 5 décembre, second jour de sa visite, le chef de l’Etat s’est rendu dans plusieurs lieux qui rappellent les hauts faits de l'histoire de la Libye. Ainsi aux environs de 10 h 30 heure locale, 8 h 30 heure GMT, le président de la République a effectué le déplacement du Grand Monument érigé pour perpétuer la mémoire de ceux qui sont morts pour la patrie notamment, pendant la guerre qui a opposé le peuple libyen à l’Italie. Une gerbe de fleurs a été déposée au pied de ce monument par le président Eyadèma qui, par ce geste, a voulu rendre hommage au peuple de la Grande Jamahiriya pour sa bravoure et sa résistance face à la puissance dominatrice italienne.
Le chef de l’Etat devait, après le Grand Monument, faire le déplacement d’une part, du lieu où reposent ceux qui sont morts lors de l’attaque américaine de 1986 contre la Libye et d’autre part, de la tombe du Père du Guide de la Révolution du 1er Septembre 1969. Dans les deux cas, le président a exprimé au peuple libyen sa compassion en marquant une minute de silence et en s’inclinant devant les tombes des illustres disparus.
Une phase et non des moindres du déplacement du chef de l’Etat aux hauts lieux de l’histoire libyenne aura été la visite qu’il a effectuée à la maison Tajura. La maison Tajura est le lieu où le Guide de la Révolution libyenne a échappé à un attentat alors qu’il se préparait, quelques mois plus tôt, à déclencher la Grande Révolution du 1er Septembre qui a porté les forces populaires au pouvoir. La visite de la maison Tajura a pris fin par la signature d'un livre dans lequel le président Eyadèma a exprimé sa solidarité au président Kadhafi et rendu grâce à Dieu pour avoir fait triompher la justice sur l’injustice et l’arbitraire.
Le chef de l’Etat, après la maison Tajura, s’est rendu au complexe industriel de Tripoli où il a découvert et apprécié le génie créateur libyen. Dans ce complexe, l’on y fabrique des postes téléviseurs, radio, téléphoniques, des ordinateurs, des appareils de transmission, etc.
Mais le temps fort de l'activité du chef de l’Etat ce dimanche 5 décembre, aura été l’entretien Eyadèma - Kadhafi au Musée de la Grande Jamahiriya, l'ancien palais royal des années d'avant la révolution. Les deux hommes d'Etat, après un entretien d’une vingtaine de minutes ont posé pour la presse puis, découvert, ensemble avec le président centrafricain Ange Félix Patassé tous les aspects du Musée de la Grande Jamahiriya Cette découverte du Musée a pris fin par un déjeuner auquel le président Kadhafi a convié ses hôtes. Il convient de noter qu'au moment où le président Eyadèma s’entretenait avec son homologue libyen, la délégation ministérielle togolaise qui l'accompagnait tenait une séance de travail avec plusieurs responsables libyens au Palais des Hôtes de Marque, où réside le chef de l’Etat.
Rappelons également qu'au cours du dîner offert hier par le président Kadhafi en l’honneur du chef de l'Etat à l’hôtel Al Mahari, le président Eyadèma, eu égard aux efforts qu’il déploie pour la paix en Afrique, a été élevé dans le Grand Ordre Al Fateh la Grande Révolution du 1er Septembre 1969.
Après la cérémonie qui, une fois encore consacre le président Eyadèma homme de paix et de dialogue, le chef de l’Etat a, dans une intervention exprimé au Guide de la Révolution Libyenne et au peuple libyen toute son amitié.
Il a remercié son homologue libyen pour cette décoration qui constitue à la fois une surprise et un geste inoubliable.
Le chef de l'Etat a saisi l'occasion de cette cérémonie pour rendre un hommage mérité au président Kadhafi pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour la stabilité et la paix sur le continent africain.
Parlant des moyens que l'Afrique doit mettre en œuvre pour devenir véritablement indépendant, le président de la République a mis un accent particulier sur la paix et la stabilité politique qui, seules peuvent permettre à nos pays respectifs de consacrer leurs ressources aux lâches de développement économique.
L’indépendance que l’Afrique a acquise, a dit à cet égard le chef de l’Etat, n’est que politique. La vraie indépendance, c’est l’indépendance économique qui ne peut être atteinte que grâce à la paix, à la sécurité et la stabilité politique.
Après avoir noté avec pertinence que les guerres qui secouent notre continent ne profitent qu'aux vendeurs de canons, le président Eyadèma a convié les pays africains à privilégier le dialogue dans la recherche des solutions aux différends qui opposent nos peuples.
Il a mis en exergue les vertus du dialogue qui seul peut permettre de gagner la paix.
"Vous pouvez, a relevé le chef de l'Etat, gagner une guerre mais pour gagner la paix, vous êtes obliges de vous retrouver autour d'une table de négociation. Car aucune guerre n'a permis de trouver une solution à un problème", a poursuivi le président Eyadèma qui a par ailleurs fait remarquer que "ceux qui aident les Africains à détruire leurs pays ne les aident pas à les reconstruire”. Le chef de l’Etat s’est une fois encore réjoui de l'esprit de la Déclaration de Syrte dont la vocation première est de redynamiser l'ambitieux et noble projet de l'unité africaine. Si les Africains ne se retrouvent pas, devait dire à cet effet le président de la République, ils ne peuvent pas constituer une force. Seule l’union fait la force, a conclu le président Eyadèma qui a émis le vœu de voir les recommandations contenues dans la déclaration de Syrte se traduire dans les faits afin de faire de l’Afrique une véritable force au cours du millénaire qui s'annonce.
Hier avant de quitter la capitale libyenne, le chef de l’Etat a eu un dernier entretien avec le Guide de la Révolution libyenne, le colonel Kadhafi.
Comme à son arrivée, il a été salué à son départ à l’aéroport par le général Moustapha Karoubi.
Honneurs militaires, salutations des personnalités puis le président Eyadèma monte dans son avion qui s’est envolé aux environs de 13 H GMT pour Lomé.
Au jours de son séjour, le président Eyadèma a eu plusieurs entretiens avec son hôte libyen, son homologue centrafricain, le Commandant nigérien Malame Wanké et plusieurs personnalités.
Il a reçu l’archevêque de Tripoli, Mgr Giovani Martinelli qui est allé apporter son soutien au chef de l’Etat "Homme de dialogue et de paix" pour l’encourager à persévérer dans cette voie indispensable au bénéfice de l’Afrique qui a tant souffert.
Il a accordé une audience à M. Bichari Mohamed, homme d’affaires libyen spécialisé dans le bâtiment.
Il a eu ensuite un entretien avec M. Witold Juraoz, ambassadeur de la Pologne en Libye. Le diplomate polonais était allé rendre une visite de courtoisie au président Eyadèma en souvenir de son séjour au Togo où il fut ambassadeur de son pays.
Communiqué conjoint
La visite d'amitié et de travail du président Eyadèma en terre libyenne a été sanctionnée par un communiqué final dont voici la teneur :
1. A l'invitation de Son Excellence, le guide de la révolution libyenne, le colonel Moammar Al Kadhafi, Son Excellence le général Gnassingbé Eyadèma, président de la République togolaise a effectué une visite d'amitié et de travail en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste du 04 au 6 décembre 1999.
2. Cette visite qui s'inscrit dans le cadre des concertations périodiques entre chefs d'Etat africains, illustre la volonté des deux hauts dirigeants de raffermir les relations de fraternité, d'amitié, de coopération et de solidarité qui existent entre les deux pays.
3. Les deux leaders se sont engagés à établir des contacts directs et à échanger fréquemment des visites au niveau le plus élevé, de manière à créer un climat propice au développement des relations fraternelles entre les deux pays.
4. Au cours de cette visite, Son Excellence, le président Gnassingbé Eyadèma, a présenté ses félicitations au guide de la révolution d’AI-Fateh, pour la victoire remportée par la Grande Jamahiriya dans l'affaire de Lockerbie.
Son Excellence, le colonel Kadhafi a, de son côté, exprimé ses remerciements et sa haute considération au président Eyadèma et au peuple togolais, pour leur soutien à la Grande Jamahiriya.
5. Durant cette visite Son Excellence le colonel Moammar Al Kadhafi, guide de la grande révolution d'AI Fateh et le président Gnassingbé Eyadèma ont eu des entretiens relatifs aux questions d'intérêt commun sur les différents plans bilatéral, régional et international, ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère fraternelle et cordiale, reflétant la profondeur des excellentes relations qui existent entre les deux pays.
6. Sur le plan bilatéral, les entretiens ont porté sur les moyens susceptibles d'une part, de développer et de consolider les relations entre les deux pays, et d'autre part, de réactiver le dossier de coopération et d'élargir les échanges commerciaux cotre eux.
7. Afin de créer un cadre propice à la coopération dans les domaines économique, commercial et culturel entre la Grande Jamahiriya et le Togo, les deux chefs d'Etat sont convenus de créer et de convoquer, le plus rapidement possible, la grande commission mixte de coopération entre la Libye et le Togo.
8. Sur le plan régional, le président Gnassingbé Eyadèma a salué les efforts du guide de la révolution, président en exercice de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens et coordinateur principal du processus de paix dans la région des Grands Lacs. Ces efforts contribuent à mettre un terme aux conflits qui embrasent le continent africain. Les deux leaders ont particulièrement exhorté les parties impliquées dans la crise en République Démocratique du Congo, à s’engager à respecter les accords de Syrte et de Lusaka, pour parvenir à une solution négociée et définitive de cette crise.
9. En ce qui concerne la situation en Sierra Leone, les deux leaders ont exprimé leur satisfaction à l'égard de la médiation réussie relative à cette crise qui a été résolue par l'accord de paix de Lomé. Ils ont exprimé leur souhait que cet accord aboutisse à une nouvelle ère de paix et de sécurité dans ce pays et à la fin de longue souffrance du peuple sierra-léonais. Dans cette perspective, les deux leaders exhortent les parties concernées au respect dudit accord. Le guide de la révolution a rendu hommage au rôle déterminant joué par le président Gnassingbé Eyadèma dans l'instauration de la paix en Sierra Leone.
10. Par ailleurs, les deux chefs d'Etat ont noté la persistance de la crise économique qui frappe durement les pays africains et, considérant les défis du développement que le continent doit relever face aux enjeux cruciaux de la mondialisation de l'économie, ont réaffirmé leur volonté politique de s'employer au renforcement des organisations sous-régionales, maillons indispensables à la réalisation de l'intégration économique africaine et de l'Union Africaine.
11. A l'issue de sa visite, qui ouvre une nouvelle ère dans les relations d'amitié entre les deux pays, Son Excellence Gnassingbé Eyadèma, président de la République Togolaise a exprimé ses profonds sentiments de gratitude, au guide de la révolution libyenne, le colonel Moammar Al Kadhafi et, à travers lui, aux masses des congrès et des comités populaires de base, pour l'accueil chaleureux, l'hospitalité fraternelle et authentiquement africains, qui lui ont été réservés ainsi qu'à la délégation qui l'accompagne.
12. Son Excellence, Gnassingbé Eyadèma a invité Son Excellence, le colonel Moammar Al Kadhafi à effectuer une visite officielle au Togo. Cette invitation a été acceptée avec plaisir. La date de la visite sera convenue d'un commun accord par voie diplomatique.
13. Au cours des entretiens, les deux chefs d'Etat étaient entourés par les personnalités suivantes :
Du côté togolais :
MM. Barry Moussa Barqué, conseiller spécial du président de la République
Atsu Koffi Amégah, président de la Cour Constitutionnelle
Koffi Adadé, ministre de l'Environnement et de la Protection forestière
Essozimna Gnassingbé, député à l'Assemblée nationale
S. E., Tchao Sotou Béré, ambassadeur du Togo en Libye
Du côté libyen
Dr Abdel Hafiz Zletni, secrétaire du comité populaire général de l'Economie et du Commerce
Dr Massaoud Abousouwa, secrétaire du comité populaire général des Ressources animales
Dr Ali Triki, secrétaire adjoint chargé des Affaires africaines du comité populaire général des Liaisons extérieures de la Coopération internationale
M. Ayyad M. Attayari, directeur Département Afrique
M. Mustafa Khattabi, société Afro-Libyenne d'investissement
M. Faraj S. Huweidy, chef du bureau de coopération avec les pays africains
M. Mohamed F. Alkrekchi, comité populaire général de l'Economie
M. Awad Y. Abuhawiya, secrétaire du bureau populaire libyen à Lomé
M. Salem A. Salem, département des Affaires africaines
M. Amouhamed S. Ahmed, département des Affaires africaines
M. Khaled M. Souky, département des Affaires africaines
M. Abubakar Alfarawi, bureau des Affaires du comité
Fait à Tripoli, le 6 décembre 1999
Ont signé :
Pour le Togo :
Pour la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne populaire socialiste :
Le président Eyadema a regagné Lomé hier après-midi
Le président de la République Gnassingbé Eyadèma a regagné Lomé hier après-midi venant de Tripoli, la capitale libyenne où il séjournait depuis samedi dernier dans le cadre d'une visite d'amitié et de travail.
Il a été accueilli à l’aéroport international de Lomé-Tokoin par le président de l'Assemblée nationale, M. Agbéyomé Kodjo.
A sa descente d'avion, qui s'est immobilisé sur l'aire de stationnement aux environs de 17 h 10, le chef de l'Etat a reçu des mains d'une fillette un bouquet de fleurs, écouté l'hymne national, passé en revue un détachement des Forces Armées Togolaises (FAT) placé sous les ordres du commandant Kabia Egbamgbam. Après avoir salué les Officiers Supérieurs des FAT, les membres du gouvernement, les députés à l'Assemblée nationale, le corps diplomatique accrédité auprès de la République togolaise, les directeurs généraux des services publics et privés et autres personnalités, le président Eyadèma a pris une pause de 35 mn au salon d'honneur où il a eu un tête à tête avec le président de l'Assemblée nationale. Il a également reçu en audience toujours au salon d'honneur de l'aéroport, l'ambassadeur des Etats-Unis au Togo Mme Brenda Schoonover.
Celle-ci était allée discuter avec le président Eyadèma des problèmes de la Sierra Leone.
"Nous avons discuté avec le président du problème de la Sierra Leone. Parce qu'il existe encore beaucoup de problèmes là-bas et on est à la recherche d'une solution permanente. Maintenant nous avons trouvé une solution et peut-être on va en discuter au cours de la réunion de la CEDEAO", a déclaré la diplomate américaine.
Le chef de l’Etat a ensuite quitté l'aéroport à 17 h 55 mn pour le camp RIT.
Manati TCHANGAI
Séjour en images du chef de l’Etat en Libye
Reportage photographique : Moussa Gaoussou
Le chef de l'Etat signe le livre de souvenir du musée.
Le président Eyadèma se recueille à présent après le dépôt de gerbe de fleurs au mausolée aux morts.
Signature du livre de Solidarité à la suite de la visite de Maison de Tajoura.
Le chef de l'Etat félicité par son homologue centrafricain Ange Félix Patassé...
A l'ancien palais royal devenu musée national, le président Kadhafi avec ses hôtes Eyadèma (1er à gauche) et Patassé (extrême droite).
Le chef de l'Etat suit les explications du guide au sujet de l'œuvre d'art emporté par les Italiens et restituée tout récemment.
Visite de l'usine électronique de Tripoli.
Entretien dimanche entre les présidents Kadhafi, Eyadèma et Patassé au musée de la Grande Jamahiriya.
Signature des documents du communiqué final par les deux parties.
Echange de documents après la signature.
Le colonel Kadhafi raccompagne son hôte.
L'ultime poignée de main entre les deux présidents au départ du chef de l'Etat.
Salutation des personnalités libyennes avant son départ.
Le chef de l'Etat répond à l'enthousiasme de la foule.