Issue
Le Rendez-Vous #194
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Le Rendez-Vous
- Titre
- Le Rendez-Vous #194
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 23 août 2013
- numéro
- 194
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Mosquée centrale de Lomé
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Sani Karim
- Akrawati Shamsidine Adjita
- Union pour la République
- Zakaria Agoro
- Zakaryaou Tidjani
- Élections législatives togolaises de 2013
- Mosquée de l'Université de Lomé (AEEMT)
- Émirats arabes unis
- Collectif Sauvons le Togo
- Adam Salissou Sanoh
- Sadakat Djariya
- Centre Culturel Islamique de Lomé II
- Coopération arabe
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Rassemblement du Peuple Togolais
- Union Musulmane du Togo
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001312
- contenu
-
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 194 du 23 juillet 2013
M2NFCH produits miracles du MCNP
La campagne teg
Les moutons se suivent mais n’ont pas le même prix
Éditorial
Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle la même chance? Contrairement au RPT que les Togolais ont connu avant le vent de l’Est, placide comme une embarcation sur une eau dormante, depuis les années 90, le régime est victime des vagues. Pire, plus il vieillit, plus il est en contradiction avec ses propres réalités et plus il devient un édifice qui s’écroule non pas par une quelconque action extérieure mais par une implosion.
À lire les réalités sur le terrain par rapport à la très timide mobilisation d’UNIR pendant cette campagne, on peut se demander sur quoi peut compter le RPT-UNIR si ce n’est sur sa traditionnelle capacité à voler le vote des masses, à voler le sel dans la sauce, comme dira l’autre. Mais dans différents contextes et avec les mêmes hommes, là où l’on a récolté hier une complicité. Gagnante, il peut se retrouver aujourd'hui avec un fiasco. UNIR de Faure Gnassingbé n’est plus le RPT d'Eyadema Gnassingbé où tout le monde chante et danse.
Suite à la page 2 — Rupture de jeûne avec l’Association Sadakatoul-Djaria. La phase finale du concours national de récitation du saint Coran ce 28. L’ONG "Alliance Verte” collecte des huiles alimentaires usagées.
RV SOCIETE. Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle la même chance ? Suite de la page 1. Le système RPT fut un "melting pot”, mais le "melting pot" de Faure a une autre définition. Pour l'esprit nouveau, il y a un peu de tout : ceux qui doivent chanter et danser, ceux qui doivent être spectateurs, ceux qui doivent finir leur vie en prison, ceux qui sont nés pour être remerciés en monnaie de singe, ceux qui sautent du coq à l'âne sans problème et aussi ceux qui peuvent tomber du plus grand sommet.
Gnassingbé du RPT et Gnassingbé d'UNIR ; ce dernier est un ladre, il ne sort l'argent que pour « les belles choses », à vous de comprendre. Comment. Faire pour que la politique du parti marche n'est pas son problème. Eyadema Gnassingbé - Faure Gnassingbé. Le premier accepte tout le monde et se sert d'eux avec leurs forces et faiblesses. Certes, l'environnement du RPT était lui aussi lézardé, mais de loin on lit une certaine complicité entre les lézards, les cafards, les musaraignes, les scorpions et serpents... Quand il faut défendre l’intérêt du parti, toutes les espèces sont ensemble. Si au RPT les gens n’étaient pas ensemble, Bodjona Pascal, désormais en disgrâce, n’aurait pas pu, par un vol d’hélicoptère, acheter auprès des juges les vrais PV des votes pour les remplacer par les faux au prix de millions de nos francs. Si les gens n'étaient pas ensemble, certains coups de force seraient impossibles. Tout le mal dont le peuple a été victime de la part du RPT a été possible parce que les acteurs se complétaient, se relayaient, partageaient les mêmes convictions, regardaient la même cible, s'acceptaient chacun avec ses limites dans une idéologie partagée. C’est grâce à ça qu’après Eyadéma le pouvoir a plié sans pour autant rompre. C’est grâce à ça que les fraudes ont toujours été possibles. C’est ça qui explique que le régime ait joué à la résistance pendant un demi-siècle.
Mais le second est un puriste, il n’accepte pas les lézards et cafards qui salissent son mur, il a fait et continue par faire le ménage. Il sait distinguer les bons élèves des mauvais même si son cœur balance pour certains qui continuent par être des mauvais exemples à son service.
Bientôt les législatifs, le décor qui est planté, est-il un atout pour la fraude sur laquelle le régime a pris l’habitude de s’appuyer comme sur une béquille ? Difficile de répondre. La seule certitude est que parmi ce beau monde victime du toilettage de l'esprit nouveau dont les uns, en bons baroudeurs, mettaient de leur savoir-faire pour rendre possibles les tripatouillages électoraux, certains sont présentement en détention. Quel que soit ce qu'on veut dire d'eux, ils ont des populations qui les ont aimés et qui... Les aimeront encore aujourd'hui et demain. Les autres sont écartés et c'est dans leur retranchement, loin des réalités de la politique, qu’ils observent tout se faire sans eux. Pire, d’autres encore ont vécu des humiliations, des arrestations rocambolesques sur des chefs d’accusation qui n’existent nulle part, des détentions arbitraires, des campagnes médiatiques pour ternir leur image, avant d’être forcés à une retraite forcée. Eux aussi ont des familles, des proches, voire des localités entières qui grincent des dents de ce qui leur est arrivé ou les arrive encore. Mieux, la plus grande partie des victimes de la Révolution des arrivistes de l’UNIR sont à chercher dans le rang des frères de la même famille politique. Bodjona Pascal, Agba Bertin, Abass Kaboua, Olivier Amah, Kpatcha Gnassingbé et l’écrasante majorité de ses codétenus, quasiment toutes les victimes du régime, sont les enfants de la maison. Tous ont chacun un Togolais, une famille, une localité qui ne jure que par lui. Ils doivent regarder. Désormais, le tripatouillage qui se faisait jadis avec certains d'entre eux comme pièces maîtresses se fait sans eux. Jusqu’à quel degré leurs partisans peuvent-ils être complices de cette fraude, quand on sait que la fraude est une chaîne de complicité ? Longtemps, les gens ont marmonné un mécontentement qui a fini par s’afficher au grand jour pendant ces campagnes. Vous êtes au courant que dans certaines localités, dites fiefs du régime, la campagne n’a pas été possible. Ailleurs, elle a été interrompue par des coups de pierre. Ce sont des événements à regretter, mais qui, au même moment, n’expriment qu’un état d’âme, une situation réelle, une réaction des gens qui ont été poursuivis jusqu’à leur dernier retranchement et qui sont prêts pour un dernier combat. Ce monde peut-il encore accepter de voir son vote être échangé par des PV préconçus ? La vérité, c’est dans l’urne. Mais, même avant l’urne, on peut avoir les tendances. C’est ainsi qu’on peut se demander ce que vaut dans l’urne un candidat qui, bien avant... d'affronter ses adversaires, se fait accueillir chez lui par ses électeurs potentiels avec des jets de pierres comme ce fut le cas à Kara, Pya, Bassar, Blita, Niamtougou et autres pour des candidats UNIR ? Que valent des candidats d’un même parti qui se battent pour une histoire de tête de liste jusqu’à se retrouver devant le chef pour trancher à quelques jours des élections où les autres sont de plein pieds dans la campagne ? C’est le cas à Bafilo où après X tentatives sans succès, UNIR risque de continuer par trancher le problème de tête de liste entre Mme Daro et Ouro Gnongbo, tous deux candidats UNIR, jusqu’au jour du vote ?
Le contexte qui a rendu possible la fraude hier est en totale déphasage avec cette période des vaches maigres, où seul un poigné d'individus bombe le torse pendant qu’on éduque le reste à serrer la ceinture. La politique de deux poids deux mesures au service de la même politique. Sans aucune discipline du parti, si parti il y a, on observe deux grandes tendances, voire trois au... Tour de Faure Gnassingbé. La première est celle de ceux qui sont arrivés avec Faure et qui sont sûrs de partir avec lui à la moindre escarmouche. Eux sont prêts à tout pour répondre aux desiderata du boss pour peu que cela participe à allonger son règne. Ils sont sur tous les dossiers, ils sont autorisés à un libre-service, ils forment le cercle restreint des nouveaux milliardaires, ils se servent à deux bras. Ils se partagent les marchés gré à gré, détournent sans rendre compte. Aveuglés qu’ils soient par leur nouveau statut, ils peuvent se permettre tous les écarts de langage contre le défunt RPT et ses nostalgiques. D’ailleurs, une bonne partie de leur discours de campagne est consacrée à vilipender les méthodes RPT sans pouvoir présenter la réelle image d'UNIR. Ils peuvent regarder les autres d'en haut et s'estimer heureux. Seulement, ils n’ont pas encore fini d'apprendre la science du tripatouillage avant d’avoir envoyé leur maître à la retraite forcée. Plus grave, c’est qu’ils ont décidé de se Couper de la base. Même la politique de l'import-export qui de temps en temps est pratiquée n’est plus possible, les grands meetings de campagne du régime appartiennent à l’histoire. De quoi sera fait ce vote ? Dieu seul sait. Est-ce que les traditionnels voleurs pourront opérer ? Si oui, du Nord au Sud en passant par les supposés fiefs du régime, y compris Pya, quelle sera la réaction d'une population qui n’est plus prête à voir les gens parler en leur nom sans aucune représentativité ? En tout cas, à lire le décor qui est planté avant et pendant les campagnes, il va falloir que si les gens veulent bien s'éterniser par la fraude, qu'ils pensent aussi à comment gérer les masses. Le régime est tellement divisé en tendances qu’on peut même se permettre de dire que même seuls, ces messieurs tomberont, mais Dieu seul sait comment. De la mise à mort du RPT à la naissance par césarienne d'UNIR, en passant par le choix des candidats pour les dernières législatives, sans oublier les détentions et mises en disgrâce. Cascade, pour aboutir à la grogne de la base, il y a assez trop d’inconnues qui peuvent être porteuses de tous les germes. Faure espère tout de même qu’il est encore possible de jouer la carte de la fraude derrière un mur aussi lézardé que le tandem RPT-UNIR-UFC. Du RPT à UNIR, la fraude électorale a-t-elle les mêmes chances ? Les hommes ont changé, le contexte a évolué, mais la vision reste la même : frauder pour se maintenir, mais avec quelle armada ?
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Les trois produits miracles du MCNP
Le MCNP est le progiciel modélisant l’Économie Universelle de l’Investissement pour le Revenu Périodique Garanti pour tous et le Salaire; porté par le Réseau pour le Développement de la masse sans Ressources (ReDé-MaRe). L’application innove en mettant à la portée de ses utilisateurs, membres de ReDéMaRe, trois produits marchands qui répondent à leurs besoins spécifiques, selon leurs profils.
Le revenu
Chaque être humain, par essence, doit consommer; cette consommation, grâce à un revenu, est un droit que la communauté doit lui garantir en services marchands. Avec le MCNP, chaque être humain a droit à un revenu. Pour avoir ce revenu, il doit faire un Achat de Pouvoir d’Achat (APA) grâce à son salaire, qui est la contrepartie réelle du travail fourni. Ce revenu stimule la consommation et la consommation stimule l’investissement et donc la production, ce qui fait le développement de la. nation. Le revenu sur le MCNP est porté par la carte de consommation TPAGCRPG. Grâce à cette carte de consommation portée par les ménages, l’acte de la consommation ou de la demande devient le travail universel pour satisfaire sans entrave les besoins du travail de l’offre sur le MCNP. Le port de cette carte participe activement à la création du plein emploi des ressources humaines via les entreprises et industries pour le développement qui intègre tous.
L’investissement est un métier marchand, créateur autonome de toutes les richesses. La norme économique réelle exige que chaque être humain soit connecté à l’investissement, étant entendu que l’investissement est le producteur autonome, indépendant et souverain de toute richesse que l’être humain représente. Il est réparti en investissement récurrent Ir et non récurrent Inr que régulent les fonctions de constitution, de consommation et de reconstitution du capital. Aussi, l’investissement est porté sur le MCNP par la carte d’investissement. TPAGCI. Cette carte garantit la solvabilité aux Entreprises et aux Industries auprès des membres distributeurs, c’est-à-dire qu’elles servent de prépaiement, de paiement ou de post-paiement de leurs investissements renouvelables et non renouvelables sur le MCNP. Cette unité d’investissement garantit également la solvabilité aux Entreprises et Industries auprès des Partenaires Bancaires et Financiers en cas de demande de prêts. Grâce à cette carte, l’acte d’investissement ou de la demande devient le travail universel pour satisfaire sans entrave les besoins du travail de l’offre sur le MCNP. Son port par tout utilisateur participe activement au plein emploi des ressources en vue de la formation et de la robustesse potentielle du capital réel (industries) de production.
Le salaire. Le salaire est la contrepartie réelle du travail fourni. Il est donc le capital de tout être humain. Ce capital ne doit pas être consommé directement mais doit être investi pour produire le Revenu Périodique Garanti (RPG) (récurrent ou non) qui seul est consommable directement. Tout être humain qui produit donc un travail, que ce soit physique ou intellectuel, a droit à un salaire. Sur le MCNP, le salaire numérique est porté par la carte TCNCS. Cette carte garantit la solvabilité du salaire à son titulaire auprès des employeurs de tous les secteurs d’activités du MCNP lorsque le travail a été réellement effectué.
Grâce à ces unités de salaire, l’acte de monétisation de biens, de produits et de services de tous les secteurs d’activité se réalise. La disponibilité absolue des unités de salaire créées de facto par la demande sur le MCNP réalise les objectifs de l’économie salariale visée par l'économie du marché. Les unités de salaires portées par les cartes privatives de solvabilité sont le levier de la production nouvelle qui permet la répartition optimale et le plein emploi de la ressource humaine. Ces unités de salaire... Les salaires sont cumulables et peuvent s’échanger contre de l’espèce auprès des Partenaires Bancaires et Financiers une fois qu’ils sont matures. Ils s’échangent également contre des unités de consommation auprès des PBF une fois qu’ils sont positionnés par l’employeur.
Le CST amorce le dernier virage à double vitesse. Dimanche 21 juillet 2013, le ciel est clément, les localités de Tovégan, d’Assahoun, Kévé, Badja, Nuepé, Aképé et Zanguera, et autres, vibrent aux couleurs orange. Le CST, Collectif Sauvons le Togo, qui a retenu la couleur orange de l’ANC, Alliance Nationale pour le Changement, fait sa tournée. Après la capitale et l'intérieur du pays, le CST s'annonce ici.
Il faut souligner que Jean Pierre Fabre a pu visiter personnellement les localités de l’“Intérieur” jusqu’au-delà de Kara avant d'être forcé au retour à Lomé par la présence des Chefs d’États et de l’ONU dans nos murs. Le président de l’ANC et sa suite, renforcés de Me Zeus Ajavon, coordinateur national du CST, étaient attendus dans ces... localités. Tantôt sur les terrains municipaux, tantôt dans les cours des écoles, tantôt sur les places des marchés, les populations attendent les responsables de la coalition. Nous sommes à As-sahoun, il était midi, la caravane orange a été accueillie par une compétition de football organisée à l'honneur des hôtes, le tout sur fond du tam-tam local qui oblige les initiés à faire quelques pas de danse pendant que les jeunes clôturent la compétition pour prêter une oreille attentive à la délégation qui s’est installée.
Présentation de la délégation, hymne nationale, chansons populaires, slogans, le décor était planté. Les interventions ont alors commencé. Les uns après les autres, les leaders se succèdent. Les uns aussi éloquents que les autres, chacun avec son message, mais tous avaient une même cible, l’adversaire, un même objectif, la victoire au soir du jeudi prochain, le tout agrémenté d'une campagne de sensibilisation qui disait tout. Comment voter, à qui accorder sa voix et pourquoi doit-on divorcer avec. Les abonnés aux promesses mensongères ? Des tueries de 2005 à l’image teigneuse du pays en passant par l’arbitraire et l’absence de respect des droits humains, la quasi-inexistence des infrastructures routières, sanitaires, scolaires et autres, sans oublier le chômage, les arguments pour mettre l’adversaire dos au mur fusent à tour de bras. Inutile de vous dire qu’au Togo, chaque localité a au moins une raison d’en vouloir au régime en place.
« La lutte contre le chômage », avance Fabre Jean-Pierre, « ne se décrète pas par une quelconque autorité que ce soit. Si l'autorité existe, elle doit seulement créer un cadre susceptible d’accueillir les emplois, les hommes d'affaires, un environnement des affaires juste et sécurisé. C’est le climat qui crée les emplois et non les décrets présidentiels ou ministériels, car l'autorité ne peut pas faire tout. Comment les affaires et le marché de l’emploi peuvent-ils prospérer dans un monde où la justice n’existe pas, où la triche est la chose la mieux partagée ? Du RPT à... » UNIR Jean Pierre Fabre ne voit qu’une mue de serpent. Un serpent a beau changer de peau, il ne devient jamais un lézard, il reste toujours un serpent capable du pire. L’UNIR n’est donc qu'une façon pour un serpent, après avoir assez causé des victimes, de changer de couverture pour mieux abuser d’une population qui a commencé par ouvrir les yeux, qui sait donc de quoi est capable le défunt creuset national, le RPT, le serpent qui croit se métamorphoser juste par une mue.
Il a donc changé de nom, de tenue, de discours, quitte à conserver les mêmes méthodes et les mêmes hommes. À entendre la délégation, on a pris du vieux pour fabriquer le neuf, mais il demeure toujours ce qu’il est avec les mêmes réflexes. D’où la nécessité pour les amoureux du changement et de la liberté de voter utile, voter l'ANC, voter OBUTS, voter MRC, voter ADDI, donc le CST.
La délégation n’a pas oublié de faire un petit coucou à l'UFC, Union des Forces du Changement, qui n'a fait que vendre l'indépendance pour un gain éphémère. La délégation, l’UFC n'est que le petit frère d’un serpent, ils ont les mêmes réflexes. Mieux, le palmier, que l'UFC a comme symbole, est l’abri de prédilection des serpents dangereux. Sur ce, le président de l’ANC a carrément estimé que si quelqu’un, malgré ces évidences, veut voter pour l’UFC, il vaut mieux qu’il vote pour UNIR.
La délégation a fait la lumière sur le rôle d'un élu du peuple. L’élu n’est pas celui que les gens tentent de présenter aux Togolais, c’est quelqu’un qui est là pour contrôler l’action gouvernementale. Répondant au refrain des abonnés de la pensée unique qui intoxique les populations du nord installées dans le sud avec des discours du genre « si les opposants remportent les élections, ils vont vous renvoyer chez vous », les intervenants ont répondu par un faux catégorique. Ce sont des intoxications qui ne doivent pas distraire.
Des générations venues du nord du pays se sont installées dans vos milieux depuis des siècles. Elles s’y sont implantées et, ainsi que leurs descendants, ils ne... peuvent vivre qu’ici ; c’est de même que les gens du sud se sont installés au nord du pays. Même si une opposition est atteinte de démence, elle ne peut pas faire la politique en estimant que chaque Togolais doit retourner chez lui. À quelques nuances près, dans toutes les localités visitées, le discours était le même : voter la bougie qui brise la chaîne par sa flamme. La délégation a pris soin de montrer minutieusement comment voter et comment éviter des bulletins nuls. Sur l'emblème du collectif, les intervenants ont reconnu que les flammes d’une bougie ne peuvent pas briser une chaîne, mais celle-ci est une bougie qui a la force de Dieu. À Assahoun, la remise symbolique de ballons et de la coupe aux équipes de football a clôturé le meeting. Et la délégation n'a pas quitté la ville sans avoir visité la tombe de Yakanou Etienne pour un recueillement. Même son de cloche du côté du fief de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire, OBUTS. Agbéyomé Kodjo, la bête noire du régime en place, est dans ses grands jours au milieu des siens. Membre du CST et fidèle à la stratégie qui a voulu que chaque leader aille battre campagne dans sa zone pendant qu’une délégation de quelques responsables fait le tour du pays pour prêter main forte à tous les candidats, Agbéyomé a replié dans son biotope pour haranguer les populations. D’une préfecture à l’autre, d’un canton à l’autre et de village en village, l’homme arpente son bled avec sa délégation. Ahépé, Tchekpo, Tabligbo, Sendomè, Tok-pli et Gboto pour se limiter à ces quelques localités, le message, vous pouvez vous l'imaginer, l’homme avec sa traditionnelle fougue ne fait pas à moitié. Il ne tourne pas autour du pot, et c’est donc frontalement qu’il met au grand jour les tares qui doivent militer en faveur d’un vote sanction des populations togolaises contre UNIR. Les faits parlent d’eux-mêmes et c’est à fleur de peau que la misère se voit, ce n’est donc pas OBUTS qui ira se gratter la tête devant son électorat. Agbéyomé est de plein pied dans son rôle et L’ancien Premier Ministre, imbu de son expérience de la chose politique et de sa maîtrise du régime cinquantenaire, amorce le dernier virage de la campagne. Sans nul doute avec les plus grandes armes à sa disposition, c’est de droit que l’homme est serein et attend, au soir du vote, rafler les sièges en jeu. Nous vous laissons plutôt apprécier le terrain en images, aussi bien sur l’axe de Kpalimé que celui de Tabligbo. Reportage réalisé par la Rédaction. Album photos à la page 8.
Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013
RV POLITIQUE
La campagne législative
Les moutons se suivent mais n’ont pas le même prix. Tous en campagne, le train est lancé, les candidats sont à pieds d'œuvre, finis les shows médiatiques, l’heure est aux dures réalités du terrain. Les regroupements et formations politiques égrènent chacun leur agenda. On rentre dans le vif du sujet, on amorce le dernier virage. En l'espace de trois semaines, les uns et les autres ont mis les bouchées doubles pour couvrir tout le territoire national par. leurs opérations de charme. Les acteurs politiques sont depuis un temps en face des réalités. Forces et faiblesses des formations en action. Ici, nous sommes dans la grande maison de ceux qui sont nés pour gagner. La grande famille est à l’épreuve des anciennes promesses non tenues, de l'usure d'un pouvoir qui n’a que trop duré, des divisions internes mais aussi et surtout des limites de la fraude de façon à éviter que ça dégénère. Là, ce sont ceux qui sont faits pour s'opposer, ils ont accusé un retard qu'il faut savoir gérer. Au même moment, il faut aussi se prémunir contre les règles du jeu largement taillées au profit du camp adverse. Aussi, tout en gérant efficacement les moyens limités, leur faudra-t-il conserver habilement l’avantage naturel que leur présente le terrain. Plus loin, c’est le grand cercle des transfuges. Il leur faut porter les gants pour se justifier auprès des masses par rapport à une certaine métamorphose qui a fait de certaines formations des entités défigurées et méconnaissables. Le Terrain, en tout cas, n’est acquis à personne et nous ne sommes qu’au dernier tournant d’une opération aux multiples inconnues.
Ouverture de la campagne du CST dans les rues de la capitale. La formule gagnante éprouvée par les règles du jeu. Politiquement parlant, la quasi-totalité des Togolais sont d’accord à reconnaître que le régime en place est un régime qui a laissé une image hémiplégique au pays après 50 années d'exercice sans partage. C'est aussi une dictature en désuétude qui a du mal à s'accommoder à la démocratie et au respect des droits humains.
Comme si cela n’était pas suffisant, nous sommes en train de passer d'une dictature à une monarchie où le pouvoir se passe de père en fils. Le fait que Faure Gnassingbé vienne remplacer Eyadema Gnassingbé, loin d'être un atout, est une tare qui a participé à plomber un régime dont les Togolais en avaient déjà assez. La population togolaise aurait aimé vivre un autre régime où les droits de l’homme sont une priorité. réalité, où le choix pour l'exercice du pouvoir est régi par un minimum de transparence. Le Togolais aimerait, tout comme ses frères de la sous-région, vivre dans un environnement un peu plus sain, bénéficier des infrastructures en adéquation avec le 21ème siècle et le rythme démographique, manger à sa faim, s'épanouir, profiter d’un partage équitable des richesses de la Nation.
Le Togolais a marre des clichés qui s’apparentent à l'image d'une Nation à la sortie d'une guerre, d’un territoire en crise et des discours qui appellent les uns à serrer la ceinture pendant que les autres vivent au-dessus de leurs moyens. Le Togolais estime que lui aussi peut être heureux et les candidats RPT-UNIR ont la délicate tâche de les convaincre de la raison pour laquelle ils doivent encore être malheureux et regarder par la fenêtre en ruminant les promesses jamais tenues des dirigeants.
Les candidats "faure" doivent se justifier du fait que les marchés brûlent dans l'un des pays du monde les plus équipés en instruments de Sécurité, que les citoyens mangent à peine deux fois par jour dans un pays qui reçoit des médailles pour sa politique alimentaire. Pourquoi le Togo doit-il garder les carreaux ?
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Imprimerie : la Colombe
En matière de respect des droits de l'homme ? Pourquoi pour un oui ou pour un non, on doit envoyer de paisibles citoyens en prison ? Pourquoi le Togolais ne doit pas compter sur une justice équitable ? Pourquoi les salaires des fonctionnaires restent encore si risibles ? Pourquoi faut-il appartenir à une certaine classe sociale pour avoir certains droits ?
Les populations des zones phosphatées, quatrième pays producteur mondial de phosphates, doivent-elles rester sans eau potable et sans infrastructures routières ? Pourquoi, pourquoi et pourquoi, beaucoup de pourquoi. Le régime tend à maintenir la situation sur le terrain, dans certains milieux, la pilule est déjà amère, amère à avaler. Ainsi à Kara, par exemple, où des candidats... UNIR ont été accueillis par l'ouverture de la campagne du CST dans les rues de la capitale des jets de pierre. À défaut de mobiliser les populations avec ce que cela comporte comme risque, les candidats UNIR de cette région, jadis considérée comme fief du régime, sont obligés de faire la campagne dans l'anonymat.
À Pya, la situation est encore grave et les populations n’ont pas envie d’entendre parler de UNIR. À Kouméa, village natal de l’homme à tout faire désormais en disgrâce, UNIR a été habillé à la culotte. Au village natal de Bawara, le fer de lance d’un régime aux abois, la situation n’est pas rose. Dans beaucoup de localités, les campagnards de UNIR sont obligés de marcher comme sur des œufs, histoire d’éviter que ça dégénère.
La formation politique « Faure », née par un coup de césarienne, ne semble plus être sûre de rien. C’est d'ailleurs ce qui explique que la campagne ait du mal à prendre, que Faure Gnassingbé, radin de nature et renforcé dans cette attitude par un terrain défavorable et... miné, a refusé d'éjecter des sous pour faire la campagne des grands jours à laquelle s'est abonné le régime en place. De la tête jusqu’aux orteils, le régime est miné par des divisions qui se lisent dans le quotidien. Les uns attendent pour se régler des comptes car une candidature a été préférée à une autre sans aucune base consensuelle. Les autres gardent espoir d’une occasion rêvée pour demander des comptes à ceux qui ont cru qu’il faille remplacer forcément UNIR par le RPT. D’autres encore regardent impuissants une dame imbue de sa toute-puissance mettre la main sur tout le matériel de campagne parce que la liste des candidats, par elle présentée, est rejetée. La tâche ne s'annonce de toute façon pas aisée pour les UNI-ROIS qui sont mal partis avec eux-mêmes, avec les adversaires et surtout avec un terrain sur lequel ils ont déjà tiré toutes les balles. L'ultime balle reste la fraude à grande échelle et en la matière, le régime bat les records. Mais encore, au risque de se retrouver dans le schéma de La fable de La Fontaine où deux voleurs se battent « pour un âne enlevé », il faudra aussi que la formation politique et les acteurs retrouvent leur cohésion d’antan. Pour retrouver cette cohésion, cette alliance fatale qui a permis les coups de force, il y a un prix à payer : justifier le bien-fondé de l'emprisonnement des uns et de l’exclusion des autres. À qui profite cette situation trouble ? Une chose est d’avoir l’avantage d’être en face d’un adversaire diminué, l’autre chose est de savoir et avoir les moyens pour en tirer profit. Voici ce à quoi doit s’atteler l'opposition togolaise.
On peut dire, à la lecture des réalités sur le terrain, que UNIR a confondu précipitation et vitesse et donc elle commence par patiner. Mais l’opposition a-t-elle reculé pour mieux sauter ou elle a juste marqué un retard inutile ? Les jours à venir nous le diront. Pour l’heure, les formations de l'opposition ont le mérite de parler d'une seule voix en face d'un adversaire rodé aux chantiers tordus. Au-delà de ce qu'on tente de faire croire, les opposants, sans être parvenus à l'idéal d'une liste unique tant souhaitée, sont décidés à battre non pas des campagnes mais une campagne. Au CST, on est décidé à tenir des discours du genre : « si vous épousez mes convictions et que l’occasion ne vous est pas permise de voter pour moi, votez pour Arc-En-Ciel et vice-versa ». En plus du mérite d'être parti en regroupement de partis, ils sont encore prêts à se compléter et à se pousser vers le haut au gré des besoins et de la géopolitique. C’est ainsi que le CST, par exemple, battra campagne pour Arc-En-Ciel dans ses zones où elle n'a pas pu avoir de représentants du fait de l’alchimie de ceux qui ont invalidé les candidatures et vice versa. Voici un acquis, l'autre acquis est que l’opposition joue sur un terrain facile. Le terrain est d’autant plus facile à l’opposition qu’elle ne scrute pas le ciel pour trouver les arguments de campagne, elle développe et parie de ce que les Togolais vivent tous les jours. Elle est en face d'un adversaire. qui a failli et donc les arguments ne manquent pas. Contrairement au régime qui a déjà montré ses limites, l’opposition avance sur un terrain plutôt acquis. Elle n’aura pas à répondre de l'état délabré des infrastructures routières, scolaires, sanitaires ni des maigres salaires, mais elle demande juste à ce qu'on lui accorde une chance pour s’essayer là où les autres ont échoué.
Si le jeu lui est acquis sur un angle, sur l’autre, l'opposition doit développer une certaine vigilance afin de limiter les dégâts en face d’un adversaire qui est juge et partie et qui a déjà planté le décor pour récidiver dans ce qu’il sait faire le mieux : la fraude. Quasiment absente de la CENI, en face d’un code électoral taillé unilatéralement à la tête du client, le CST et Arc-En-Ciel doivent être en sentinelle pour que leurs représentants ne soient pas des faire-valoir à la solde des fraudeurs.
La politique, c'est aussi les moyens. UNIR a les moyens de l'État pour sa campagne et l'opposition est très mal lotie sur ce plan. Autant d'atouts et de limites que les uns et les autres doivent savoir gérer sur un terrain où rien n’est gagné d'avance. Dans cette course à l'hémicycle se trouve aussi un troisième larron, un joker pour le régime en place. C'est le groupe de ceux qui ont déjà joui de la confiance du peuple et qui en ont abusé pour des intérêts. Eux, c’est la race de ceux dont jadis la présence dans la capitale faisait trembler le pouvoir de Lomé II, mais qui passent actuellement sans trompette ni cymbale. Eux, c’est ceux qui continuent par croire aux beaux vieux temps et qui font comme si..., alors qu’ils ne pèsent plus que leur propre ombre.
Cette tendance est symbolisée par Gilchrist Olympio, un vieux lion édenté et mouillé par l’eau du fleuve de la traîtrise où il a commis l’imprudence de se baigner. Mais malgré sa seconde vie peu enviable, il a des raisons de croire qu'un lion, même mouillé, ne devient jamais un chien.
La Rédaction
Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013
RV REPORTAGE
AcchM'
Au centre culturel islamique de Lomé II, c'est la Conférence des femmes sur la signification du jeûne de Ramadan qui a rendez-vous avec le mois de Ramadan. "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est suprême et patient. Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est seigneur du trône glorieux. Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah qui est maître des cieux et de la terre et le maître du trône de la grâce.”
En islam, aucun sacrifice n’est grand quand il s’agit de défendre la cause de Dieu et de porter haut son message. Que la paix et le salut d’Allah soient sur le prophète Mahomet (SAW), ses compagnons, sa famille et toute sa descendance. C'est à travers cette mission que tout musulman pourra gagner le salut et le repos éternel.
Lancement du projet IFTAR SAIM au CCI. En effet, dans ce cadre et pour la valorisation de l’islam au Togo, il est lancé un projet IFTAR SAIM RAMADAN, exécuté par le Centre Culturel Islamique de Lomé II, grâce à la subvention de la "Fondation Kalifa Bin Zayed Al Nahyan pour des œuvres humanitaires". La fondation est Créée en juillet 2007 par son altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats Arabes Unis, pour aider le régime à « voler le sel dans la sauce », Maurice Dahuku Péré, apprenti chrétien, ancien PM d’Eya-déma, l’homme qui a viré dans l'opposition avant de créer son propre parti qu’il finira par abandonner aux creux des vagues pour les noces avec UNIR, était candidat à la Présidentielle en 2010.
Lors de son message à Sotouboua, il a été sans ménagement face au RPT. L’homme, à l’époque, fustigeant son ancienne famille politique, avait laissé entendre que ce parti s’est fait connaître pour le vol et la fraude électorale. Il en est tellement professionnel que le RPT pouvait « voler du sel dans la sauce ». Ça a soulevé des vagues et le candidat y a marqué des points.
Aujourd’hui, à quelques pas des législatives, celui qui dénonçait, il y a peu, les voleurs du sel dans la sauce a signé les liens de mariage avec ces mêmes voleurs. Tout le monde sait que le RPT et UNIR, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Bonnet. Dahuku Péré est donc re- Emirats Arabes Unis et dont le siège social est situé à Abu Dhabi, la capitale dudit pays. Le samedi dernier, 20 juillet 2013, au Centre Culturel Islamique de Lomé II, aux environs de 11 h 00 mn, il a été procédé au lancement du projet IFTAR SAIM RAMADAN 1434/Hégire, Édition 2013. Cette cérémonie a d'abord consisté en une conférence à l’endroit des femmes avant que n’arrive la phase de distribution de kits alimentaires aux musulmans, surtout nécessiteux.
Il est retourné à ses vieux amours à quelques pas des élections, échéances pendant lesquelles le régime fait le plus usage de ses aptitudes à voler. Étant donné que rien n'a changé dans les pratiques connues depuis des lustres au régime, on peut alors se demander si l'apprenti chrétien est retourné au RPT-UNIR pour aider celui-ci à voler le sel dans la sauce. Les jours à venir nous édifieront. Mais les populations, elles, ne supportent pas le transfuge dans sa seconde, pour ne pas dire sa troisième vie. C’est ainsi que, l'attendant. De pied ferme, les populations de Sotouboua, qui sont sans nul doute les destinataires de ses invectives de 2010 contre le RPT, lui ont remis la monnaie de sa pièce. Des informations font état de ce que l'homme a été pris à partie et il ne lui a pas été facile de se tirer d’affaire face aux populations auxquelles il parlait comme à un troupeau.
Si vraiment il y a eu des invités de marque parmi lesquels le représentant de l'Union musulmane du Togo, le personnel du CCI (Centre Culturel Islamique de Lomé), les représentants des différentes associations islamiques, les associations islamiques féminines, les parents d'élèves et les élèves méritants.
Conférence des femmes
Dans les environs de 10h, dans une salle pleine à craquer, une conférence a été animée par l’imam Adam Salissou Sanoh de la mosquée Alkouba d'Agoè. À l'entame, une sourate a été récitée par Mademoiselle Adiatou, élève au CCI, avec l’assistance de Malam Ayoub, professeur audit centre. La sourate récitée fait rapport au mois de Ramadan, le mois le plus béni, qui n'a Pas d’égal parmi les 12 mois que compte l’année. Dans sa conférence, l’imam Adam Salissou Sanoh a signifié que, si dans la foulée de la vie d’un être humain, il arrivait que cet homme rencontre ce mois béni de Ramadan, il aurait été le plus chanceux car ce mois comporte beaucoup de vertus pour le musulman ; cette personne aura gagné infiniment. Selon son exposé, ce mois véhicule beaucoup d’enseignements aux fidèles musulmans. Entre autres, la crainte d’Allah, la considération des riches vis-à-vis des pauvres, la préparation à l’endurance, l’adoration d’Allah, l'unique et indivisible.
Il y a aussi le précepte de la solidarité et de l'entraide, le mérite de ce mois béni. Il a ensuite félicité les femmes, tantôt par rapport à leur rôle au foyer, tantôt au marché, tantôt dans les écoles islamiques, pour leur histoire. Cela réglait aussi bien les comptes aux gens ; on aura, peut-être, moins de transfuges au Togo et la politique se porterait mieux. Que quelqu’un mette son parti en veilleuse pour rouler pour un autre. Parti qu'il estime plus implanté, nous en avons vu. Ce n’est pas Zarifou Ayéva du PDR qui nous démentira. Que quelqu’un fusionne carrément sa formation avec une autre, nous en avons aussi vu, mais jamais un chef de parti n’a quitté la tête de sa formation pour se positionner candidat pour une autre formation dans une échéance où sa propre formation est en lice. Impossible n'est pas Togolais. Qui dit que la politique du régime qui consiste à appauvrir pour régner ne marche pas ? Où est le mal du frère Péré si après avoir rasé assez trop longtemps les murs, il soit retourné au grenier pour éviter le pire ; instinct de conservation oblige ! Qui dit mieux ? Courage et leur abnégation dans la cause de l’islam au service de notre seul Créateur.
Il a terminé sa conférence en rappelant les interdits aux jeûneurs pendant le mois de Ramadan. Il dit : « la bouche, les yeux, les oreilles aussi bien que les articulations sont en jeûne ». Un morceau d'une sourate du saint Coran pour l'invocation de Dieu a tiré le rideau. sur la conférence. La distribution de kits alimentaires. C’est la seconde et la dernière partie de cette journée de lancement du projet iftar saïm ramadan. Comme à l’accoutumée, elle a commencé par la prière dite par l’imam de la mosquée du CCI de Lomé II. Ce fut le tour du directeur dudit centre, El Hadj Abdellatif OULAD AOUID. Après le mot de bienvenue aux invités, il a présenté le produit du projet. À en croire le directeur, ce projet a un but humanitaire afin d’apporter une assistance alimentaire aux musulmans et la stratégie du projet est axée sur les domaines de la santé et de l'éducation à l'échelle nationale, régionale et mondiale. Dans sa stratégie vis-à-vis de l'éducation, la fondation soutient des projets de formation professionnelle, de santé avec la construction d'écoles et d'hôpitaux. Il pourvoit aux besoins liés à la malnutrition et à la protection de l'enfant, des soins et la fourniture en eau potable dans les pays sous-développés ou en voie de développement. Tout ceci en partenariat avec les organisations internationales affiliées à l'ONU et des organisations reconnues d’utilité publique. Dans son mot de clôture, le Directeur a imploré la bénédiction d'Allah le Tout-Puissant sur tous les acteurs et volontaires. Il a imploré Allah pour la fondation en premier pour ses œuvres humanitaires.
Le secrétariat permanent de l’Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques, basé en Libye et l’État des Émirats Arabes Unis, a été aussi servi. Il remercie les autorités togolaises pour la facilité accordée au Centre Culturel Islamique de Lomé dans l’exécution de ses activités.
La cérémonie de remise de kits alimentaires a laissé des impressions. Le directeur, dans ses impressions, a d’abord expliqué que la fondation a pour donateurs la République Arabe Unie et la Libye, avant d’exprimer son entière satisfaction pour cette première édition.
Le représentant de l’UMT, El Hadj Ayi Lara, a salué la complémentarité de la fondation à l'UMT, car l’Union Musulmane ne peut pas faire tout. Les organisateurs ne comptent pas s’arrêter en si beau chemin. C'est la première fois que cette sortie a lieu, mais elle aura désormais lieu chaque année à Notsé, Tabligbo, Lomé et s’étendra plus dans les temps à venir. Le CCI annonce aussi son concours de récitation du saint Coran pour le samedi 27 juillet 2013 dans son traditionnel cadre.
Bang’na Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013
RV REPORTAGE
Rupture de jeûne avec l’Association Sadakatoul-Djaria
Nous sommes au 19 juillet 2013 à la mosquée centrale de Lomé, l’ambiance n’est pas celle de tous les jours. Le mois béni du Ramadan fait parler de lui. Une cérémonie est organisée pour la rupture du jeûne. Il y a eu une grande euphorie autour de la cérémonie organisée par Sadakatoul-Djaria. C’est une association apolitique à caractère humanitaire et non lucrative, elle n’est plus à présenter à nos lecteurs. La cérémonie a commencé aux environs de 18h05. Parmi les personnalités invitées figuraient, entre autres, le vice-président de... L’Union Musulmane du Togo, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon au Togo, les représentants des différentes associations et groupes islamiques, les femmes des différentes écoles islamiques de Lomé.
Qu’est-ce que Sadakatoul Djaria ? Sadakatoul Djaria est une association humanitaire à caractère non lucratif qui œuvre pour améliorer le cadre et la vie sociale des musulmans vivant sur toute l’étendue du territoire togolais. C’est une association qui vit des dons et legs. Grâce à ces dons, l’association à son tour œuvre pour le bien-être du musulman. Cette association a pour but de contribuer au bien-être socio-économique et culturel des populations en vue d’un développement durable et participatif.
Son président, l’Imam Zakaria AGORO de la grande mosquée de Lomé, a, dans son mot de bienvenue, évoqué le mérite de ce geste de la part de Sadakatoul Djaria en citant un hadith du prophète (s.a.w.) : « Celui qui assure à un jeûneur son repas de rupture, a la même récompense que lui sans. » Toutefois, que rien ne soit diminué de la récompense du jeûneur. Ce hadith interpelle tous les musulmans convaincus. C’est une exhortation à emboîter le pas de cette association, chacun dans les limites de ses moyens. Ils sont des centaines de personnes à avoir participé à la rupture du jeûne de cette journée de vendredi qui correspond au 10e jour de jeûne.
Afin de rester fidèle au principe de partage de biens pendant ce mois de jeûne établi par Allah le Tout-Puissant, l’association Sadakatoul-Djaria veut bien être un allié de poids aux côtés des bienfaiteurs dans leurs différentes politiques de lutte contre l’égoïsme et l’avarice.
La cérémonie a eu lieu en deux phases : la phase de prérupture et celle de post-rupture. La première partie a été exécutée avant la prière de Maghrib à 18 h 20 mn et est constituée de la récitation d’un morceau du saint Coran, ainsi que de la présentation d’un mot de bienvenue. La seconde partie était la rupture proprement dite, qui a consisté à rompre le jeûne de la journée avec des dattes et... autres aliments. Les repas étaient donc naturellement de la partie et tout le monde s’en est régalé avec toute sorte de boissons non alcoolisées comme accompagnement. À la fin de cette cérémonie de rupture du jeûne, le président de l’association Imam Zakaria AGORO, le vice-président de l’Union Musulmane du Togo et le chargé à l’organisation de l’association, El Hadj Moussa, ont, tour à tour, accordé des interviews aux médias présents pour la circonstance.
À la lecture de l’Imam AGORO Zakaria, qui a d’abord exprimé sa gratitude aux fidèles présents et exprimé ses félicitations et reconnaissances aux donateurs à sa prise de parole, cette initiative est d’abord un acte de bienfaisance à l’égard de tout jeûneur, consistant à donner à celui-ci de quoi rompre le jeûne de la journée (fruits, boissons et manger). Mais l’association Sadakatoul Djaria ne se limite pas seulement à la rupture du jeûne, elle s’illustre aussi dans la construction des mosquées, des écoles coraniques, de puits et forages, la prise en charge. des imams, l’éducation coranique, la sponsorisation des prêches sur les médias. Beaucoup de ces activités sont en cours d’exécution. Il a continué en rassurant les donateurs de la transparence dans laquelle les fonds sont gérés : « il n’y a pas de flou dans la gestion des activités de cette association ». Les responsables se font le devoir d'être le plus sérieux possible dans la gestion.
Enfin, dans son mot de clôture, il exhorte les musulmans à ces genres d’initiatives, afin d’espérer une récompense dans l’au-delà, avant de souhaiter bon retour à tous les invités. Le chargé à l’organisation s’est félicité de l’initiative qui n’est qu’à sa première édition, puisqu’il en aura d'autres dans les années à venir. « À l'endroit des contributeurs qui ont permis l'accomplissement de cet acte, un merci. Que Allah leur accorde son pardon et une récompense dans l’au-delà », a-t-il dit. Il a sollicité, de la part de ces bienfaiteurs, qui ont la crainte d’Allah, encore plus de gestes, car l’association, dans les temps à venir, à l’intention d’étendre ses activités aux autres couches sociales de la population démunie et qui sont restées inaccessibles. Il évoque un autre hadith du prophète : « Quand un homme meurt, il cesse d’accomplir de bonnes œuvres, il ne peut jouir que de l’une de ces trois choses suivantes : une aumône courante, une science utile ou un fils vertueux qui invoque Allah pour lui » (Mouslim).
Dans son message, il a invité tous ceux qui ne connaissent pas Sadakatoul Djaria à bien vouloir participer par leurs dons afin de bénéficier de cette bénédiction de Dieu le Tout-Puissant. « Faire rompre le jeûne à un jeûneur dans ce mois béni de ramadan est une aumône qui coule et qui ne finit jamais ; quiconque le fait se verra rétribuer ici-bas par la santé et la miséricorde d’Allah le jour du dernier jugement », a laissé entendre le chargé à l’organisation de l’Association Sadakatoul Djaria, El Hadj Moussa.
Monsieur AYEVA, vice-président et représentant l’union musulmane, qui, pour répondre à la question de savoir quel Profit l'UMT tire-t-elle de cette soirée, a salué les actions de l'association et signifié que ce n’est pas pour la rupture seulement qu’elle intervient, mais aussi pour des œuvres humanitaires et sociales. « C’est un profit pour l’UMT puisque c’est son devoir », a-t-il signifié. « Le musulman est un homme social et de surcroît celui qui aide. Cela se fait sentir au moment du mois de Ramadan. L’association aide dans le règlement de litiges dans les foyers, dans l’éducation des enfants, etc. »
Enfin, il exhorte et encourage les autres associations, par leurs sensibilisations, à œuvrer pour le respect des règles religieuses, le bon comportement et le bon voisinage, entre autres. Les invités se sont séparés aux environs de 19h30 à la satisfaction de tous.
Bang’na gauche à droite : la table d'i ; les femmes invitées, l’assistance, le libre-service et les interviews.
Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2016 RV SOCIETE FAITES UN GESTE POUR L’ENVIRONNEMENT EN GAGNANT DE. L’ARGENT
L’ONG "Alliance Verte” collecte des huiles alimentaires usagées. Opération pilote dans la sous-région, tout comme celle de la ferraille ou des déchets plastiques, la collecte des huiles alimentaires usagées n'est pas seulement pour l’environnement, c’est aussi une activité rentable avec laquelle vous pouvez faire d’une pierre deux coups. En lançant l’opération OIEOVIVA au Togo, l’ALLIANCE VERTE a pensé à votre santé, votre environnement et aussi à une opportunité d’affaires pour vous.
Qui est concerné par cette opération ? Tous les ménages, les professionnels de la restauration et de l’art culinaire, les producteurs artisanaux et industriels d’huile alimentaire.
Pourquoi une telle opération ? Les huiles alimentaires usagées sont des déchets présentant des risques pour l'environnement : - Conséquence directe d'une élimination incontrôlée, les études environnementales ont démontré que les déchets issus de l'huile de friture usée sont actuellement la principale cause de pollution des eaux urbaines. De façon généralisée, une fois utilisée, l'huile usée est jetée par l’évier ou à même le sol où elle devient la cause de l’engorgement et des mauvaises odeurs provenant des tuyauteries de nos maisons, de nos villes et villages. Ceci engendre des surcoûts de dépollution pour les dépenses annuelles d’assainissement.
Mélangées aux ordures ménagères, elles empêchent ces dernières de se dégrader normalement. Un véritable casse-tête chinois auquel personne n'a jamais pensé. Et pourtant ! L’huile alimentaire usagée est une matière première récupérable avec une valeur économique. S’il est possible de transformer ce problème d’assainissement en une opportunité de créations d’activités génératrices de revenus pour les populations les plus pauvres, en voici une occasion.
Un projet durable... Opération pilote sur le territoire de la CEDEAO, le projet OLEOVIVA s’inscrit dans une démarche de développement durable et responsable. En collectant les huiles alimentaires usagées auprès des ménages, restaurateurs et producteurs. D’oléagineux, OLEOVIVA offre des débouchés à ces derniers en leur évitant de déverser leurs résidus en milieu naturel ou dans les réseaux d’assainissement, occasionnant une pollution des eaux, un colmatage des canalisations et de fortes odeurs dans nos villes et quartiers, sans oublier la difficile infiltration des eaux de ruissellement dans des surfaces couvertes par de telles substances. À titre d’estimation, sur la totalité des huiles usagées produites chaque année dans les pays où intervient l’ALLIANCE VERTE, 0 % est collectée (Source PNUE).
Enjeu : Préserver l’environnement et lutter contre la réutilisation abusive des huiles alimentaires pour la cuisson. Vous n'êtes pas sans savoir que pour la friture de beaucoup d’aliments, surtout les aliments commercialisés aux abords des routes et dans les lieux publics, les huiles sont utilisées X fois contre les principes élémentaires de l’hygiène. Désormais, le professionnel qui fait de l’huile comestible un outil de travail sait qu’à partir d’un certain nombre. D'usage, elle peut être vendue plutôt que de continuer à être utilisée au risque de devenir toxique ou de rejoindre la poubelle. « Dans le respect des principes qui régissent le code de l’environnement et le code de la santé publique, les huiles alimentaires usagées ne doivent ni être éliminées suivant le circuit classique des ordures ménagères ni rejetées dans les réseaux d’eaux usées. À l’instar des autres déchets, elles doivent être collectées et traitées dans des conditions propres à éviter tout effet nocif sur l’environnement. »
Les huiles alimentaires que nous collectons dans le cadre du projet OLEOVIVA sont valorisées par le recyclage comme formule de réduction de l’impact environnemental. Avec nos partenaires, l’ensemble des huiles alimentaires usagées est régénéré et transformé en matières premières destinées à la production de bioproduits types éco-solvants ou valorisé dans les filières énergétiques en substitution d’énergies non renouvelables, ce qui participe activement à la limitation des. Émissions de CO2, responsable du réchauffement climatique. OLEOVIVA est un projet initié par l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) l’ALLIANCE VERTE en partenariat avec des groupes industriels européens. Ayant son siège au Togo, elle est active dans onze (11) pays de la CEDEAO. Elle impulse et coordonne les actions environnementales à destination du grand public.
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Lomé-Togo Phase finale du concours national de récitation du Saint Coran ce 28 « Cohésion sociale, facteur de paix ». C’est sous ce signe qu’est placée cette édition. Organisée par l’AEEMT, Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo, cette édition est lancée à l’étage de la grande mosquée du campus universitaire de Lomé. Étaient présents les responsables de l’association organisatrice, dont le président qui a d’ailleurs souhaité la bienvenue aux journalistes. Inspiré de la parole du prophète Mohamed (PSL) "Le Meilleur d’Entre Vous est Celui qui a Appris le Coran et l’a Enseigné", ce regroupement des élèves et étudiants, qui n’est plus à présenter, a initié une tradition, celle d'un concours national pour valoriser la sainte Écriture. L’événement qui aura lieu le 28 juillet 2013, soit le 20 du Ramadan, au palais des congrès de Lomé, aura besoin de 11 millions 80 mille francs FCA. C’est de l'argent qui vient des sponsors et de la vente symbolique des tickets d’entrée. Donc ce lancement vient d'abord reconnaître les efforts des traditionnels bailleurs et d'encourager ceux qui hésitent devant ce noble devoir. Le rendez-vous Pour la traditionnelle compétition pour exalter et inciter à la mémorisation de la noble écriture, celle-ci est donc prévue pour le 28 juillet 2013, soit le 20 Ramadan, donc juste dans quelques jours. L'événement n’est plus à présenter, il suffit d'en avoir été témoin une fois pour s’en convaincre.
Après la présentation sur le plan historique et organisationnel de l'événement, le vice-président du comité d’organisation, le Professeur Adjikta Shamsidine, a fait un exposé pour planter le décor. La traditionnelle prière d'ouverture a été prononcée à 10h 55mn par quelques versets du Saint Coran.
Entre autres animateurs de cette conférence, il y avait l'Imam Sani Karim de la mosquée de l'université de Lomé, Monsieur Adjikta Shamsidine et le Président du comité d'organisation, le Dr Tidjani Z. Le vice-président a présenté les activités de l'association depuis sa création le 25 janvier 1997. Entre autres activités, on pouvait retenir les séminaires de formation socioculturelle et la formation spirituelle des membres de l’association. et des actions humanitaires. Le vice-président, dans son exposé, a souligné le caractère logique de ce concours qui est un moyen efficace pour tout individu d'apprendre et de mémoriser le Coran plus aisément et plus rapidement. Ce concours s’organise chaque année pendant le mois béni de Ramadan et précisément au 20e jour.
L’intérêt de cette initiative est aussi de briser le mythe de l’incompatibilité entre l'école coranique et celle occidentale. C'est pourquoi ce concours est organisé chaque année pour prouver que l’on réussit mieux et mémorise le Coran plus aisément et plus rapidement.
Ce concours s’organise chaque année pendant le mois béni de Ramadan et précisément au 20e jour. L’intérêt de cette initiative est aussi de briser le mythe de l’incompatibilité entre l'école coranique et celle occidentale. C’est pourquoi ce concours est organisé chaque année pour prouver que l’on réussit mieux et plus rapidement la mémorisation du Saint Coran, si l'on a été à gauche à droite : la table d’honneur et l’assistance à la. Conférence de presse l'école occidentale. De ce fait, deux objectifs sous-tendent la démarche de l’AEEMT : montrer la compatibilité et la complémentarité des deux écoles (occidentale et islamique) puisque, « l'enfant ne s’épanouit davantage que lorsqu’il est spirituellement équilibré ». D'où la nécessité de lui inculquer les deux savoirs. Le second vise à mettre le Coran au centre des préoccupations de tout musulman, qu'il soit élève, étudiant ou qui que ce soit. Selon l’exposé du vice-président, le concours stimule et encourage la communauté musulmane à l’apprentissage, à la mémorisation et à la découverte des vertus de ce sublime livre d’Allah, le Saint.
Nouroudine
Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013
RV REPORTAGE
www.rv-togo.info
ALBUM PHOTO DE LA TOURNEE DU CST SUR L’AXE LOME-KPALIME
Remise symbolique du prix aux meilleures équipes à Assahoun
Recueillement du chauffeur Attiley de Fabre sur la tombe de son co-détenu Yakanou à Assahoun
Étape de Badja
AVEC OBUTS
De gauche à droite : les responsables d’OBUTS à la tête du marché, un bain de foule du président d’OBUTS et ses différentes interventions dans différentes localités.
Le Rendez-vous N° 194 du 23 juillet 2013
Fait partie de Le Rendez-Vous #194