Issue
Le Rendez-Vous #56
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #56
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 28 avril 2006
- numéro
- 56
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Imamat
- Faure Gnassingbé
- Mohamed Tchassona Traoré
- Mosquée de l'Université de Lomé (AEEMT)
- Émirats arabes unis
- Yacoub Binguitcha-Faré
- Dermane Bah-Traoré
- Issa Daoud
- M. Oulad Alawui
- Libye
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- Rassemblement du Peuple Togolais
- Union Musulmane du Togo
- Mouammar Kadhafi
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001311
- contenu
-
RV FLCTU
Le bon sens va-t-il enfin prévaloir ?
IMAMAT À BAFILO, LES HABITUDES RPT À L’ÉPREUVE
Au-delà des considérations économiques et politiques, le problème de l’imamat est celui qui ronge le plus la préfecture d’Assoli. Depuis la mort en février 2000 de feu BAH-TRAORE Dermane, imam de Bafilo, avec la sempiternelle guéguerre que cela a engendrée, Bafilo ne se relève toujours pas. Nous en avons fait large écho dans nos parutions n°44, 45, 46 et 47. Alors qu’un calme précaire régnait, le problème refait surface la semaine dernière. En effet, le président Faure GNASSINGBÉ, suite à sa participation à la fête traditionnelle de Bafilo, a demandé aux instances compétentes de résoudre définitivement le problème de l’imamat. À travers une commission, l’union musulmane s’y était attelée. Les résultats sont remis à la présidence de la République et au ministère de l’administration territoriale. Mais à un niveau donné, certaines mauvaises volontés s’acharnent à tordre le cou aux résultats. des travaux; ceci n’est pas sans conséquences. Relisez plutôt cet extrait de notre dernière parution. « L’imamat à Bafilo fait figure d’un dossier pourri qui n'honore ni le pays, moins encore l'islam. Après avoir imposé l’imam le plus contesté de l’histoire de cette ville dans des conditions que vous connaissez tous, le groupuscule d’hommes qui le soutient s’investit à tout prix à l’éterniser de gré ou de force. De rebondissement en rebondissement, l’affaire s’est gan- Hebdomadaire Togolais d’Informations et d'Analyses Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC Maison du Journalisme Case N° 68 E-mail : mawid2003@yahoo.fr DIRECTEUR DE PUBLICATION ABI-ALFA Izotou Cél : 905 38 41 REDACTEURS Dosseh SOHEY Cél : 907 82 19 BODE Yunous Cél : 929 13 29 Wakilou O. Cél : 925 25 34 Imprimerie Imprimerie Saint Louis Tirage 1.500 exemplaires grenée et la préfecture en souffre. Le président FAURE n'a pas croisé les bras. Des sources indiquées ont laissé entendre que le jeune président a demandé à l’union musulmane du Togo de régler le problème de le façon la plus équitable possible. Une commission est mise sur pied à cette fin. Celle-ci a remis les résultats de ses travaux à qui de droit, c’est-à-dire la présidence de la République et le ministère de l’administration territoriale. Mais la surprise vient du fait que le résultat d’un dossier aussi brûlant est resté sous plis fermé. Quelle est la formule retenue? Ce n'est pas de notre compétence pour l'heure. Ce qui est sûr est que depuis la fin des travaux, le dossier a pris du plomb dans l’aile.
Et la population, fatiguée de se voir imposer depuis quatre ans un imam usurpateur, s’impatiente. Elle menace de ce fait d'investir la grande mosquée de Bafilo ce vendredi 21 avril afin de reprendre son droit, c’est-à-dire installer un imam auquel elle adhère. C’est précisément ce coup de force que le président de la République voudrait éviter en responsabilisant l’UMT. En tout cas, celle-ci aurait joué son rôle. Il revient à l’autorité compétente de répondre à sa responsabilité en évitant le pire. une population déjà retardée par un problème que le bon sens aurait pu éviter. Qui bloque la publication des résultats ? La seule certitude est que beaucoup de poids lourds politiques qui en fait ne représentent que leur ombre, rodent autour. Mais seulement le coup de force de ce vendredi ne sera que le fruit de la haine, de l’égoïsme, et des manières va-t-en guerre de certains. Mais cette descente musclée est-elle la solution ?
La dernière évolution ce vendredi passé est que la population en majorité musulmane a effectivement répondu en masse à l’appel pour la prière dans la grande mosquée. Le camp de l’imam contesté n’avait non plus baissé les bras, mais la seule différence est qu’il est très minoritaire pour inquiéter. Alors que les fidèles s’attendaient à célébrer la prière de tous les enjeux, le représentant de l’union musulmane à Kara vint verrouiller et emporter les clés de la mosquée. Il faut rappeler qu’à cause de ce problème de l’imamat, l’union musulmane n’a pas pu désigner son représentant dans la. Préfecture. Mais avant que les portes de la mosquée ne soient scellées, il y a eu d’intenses négociations, histoire de faire baisser la tension car on sentait déjà l'électricité dans l’air. L’homme de l’UMT a fait comprendre qu’il partage le souci des populations mais il leur demanderait de ne pas prier dans la mosquée ce vendredi. Alors ni l’imam contesté, ni les contestataires n’y ont prié. Mais après, le représentant ramena les clés, qu’il remit aux contestataires après leur avoir fait signer une déposition attestant qu’ils les avaient prises. Des sources ont révélé qu'on aurait promis à la population qu’elle ferait la prière dans la mosquée ce vendredi 28, vrai ou faux ? Mais ce qui est sûr, c'est que la population contestataire a fait le ménage à la mosquée. Les nattes, longtemps restées inutilisées, sont brûlées. Celles qui sont un peu bonnes pour l’usage ont été distribuées aux autres mosquées de Bafilo. L'intérieur de la mosquée a été lavé et de nouvelles nattes étalées. Les gens attendent ce vendredi pour. Prier derrière l'imam de leur choix. Mais le préfet d’Assoli ne désarme pas dans ses bésognes et son jusqu'au-boutisme dans cette affaire. Il a appelé dans son bureau les responsables à qui les clés ont été remises pour leur intimer l’ordre de les lui remettre. Ceux-ci lui répondirent qu’ils avaient pris un engagement avant de prendre les clés, alors ils ne pourront pas les lui remettre, mais ils réfléchiront.
Une autre certitude est que l’imam contesté n’est plus chaud devant ce problème, il veut limiter les dégâts, il est donc prêt à remettre le tablier. De par les années passées, il est arrivé à cet imam de vouloir démissionner, mais c’était son entourage qui lui aurait catégoriquement refusé cela.
Nous avons constaté des évolutions positives dans les habitudes cavalières du RPT à Bafilo. À une époque donnée, tout un contingent militaire devait être versé à la grande mosquée le vendredi passé. Mais cela n’a pas été le cas. Les caduques qui poussent aveuglément le grand frère Amadou ont été déçus de voir. que l’armée n’est plus du genre à soutenir des causes perdues et mesquines. La déception est d’autant plus immense que c’est la même armée qui, avec Ernest devant, avait soutenu l’imam contesté il y a quatre ans. Ceci lui a permis de s’imposer malgré sa très faible popularité. Le désengagement des corps habillés de ce dossier est une grande avancée louable à mettre à l'actif du nouveau qui tient au changement.
Toutefois, nous sommes toujours inquiets car une fois l’union musulmane et les parties concernées par l’imamat avaient trouvé une solution au problème. Mais au moment de l’appliquer, les gens étaient intervenus grâce à leur soutien RPT pour tout gâter. Aujourd’hui encore, une commission de l’UMT a pondu un travail dont les gens s’opposent à la publication des résultats car ils sont des poids lourds dans les rouages du régime.
Le vendredi passé, les soldats n’étaient au rendez-vous autour de la mosquée. Mais résisteront-ils ce vendredi lorsque la population priera dans une mosquée qu’elle a elle-même ? Construite ? En tout cas, le RPT est toujours à l’épreuve à Bafilo. La population en a assez et elle réclame son droit. Les jusqu’au-boutistes vont-ils laisser faire ? La minorité va-t-elle toujours faire la loi grâce au soutien politique ?
Il faut souligner que cette mosquée a été, à plus de 90 %, financée par un membre du camp contestataire qui l’a fait pour tous les musulmans. Au pire des cas, le constructeur de cette mosquée peut se revendiquer le droit de reprendre son immeuble et de le remettre à l’imam de son choix. Alors là, ce sera une humiliation pour monsieur Amadou et les siens.
Au cas où le nouvel imam arriverait à reprendre la mosquée, il faudrait que la population évite des manifestations du genre "on a gagné". Ce n’est pas un combat, c’est un malentendu. Et si en fin de compte on trouve solution, il faut faire avec tout le monde plutôt que d’organiser des festivités qui peuvent aiguiser la haine.
Il faut donc que les contestataires mettent "la balle à terre" afin d’éviter des débordements.
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Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
ETAT TOGOLAIS ET BOLLORE : QUI MANIPULE LA JUSTICE ?
La toute première question qu’on peut se poser au sujet de notre port autonome est de savoir si celui-ci a vraiment besoin de privatisation. Car l’idéal est qu’un secteur économique aussi stratégique d’un pays soit géré par les fils du pays. Mais en toute âme et conscience, feu Eyadema a constaté amèrement que le vrai sabotage économique est organisé par les fils du pays. Nous n’en voulons pour preuve que les différentes gestions que nos frères togolais ont faites du phosphate togolais, de la filière coton pour ne citer que ces secteurs. C’est conscient de cette expérience que feu Eyadema... a fait privatiser le port. Parmi ceux qui en tirent profit figurent le groupe Bolloré et M. Jacques Dupydauby de Progosa. Collaborateurs de longue date, ces deux partenaires ne tarissent pas de stratégies pour défendre
CONFERENCE-DEBAT AU SIEGE DE L’AEEMT
Naissance du prophète : une célébration controversée
Le comité de sensibilisation sur l'éthique islamique, à travers son président YACOUB BINGUITCHA-FARE, a, dans la droite ligne de ses activités hebdomadaires, animé une conférence-débat à la mosquée du campus. Ce dimanche 23-04-06, après 15 heures, les étudiants et étudiantes ont écouté El-Hadj FARE sur le mawlid, un évènement qui divise.
Le mawlid, est-ce une adoration ? L'origine de la célébration, les arguments des pro et des anti-mawlid, tels étaient les axes principaux qui ont guidé la conférence. Au-delà des arguments des uns et des autres, une troisième tendance veut que les différentes positions ne soient pas radicalisées par souci de la cohésion islamique à un moment où les détracteurs de l'islam ne tarissent. Pas de stratégies. Des échanges enrichissants ont chacun son intérêt. Le dernier différend en date entre ces deux géants de la gestion portuaire a atterri à la justice. Celle-ci, étant allée vite en besogne sans tenir compte de tous les paramètres, s’est rebiffée. Le dossier est toujours en suspens. Et le reste se joue dans les coulisses. Certes, le groupe Bolloré, de par ses appuis en France et dans les autres pays d'Afrique, a tenté d'apporter une réponse aux inquiétudes des uns et des autres.
Il faut retenir que cette rencontre s’est tenue en lieu et place des traditionnelles rencontres pour l'audition, la projection et les discussions sur des cassettes islamiques. Les étudiants se sont séparés satisfaits de ce débat contradictoire qui ne vient qu’à point nommé. Appréciez cet extrait de la communication de M. Fare, commissaire chargé des relations interconfessionnelles à l’Umt et formateur CLT de la jeune chambre industrielle.
Pense l’emporter dans ce duel. Les plus hautes instances. françaises sont mises à contribution pour faire céder l’État togolais qui semble voir dans la coopération avec JACQUE Dupydauby des éléments positifs pour l’économie du pays. Cette façon colonialiste d’intervenir de la France n'a pas été digérée par les Togolais soucieux de la souveraineté de leur pays.
(NDLR) « CÉLÉBRATION DE LA NAISSANCE DU PROPHÈTE » Faut-il célébrer ou non ? Plusieurs courants religieux sont divergents là-dessus. Certains soutiennent que le Prophète (SBL) de son vivant ne l’avait pas fait donc il faudrait s’abstenir, par contre d’autres le soutiennent.
Thèse des Partisans de la célébration de la naissance du Prophète - « Le MAWLID du Prophète Mohammad (Bénédiction et Paix d'Allah sur Lui) comme nous l’avions dit précédemment est un événement très important dans l'histoire de l’humanité. »
« Ce jour est hors de l’ordinaire parce qu’il est celui de la naissance de l’ultime Prophète (SWS). » Bref, c’est un jour exceptionnel dans toute l’histoire parce qu’il a été marqué par. Heureusement cela n’a. Pas fait fléchir les autorités togolaises. Dans les arcanes du pouvoir, trois gros calibres furent désignés pour suivre le dossier. Mais, les plumes pro-Bolloré n’hésitent pas à prendre à partie ces trois responsables désignés pour gérer ce problème. Ils sont accusés de gérer le dossier au gré de leurs intérêts avec Progosa. Ils sont également accusés de manipuler la justice togolaise. Mais pour l’heure, le seul qui a été pris en flagrant délit de manipulation de la justice est bel et bien Bolloré et quatre de ses collaborateurs arrêtés et libérés sous caution.
Aussi, les trois autorités politiques qui suivent le dossier n’expriment que la position de l’État togolais. Il est certain que Bolloré opère au Togo depuis environ 50 ans. C’est la naissance de notre prophète Mohammad (SWS).
Thèse des partisans de la non-célébration de la naissance du Prophète (SBL) - Cette célébration relève ni plus, ni moins de l’innovation. Le seul moyen d’honorer notre prophète est de suivre le message pour lequel il a été envoyé. par miséricorde pour toute l’humanité. Honorer notre Prophète consiste à connaître sa personnalité, l'obéir dans ce qu'il a ordonné, de croire à toutes les choses dont il nous a informés, de s'écarter de tous les interdits contre lesquels il nous a mis en garde et de n'adorer Allah que parce qu'Il a légiféré. Prouvons notre amour pour notre Prophète en pratiquant toute sa sunnah authentique dans la mesure de nos possibilités en tout temps et en tout lieu. « Ne fêtez pas ma naissance après ma mort, comme on le fait avec les autres prophètes », hadith rapporte donc un habitué des lieux.
Après un aussi long séjour, on se demande comment un différend peut d'un coup faire vomir Bolloré s'il n'a rien fait qui menace l'économie togolaise. Comment un simple collaborateur de ce dernier peut-il tout d'un coup gagner la confiance de l'autorité au point de prendre la place de son ancien patron ? Sans nul doute, ce dernier aurait posé des actes qui inspirent confiance. Les preuves sont encore d'actualité : le lancement de la Commande de deux grues de grande portée, la construction du troisième quai à laquelle Bolloré a refusé de participer. Nous osons croire que Progosa ne tardera pas à s’y atteler pour confirmer nos écrits.
Au moment où M. Jacques pose des actes de confiance au Togo, son rival aligne des impairs aussi bien au Togo qu’ailleurs. Ses inconditionnels soutiens ont eu l’honnêteté de reconnaître qu'effectivement, à un moment donné, Bolloré a eu des démêlées avec le pays de papa BOIGNY / Oacom par Bukhary.
En conclusion, si la célébration de la naissance du prophète est ainsi conçue par certains, d’autres musulmans en pensent autrement sous la lumière des propos du prophète lui-même (Paix et salut sur Lui). Certains trouvent que parmi les éloges qui lui sont attribués, il y a quelques exagérations (adoration et voire des attributs de Dieu qui lui sont affectés). Il est alors plutôt préférable de se limiter strictement aux recommandations du prophète lui-même et de le prendre pour exemple comme Dieu l’a si bien dit. Prophète, ni les khalifs n’ont célébré sa naissance. Par contre, si nous prenons sa naissance comme un événement historique pour toute l’humanité, il faudrait alors se retrouver invoquer sur lui comme il nous le recommande, lire le Coran, apprendre les hadiths et méditer sur les bonnes actions pour la cause de l’Islam.
Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
AGIR
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE : « Je n’ai cessé de faire de mon mieux avec mes collaborateurs pour améliorer la qualité des services socio-éducatifs du centre... »
Fonctionnel au Togo depuis 1984, le centre culturel islamique de Lomé innove, le nombre d'élèves est sans cesse croissant, les infrastructures d’accueil se multiplient sans oublier les caravanes médicales et soins médicaux gratuits et les innombrables séminaires de formation. De ces avancées, les plus tangibles ces derniers moments, sont le bitumage de la route Est menant au centre et la construction de nouveaux bâtiments scolaires. Tout ceci n'est pas de nature à laisser indifférente la curiosité journalistique. C'est pourquoi notre rédaction s'est fait le devoir de tirer la langue au directeur général, un monsieur qui semble être une force tranquille envoyée au Togo pour faire bouger un centre qui n’est plus à présenter.
RENDEZ-VOUS : Monsieur le directeur, peut-on vous connaître ? Je suis M. OULAD ALAWUI, Directeur Général du Centre Culturel Islamique, présent au Togo depuis 2004. Comment sont nés les centres culturels islamiques en Afrique et quels en sont les objectifs ?
Le Centre Culturel Islamique de Lomé, à l’instar des trois autres Centres Culturels à Bamako (Mali), à Kigali (Rwanda) et à Bujumbura (Burundi), est le fruit d'une coopération entre deux pays arabes : la Grande Jamahiria Arabe Libyenne et l'État des Émirats Arabes Unis depuis l'an 1975.
Le Corps médical du CCI en sensibilisation. En effet, sous l’égide des guides des deux pays frères et amis, le Guide Colonel Moamar Khadafi de la Grande Jamahiria et Remise de prix à un lauréat d'un concours de récitation. du St Coran Cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane (Qu’Allah lui fasse miséricorde), des hommes de bonne volonté ont donné naissance à un Organisme Culturel nommé l'Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques.
L’Organisme Commun a créé le Centre Culturel Islamique de Lomé en 1984. Les objectifs du Centre sont les suivants :
1- Permettre aux citoyens musulmans des deux sexes de la République Togolaise de pratiquer leur culte religieux et de recevoir les enseignements de la religion musulmane.
2- Répandre l'Islam, sa culture, son histoire et ses principes humanitaires pleins d'amour, de tolérance et d’égalité.
3- Enseigner la langue arabe pour renforcer les liens culturels et de civilisation entre le peuple de la République Togolaise et les peuples arabes et musulmans.
4- Appliquer les programmes d’enseignement en vigueur dans la République Togolaise.
5- Distribution de produits pharmaceutiques par la pharmacie du CCI, en plus de la langue arabe et de la religion musulmane. Exercer les différentes activités culturelles, sociales, sportives et techniques.
Donner les soins médicaux aux citoyens togolais sans distinction et ce dans le Centre Culturel Islamique de Lomé.
Depuis le mardi 25/04/06, le CCI vibre au rythme des activités culturelles. Ouvertes à 10 heures par les différentes prestations des élèves, les activités se sont poursuivies par la visite des chefs-d'œuvre des différents clubs techniques.
Le soir, les activités se sont déplacées au stade du centre où un match de handball et un autre de basketball ont opposé les élèves.
Le mercredi matin, une conférence sur le thème "L’islam et le travail" a réuni les élèves autour de l’imam Moutawakilou. La remise de prix aux meilleurs élèves du premier trimestre et un concours de culture générale avaient clôturé la matinée.
Après un repos le jeudi, pour raison de fête nationale, ce vendredi sera l’apothéose avec la finale du concours de récitation du Saint Coran, un pique-nique et un match de... Football. Les limites des moyens du dispensaire du Centre. 7- Diffuser la civilisation et la culture togolaises, arabes et islamiques. 8- Dispenser un enseignement technique et professionnel notamment dans les domaines de l’artisanat, de la couture et autres.
En tant que directeur, qu’est-ce que vous avez apporté de neuf au centre de Lomé? Depuis mon arrivée à la tête de la Direction du Centre Islamique, je n’ai cessé de faire de mon mieux avec mes collaborateurs pour améliorer la qualité des services socio-éducatifs du Centre et de promouvoir une nouvelle stratégie culturelle visant à présenter le vrai aspect de la culture islamique à la population togolaise. Nos activités sont concentrées sur le bon fonctionnement du Collège, du Dispensaire, de la Mosquée, de la Bibliothèque, de la salle d'Informatique, etc., sans négliger les relations socioculturelles avec la population à l'extérieur du Centre.
De quoi est composé le centre? Le Centre Culturel Islamique de Lomé comprend : A) Une Mosquée avec ses BARRAGES DE. LA VOIE MENANT AU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE DE LOMÉ, MESURE SÉCURITAIRE OU EXCÈS DE ZÈLE ?
Lomé la belle est l’une des capitales de la sous-région qui souffre de l'insuffisance de rues. À l'exigüité s’ajoute le mauvais état des rues, pour ne pas dire des ruelles, qui permettent de joindre les différents quartiers de Lomé. Mais malgré cela, les Loméens ont appris à se partager ces passages publics.
Cependant, ce qui irrite, c'est que certains zélés s’évertuent à perturber, sinon à empêcher, les citoyens d’utiliser ces passages qui pourtant sont publics. En effet, la voie qui quitte le centre culturel islamique pour rejoindre le boulevard Eyadema est bloquée depuis l’inauguration de la nouvelle présidence. Des militaires ont barré cette ruelle qui, malgré son état, sert de raccourci pour joindre le quartier du CHU Campus au quartier Hédjranawoué. Surtout, elle est la voie empruntée par les élèves du CCI qui viennent du côté ouest de Lomé. Les élèves et leurs enseignants sont obligés de contourner la caisse pour arriver au... Collège par le truchement de l'entrée Est, soit plus de 5 km de parcours supplémentaire. Ce qui est plus navrant, c'est qu'aucun signal n'est implanté pour signifier que cette rue est interdite aux usagers. On arrive à mi-parcours avant de se retrouver nez à nez, au niveau de la traversée de la route de la présidence, avec des corps habillés qui vous somment de replier.
Au niveau du carrefour entre cette rue et la voie de la présidence, il est prévu des feux tricolores, ce qui veut dire que ces deux axes sont ouverts. D’où cette fermeture nous surprend. On nous dira peut-être par mesure de sécurité présidentielle, là encore on devient ridicule, car on ne peut pas empêcher les citoyens juste une traversée de la route présidentielle pendant que d’innombrables sentiers passent par la clôture de la présidence à quelques encablures du bureau même du président de la République.
Soit ce barrage est érigé par une sécurité présidentielle zélée qui croit faire son travail, soit ces militaires toujours en poste pour... Dérouter les paisibles passants sont oubliés à leur poste depuis l’inauguration de la présidence. Et puisque dans ce corps on exécute avant de réclamer, pour l’heure ils exécutent. La seule certitude est que le bon sens ne peut pas permettre de fermer ce passage. Mais puisque impossible n’est pas togolais, attendons de voir.
Suite à la p. 5 Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
RV MONDE
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CENTRE CULTUREL ISLAMIQUE : Suite de la p. 4
Dépendances totalement équipées pour accueillir les croyants aux heures de prière, servir d’école coranique, de lieu de conférence, de congrès, de cérémonies religieuses, en plus de renseignement de la langue arabe et la culture islamique.
B) Une école moderne meublée et équipée d’instruments et fournitures scolaires avec un laboratoire scientifique, d’autres moyens d’éducation et une direction propre à l’école pour appliquer les programmes scolaires officiels adoptés par le pays siège du centre.
C) Un dispensaire dirigé par. Un médecin, des infirmiers et infirmières, équipés d’appareils médicaux de consultation et tout ce qui est nécessaire pour soigner les patients et même pratiquer les petites opérations chirurgicales telles que les circoncisions et autres. Le dispensaire comprend entre autres un laboratoire pour les diverses analyses médicales et une pharmacie pour dispenser gratuitement les médicaments à tous les patients, quels que soient leur sexe, leur race ou leur religion.
Une salle de théâtre aménagée pour accueillir 500 personnes, équipée d’appareils d’éclairage les plus modernes, d’amplificateurs, d’écran de cinéma et de fauteuils. La salle de théâtre est utilisée pour accueillir les présentations théâtrales et cinématographiques ainsi que la tenue des congrès, réunions, séminaires, cérémonies de fête nationales ou privées. Les instances gouvernementales et diplomatiques ainsi que les associations populaires ou autres utilisent cette salle pour leurs réunions, congrès ou cérémonies.
Une bibliothèque composée d’une large variété de livres aussi bien scientifiques que littéraires, en langue arabe, française, anglaise ou locale. Ces livres sont destinés aux élèves, aux enseignants et à tout citoyen qui désire lire.
Différents stades de sport bien équipés tels qu'un stade de football, de basket-ball, de volley-ball et autres. Ces stades sont entourés de vastes jardins.
Des appartements meublés pour loger les responsables du centre et leur famille.
Une salle d’informatique équipée d’ordinateurs pour la formation de base en matière d’informatique dispensée par des formateurs et professionnels.
Le Centre Culturel Islamique de Lomé fonctionne depuis 1984 sur la base d’un accord d’établissement signé entre l'Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques et le Gouvernement Togolais représenté par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Cet accord a été renouvelé en 2004. Le Centre jouit de la personnalité juridique et de l'autonomie financière et administrative. À cet effet, l'Organisme Commun adopte chaque année des budgets d’équipement et de fonctionnement du Centre. Comment gérez-vous l’école et quelles sont vos difficultés ? Le Collège du Centre Culturel Islamique dispense un enseignement général conformément aux programmes officiels du Ministère de l’enseignement togolais. En outre, vu la spécificité du Collège, deux autres matières sont enseignées aux élèves, il s’agit de la langue arabe et de la culture islamique. Pour l’année scolaire 2005/2006, 394 élèves sont régulièrement inscrits au Collège et répartis sur 12 classes de la Sixième à la Terminale. Un corps professoral constitué de 29 enseignants dans toutes les matières dispense leurs cours avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme sous l’égide d'un staff administratif compétent.
YOUNOUS Islam : une conférence islamique internationale tenue en Ukraine. Plusieurs personnalités dont des hauts cadres gouvernementaux, des diplomates, des universitaires et Des oulémas ont participé à une conférence islamique internationale importante intitulée « Les musulmans dans la société ukrainienne contemporaine », tenue récemment à Kiev, la capitale de l’Ukraine.
Egypte/Arabie Saoudite : Le Président Moubarak reçoit Cheikh Saleh Kamel. Le président égyptien, Hosni Moubarak, a reçu récemment au Caire le Président de la Chambre islamique de Commerce et de l’Industrie, Cheikh Saleh Kamel.
WAMY/Somalie : Distribution d’aide alimentaire de la WAMY en Somalie. L’Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane (WAMY), basée à Riyadh, la capitale saoudienne, a distribué des produits alimentaires à environ 6.000 personnes dans les régions méridionales de la Somalie.
Maroc/BID : La BID accorde une ligne de financement de 100 millions de dollars à la SAMIR. La Banque islamique de développement (BID), basée à Jeddah en Arabie Saoudite, a accordé récemment à la raffinerie LA SAMIR du Maroc une ligne de financement de 100 millions de dollars destinée à couvrir l'importation du pétrole brut. par la compagnie. LIM/Niger : le secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale reçoit l’ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite. Le Dr Abdallah ibn Abdul-Mohsen Al Turki, secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale (LIM), a reçu récemment à la Mecque l’ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite, S.E. Hachim Alkaidi Touré.
Sénégal-Islam-Éducation : Vers la construction de 19 daaras modernes dans la ville de Dakar. Dix-neuf daaras modernes seront installés dans la ville de Dakar, à raison d’un établissement par commune d’arrondissement, a annoncé récemment le directeur de l’action sanitaire et sociale (DASS) de la ville de Dakar, Oumar Ndoye, cité par l’agence de presse sénégalaise (APS).
EAU/Maroc : La fondation Cheikh Zayed construira une mosquée au Maroc. La fondation Cheikh Zayed pour des affaires charitables et humanitaires, basée à Abu Dhabi, a signé un protocole d’accord avec l’ambassade du Maroc aux Émirats Arabes Unis (EAU) relatif à la construction d’une mosquée par la fondation au Maroc. ISESCO/Ophthalmologie : L’ISESCO participe aux Journées d’optique à Rabat
L’Organisation islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO), la Société Marocaine d’Optique (SMOP), le Centre International de Physique Théorique (ICTP), la Commission Internationale d’Optique (ICO) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) tiennent les 5èmes Journées d’Optique à Rabat, et ce, depuis le 19 avril courant.
Le Dr Almoutlaq félicite les participants au concours de mémorisation du Coran
Riyadh : Le Dr Abdallah ibn Mohamed Almoutlaq, membre du haut comité des théologiens, a félicité les participants, filles et garçons, à la 8ème session du concours national de mémorisation du Coran. Tous ces candidats étaient en lice pour le prix “Prince Salman bin Abdulaziz” pour la mémorisation du Coran. Le Dr Almoutlaq a indiqué dans une déclaration à la presse que le Coran est le message de Dieu et le lien le plus solide avec les valeurs spirituelles. Occasion ses conseils à la jeune génération, l’appelant à lire attentivement les textes coraniques et à les mémoriser, afin de mieux connaître leur religion et d’apprécier les valeurs universelles prônées dans les versets coraniques.
Les Femmes Musulmanes d’Europe s’organisent. Bruxelles a abrité récemment le premier Congrès Européen des femmes musulmanes. Trois jours avant la Journée Internationale de la Femme, cette rencontre avait pour double but de lever le voile sur les idées reçues et de diffuser le véritable statut des femmes musulmanes en Europe. Quatorze associations, chacune représentant leur pays d’appartenance, se sont réunies sous le thème “Femmes musulmanes d’Europe, quelles contributions ?".
Boudé par les grands médias européens, l’évènement traduit non seulement une avancée historique pour l’implication des femmes, mais aussi une prise en compte du fait musulman dans la construction sociale de l’Europe. Quatorze associations féminines musulmanes ont créé le Forum Européen des Femmes Musulmanes (EFOMW). Début de l’année 2006. De la Suède à l’Italie en passant par la Roumanie, la Bosnie-Herzégovine, la Grande-Bretagne, l’Irlande ainsi que le Danemark : 14 pays sont ainsi représentés. En mars dernier, les porte-paroles de ces associations ont parlé de leurs activités.
Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
El-Hadj Issa Daouda parle de ses activités islamiques : “Ce que nous pouvons faire pour que l’islam avance, nous le ferons.” Dieu a promis d’être le garant de l’islam. À ce titre, il a toujours armé ses serviteurs, qui ont les moyens, de foi nécessaire afin de sacrifier un peu de leur revenu pour financer les activités islamiques : qui par la construction de mosquées, qui par le financement de prêches, de séminaires ou d’œuvres de charité.
El-Hadj Issa Daouda, modeste commerçant au grand marché de Lomé, est l’un de ces heureux élus. Non satisfait des aides anonymes qu’il fait au profit de ceux qui sont dans le besoin, il mène des activités de prêche et autres chez lui. Sa dernière sortie en date est la... Célébration du Mawloud le 10 El Hadj : effectivement, sur la voie d'Allah, nous faisons ce qui nous est possible. La célébration de la naissance du prophète Mohammad (psl) est l’une de nos activités. Je suis au Togo depuis plus de 20 ans et j'adore Allah sans contrainte aucune, car la liberté de culte existe vraiment. Je profite pour remercier les autorités politico-religieuses.
Je célèbre depuis longtemps le Mawloud (naissance du prophète), depuis trois ans ici dans ma maison. Mais cette année, la maison a été trop petite pour la célébration, alors nous avons sollicité la mosquée de Fine Boy près de Notre directeur en interview avec El Hadj Issa.
Je suis très content que les gens aient répondu nombreux. Le président de l’Union Musulmane, un de ses vice-présidents et son secrétaire, des autorités, cela que faites-vous d’autre pour l’islam ? Ce que nous faisons ou que nous ferons, Allah Seul sait et Lui Seul évalue la portée. Par exemple, juste devant vous, ici, vous voyez les... savent bien avant nous et nous ne faisons que... Copier le bon exemple, c'est-à-dire mettre un peu de notre temps, notre énergie et nos moyens pour plaire à Dieu. Nous comptons sur les frères musulmans et leur union pour le succès de nos activités à venir. RV : votre activité professionnelle ! Je fais juste le petit commerce au grand marché de Lomé.
Je finis en demandant à Allah d’unir et de consolider les musulmans du Togo et d’ailleurs pour le triomphe de la religion islamique. Il ne faut pas que nos petites différences nous divisent, car les fidèles musulmans se réunissent au domicile de M. Issa pour apprendre leur religion et louer Dieu. M. Diallo, ancien consul de la Guinée au Togo, a célébré en avril dernier une célébration boudée mais qui fait la fierté de la plupart des colonies étrangères au Togo. Satisfait de l’événement, il a bien voulu solliciter nos colonies pour exprimer sa gratitude à ceux qui y ont contribué et exprimer ses ressentiments.
Lisez plutôt cet interview minute. RV : El Hadj, paraît-il vous êtes un habitué des activités islamiques, que faites-vous au juste ? que du grand marché de Lomé et celle-ci n’a pas désempli. C'est la toute première fois que nous avons célébré cette naissance hors du cadre familial. L’organisation n’est pas encore ce que nous voudrions mais on se réjouit de l’engouement des fidèles. In cha Allah la saison prochaine sera un succès plus éclatant.
RV : quel sentiment vous anime après cette célébration ? Politiques et militaires, tout le monde y était. C’est le plus grand succès depuis que je célèbre cet évènement. C’est pourquoi je voudrais remercier le ministre FOLI-BAZI, le commandant Yark, le représentant au Togo de la ligue islamique mondiale, l’union musulmane et son ancien président NASSIKI, sans oublier les colonies étrangères au Togo. Notre objectif est de faire connaître le prophète à un moment où les autres s’évertuent à le salir. Au-delà de cet aspect, ce que nous pouvons faire pour que l'islam grandisse, nous le ferons.
El Hadj Issa parmi ses frères musulmans et amis.
RV : justement, en dehors de gens réunis pour se rappeler Dieu. On se Je me réunis comme ça chez moi ici chaque semaine pour prêcher, apprendre la religion ou glorifier Dieu. De telles rencontres hebdomadaires datent de trois ans, nous n'y faisons rien si ce n'est pas dans l’intérêt de l’islam. Des gens le font devant nous un seul ALLAH. Je remercie tous mes collaborateurs et que DIEU récompense chacun selon son effort, qu’Il nous pardonne nos péchés et exauce nos vœux. MERCI
Interview réalisée par Abi-Alfa
Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
RV REPORTAGE
Les mosquées rénovent
Inauguration d’une mosquée doublée d’un centre islamique à Lomé
Le monde bouge, devant lui l’islam qui, à pas de géant, grossit ses rangs. Ceci nécessite un changement de mentalités et d’approches afin de créer un nouvel environnement adéquat aux nouveaux besoins confessionnels. Maître TCHASSONA TRAORE, président du Notariat togolais, a bien voulu faire une expérience pionnière dans cette logique en érigeant une magnifique mosquée qui transcende le rôle traditionnel des mosquées. Assortie D’un centre islamique, la « Mosquée de la solidarité islamique » a prêté sa cour à son inauguration ce vendredi 21/04/06 au matin. Autorités politiques, militaires, religieuses, parents et amis n’ont pas voulu se faire raconter les premières heures du centre de la solidarité islamique. Le comité d'organisation, naturellement, n’a pas fait les choses à moitié : cantiques islamiques, psalmodie du saint Coran et enfin parades cavalières.
C’est donc à 08 heures que tout a commencé avec la récitation du Saint Coran qui finira avec le mot de bienvenue du président d’organisation. Remerciant le promoteur « pour cette œuvre immense et louable très recommandée par ALLAH », il n’a pas oublié les fidèles présents, ceux qui « de près ou de loin ont contribué à la réussite de cette œuvre charitable ». Maître Traoré Tchassona, maître d'œuvre, s'est retiré en présentant le programme des cérémonies avant de céder le podium à M. TAÏROU Ahmed, qui, au nom de monsieur TRAORE, a prononcé un discours dont voici le contenu. DISCOURS DE M. TAÏROU AHMED
« Dans l’esprit du promoteur de ce centre et comme bon nombre de musulmans l’ont constaté, on peut remarquer un déficit de participation des intellectuels musulmans du Togo formés dans les écoles occidentales à la chose islamique. Ceci est dû au fait qu’en dehors de l'enseignement de base inculqué dès l’enfance, le Togo manque de structure d’accueil où les intellectuels musulmans pourront compléter ou approfondir leur connaissance en Islam et qui tient lieu à la fois d'échange et de concertation entre musulmans sur les préceptes de l'Islam, les grands courants islamiques, l’histoire et l'évolution de l'Islam, les nouvelles pensées islamiques et les problèmes de société vus sous l'angle de l'Islam. Ce sera peut-être aussi le lieu pour les non-musulmans en quête de connaissance sur l'Islam de trouver des réponses à un certain nombre de leurs préoccupations. C’est en vue de combler toutes ces attentes que cette mosquée est doublée d'un centre qui s'occupera de la formation et... » L'encadrement des intellectuels musulmans et de grands apprenants qui pourront y trouver un cadre approprié pour la libre expression ou pour tous ceux qui veulent assouvir leur soif dans la recherche des connaissances en Islam.
Pour atteindre ces objectifs, le centre pourra compter sur l’appui multiforme des associations islamiques, notamment l'Union Musulmane du Togo (U.M.T) en premier lieu, l'Agence des Musulmans d'Afrique (AMA), ALMUNTADA, la Ligue Islamique Mondiale, le Centre Islamique du Togo et toutes les bonnes volontés.
Dores et déjà, le centre sera doté de plusieurs salles, notamment au premier étage : un bureau d'accueil, trois (03) salles de classe, un bureau du Directeur de centre, un secrétariat, une trésorerie, une salle de lecture et les toilettes.
Au deuxième étage, une salle abritera le bureau du Président du Conseil d'Administration et, en projet, une grande salle de conférence pourra accueillir cent (100) à cent cinquante (150) personnes. Voilà. Brièvement présenté notre centre qui ne tardera pas à ouvrir ses portes à tous les musulmans désireux de mieux connaître leur religion. Je vous remercie.
À 11 heures, le président de l'Union Musulmane a livré son message avant de faire place aux différents prêches. De l’imam principal de la ville de Sokodé, en passant par les imams Guimba de Zongo, Souleymane de Tosti, Moutawakil de Tokoin Solidarité, sans oublier Malam Baki, tout le monde a mis à contribution sa science et sa sagesse pour sensibiliser et rehausser l’événement. Oustaz Awali Abressi, enturbané par El Hadj Issa Touré Malouwouro, aura en mains la destinée de ce joyau.
Après la prière de Djouma, dirigée de mains de maître par l'imam de Sokodé, un dîner a convergé les invités au domicile de Maître Traoré. Relevons que le caractère pionnier de cette mosquée vient du fait qu’au-delà de ses atouts qui viennent révolutionner les mosquées, il y a aussi le fait qu'elle est entièrement financée par un cadre intellectuel. Ceci n’est pas fréquent dans un... environnement qui croit que construire une mosquée est du ressort des alfas qui, à leur tour, attendent des pays arabes pour le faire. Nous osons croire donc qu'après la mosquée lumière de Marna Lami, la mosquée miséricorde du Gambien Top lait, Urj& tmmGnsG fouf& 3 i inaurçjijratîori U n G P^r^dG cawrafiGr-G M. Awali Aberessi, imam de la mosquée, cette sortie de MAÎTRE Tchassona vient ouvrir la voie à une série d’inaugurations de centres signés par les comptes de nos frères intellectuels.
En tout cas, pour l’heure, c'est bien Maître TCHASS qui tire son épingle du jeu en faisant d'un coup d'essai un véritable coup de maître. Parlant de la mosquée, on peut dire que si celle-ci ne peut pas trop compter sur sa taille, son architecture reste un modèle qui présente le vrai visage de l’islam. Il revient donc à l’imam Aberessi et ses collaborateurs d'en faire bon usage pour préserver au centre son éclat, car la propreté est la moitié de l'islam, pour ne pas dire son épine dorsale.
YOUNOUS
Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006
7 RV AL-DAAWA CONSIDERATION AU GUIDE DU CPIM
Clôture des travaux du symposium sur le dialogue inter-religieux organisé au siège de l’AMAI. Le Président Enrique Pereira de Guinée-Bissau a exprimé ses remerciements et ses considérations au Guide du Commandement Populaire Islamique Mondial (CPIM), le Fondateur de l’AMAI. C’est ce qui ressort de l’audience qu’il accorda à la délégation de l’AMAI. Il exprima par ailleurs son émerveillement pour les réalisations que l’AMAI a faites grâce aux orientations du Guide. Il ajouta au cours de la rencontre qu’il évalue hautement le rôle constructif que joue l’AMAI dans le renforcement du dialogue entre les religions et les différentes cultures.
Il faut rappeler qu’une visite au siège de l’AMAI a eu lieu à la tête d’une délégation gouvernementale et en compagnie de son excellence l’Ambassadeur d’Italie auprès de la grande Jamahiriya. Le Secrétaire Général du Ministère Italien des Affaires étrangères s’est rendu, mercredi dernier, au siège de l’Association Mondiale de l’Appel Islamique. Femmes Musulmanes d’Europe s’organisent. Elles ont élu les sept membres du conseil d’administration qui siégera à Bruxelles. Son but : favoriser l'engagement citoyen de la femme musulmane au sein de l’Union Européenne, mais aussi représenter ces femmes et défendre leurs intérêts auprès des instances européennes et internationales. Un véritable défi.
C’est à l'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles que l'EFOMW a ouvert son 1er Congrès Européen. L'ouverture officielle a été assurée par la française Malika Dif (conférencière et auteur de nombreux ouvrages), Noura Jaballah (présidente élue de l’EFOMW) ainsi que Lhaj Thami Breze, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Cette journée s’est organisée autour de trois tables rondes. lesquelles différentes intervenantes ont abordé des sujets tels que les enjeux islamiques, sociaux et politiques de la participation de la femme musulmane dans la vie sociale, les obstacles rencontrés et quelques témoignages de ces “femmes qui inventent l'Europe". Les interventions ont montré que la femme musulmane n’est plus silencieuse et soumise, “elle a son mot à dire".
Plus encore, reau de l’AMAI en Guinée-Bissau, conformément aux orientations du Guide du CPIM et en réponse à la demande du Président Enrique, l’AMAI et d’un nombre de secrétaires des bureaux de l’Association, elle a un devoir d'action.
Ainsi, Soumaya Ben Khaldoun, parlementaire marocaine, a insisté sur la notion que l'être humain a pour mission de contribuer au développement de l'Humanité. Elle met l'accent sur l'équité et explique que l’apport de chacun est distinct mais son importance est égale dans la construction de la société. L'homme et la femme sont égaux pour bâtir et développer la civilisation. La femme musulmane a donc une... Véritable responsabilité d'engagement citoyen. Vivement que d'autres femmes prennent le relais.
À la fin des trois jours de débat, de discussions scientifiques et sérieuses sur les thèmes du symposium (Dialogue inter-religieux au service de l’individu et de la société), organisé par l’AMAI et le Conseil Pontifical pour le dialogue inter-religieux du Vatican, les travaux de ce forum, tenus à la salle des réunions au siège de l’AMAI, ont été achevés par une séance de clôture où le père Khalid Ukascha, président de la chaire (Islam) au Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, a fait la lecture du communiqué de presse publié à la fin des travaux de ce symposium.
Et dont voici le texte : « Le symposium (Le dialogue inter-religieux au service du développement intégral de l’individu et de la société) ».
Pour tous vos besoins en évacuation bordure et de vidange, une seule adresse : IP 81380 Tél : 22 6-21-43 OME-TOGO 226-42-16 E-mail : mamabien@yahoo.fr Cel : 905-17-78. Une particulière attention consacrée à l’immigration entre dans le cadre d’une série de colloques, forums organisés en commun par l’Association Mondiale de l’Appel Islamique et le Conseil pontifical pour le Dialogue inter-religieux, depuis 1976. Le dialogue conduit à la compréhension mutuelle, contribue à conjurer les conflits et les règlements dans la vie des individus et des sociétés mais, également à répandre, et à enraciner les valeurs fondamentales du droit, de la justice et de la paix.
Ce forum qui vient de réunir ensemble des théologiens chrétiens, des érudits et ulémas musulmans venus de toutes les parties du monde rend assurément possible la poursuite des efforts en vue de promouvoir la culture du dialogue, et d’édifier la paix.
Le Rendez-Vous N°56 du 28 Avril 2006.