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Le Rendez-Vous #82
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Togo
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- Titre
- Le Rendez-Vous #82
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 18 décembre 2006
- numéro
- 82
- nombre de pages
- 8
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001307
- contenu
-
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°82 du 18/12/2006. 250 F CFA
VENDREDI 22 DÉCEMBRE
Le DG de Progosê à Lomé ce mardi pour l’inauguration d’un centre artisanal. Les collaborateurs de Khalid salissent sa réputation. Difficile séjour pour les pèlerins, où se cache l’aide du chef de l’État aux agences de voyage? La délégation saoudienne des visas énrouvée par les couloirs du ministère des affaires étrangères et le délestage.
ILI-SAMAABD-LATIF
« On voit fréquemment des Arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et ses compagnons. On est tenté de les imiter parce qu’ils sont Arabes et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que nous. »
HAYATOULIGASSA et RABITAT en collaboration avec le CENTRE IRN taymya de Yolou Abdalah emmènent 18 chefs convertis au Hadj.
Les journaux des dossiers pourris au chevet d’AFODA.
Le Ministre TCHACONDOH des collectivités locales révolutionne son secteur.
A bâton rompu avec Ben Halima, ingénieur et écrivain d’œuvres. Islamoques Ben Halima Abderraouf (à gauche), avec Abdoul Halim. Le Centre Ibn Taymya pour l’Appel à l’Islam et Invitation to Islam renforcent les moyens de leur politique. P2 6 motos pour les Imams et encadreurs des convertis à l’Islam.
RV REPORTAGE.
La nation saoudienne des visas éprouvée par les couloirs d'Ayéva et le délestage ALFA. Nous sommes d'avis que l’organisation du pèlerinage au Togo soit corrigée, mais comment et par qui ? Quand on veut opérer sur un terrain dont on n’a aucune notion, on doit humblement demander conseil, ça fait partie des bonnes manières. Mais quand on refuse de reconnaître ses limites, on risque d'être pris au piège par sa propre stratégie.
Le vendredi passé, une délégation saoudienne arrivait au Togo aux environs de minuit pour un périlleux séjour d’une semaine. Il faut rappeler qu’en Afrique, parmi les pays qui n’ont pas de représentations diplomatiques avec l’Arabie Saoudite, seuls deux pays ont eu la chance d’accueillir chaque année une délégation saoudienne spécialement envoyée. Pour octroyer les visas pour les candidats au pèlerinage. Les autres pays qui n’ont pas cette chance sont forcés de courir derrière les ambassades et consulats des pays voisins.
Le centre Ibn Taymya pour l’appel à l’islam et l’invitation à l’islam renforce les moyens de leur politique. Par NOUROUDINE. Basé à Kpalimé, le centre Ibn Taymya wal IFTAH œuvre depuis plus d’un an pour la conversion des masses à l’islam. Basée à Londres, cette association de bienfaiteurs aide son partenaire du Togo pour ses actions dans la sensibilisation des masses et dans les prêches. Ces actions, renforcées par des actes concrets, ont longtemps été l’œuvre des musulmans de bonne volonté.
Les caravanes de prêches dirigées par Malam Yolou et ses collaborateurs se sont souvent terminées par des conversions. Sur ce terrain devenu de plus en plus riche en nouveaux convertis, l’association a pensé mettre beaucoup de moyens pour répondre à la demande croissante des... nouveaux musulmans. Ainsi a-t-elle eu besoin de l’assistance d’une association sœur œuvrant pour l’islam en Arabie Saoudite. Que cela implique comme tracasserie. Si le Togo a eu cette chance, c’est grâce au général Séyi Memene qui a usé de sa position dans la ligue islamique mondiale pour nous donner cet avantage. Quand l'UMT se chargeait d’organiser le hadj, à ses frais, ces délégations séjournaient toujours à l’hôtel 2 février où une suite servait pour leur logement et leur lieu de service.
Mais cette année, pour cause de l’échec de la saison passée, échec à responsabilité partagée, le ministre Ayéva a mis l'UMT en veilleuse. Il est devenu l’acteur principal du hadj au détriment des prérogatives même du ministère de l’intérieur. Ainsi, ladite délégation, logée à l’hôtel, est forcée de travailler au ministère des affaires étrangères. Mais pour une telle délégation, M. Ayéva n’a trouvé mieux qu’un couloir pour le séjour professionnel. Un couloir dans un ministère comme celui des affaires étrangères, tout le monde. sait à quoi ça ressemble. Une toilette sans eau, le tout dans une improvisation. Les 6 motos disposées invitent à l'islam, une association à but non lucratif qui aide beaucoup les bonnes volontés qui veulent bien faire avancer la religion de Dieu. Grâce donc à cette collaboration, l’association que dirige Malam Yolou Mohamed ABDOULAYE a pu construire 04 mosquées, 10 puits, des béliers pour la Tabaski, l’aide pendant le ramadan, et tout récemment six motos.
Ces motos ont pour objectif de faciliter le transport, au point où le chef de délégation fut obligé de répondre à ceux qui se plaignaient pour le confort. « D’ailleurs, je suis un sahélien, même par terre je peux travailler », une remarque pleine de sens. Ainsi ont-ils travaillé avec les aides togolais.
Le ministère, entre temps, a pu négocier la non-coupure de courant pour trois jours, mais la délégation a travaillé pendant sept jours. Les quatre jours restants, la délégation était à cheval entre les couloirs du ministère des affaires étrangères et l’hôtel. Février, dès que le délestage frappe, ils se déplacent dans leur chambre d’hôtel. Quelques heures après, il faut rejoindre les couloirs, tout ceci au péril de leurs outils informatiques. La surveillance était stricte, personne n’y entre. Cette rigueur est louable pour éviter le désordre, mais le locataire des affaires étrangères était allé jusqu’à refuser le visa aux étrangers vivant au Togo avec une carte de séjour régulièrement établie, sans se demander combien ternit le déplacement des six encadreurs engagés dans différents villages pour le suivi des convertis.
Entièrement à la charge de l’association Ibn Taymya, ces encadreurs sont des prêcheurs et alfa qui enseignent le Coran et l’islam dans les milieux récemment convertis. Les motos qu’ils viennent de recevoir les réconfortent et leur donnent davantage les moyens de leurs ambitions, celle d’aider à la propagation de la religion d’Allah. C’est ainsi qu’à la cérémonie de réception, les récipiendaires aussi bien que les responsables de l’association n’ont pas... caché leur joie et leur gratitude envers M. Mohamed Salim, responsable de Invitation to Islam. Ils ont, dans leurs différentes interventions, demandé à Allah de bénir M. Salim et son équipe pour leur bienfait. Qu’Allah leur rétribue selon leur intention et qu’il leur donne la force pour en faire davantage.
Sont-ils ces Togolais qui arrivent à s’acheter un billet d’avion ? Triste séjour pour une délégation forcée de travailler dans un local sans eau, où il faut courir.
Dr Mohamed Al Houdjeïli, un partenaire de choix aux activités du centre IBN TAYMYA. Nous le disions tantôt, si l’association de Malam Yolou arrive à faire le pèlerinage à 18 chefs convertis cette année, c’est grâce à ses partenaires, dont Dr Al Houdjeïli. Il est celui qui a financé le voyage de 10 parmi les 18 pèlerins. Basée à Médine, il ne manque pas aussi d’assister la radio islamique de Kpalimé.
C’est les candidats au pèlerinage grâce à l’aide du Dr Al Houdjeïli (à droite, un pèlerin de l’an passé). IBN TAYMYA CENTER and INVITATION TO ISLAM. Reinforced their activities (version anglaise de l’article ci-contre). Based in Kpalimé, Ibn Taymya center has been profiting from the cooperation of INVITATION TO ISLAM, another Islamic association in London. Owing to this charitable cooperation, the two partner associations fight together to enlarge the sphere of Islam in some Togolese areas, namely Zio.
Confident in the leadership of their center, some people in Kpalimé have been helping Ibn Taymya center continue its work, especially preaching caravans in non-Islamic villages. The growing number of Muslims in some villages forced Yolou and his fellows to ask for help from associations such as INVITATION TO ISLAM.
04 mosques, 10 wells, sheep for Tabaski, assistance in Ramadan, and now 06 motorbikes. This is just a part of the result of the beginning collaboration between the two said associations. In giving these motorbikes, INVITATION TO ISLAM aimed at helping the supervisors of newly Islamized people in their daily activities. Those supervisors made Of preachers and imams, have been teaching the Quran and Islam to people that have just accepted Islam. From now on, these supervisors hope they are no more alone in their passionate but difficult task. The motorbike is a wide step ahead in their way to the Islamization of their areas. In receiving their gift, leaders of IBN TAYMYA as well as supervisors ask from the Almighty, benediction, peace, well-being, and mostly paradise to those who helped them be nearer to their people, I mean Invitation to Islam. May Dr. SALIM, director of Invitation to Islam, and his department accept all their congratulations and may God bless them.
Dans la cour à la recherche d’un sceau d’eau avant de se mettre à l’aise. C’est à ce prix que notre ministre des affaires étrangères veut vendre l’image de notre pays à l’étranger? Donc un partenaire très important à qui l’association exprime toutes ses reconnaissances pour tout ce qu’il consent dans la voie de l’islam. Les chefs traditionnels bénéficiaires se joignent à nos colonnes pour. demander au Tout-Puissant de rétribuer M. Al Houdjeïli au-delà de ses attentes. Qu’il en soit ainsi.
RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006 RV RELIGION
Ce schéma a été conçu par la rédaction pour aider le pèlerin dans son culte du Hadj (Réédition).
1 - Début
Départ au cours des mois du pèlerinage Chawal-Doul-Qada, 10 premiers jours de Dhoul-Hijja.
14 Le circuit d'adieu
Pour celui qui est pressé, après la lapidation des stèles, quand le moment de zénith arrive, il peut partir au 12e jour. Pour celui qui n’est pas pressé, après la lapidation des stèles, quand le moment du zénith est passé, il peut partir au 13e jour. (La femme en état de lochies ou de menstrues n’a pas à effectuer le circuit d’adieu).
Fin
2 - La mise en condition au départ : Il est recommandé de se laver et de se parfumer. Il faut revêtir les habits d’ihram et formuler l’intention d’accomplir le rite. Ensuite, une fois dans le véhicule, on prononcera la formule de la mise en état d’ihram qui est la suivante : (2) pour le mutamati « Labeyka Allahouma. Oumrat an moutamatti’an bi ha illal hadji. Pour le muqarrin : « Labeyka Allahouma oumouratan wa hadjan. » Pour le mufrid : « Labeyka Allahouma hadjan. »
Le séjour à Mina : Ce séjour correspond aux « jours de tachriq » (la veille du 11, 12 et 13 Dhou al-Hijja). Lapidation des trois stèles durant chacun de ces jours, à partir du moment où le soleil s’éloigne du zénith jusqu’à l’aube. Lapider ces stèles du plus petit au plus grand.
LES ACTES INTERDITS AUX PELERINS EN ETAT D’IHRAM
En route vers la Mecque : Sur la route de la Mecque, on récite la talbya un grand nombre de fois. À l’arrivée à la Kaaba, on cesse de prononcer la talbya. On embrasse la pierre noire ou on la touche, si cela est possible sans bousculade. Sinon, on fait juste un signe de la main en sa direction et on dit : « Bismillah wa Allahou Akbar. » Ensuite, on se positionne de sorte que la Kaaba soit à notre gauche et on entame la circumambulation.
La désacralisation mineure : Il faut effectuer ces actes le jour du sacrifice : la lapidation. De la grande stèle, la procession de l’ifaada, le rasage ou la diminution des cheveux (à savoir qu’il est préférable de se raser complètement), la grande sacralisation qui consiste en l’accomplissement de tous ces actes. On peut faire ces actes en désordre mais il est mieux de les faire en ordre.
Les actes le jour du sacrifice : lapidation de la grande stèle, sacrifice de l’offrande pour le mutamati et le quaarin uniquement. Le fait de se raser ou de diminuer ses cheveux (il est préférable de se raser complètement). Quant à la femme, elle diminue l’équivalent d’une phalange d’un doigt.
Le circuit de l’ifaada (c’est le tawaf du hadj). La procession entre les monts Safa et Marwa pour le mutamati ; quant au quaarin et au mouf’rid, ils n’ont à faire cette procession que s’ils ne l’ont pas accomplie après le circuit de l’arrivée.
La procession vers Muzdalifa : après le coucher du soleil la veille du 10e jour du mois de Dhoul-haj, on se dirige vers Muzdalifa. On y effectue les prières de Maghreb et Icha regroupées. et raccourcies. On y passe la nuit jusqu’à l’aube. Après la prière de l’aube, on fait des invocations et rappels (zikrs) jusqu’à l’apparition de l’éclat qui précède le lever du soleil. On ramasse sept petits cailloux qu’on lancera à la grande stèle, le reste des cailloux sera ramassé à Mina.
Pour les hommes et femmes :
• Ne pas se couper les cheveux et les ongles consciemment
• Ne pas se parfumer
• Ne pas chasser, ne pas y participer en apportant son aide
• Ne pas couper les arbres et les herbes de la Mecque
• Ne pas ramasser les objets perdus sauf pour signaler la perte au propriétaire
• Ne pas rechercher le mariage pour soi ou pour une tierce personne, s’abstenir des rapports intimes.
Pour les hommes :
Ne pas se couvrir directement la tête. Quant à la couvrir avec un parasoleil ou le toit d’un véhicule, ou encore porter une charge sur la tête, il n’y a pas de mal à cela. Ne pas porter un vêtement conçu, pas de culotte.
Pour les femmes :
Ne pas mettre des gants, ni se voiler le visage. Découvrir obligatoirement. Le visage sauf en présence des hommes étrangers. Mise en garde : Mon frère, toi qui t’apprêtes à effectuer le pèlerinage, sache faire preuve de modération et à ne pas gêner tes frères pèlerins.
4. La circumambulation : La circumambulation, tawaf (au trois premiers tours on trotine, le reste des tours on marche normalement) est constituée de sept tours autour de la Kaaba. On veillera au cours de cette première circumambulation à mettre le pagne que l’on porte sur les épaules en bandoulière en laissant ainsi apparaître l’épaule et le bras droit. Dans les trois premiers tours, on évoque Allah et on lui demande tout ce que l’on veut. Ce circuit est appelé tawaf Al-Quoudoum (procession de l’arrivée) pour le quaarin et le moufrid.
5. Les deux Rakaats à la Place d’Ibrahim : Il est recommandé de faire deux Rakaats derrière Maqaamou Ibrahim, si cela est possible, sinon on se contentera de les faire à n’importe quel endroit dans la mosquée.
6. Procession du mutamati : Le mutamati fera une procession de sept tours. entre les monts Safa et Marwa en commençant par le mont Safa et en terminant par le mont Marwa. Ici, le quaarin et le moufrid peuvent avancer leur procession du Hadj, c’est-à-dire laisser le Safa et le Marwa et le faire après le Hadj.
Départ pour Arafat après le lever du soleil : On y regroupe et raccourcit les prières de Dhuhr et Asr à l’heure de Dhuhr, puis la station commence. Elle finira après le coucher du soleil.
Le départ pour Mina a lieu le jour de Tarwiya (ce jour de Dhoul-Hijja) avant la première prière de Dhuhr. Il est bon d’arriver à Mina avant Dhuhr. Il est recommandé d’y passer la nuit. Le mutamatti remet ses habits d’ihram et prononce la talbiyya pour le hadj : « Labayka Allahumma hajjan ». Pendant le séjour, les prières de 4 rakaats reviennent à 2 rakaats.
Coupure des cheveux : Le mutamatti peut couper ses cheveux et mettre fin à sa oumra. Le quaarin et le moufrid, quant à eux, conservent leur ihram jusqu'au jour du sacrifice.
RECONTRE Interview de Ben Halima Dans cette interview votre Hebdomadaire va à la rencontre de Ben Halima Abdraouf. Ingénieur en statistique et économie, champion olympique en mathématiques, il se consacre aux œuvres islamiques. Il répond à quelques-unes de nos inquiétudes.
Réalisé par ALI ABDOULHALIM.
RV : Aujourd’hui, les musulmans parlent de plus en plus de spiritualité comme un élément qui compense un manque dans leur pratique cultuelle. Comment jugez-vous ce décalage entre la pratique du culte et la voie spirituelle ?
Prof : La raison, c’est qu’il est beaucoup plus facile de faire la prière physiquement. C’est facile de suivre les ablutions, de se déplacer à la mosquée, de faire les gestes, de dire les paroles. Mais le fait de mettre son cœur, de ressentir les valeurs de la prière, de suivre avec son esprit ce qui est dit dans la prière, c’est un tout autre combat qui nécessite un investissement et souvent les musulmans n’ont pas le temps et n’ont pas cette compréhension. Souvent aussi, ils n’ont pas de meneurs. Des fois, il y a des leaders qui ont cette... spiritualité mais qui n’arrivent pas à l’enseigner ou à la transmettre aux autres parce qu’on se retrouve dans des activités qui sont soit des activités d’apprentissage, soit diverses activités de formation mais on perd ce temps que chacun doit passer avec Allah parce que pour y arriver il faut passer des heures avec le Coran, avec les douas, avec les invocations, avec les prières la nuit.... C’est la seule voie qui permet d’arriver à cette purification de l’esprit qui permet de se concentrer, de ressentir la valeur spirituelle des actions de l’islam.
Le fait est ainsi, de plus en plus il y a des associations de jeunesse musulmane et le constat est clair. On s’investit dans l’activité sociale et à un moment donné, on se sent en train de se perdre dans le bas monde et on veut toujours revenir à la spiritualité. Quelle éducation proposerez-vous à ces musulmans, à ces jeunes qui veulent vraiment entrer en contact avec non la technicité du culte mais la profondeur de la proximité vers Dieu?
La méthode que je Proposer, c’est bien détaillé dans le livre « La voie spirituelle ». Qui consiste d’abord à se débarrasser de l’orgueil, de donya, et de riya. C’est un long travail. Ensuite, je donne des outils pour avancer dans la spiritualité. Je pense qu’à un niveau individuel, l’on peut avancer quand même pas mal avec ces données.
Pour la question d’organisation, je n’ai pas voulu me prononcer pour ne pas prendre parti entre les différents groupes musulmans, mais en tout cas, certainement une activité collective, qu’on soit plusieurs, qu’on ait la volonté d’avancer spirituellement, et qu’on monte un programme, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Bon, il y a le cadre du tabligh, on peut lui reprocher des lacunes par ailleurs, mais on n’a pas besoin de chercher les lacunes et de faire des reproches. Il n’y a qu’à profiter du bien qu’on peut trouver dedans, tout simplement, et Ben Halima Abderraouf (gauche), en interview, puis de compléter ce qu’on a besoin de compléter ailleurs. En tout cas, c’est une activité. qui est là pour ça, pour la foi, pour la spiritualité. Mais si on est dans une autre activité qui est plus intellectuelle ou plus militante ou plus sociale, il faut absolument qu’il y ait un volet d’actions spirituelles, d’actions de se rapprocher d’Allah tabaraka wa.
Pouvez-vous nous rappeler un peu pour nos auditrices et auditeurs qui n’ont pas eu la chance de lire votre livre sur la méthode pratique de la spiritualité les grandes étapes qu’on doit traverser pour atteindre l’ihsan comme on le dit ?
Alors ça prendra beaucoup de temps de tout exposer. En tout cas, la première étape c’est d’enlever du cœur ce qui est autre qu’Allah. La première étant l’orgueil. L’orgueil, la valeur qu’on a de soi. Le prophète a défini l’orgueil, il en a donné la solution, il dit : l’orgueil c’est refuser la vérité, mépriser les gens. Donc, apprendre d’abord à accepter la vérité quelle qu’elle soit, quelque soit la personne qui nous la dit, quelque soit la façon dont il nous la dit. Deuxièmement, ne mépriser personne. C’est-à-dire, n’importe quel musulman, on ne peut pas savoir la valeur qu’il a auprès d’Allah. Nous-mêmes, on ne sait pas si nos prières sont acceptées. Donc, Satan est toujours là pour nous dire, pour nous montrer les défauts des autres et nos propres qualités, pour qu’on pense qu’on est mieux que les autres. C’est le premier, l’orgueil.
Le deuxième, c’est la dunya, et là, il y a beaucoup de travail à faire pour la plupart des gens... Parce que l’argent, c’est une des grosses choses qui empêchent de connaître Allah. L’argent, aussi, l’égoïsme de son confort, de sa facilité, de toujours se donner la préférence à soi-même. C’est un long effort de donner et de donner jusqu’à ce que ça sorte du cœur. Et c’est quelque chose d’incontournable et cela manque beaucoup parce que même dans les activités islamiques, on ne va pas rentrer dans ton budget, or c’est indispensable...
La troisième créature, c’est ar-riya, le fait de vouloir être respecté, considéré pour ses œuvres. C’est ça qu’il faut. Éliminer. Il faut qu’on soit totalement indifférent aux appréciations des autres, c’est-à-dire que ça ne touche pas notre sincérité, ça ne doit pas toucher notre crainte d’Allah tabaraka wa ta'ala. On ne doit pas avoir la vanité de nos œuvres et penser qu’on a bien adoré Allah. Donc, il y a toute cette première partie qui est d’enlever les créatures et ensuite on va commencer à connaître Allah tabaraka wa ta'ala.
Alors, je me dis qu’il faut passer par là. Si on ne passe pas par là, on peut atteindre des états spirituels momentanés, c’est-à-dire on peut se retirer pendant un moment ou bien pendant une occasion comme le Ramadan, comme le Pèlerinage, se sentir vraiment proche de Dieu, etc. Mais forcément, on va revenir dans ses activités, on va revenir dans son milieu dans lequel on vit et on va retomber parce qu'il y a des choses fondamentales qui sont dans notre vie. Même si on les a quittées pendant un moment, on va revenir. Et pour ça, l’idée de ce programme, c’est une construction vraiment durable, une. Construction fixe de sa personnalité de ce qu’il y a en nous, de ce qu’on porte. Ensuite, c’est le dhikr. Donc, avec un long effort de concentration dans le dhikr, on va arriver à débarrasser notre esprit des pensées parasites, dans le sens où on puisse se diriger vers Allah dans la pureté, la limpidité. Alors que si on n’avait pas évacué ces choses du cœur, ce ne serait pas possible de les évacuer de l’esprit. Une fois qu’on a acquis cette limpidité dans le dhikr, il nous est possible d’acquérir la concentration dans la prière. Dans la prière, une fois qu’on comprend ce qu’on dit, on comprend qu’on s’adresse à Allah tabaraka wa ta'ala. Ensuite, on comprend qu’Allah nous écoute et on comprend qu’Allah nous regarde. C’est là qu’on arrive au premier niveau de l’ihsan. C’est au moins savoir qu’Allah nous regarde... Ce sentiment doit durer dans notre vie, ça va nous introduire à la crainte d’Allah tabaraka wa ta'ala, à savoir que c’est Allah tabaraka wa ta'ala qui contrôle tout. Ensuite, ça nous introduit à la... Science du monde invisible, c’est-à-dire de savoir qu’il y a des anges, de savoir qu’il y a des djinns, de savoir qu’il y a la baraka, de savoir qu’il y a la rahma, de savoir qu’il y a la malédiction aussi qui tombe en fonction des bonnes et des mauvaises œuvres.
Et là, le niveau suivant, c’est de sentir la valeur et l’action des œuvres, c’est-à-dire les répercussions de nos œuvres, puisque Allah tabaraka wa ta'ala a prédit la destruction dans la terre et sur la mer à cause de ce que les gens ont fait. Donc, de savoir, d’avoir la perception des conséquences des bonnes et mauvaises œuvres dans le monde, c’est là qu’on arrive au deuxième degré de l’ihsan. C’est comme si on voit Allah tabaraka wa ta'ala, on voit ses actions, on voit comment tout le monde fonctionne, tout est contrôlé par Allah tabaraka wa ta'ala.
Le dernier niveau, c’est la conscience du Prophète, c’est-à-dire d’avoir la conscience de comprendre que les gens vont en enfer et que c’est terrible, c’est insupportable, et qu’on doit faire tout pour. Essayer de les sauver, de les ramener dans le chemin du Paradis. Bien souvent, on dit que pour pouvoir faire tout ce cheminement, nous avons dans nos pays le mouvement tablighiste qui enseigne cette méthode spirituelle. La plupart du temps, les gens sont méfiants. Qu’est-ce qu’il faut dire à nos frères qui hésitent à aller vers ce mouvement ?
Je vais vous dire ce que j’ai fait moi-même quand j’avais 16 ans et que j’ai connu le tabligh. Je me suis lancé à fond dedans. J’ai vu que là, il y a des choses à profiter. Je vois que là, je peux augmenter ma foi. Je peux apprendre des qualités. Je peux me rapprocher de la vie des sahabas, ça n’a pas de prix. S’il y a des défauts, il y a des défauts partout. S’il y a des lacunes, il y a des lacunes partout. On dit par exemple que les gens du tabligh n’ont pas de science. Est-ce que vous pensez que quelqu’un qui avait de la science, en sortant dans le tabligh, est devenu ignorant ? C’est absurde. Les gens du tabligh n’ont pas fait les écoles islamiques, mais chacun, quand il est... Sorti fi sabili Allah, il a appris de nouvelles choses. Donc, ils ont chacun un peu plus de science qu’ils n’en avaient auparavant et que si on les compare aux gens qui n’ont pas fait le tabligh et qui n’ont fait aucune activité, ils ont un peu plus de science que les autres.
Et puis, il y a des choses totalement absurdes, on dit qu’il y a l’adoration des tombes. Moi, alhamdoulillah, ça fait 23 ans que je suis dans le tabligh. Je suis allé au Pakistan trois fois, j’ai même appris la langue ourdou, le pakistanais, l’indien pour mieux communiquer avec les Cheikhs, pour ne pas avoir besoin de traduction, ça n’existe pas.
Ce que certains disent, c’est que ce n’est pas la méthode du Prophète ; mais bien sûr que ce n’est pas la méthode du Prophète. On est obligé de s’adapter. Quand vous allez dans une école islamique, est-ce que c’est la méthode du Prophète ? Mais ce n’est pas la méthode du Prophète. Est-ce que le Prophète enseignait la grammaire arabe ? Ça n’existait même pas. Est-ce qu’il enseignait les chaînes de hadith ? Sahih, les doifs et tout ça ? Mais ça n’existait pas. Donc l’école, elle est faite, c’est un ijthihad... Est-ce que le Prophète disait de 08 heures à 09 heures on va faire ça et de 09 heures à 10 heures on va faire ça, puis la pause et après le déjeuner ? Mais non ! Tout ça, c’est des adaptations. Donc la dawa, c’est pour prêcher aux gens. On prêche, on s’organise. C’est comme on dit, pour faire une mosquée, on ramasse l’argent, on fait des collectes. Est-ce que le Prophète faisait ça ? Non, il ne faisait pas ça. Le but, c’est de construire la mosquée, donc on s’organise par rapport à notre contexte pour construire une mosquée, pour apprendre ou pour faire la dawa ou pour faire la formation.
Maintenant, si vous sortez fi sabilillah, est-ce qu’on va vous dire de boire de l’alcool ? Est-ce qu’on va vous dire de regarder les femmes ? Est-ce qu’on va vous dire quelque chose de péché ? Non ! On est dans la mosquée, on fait de bonnes actions. Maintenant, on peut dire l’organisation, effectivement, le planning, etc. Ce n’était pas ça au... temps du Prophète. Nous sommes au CIMEF ! Est-ce que le Prophète a fait le CIMEF ? Donc c’est une organisation. Il faut bien qu’on se débrouille d’une façon ou d’une autre. Les conférences islamiques mondiales, les échanges avec des oulémas, tout ça c’est une façon de s’organiser, le but est la science ou bien l’aide sociale ou bien la dawa...
En ce qui concerne certaines critiques du tabligh... je ne dis pas que le tabligh est incriticable. Le tabligh est un mouvement qui évolue. Mais ce que je vous dis : vous qui cherchez la foi, qui cherchez à connaître plus dans la sunna, à vous rapprocher de la vie du Prophète, allez-y ! Si ça ne vous arrange pas, laissez tomber, personne ne vous oblige. Vous n’êtes pas lié par un contrat. Mais le peu dont vous allez profiter là-bas, même si vous faites juste un trois jours et que vous ne revenez plus, ce sera un gain incha Allah que vous ne regretterez pas.
-On dit que le khouroudj est une méthode pour renouveler les batteries de la foi. Est-ce que c’est exact ? -C’est... Vrai... le fait de se libérer pendant trois jours ou plus, pendant dix jours, 40 jours, de se libérer, de ne pas regarder la télé, de ne pas avoir besoin de travailler, de ne pas parler d’autres choses que la religion. En plus, on ne parle pas des défauts des gens, on ne parle pas de l’actualité, on ne parle pas des problèmes, on ne parle pas des conflits. On ne parle que de... comment se rapprocher d’Allah, de comment améliorer notre prière ; le fait de se libérer pour ça, ça va faire une nourriture de l'âme qu’on ne peut pas comprendre si on ne l’a jamais fait. Il faut le faire pour voir l’apport que ça va te faire.
Une des critiques qu’on adresse au mouvement, c’est qu’on ne répond pas aux questions. On ne répond pas aux questions effectivement. Il y a peut-être un excès dans la pratique de cela. Parce que moi, quand on me pose une question, je réponds. Bon, pour répondre aux questions, il faut avoir le niveau. On peut lire un hadith, et c’est un hadith de targib, et on ne sait pas répondre à cette... Question : donc il vaut mieux dire je ne sais pas. Parce que le tabligh est fait pour qu’il soit accessible à tout le monde. Quand on lit des hadiths, il faut que la personne apprenne à lire des hadiths, pour qu’une fois arrivé chez lui, dans sa maison, il puisse lire des hadiths à sa femme et ses enfants. On ne va pas lui demander d’avoir fait le tafsir, ou d’avoir fait l’école... non ! Le hadith dit que les cinq prières c’est comme un fleuve devant la porte de l’un d’entre vous, on s’y lave cinq fois, ça enlève les péchés, ainsi que les prières enlèvent les péchés. Est-ce qu’on a besoin d’étude... Maintenant le hadith qui dit : si je dis subhanallah wa alhamdu lillah wa la ilaha illallah wa Allahu akbar, c’est mieux pour moi que tout ce que le soleil a éclairé. Voilà donc, il faut faire du dhikr. La plupart des hadiths sont clairs. Quand il y a des choses qui nécessitent plus d’explications, les gens ne sont pas nécessairement bien formés pour répondre aux questions. Il faut dire qu’on a un problème de... Traduction...... Quand vous lisez Riyad Salihine en français, ça ne doit pas susciter trop de questions parce que la traduction, par définition, est faite pour être comprise. Maintenant, si la traduction est incomprise, effectivement, il y a besoin de clarifier. Il y a d’autres questions qui sont polémiques et nous les évitons. Le tabligh ne souhaite pas se confronter à quelque mouvement que ce soit.
Par exemple, ici a été abordée la question de la politique. Pourquoi ne fait-on pas de politique ? C’est comme si vous disiez : une école coranique, pourquoi ne fait-elle pas de politique ? Mais ce n’est pas sa vocation. Sa vocation est d’enseigner le Coran. Si vous dites Secours islamique, ce n’est pas leur vocation. Leur vocation, c’est l’aide sociale. Qui peut prétendre répondre à tous les aspects de l’islam ? Ce n’est pas possible ! C’est-à-dire même un État ne peut pas tout faire. Il doit déléguer, la décentralisation. On comprend que le monde fonctionne mieux avec la décentralisation. RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006
RV ACTU
HAYATOULIGASSA et RABITAT en collaboration avec le CENTRE IBN TAYMIYA de Yolou Abdalah emmènent 18 chefs convertis au Hadi.
Par YOUNOUS
À César ce qui est à César, ce n’est pas un secret, le ministre Foli-Bazi Katari est depuis quelques années très présent auprès de sa communauté, surtout musulmane. Les musulmans de Kpalimé le savent mieux que tout autre. Ainsi, le centre Ibn Taymiya pour l'appel à l’islam, accompagné de 18 chefs traditionnels convertis à l’islam, a rendu une visite de famille au ministre de la fonction publique.
L’association a de belles raisons de le faire si on sait que le ministre Katari, devenu “ministre des oulémas”, est l'un de nos responsables politiques qui répondent le plus aux différentes sollicitations du monde musulman togolais, notamment les associations et autres regroupements musulmans.
C’est donc dans un cadre strictement familial que, le 10/12/06 au matin, le chef de délégation, Oustàz Yolou Abdalah, responsable des prêcheurs de la... League islamique mondiale au Togo et président du centre Ibn Taymya, a donné le ton par une prière d’ouverture avant d’introduire l’objet de la visite. Il faut souligner que cette visite s’explique par le pèlerinage effectué l’an dernier par le Ministre. En effet, en marge de son séjour à la Mecque, il a eu à visiter et à remercier les responsables de la League islamique mondiale et l’association Hayatoul Igassa pour ce qu’ils font pour aider Malam Yolou dans ses campagnes de prêche.
L’année passée, les deux associations avaient financé le voyage à la Mecque de 08 chefs traditionnels convertis à l’islam, ceci en récompense à l’action de Malam Yolou et son groupe. Il faut rappeler que Malam Yolou a entrepris depuis un temps une vaste campagne de sensibilisation et de prêche grâce aux contributions des bonnes volontés de Kpalimé et parfois de l’aide de certains partenaires. Ainsi, le ministre a saisi l’occasion pour remercier les partenaires. Ceux-ci ont Alors promis en faire plus à chaque fois qu’il aura des conversions du genre. Dans cette logique, huit autres chefs convertis ont eu leur billet cette année. C’est dire que ces huit pèlerins doivent aussi leur voyage à la visite de reconnaissance du Ministre. Si le nombre des futurs pèlerins est porté à 18, c’est grâce à l’action de certaines individualités basées en Arabie Saoudite. Satisfait de cette démarche, Son Excellence remercie ses illustres hôtes pour avoir embrassé une religion qui ne fait l’objet d’aucune carence.
Il a réaffirmé que ce voyage est le fruit d’une démarche conjointement faite en Arabie Saoudite entre Malam Yolou et lui-même lors de son pèlerinage passé. Il a émis le vœu que ces voyages soient une tradition avant de se rassurer que ce pèlerinage, photo de famille des chefs, servira de socle pour raffermir la foi de ces convertis, car devait-il poursuivre, le pèlerinage se vit, il ne s’explique pas au risque de dénaturer la réalité sur le terrain.
Encourageant les chefs, il leur a demandé. de se référer aux difficultés connues par le prophète quand il appelait à l’islam. « On ne rentre pas aussi facilement en islam, c’est une épreuve mais ceux qui vous persécuteront demanderont pardon un jour pour leurs actes d’ignorance comme le font actuellement les arrière-petits-fils de ceux qui ont persécuté le prophète », devait-il souligner. Les vrais musulmans sont les convertis à cause de leur environnement hostile. Et s’il y a des gens qui hésitent à faire leur entrée à l'islam, c’est à cause de cette hostilité.
Pour terminer, le ministre a promis d’amples échanges dès que les chefs reviendront de leur voyage. Il leur a souhaité un agréable séjour là où il n'y a pas de distinction entre un ministre, un chef et un subalterne. Malam Yolou alors de prendre le micro pour remercier le ministre pour son engagement auprès de ses frères musulmans. Il n’a pas oublié les responsables comme Papa Nassiki, ancien président de l'UMT, et Doucouré, représentant au Togo de la Ligue islamique, pour leurs conseils et leur disponibilité à ses côtés. Il a ensuite donné la parole aux différents chefs qui, tour à tour, ont témoigné des difficultés qu’ils connaissent suite à leur changement de religion, divorce, disputes familiales et autres. Ils ont réaffirmé néanmoins leur attachement à l’islam avant de demander aux musulmans de ne pas les oublier dans leurs prières afin de les aider à surmonter ces problèmes. Commencée à 10 heures, la rencontre s’est terminée à 11 heures 30.
L'ASSOCIATION IBN TAYMYA EXPRIME SA GRATITUDE À YOUSSIF AL HAKILOU DE RYAD
Au-delà des associations, des individualités se battent partout dans le monde pour soutenir l’action islamique. Le serviteur de Dieu Youssif AL HAKILOU a fait confiance à l’association IBN Taymya, il ne s’est pas trompé de partenaire, nous croyons bien que ladite association mérite d’être soutenue. Satisfait des résultats enregistrés par l’association dans la conversion à l’islam, M. YOUSSIF a financé 09 mosquées actuellement en construction pour les... milieux convertis, beaucoup d’autres bienfaits dont tout récemment six motos pour les encadreurs des nouveaux convertis. Les bénéficiaires ont exprimé leur entière gratitude au généreux donateur à qui ils ont demandé la protection et la récompense d’AUAH avant de promettre un usage adéquat des engins reçus. Les 09 mosquées qui s’achèvent bientôt et ces six motos sont la preuve tangible d’un bon début entre une association et un bienfaiteur qui ne lésine pas sur les moyens pour venir aux côtés de toute initiative de nature à faire avancer la religion de l’humanité. Malam ABDOULYE Yolou et ses collaborateurs garderont pendant longtemps leur collaborateur dans les prières pour ce bien qu’il fait pour demander la grâce de Dieu. Qu’ALLAH le récompense en conséquence et qu’il lui donne les moyens de ses ambitions.
•Z-VOUS N° 82’ DU 18 DECEMBRE 2006
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RV ACTU ______________
Interview de Oustaz KOLI-SAMA ABD-LATIF «On voit fréquemment des arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et ses compagnons. On est tenté de les imiter parce que ce sont des Arabes et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que les Noirs.
Par la Rédaction RV : Oustaz, quel conseil avez-vous pour les pèlerins ? Nous remercions Dieu qui nous a gardés en vie jusqu’à ces jours bénis pendant lesquels s'accomplit le pèlerinage et nous prions pour Son envoyé.
Nous commençons en faisant remarquer que contrairement à ce que nous vivons sur le terrain, le Hadj n’est pas un pagne que l’on cherche à porter parce qu’un autre l’a porté. Aussi, d’aucuns s’estiment trop jeunes pour accomplir le Hadj, pour d’autres ils attendent l’âge de la retraite pour le faire, or la mort ne tient pas compte de tout cela. Une fois qu’on a les moyens, qu’on est en bonne santé et qu’on n’est pas soumis à une quelconque servitude, il faut faire le Hadj. Qu’on ait le temps ou pas, il faut nécessairement faire le Hadj dès que vous réunissez ces conditions. Une fois que l’on a les moyens, il faut que lui-même fasse. Le hadj avant de penser à une autre personne ou à ses parents. C’est comme la prière, tu n’as pas besoin que ton père ou ta mère prie avant que tu ne pries, pas avant ton père au nom d’un quelconque respect. Le hadj est une activité qui demande assez d’effort, d’où Allah préfère que l’on accomplisse ce pilier de l’islam quand il est encore jeune, car c’est la période où il peut le mieux répondre aux exigences du hadj.
Comment vivre les périodes du hadj ? Celui qui a la chance de faire le pèlerinage doit savoir qu’il n’y a pas d’injures, pas de calomnie, pas de paroles malsaines. « Telle ou telle personne ne veut pas de moi, mais malgré lui, je suis venu à la Mecque. » Cela est interdit, on ne doit en rien toucher la dignité morale ou physique de son prochain, qu’il soit présent ou pas. Le périmètre du hadj est un lieu sacré, on ne doit pas faire de mal à ses compagnons. On est RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DECEMBRE 2006 Oustaz KOLI-SAMA ABD-LATIF. Dix tout comme le bienfait est multiplié par dix. Même quand un malfaiteur poursuivi rentre dans ce périmètre, sa poursuite cesse car il est dans l’ombre de Dieu, à moins qu’il ait commis un grand crime. Quand un pèlerin quitte ici, il se rend à Médine. Il n’est pas forcé, mais s’il le fait, c’est mieux, c’est une sunnah. Néanmoins, si un pèlerin fait le hadj sans visiter Médine, cela n’entame en rien son pèlerinage. Mais cette visite est pleine d’enseignements.
Le pèlerin verra le noble Prophète (PSL) couché par terre dans sa dernière demeure de la façon la plus simple possible, tout comme le commun des mortels. Il va prier pour que la paix d’Allah repose sur lui, non pas pour lui demander une quelconque faveur ou une protection. Le Prophète ne donne pas la fortune, il ne protège pas, et lui-même le disait bien à sa fille Aïcha : « Oh ma fille, demande-moi tout ce dont tu as besoin, car après ma mort, je ne te servirai d’aucun secours ni ne te servirai en quoi que ce soit. » Donc, on ne demande pas faveur ou quoi que ce soit au... prophète mais à Dieu qui a créé et toi et le prophète. Après la visite de la tombe du prophète, on visite les tombes de ses compagnons, on demande le pardon et la paix d’Allah sur eux. On voit fréquemment des Arabes s’accroupir, pleurer et se lamenter devant les tombes du prophète et tenter de les imiter parce que ce sont des Arabes, et on ignore qu’il y a des Arabes plus ignorants de l’islam que les Noirs. Donc, cette façon de visiter les tombes comme si on les adorait en leur demandant des faveurs ne fait pas partie de l’islam. Les Arabes ne naissent pas avec la science islamique, ils doivent l’apprendre. S’ils ne l’apprennent pas, ils restent ignorants.
On peut visiter la montagne appelée la Montagne d'Ouhd, là où le prophète a cassé deux dents lors du combat, la bataille d'Ouhd. Là, on verra les tombes des martyrs de cette guerre, il faut prier pour eux et non demander leur faveur. Pendant toute cette période, on doit être en état d’ablution. Il faut trouver un temps pour prier et invoquer Allah à la place. qu’on appelle Arrawdat. Un espace délimité par des tapis blancs étalés, il est proche de la tombe du prophète. Ce dernier dit que ledit espace et son chœur font partie de l’air du paradis. Les gens s’y bousculent souvent, mais il faut guetter dès que quelqu’un quitte, vous y entrez. Cet espace est connu par les tapis, voyez, le reste de la superficie de la mosquée est couvert de tapis blancs.
Une fois le pèlerinage arrivé, on a le choix entre trois types de pèlerinage : le hadj tamatouh, le hadj quiraan et le hadj ifrad. Pour ce dernier, on commence le hadj immédiatement comme si on avait déjà fait la oumra. Pour le hadj quiraan, dès qu’on se met en tenue pour la oumra, on y reste jusqu’à l’arrivée de la période du hadj. On peut se déshabiller quand la tenue est sale, alors on la change par une autre du genre. Cet hadj est difficile car, après la oumra, on doit rester en tenue de sacralisation jusqu’à l’arrivée du hadj. À cause de cette difficulté, on n’immole pas un animal à la fin.
Quant au hadj tamatouh, on se... déchabille pour prendre du repos une fois la oumra terminée. Il faut se laver avant de se mettre en condition pour le hadj. Avant de se laver, on peut se couper les ongles, arranger les moustaches, diminuer les cheveux si on veut. Après, on fait la grande purification comme on le fait après des rapports charnels. Pour se mettre en condition, on n’a pour tenue que deux pagnes blancs, sans caleçon ni autre couverture si ce n’est le porte-monnaie que vous aurez à nouer autour de votre hanche.
Arrivé au lieu où on se met en état de sacralisation, on fait deux Rakats et on formule l’intention du type de hadj qu’on veut faire. Dans le véhicule, on n’a rien à faire que de louer Dieu, avec la formule labaïka. Quand on arrive à la Mecque, on va visiter la Kaaba. On doit toujours se renseigner auprès des oulémas car l’on ne peut pas tout savoir ici avant de quitter. On fait la circumambulation et à la fin, on va boire l’eau bénite avec une bonne intention, soit on la boit avec l’intention de se guérir d’un mal, soit pour. avoir la foi ou autre chose. Après, là on va faire le Safah et la Marwa, entre les deux lampes on trottine et à la fin on se coupe les cheveux. Si on se rase totalement, c’est meilleur, car le prophète a préféré cela. Ainsi finit la oumra et on se déshabille ou on reste en tenue selon le type de hadj qu’on a choisi.
Au 08 du mois, on se rend à Mina avec la formule labeïka aux lèvres jusqu’à l’arrivée. Arrivé, on fait les prières, toutes en deux rakats, sauf maghrib. Là, soit on lit le Coran, soit on fait les nawafil ou autres formes d’adorations, il faut surtout éviter les causeries inutiles.
Le neuvième jour, on va à Arrafah, la plus importante des étapes du Hadj, au point où le prophète a dit que le hadj c’est Arrafah. Les Arabes ont tellement connu l’importance de ce jour que même les malades sont transportés à cet endroit uniquement pour cet évènement. Il n’y a pas de temps à perdre à ce jour précis. Au soir, il ne faut pas prier le maghrib à Arrafah. Mais il faut venir le faire à Mouzdalifah. Après les deux... prières on y passe la nuit à ciel ouvert. On prie le lendemain matin et dès que le soleil pointe, on retourne à Mina pour la lapidation des stèles, après quoi on immole et on se rase la tête. Pour le pèlerin qui a encore de l’énergie, il va directement faire la circumambulation exactement comme il l’avait fait pour la oumra. Pour celui qui est épuisé, il peut se reposer et faire cela le lendemain.
On retourne alors à Mina où on n’adore que Allah. Au nom de qui peut-on faire le pèlerinage ? Celui qui est malade au point où, vu son état, on n’a pas espoir qu’il puisse guérir, celui qui est mort sans faire le hadj, mais celui qui doit faire le hadj au nom de tous ceux-ci doit être choisi parmi ceux qui ont déjà fait le hadj.
Dans quel cas on transporte certains ? On transporte ceux qui ne sont pas solides, les non-voyants ou autres invalides, on les transporte et ils font exactement ce que font les autres. Vous n’avez pas parlé de la place d’Ibrahim ! Après la circumambulation, on vient à la place d’Ibrahim pour... Faire deux rakats, dans la première on lit la Fatiha et la sourate Al-Kafiroun, dans la seconde on dit la Fatiha et la sourate Ikhlas. Après, on invoque Allah, et on va boire de l’eau bénite. Enfin, on fait le Safa et la Marwa. L’endroit est reconnaissable à une barre de fer rouge implantée. Et c’est derrière cette barre de fer qu’on doit prier, même si ce n’est pas juste à côté.
Le Ministre Tchacondoh des collectivités locales révolutionne son secteur. Par ABl-ALFA. Longtemps fidèle parmi les fidèles autour du président du CAR, le ministre de la décentralisation a connu un parcours semé d’embûches. Mais, en bon disciple de l’actuel Ouro Bossi Tchacondoh PM, il a très tôt compris que la politique n’est pas du pain beurré. Traqué jusqu’à son village natal Kpéwa pour son appartenance au CAR, il a dû faire preuve d’un véritable courage politique pour être actuellement compté au nombre des ministres du gouvernement Agboyibo. Désormais confirmé dans ses ambitions politiques qui ont fallu lui être. Fatal, les ennemis d’hier étant devenus les partenaires d’aujourd’hui par la force de la démocratie, le ministre Tchakondoh veut bien apporter sa pierre à l’édifice d’un gouvernement de mission dirigé par son patron. Ainsi n’hésite-t-il pas à prendre son bâton de pèlerin dans les milieux qui relèvent de son ressort pour une sensibilisation, qui, nous l’espérons, fera changer les comportements.
Quelle doit donc être le comportement des agents communaux vis-à-vis des demandeurs de services ? Que doivent faire ces agents communaux pour augmenter les recettes afin de se prendre en charge, étant donné que l’État ne prendra en charge que les dépenses qui dépassent les capacités des agents ? Il faut que les communes divorcent avec la corruption et le sur place. Il faut faire comprendre que la politique actuelle du chef de l’État est la réconciliation nationale. Il faut que les agents, toujours plus proches de la base, y tiennent compte dans leurs prises de parole, car « lorsque vous... » Quelqu’un de sous-hommes, il est évident qu’il va répondre en conséquence, cela ne réconcilie pas un peuple. Il faut que dans les différentes prestations de service, on réponde à la demande de tout Togolais sans distinction de provenance.
Quant aux élections à venir, le gouvernement prend les dispositions pour qu’elles ne connaissent plus de critiques. C’est le souhait ardent du chef de l’État et c’est pourquoi il a tout fait pour que le dialogue aboutisse. Si on n’y prend pas soin, c’est nous tous qui allons encore sombrer dans la crise. Nous avons l’obligation de résultat, aussi bien les collectivités locales que les politiciens. Certes, on peut compter sur l'appui extérieur, mais il faut qu’on compte sur nos propres potentialités d’abord, il faut accroître la productivité locale.
Toutefois, le développement des collectivités locales doit être avant tout l’affaire des cadres et des fils de chaque milieu. C’est pourquoi, si j’habite Tchévié par exemple, je ne dois pas dire que le développement de Tchévié ne me concerne pas. Regarde pas parce que je suis de Bafilo, Tchévié est d’abord mon environnement immédiat. Voici en résumé l’essentiel de ce qu’a véhiculé le ministre Tchakondoh et sa suite dans les cinq arrondissements de Lomé, à l’Hôtel de ville, le tout coiffé par une rencontre générale d’évaluation et d’étude des doléances avec les différents responsables concernés. Le ministre ne s’est pas arrêté là, il n’oublie pas aussi les responsables des ressortissants des différentes préfectures du Togo à Lomé. Après cette rencontre, le ministre compte remonter vers l’intérieur pour toucher du doigt les réalités.
Le DG de Progosa à Lomé ce mardi pour l’inauguration d’un centre artisanal. Par NOUROUDINE. À bien mentir, qui vient de loin, les Togolais sont pourtant trop proches de leur réalité pour se laisser flouer par des publicités forcées par les circonstances et la concurrence grandissante. Comme on le dit souvent, « à bon beignet, point de publicité ». Progosa n’a donc pas besoin de show médiatique pour se faire découvrir, il suffit. de suivre cette jeune multinationale au quotidien pour s’en apercevoir de ce dont elle est capable. Comme si tout ce que l’on a déjà enregistré comme œuvres socio-humanitaires n’était pas assez pour aider les couches défavorisées, elle vient renforcer ses actifs par la construction d’un centre artisanal à ADJIDOGOME.
C’est Les journaux des dossiers pourris au chevet d’AFODA ParABI-ALFA. Le vendredi surpassé, nous publions dans le numéro 81 un article titré « l’agence de voyage Al Houda Lamco dans de mauvais draps en Arabie Saoudite ». En réponse à cet article, le confrère Agni l’Abeille répond : « l’agence Al Houda Lamco victime d’une campagne de dénigrement ». Dans son développement, le confrère déclare que c’est « la réussite » de l’agence de M. Afoda qui a « réveillé les démons qui ont juré sa perte ». Plus loin, il conclut que c’est une campagne de dénigrement occasionnée par des esprits maléfiques. Loin de nous l’envie de répondre à un confrère qui nous a clairement avoué que M. Afoda, contre lui seul, sait. Combien, lui a demandé « de faire un article pour l’art. Vraiment à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan. Provisoirement installé au centre-ville, cet centre prend une dimension plus importante en choisissant domicile non loin de la grande route à Adjidogomè sur un terrain plus hospitalier et équipé de tout le nécessaire. Construit pour accueillir, former et réinsérer les jeunes enfants abandonnés à la solde de la rue, le centre, financé par Progosa, ouvre officiellement ses portes au public demain mardi à 09 heures. Certes, devant l’urgence, les responsables de Progosa n’avaient pas attendu cette inauguration pour faire tourner le centre. Depuis quelques mois donc, le centre tourne en plein régime mais dans un lo- ranger un peu », nous dirons à Afoda que si nous avions l’intention de le dénigrer, nous l’aurions fait depuis car il sait bien que beaucoup trop de ses dossiers, aussi bien dans son architecture que dans le pèlerinage, dorment dans nos tiroirs. Tout ce dont nous avions parlé, et dont nous ne retirons rien, Fait partie des vieux dossiers, la délégation et le ministère n’ont fait que confirmer, et notre devoir est d’informer. Mais au lieu de voir des journaux, toujours prêts à défendre les dossiers pourris, pour les arranger un peu, si Al Houda Lamco nous apporte les preuves contraires qui terrassent ce que nous avions avancé, s’il peut nous donner la preuve contraire que jamais il n’a pris l’argent auprès de Cal provisoirement choisi.
Ce centre, qui doit aussi son existence au ministre Agnelé Christine, sera un carrefour de formation en tissage, couture, fabrication d’objets d’art et autres. Le centre a le double mérite d’être non seulement une cellule familiale qui rééduque les enfants de la rue, mais aussi de les réinsérer dans un environnement plus adéquat avec en main un métier, de quoi supporter le quotidien et se construire un avenir.
Construit et équipé par Progosa, ce joyau aura l’avantage d’avoir pour sponsor privilégié une jeune multinationale plus que jamais soucieuse du bien-être social du milieu où elle. Évolue. Il faut signaler que ce centre n’est qu’un élément parmi tant d’autres actions sociales entreprises par Dupydauby et son groupe. De ses pèlerins, qu’il n’a jamais fait passer d’honnêtes citoyens qui lui ont bel et bien payé la totalité de l’argent pour leur pèlerinage, pour de pauvres qu’il veut aider, alors nous sommes prêts à l’arranger mieux que tout autre journal. Loin de ce que pense M. Afoda, nous n’avons pas besoin que l’UMT nous donne un dossier avant de le publier. S’il a des comptes à régler avec certains à l’UMT, qu’il les approche. Quant à nous, nous signons nos articles et nous sommes totalement responsables de ce que nous avançons. Nous ne sommes pas un journal à la solde de qui que ce soit. Plus d’une fois, M. Afoda a lu avec appétit nos articles sur l’UMT.
En attendant qu’Afoda distribue de l’argent à ses journaux « pour l’arranger un peu », à bon entendeur, une petite oreille.
18 DÉCEMBRE 2006
RV FUB
Communiqué sur le programme du délestage : du lundi 18 au vendredi 22 décembre 2006. La CEET informe son aimable clientèle que pour des raisons de déficit en énergie électrique, la fourniture du courant sera interrompue du lundi 18 au vendredi 22 décembre 2006 selon le tableau ci-dessous :
TRANCHÉS HORAIRE
lundi 18 mardi 19 mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22
00h-08h G2 G1 G2 G1 G2
08h-16h G1 G2 G1 G2 G1
16h-24h G2 G1 G2 G1 G2
GROUPE (G1) : Zone Lycée 2 Février
COMPOSITION DES GROUPES :
Zone pharmacie de la nation, Adidoadin, Zone collège Protestant, Zone CEG Solidarité, Zone BOAD, BTD, Hôtel 2 Février, Casablanca, Zone Nyékonakpoè, Zone BTCI, Adawlato, Zone Colombe de la paix, Zone Dogbéavou, Cité N’Danida Soviépé, Awatamé, Franciscain, Zone Lycée igué, Zone Grand Moulin, Zone Sivop, Bassadji, Gbényédji, Zoro Bar, Zone Abattoir, Kokétimé, Agence CEET Port, Rue du Commerce, Zone Bon Secours, Rue de l’Entente, ATAKPAME, Agbalépédogan, Garage Central, Tokoin Forever, Hédzranawoé, Tsévié, Zone Togblé, Avénou, Tekorn Gbadago, Zone Gbossimé, Hôtel Avénida, Zone aéroport. Technique, Cacavéli, Agoènyivé, Kpéhénou, Zone Bar le Retour, Zo TABLIGBO.
GROUPE 2 (G2) : Atikoumé, Bè Klika Gblèkomé, Totsi, Zone CEG Adidogomé, Zone Sagbado, Zone Sito Adidogomé, Zone Vakpossito, Zanguéra, Noépé, Kévé, Asahoun, Gbadago, Atikpa, Nyékonakpoè, Kodjoviakopé, Raffinerie, Adamavo, Adakpamé, Anfamé, Bè Kpota, Akodesséwa, Ablogamé, Zone Bè Château, Zone Bè Marché, Zone Petites et Moyennes Entreprises, Sté ATS, Baguida, Avépozo, Port Autonome, Zone Nioto, Zone Baguida Plantation, Zone Dabarakondji, Zone Djifa Kpota, ANEHO, VOGAN, NOTSE, AMLAME, KPALIME.
Toutefois, compte tenu des disponibilités, il est possible que les temps d’interruption et de remise subissent des décalages. La CEET recommande aux clients de débrancher dans la mesure du possible les équipements électriques lorsque les coupures interviennent et de ne les remettre en usage qu’après rétablissement du courant. La CEET prie son aimable clientèle de l’excuser pour les désagréments et la remercie d’avance pour la bonne compréhension. LA DIRECTION GÉNÉRALE ESCROQUERIE DANS LE HADJ À L’AGENCE PAR AL SALAM
Les collaborateurs de Khalid salissent sa réputation
Par la Rédaction
L’agence de voyage Dar AL Salam de Khalid a été frappée par un deuil, son fondateur Khalid s’est éteint. Très connu du public musulman, il a laissé une bonne renommée par sa détermination dans l’organisation du pèlerinage et pour ses présences très remarquées lors des manifestations publiques musulmanes. Au-delà de ce qu’on peut reprocher aux agences de voyage, grâce à la dévotion de son président, l’agence Dar AL Salam est l’une qui fait des efforts pour que le pèlerin ne se plaigne pas. Qu’Allah accompagne notre frère en islam par ces témoignages que peu de musulmans togolais peuvent nier.
Il s’en est donc allé après une longue maladie qui lui a conduit au Maroc où il repose en paix. Mais le comportement de ceux qui ont en main la destinée de son agence risque de salir sa renommée. En effet, quand bien même le défunt a connu une longue maladie, nous sommes témoins que En rien cette maladie n’a touché l’argent des malheureux pèlerins. Comme toute autre agence, Khalid n’a pas pu faire voyager tous ses pèlerins l’année passée. Tout récemment, ceci a été confirmé quand il a été question que les agences présentent une situation financière. Tout l’argent des anciens pèlerins est intact.
Mais, surprise, les collaborateurs de Khalid ont imposé à tous leurs anciens pèlerins (environ 60) une somme de 300 000 f CFA, pour disent-ils, aider l’agence qui connaît des difficultés consécutives à la longue maladie et au décès de Khalid. L’écrasante majorité des pèlerins ont payé cette somme supplémentaire, mais quelques rares ont eu du mal à refuser cette forme d’escroquerie.
Il est dit que toutes les agences devaient chacune faire voyager ses anciens pèlerins sans leur demander un seul rond. Si les collaborateurs avaient demandé une aide volontaire pour la famille ou pour l’agence, on comprendrait, mais aller jusqu’à imposer 300 000 à chacun, c’est une escroquerie qui ne dit pas encore son nom. Nom. Il faut que la lumière soit faite. Nous suivons de près ce dossier afin que les pèlerins ne servent pas de vache laitière pour des individus mal intentionnés.
Vous Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses
Récépissé N° 0160/18/06/01ZH
À AC Maison du Journalisme
Boîte N° 68
E-mail : Ierendezvous2007@yahoo.fr
Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou
Cel : 905 38 41
Membre fondateur de l’ATOPAP
Du chef de l’Etat aux agences de voyage ?
Par YOUNOUS
Quand bien même l’attachement du défunt père de la Nation à l’islam est à nul autre pareil, il faut dire que son héritier veut bien garder la tradition. Il ne se fait pas prier pour répondre dès qu’il sent la communauté musulmane en difficulté. C’est dans cette optique que, pour aider les agences de voyage à remonter les manques à gagner consécutifs au pèlerinage passé, le chef de l’Etat a promis 184.000.000 pour éradiquer le mal. Mais pendant que nous traversons une période des plus critiques pour les agences, aucune trace de cette somme n. est perceptible. Ceux qui ne connaissent pas la réalité du pèlerinage dans notre pays peuvent se réjouir car les pèlerins quittent depuis un temps dans un calme olympien. Mais une chose est de voir les pèlerins décoller, l’autre chose est de se rassurer de leur séjour à la Mecque, un logement avec le minimum de confort sans oublier le déplacement des pèlerins. Ceci n’est pas tâche aisée, car cette année les logements promettent de coûter les yeux de la tête à la Mecque. Il faut faire face à cette nouvelle réalité, et éponger les dettes issues du fiasco passé. Une énigme pour les agences qui en ont déjà jusqu’au cou. Si l’argent de Faure doit servir à quelque chose, c’est l’occasion ou jamais. Les pèlerins quittent mais ils doivent revenir, c’est un autre problème. On se rappelle que plus d’une fois des Togolais ont été abandonnés à Djeddah faute de moyens, il a fallu que feu Eyadema pèse de sa personne. Plusieurs questions se posent : bien qu’il n’en ait pas l’habitude, Faure a-t-il fait une fausse promesse ? L’argent est-il bloqué par les lourdeurs administratives très fréquentes au Togo ? Le nouveau ministre du Hadj a-t-il l’argent à son niveau ? Si oui, quelle cérémonie attend-il pour que les pèlerins et les agences en tirent profit ? N’oublions pas que si rien n’est fait, ce sont les pèlerins qui seraient obligés de connaître un hadj périlleux. Les gens n’ont pas hésité, entre-temps, à faire dormir leurs clients dans des écoles. Veut-on garder cet argent pour venir au chevet des pèlerins en cas d’un voyage sans retour ? C’est une autre possibilité, mais il faut que tout soit clair dès aujourd’hui.
Le général Memene et l’honorable Natchamba ont eu à évaluer les besoins des agences. Selon les rapports présentés, ils en ont rendu compte à qui de droit et depuis, ils sont loin de l’organisation du Hadj. Où se cache alors l’argent de Faure ? Si les nouvelles autorités compétentes pouvaient être plus transparentes !
BOOE YOUNOUS
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Imp. Saint Louis
SEBOU Nouroudine
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Tirage 2000 exemplaires
Tél : 220 17 17 RENDEZ-VOUS N° 82 DU 18 DÉCEMBRE 2006
Fait partie de Le Rendez-Vous #82