Issue
Le Rendez-Vous #96
- Hierarchies
-
Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #96
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 30 septembre 2007
- numéro
- 96
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Législatives (2007)
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Ahmed Têtou
- Arabie saoudite
- Ibrahima Ouro-Gouni
- Zakaryaou Tidjani
- Aboudou Assouma
- Haoulatou Touré-Coubadja
- Hadj
- Coopération arabe
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Union Musulmane du Togo
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001297
- contenu
-
RV REPORTAGE
LE CONCOURS NATIONAL DE 2004 À NOS JOURS
Le traditionnel concours national de récitation du Saint Coran est à sa dixième édition ce dimanche 30 septembre 2007. Le rendez-vous a voulu jeter un regard rétrospectif sur quelques éditions passées. Comment a évolué le concours, où en sommes-nous et que faire pour ne pas trahir votre fidélité ? Notre rédaction se joint au comité d'organisation dans son effort d'apporter toujours un plus pour répondre à vos attentes. Le concours, c'est d'abord votre soutien matériel, financier, moral et votre présence. Lisez à travers cette parution spéciale, la réédition de quelques anciens articles de reportage, découvrez les candidats du jour et les anciennes gloires.
CONCOURS DE RÉCITATION DU SAINT CORAN 1428/2007
Le comité d’organisation vous souhaite la bienvenue à la onzième édition du Concours de Récitation du Saint Coran organisé par l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo (AEEMT). L’AEEMT est une association apolitique créée en janvier 1997. Elle œuvre pour la revivification de la spiritualité musulmane et l’expression de la dimension sociale de l’islam au sein de la jeunesse scolaire et estudiantine. Le Concours de Récitation du Saint Coran est justement l'un de ses moyens d’action. Cette activité, au-delà de son caractère compétitif, est un évènement capital pour stimuler l’amour de la Parole Divine dans les cœurs. Le mois de Ramadan, mois qui est celui de la Révélation du Saint Coran, apporte d’ailleurs une solennité à cette manifestation.
La finale de ce jour est l'aboutissement des présélections préfectorales, régionales et interrégionales qui ont eu lieu respectivement du 24 mars au 29 juillet 2007 pour les concours préfectoraux, du 1er août au 16 septembre pour les concours régionaux, et le 23 septembre pour les interrégionaux. La présente finale réunit au total 24 candidats présélectionnés au niveau de toutes les régions du Togo. Il est à signaler la présence de candidats de nationalités béninoise et ghanéenne. Ces concurrents sont répartis en six. Catégories qui sont :
Niveau I : De Baqarat à Nass (Soit tout le Coran)
Niveau II : De Kahf à Nass (Soit la moitié du Coran)
Niveau III : De Ankabout à Nass (Soit le tiers du Coran)
Niveau IV : De Ahkaf à Nass (Soit le quart du Coran)
Niveau V : De Mulk à Nass (Soit le quinzième du Coran)
Niveau VI : De Nabaï à Nass (Soit le trentième du Coran).
Nous vous remercions d’être des nôtres et vous souhaitons de passer de bons moments avec nous.
La 08ème édition du concours (31-10-2004)
KOURA KAMILOU
MAMAN OURO
AGORO TCHEDRE
AKONO ISSAKA
OURO-OJERI
OUSMANE ALFA
MOUSSA AMIDOU
FOFANA
NIVEAU NABAÏ / 4
Hidayatou Tchaoudjo
CP 1 Golfe Rachida Nord
CM 1 Golfe Bilal Nord
CE 2 Anan Korah
CM 2
NIVEAU MULK / 4
Golfe Arafat Nord
4e Abdoui - Fataou Tchaoudjo
4e Golfe Adjara Nord
3e Naisse Oti
4e
NIVEAU AHKAF / 4
Chabane Assoit
3e Abdoul Aziz A nié
3e Rahma Tchaoujo
CM 2 Golfe AïcKa Nord
3 ans
4 ans
10 ans
9 ans
10 ans
14 ans
12 ans
16 ans
16 ans
18 ans
13 ans
14 ans
17 ans
F
F
M
M
M
M
F
F
M
M
F
F
OURO KOURA
NIVEAU ANKABOUT / 4 BAH-TRAORE Dyaoudine Assoli 5e ans 14 M Golfe OURO-AGOUDA Garnira Nord 3e ans F OURO-BODI TAHIROU Golfe A Kabk Nord 3o Youssif Tchaoudjo 4e 15 ans 14 ans M M AKONDO NIVEAU K AH AF (NISF) / 6 Mouhaman Sahssou Tchaoudjo 15 ans M ALEHERI Golfe 19 Arafat Nord Etudiant ans M ALFA-BIAO 18 Chanfou Assoli 1re ans M TCHASSAMA Golfe 16 A, Djalou Nord 1re ans M AGBERE NIVEAU KAMIL 3 19 Aïssatou Tchamba 1er ans F MADQUGOU 18 Roudouane, Tchaoudjo Arabisant ans M CMGUTSZTRE Section 23 Akondo UL 3e année Anglais ans M
Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007
Le saint Coran, Livre révélé à un prophète béni pour l’humanité toute entière par l’entremise d'un ange béni, dans un mois béni sur une terre sainte, a encore été le point de mire qui a réuni un monde fou. C’était au palais des congrès de Lomé à l’actif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Togo (AEEMT) ce 31 octobre 2004. Le plus grand évènement islamique de l'année au Togo, ce concours national a encore tenu sa promesse. Tout était au rendez-vous. pour en faire une fête. À 08 heures 30 déjà, ce dimanche, la grande salle du palais vibrait à la cadence de la psalmodie des versets coraniques. En guise de cérémonie d'ouverture, il a fallu une prière suivie du mot de bienvenue du président d’organisation. Le Dr Zakaryaou TIDJANI a donc rendu grâce à Allah, salué les invités, relevé l'objectif du concours avant d'exprimer son regret de n’avoir pas trouvé un cadre plus hospitalier pour contenir le monde. « Les gens ont proposé un des stades mais le comité a jugé cela inadapté », a-t-il relevé. Il a souhaité plein succès au concours. Aussi, n’a-t-il pas manqué de faire ressortir que le découpage du saint Coran pour ce concours répond aux normes internationales. Il a souhaité que les lauréats soient rétribués à juste titre.
Prenant la parole, le nouveau président de l’Union Musulmane du Togo, M. Ahmed Têtou, a félicité l’Aeemt pour « cette organisation qui fait désormais partie de nos traditions ». Revenant sur l'objet de la compétition, le saint Coran, il a fait remarqué que ce livre, compilé en 6236 versets divisés en trente chapitres et 114 sourates, « constitue un couronnement nécessaire par lequel se clôt la révélation ». Tout en exprimant sa gratitude aux érudits du Coran grâce à qui cet évènement fait partie de nos habitudes, il a invité le jury à l’impartialité avant de déclarer « ouverte la 8ème édition du concours national de récitation du Saint Coran ». Auparavant, il y avait eu la présentation des critères d'évaluation au public. Les candidats devaient concourir dans quatre matières, à savoir : la mémorisation (50 points), les règles de grammaire (20 points), la prononciation (20 points) et la voix (10 points). Ce concours a connu la participation de 21 candidats : trois filles, deux Béninois et un Ghanéen, tous répartis en cinq catégories, sous la direction d’un jury de 07 membres dont Malam Salé est le président. Notre modeste plume ne peut vous décrire les hostilités proprement dites, tant il fallait y être. Dans une salle pleine à craquer, les versets se sont Succédés, les voix se sont bousculées, les unes plus travaillées que les autres, les cœurs ont vibré. Candidats et candidates scandant la sainte écriture, les spectateurs ne pouvaient faire économie des glorifications à chaque arrêt. À 12 h 15 ont commencé les modalités de fin. Le président de l’Aeemt, association organisatrice, M. Ouro Gouni Ibrahim, et le représentant des délégations étrangères ont eu droit à la parole. Tous les candidats s’étaient montrés à la hauteur de l’événement, mais la loi de la compétition a prévalu, les uns s’étant montrés plus talentueux que les autres.
De chaque catégorie, nous avions retenu le premier, ainsi : la catégorie N° 01 (Coran entier), 06 concurrents, a eu pour premier M. Tchassanti Aminou de Sokodé, 97,17 pts/100. Catégorie N° 02, la moitié du Coran, 03 candidats, M. Tchassanti Souleymane de Sokodé, 95,33 pts. Catégorie N° 03 (1/3 du Coran), 03 candidats, M. Goma Taïrou de Lomé, 98,5 pts. Catégorie N° 04 (1/4 du saint Coran), 04 candidats, M. Sidamba Moubarak de Kpalimé, 97. 07 pts. Catégorie 05 (1/5 du Coran) 04 candidats AGORO Faridah de Lomé. 98. 05 pts. Il faut retenir que le premier prix dénommé prix Gnassingbé Eyadéma, comportant une moto Mate et bien d’autres gadgets dont une enveloppe, a été remis au premier de la première catégorie par le président de l’Assemblée Nationale. De loin, cette compétition surplombait celle de l'année surpassée, quand bien même cette dernière reste un record à battre en matière de prestation des candidats. C’est donc une satisfaction toute naturelle que l’on pouvait lire sur le visage d’un public qui n’a pas hésité à défier le soleil ramadanesque afin de toucher du doigt les réalités du concours. Une seule fausse note : l’exiguïté du local.
Wakilou RV REPORTAGE
LE CONCOURS NATIONAL DE 2004 À NOS JOURS
LA 9ème ÉDITION (16-10-2005)
Le 16 octobre de l’année 2005, 13 ramadan 1426, a eu lieu pour une 9ème fois consécutive le concours national de récitation du Saint Coran au palais des congrès de Lomé. 22 candidats, dont trois filles, se sont fait admirer. d’un public dont des autorités politiques, religieuses, militaires, diplomatiques et associatives. Anne chacun d’un ticket symbolique de 500 ou 1000 f cfa. Les spectateurs ont pris d’assaut la plus grande salle publique de Lomé. Lecture d’ouverture, mot de bienvenue, présentation des candidats et conseils pratiques, la cérémonie d'ouverture fut vite brûlée pour passer aux choses sérieuses.
Le tout a commencé par le passage du groupe 4 (la sourate Ahkaf à Nass, soit le quart du Coran). Ensuite viendra le groupe de la sourate Ankabut à Nass, 1/3 du Coran. Une catégorie qui a tenu en haleine le public et qui promet pour les éditions à venir. Viendra le tour de ceux qui se sont appropriés le Coran de la sourate Kahf à Nass, la moitié du Coran.
Après un intermède humoristique, le micro est allé aux petits enfants, de la sourate Mulk à Nass, 1/5 du Livre saint. Bien qu'à leur début, les tous jeunes se sont révélés de véritables talents. Les caïds, tout le Coran, boucleront la boucle. Il faut en passant rappeler. Que, créée en 1997, l’Aeemt est une association apolitique qui vise la revivification de la spiritualité musulmane et l’expression de la dimension sociale de l’islam au sein de la jeunesse scolaire et estudiantine. Comme de tradition, cette finale est l’aboutissement des présélections préfectorales, régionales et interrégionales. On note la présence d’un candidat du Bénin, un du Burkina Faso et un du Ghana.
Avant la proclamation des résultats et la remise des cadeaux, des discours se sont succédés. Entre autres, celui du président de l’Aeemt. Après qu'il ait remercié tout le monde présent, il nous a fait retenir qu’« une jeune association comme l’Aeemt devant une organisation de cette envergure ne peut compter que sur vous ». Puisque l’islam ne s’est pas répandu en un seul jour et par un seul individu, il est clair que son rayonnement incombe à tout un chacun, devait-il poursuivre. Il a exhorté chaque parent à faire de la mémorisation du Coran une préoccupation primordiale dans l’éducation de ses enfants. Il a remercié les bonnes volontés grâce auxquelles cette activité a toujours été possible. Les résultats sont les suivants (premier de chaque groupe) : Coran entier, GADO Abbas de Tchamba. Moitié du Coran, Morou Abdou Fataou de Sokodé. Le tiers du Coran, YONDO Abdou-Gafar du Golf. Le quart du Coran, BELEGAÏ Abibou de Kara. Le cinquième du Coran, Mlle ISSIFOU Zeinab du Golf. Younous MOROU Abdou Fataou, 1er catégorie Kahf, Lomé. GADO Abass, 1er Coran entier, Tchamba. YONDO A. Gafarou, 1er de la catégorie Ankabut, Lomé.
Candidats de l’édition 2006. Remise de prix et discours du Pdt d’organisation. La 10ème édition. Pour une dixième fois consécutive, le concours national de récitation du Saint Coran, organisé par l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Togo, a réuni la communauté musulmane au palais des congrès de Lomé. Aboutissement d’un long processus de présélection dans les différentes régions du Togo. Ce concours vise à stimuler l’apprentissage du Saint Coran dans le monde musulman et estudiantin. L’occurrence a convergé l’attention des autorités politiques, religieuses, militaires afin de soutenir les efforts de ceux qui ont pris sur eux de porter loin la parole d’Allah. Avec un nombre record de 26, les candidats ont rivalisé dans différentes techniques de la récitation, voix, mémorisation, prononciation et autres. C’est donc une salle revêtue pour la circonstance qui a accueilli pendant quatre heures d’horloge les finalistes de cette traditionnelle compétition. Émotion, admiration, méditation, le tout sur fond d’un silence funèbre, la parole de celui qui a créé sans être créé ne pouvait laisser personne indifférent.
Subdivisés en 06 catégories, les candidats, sous l’œil et l’ouïe vigilants du jury, ont rivalisé d’ardeur. Petits et grands, personne n’a voulu tomber de la dernière pluie. Le tout galvanisé par des takbirâts qui se scandaient instinctivement. Aux grands événements, les grands hommes, ils étaient donc tous présents. Nos cadres musulmans, quand le vice-président du comité d’organisation et... Le président Tétou Ahmed de l’UMT prononçait son discours. Ce dernier s’est réjoui de l’engouement croissant que suscite ce rendez-vous annuel devenu pôle d’attraction de tous les musulmans. Il a mis un accent sur le caractère universel du saint Coran et sa prédisposition à répondre à tous les besoins et au bonheur de l’espèce humaine. Il a poursuivi que 250 versets au moins du saint Coran parlent de l’organisation de la société. Ce qui fait de l’islam une religion de la raison. Il n’a quitté le podium sans rendre un hommage aux enseignants des écoles coraniques et aux sponsors grâce à qui cette tradition s’est instituée.
Le président de l’Aeemt s’est ensuite excusé du report de ce concours avant de se réjouir de « cet arbre planté par son association et qui fait tomber des fruits bénis pendant le mois de ramadan ». Il a rassuré les sponsors d’avoir fait un prêt sincère en finançant cet évènement. Le concours de cette année a eu le mérite d’avoir pensé aux anciennes gloires. Une catégorie spéciale a été formée, histoire d’inciter les anciens lauréats à une perpétuelle révision. Les filles ont aussi innové par un nombre impressionnant, 08 au total, deux étaient premières de leur catégorie. Dans les catégories 01 (Coran entier) à 06 (1/5 du Coran), les meilleurs étaient respectivement : Diallo Souleymane de Tône, Daro Tawfik de Lomé, OURO-Agouda Samira de Lomé, YINDE Roukeya de Dankpen et ATCHAMOLA Chaibou d’Anié. Les prix ont varié de documents aux motos, en passant par d’innombrables vélos tout terrain et les postes téléviseurs. Rendez-vous au rendez-vous prochain. La rédaction.
LEGISLATIVES DANS LA KOZAH : LE RPT A MIS GROS AUX DEUX SENS DU TERME
Les législatives du 14 octobre prochain promettent des étincelles. Le parti au pouvoir a pris le taureau par les cornes, l’enjeu en vaut la chandelle. Le ministre de la défense et des anciens combattants, KPATCHA Gnassingbé, chapeaute la liste qui doit décider du sort du maïs dans une préfecture longtemps considérée comme fief du pouvoir. Bernard Walla et Mme Béléï. Derrière le ministre Kpatcha vont relever un défi double. Tout d’abord, réaffirmer aux yeux des Togolais que le RPT n’est pas un outsider à Kara et ses environs. Ensuite, redorer le blason du parti dans un milieu longtemps fermé aux autres formations politiques. Puis, déchanter les espoirs des partis politiques comme l’UFC, le CAR mais surtout le PSR qui comptent jouer sur les petites divisions internes pour rafler l’électorat au détriment du RPT. La démocratie a mis du temps pour élire domicile dans ce milieu. Cette soif de démocratie qui accompagne la récente ouverture peut créer un intérêt d’une part.
Suite à la page 8
Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007
RV REPORTAGE
À Ibum
Photo de 2004 à 2006
Les femmes attentives
Interview de Al Hassan Saliou, président du Jury du concours national de récitation du saint Coran : « Celui qui laisse échapper le Coran mémorisé viendra devant Dieu le Jour dernier avec une partie de son corps paralysée ». Nous sommes dans le dernier tournant du mois béni, les concours. De récitation du Saint Coran se multiplient. Quelle place occupe celui qui a mémorisé tout le Coran auprès d'Allah ? Allah a envoyé chaque prophète avec son miracle, chacun d'eux est mort avec son miracle, sauf le prophète Mohamed (psl) qui a laissé le sien en héritage à l'humanité, et son miracle est le Saint Coran. Du vivant du prophète et après lui, le Saint Coran reste un miracle. C’est le plus grand des miracles et la plus grande des révélations d’Allah. Il a été révélé au plus grand des prophètes. Quiconque a eu la chance de mémoriser le Saint Coran occupe une place de choix auprès de Dieu. Et Allah dit que ceux qui possèdent le Coran en tête sont ceux qu'Il choisira au Jour dernier pour être à ses côtés.
Il est impossible de trouver dans les autres religions dix personnes qui ont mémorisé un livre révélé. Mais des milliers de musulmans mémorisent de plus en plus le Saint Coran. Imaginez qu'il y a des enfants de 8 (huit) ans qui ont mémorisé le Coran, mieux, un jeune Afghan de 5 (cinq) ans a rejoint ce... groupe. Ces enfants récitent parfaitement et par cœur n'importe quelle petite ligne. Voici une preuve parmi tant d'autres pour démontrer que le Coran est un miracle universel et éternel. Le Jour du Jugement dernier, ceux qui ont mémorisé le Coran viendront à leur Créateur guidés par les sourates Al Baqara et Al Imran. Allah leur dira : « Pour avoir mémorisé le Coran, j'envoie dix proches de chacun de vous au paradis ». Jamais le feu de l'enfer ne touchera les mémorisateurs, a dit le Prophète. Ainsi, aider financièrement et matériellement une telle organisation fait partie des grandes œuvres auprès de la remise de prix d’Allah. Il est de notre devoir de considérer celui qui a mémorisé le Coran, car ce dernier est déjà d’une grande considération auprès d'Allah et de son Prophète. Quand ce dernier veut envoyer ses compagnons en mission, il choisit toujours celui qui a le plus mémorisé le Coran pour diriger le groupe. Si l’homme peut mémoriser mille et une chansons, qu’il sache qu'il aura plus à gagner en mémorisant. Plutôt le Coran. Depuis quand ont commencé les concours de récitation dans le monde ? De son vivant, le prophète demandait à ses compagnons de lire le Coran et il écoutait. Tantôt les compagnons lisent entre eux et s’apprécient. Une fois chaque Ramadan, l'Archange Gabriel venait suivre le prophète réciter tout le Saint Coran par cœur. Au dernier Ramadan avant sa mort, il le lui a fait réciter deux fois.
Au fil du temps, la mémorisation du Coran est devenue un moyen privilégié pour les compétitions. C'est ainsi que les concours se sont institués, d'abord en Égypte, ensuite en Indonésie, pour aller en Arabie Saoudite et revenir en Libye. J’avais représenté le Togo au tout premier concours que la Libye a organisé, il en a été de même pour le premier concours de l’Arabie Saoudite.
Votre rang ? En Arabie Saoudite, on nous a fait lire le Coran ouvert devant nous. J'ai eu un prix de participation. Mais en Libye, c’était la mémorisation, j’étais cinquième de ma catégorie. De par votre expérience, quel conseil pour que les... Lauréats, n'oubliez pas le Coran. Le Coran quitte très vite son hôte. Il faut une révision permanente. Lire toujours par cœur en se faisant écouter des autres, mais aussi lire en regardant dans le livre. Y a-t-il un secret pour posséder le Coran par cœur ? Le secret est simple, il faut aimer Dieu, aimer son prochain, savoir parler, éviter de minimiser les autres, éviter les obscénités.
Un compagnon est venu se plaindre au prophète comme quoi il a des difficultés à mémoriser le Coran. Il lui a répondu : évite les péchés, contrôle-toi, n'approche pas les lieux interdits. Que pensez-vous qu’on peut faire pour s'assurer que les lauréats ont toujours le Coran en tête ? Il faut d’abord les compter, les catégoriser par ordre de compétence et organiser des concours pour eux afin de les inciter à une perpétuelle révision.
Il faut les aider en leur donnant la chance de diriger les prières de Tarawih pendant le Ramadan, c’est une très grande révision. Ceci est très capital car celui qui laisse échapper le Coran mémorisé... viendra devant Dieu le Jour dernier avec une partie de son corps paralysée. À quoi pensez-vous pour parfaire cette compétition? Il faut que tout le monde qui a les moyens y contribue, ne pas laisser toujours les mêmes personnes financer. Quand nous corrigeons, il arrive souvent qu'un ou deux points séparent le premier du deuxième ou du troisième, mais le premier arrache une moto et le troisième rentre avec une radio cassette de 20.000 f CFA. Ce n'est pas encourageant. Il faut revoir les prix. Il y a trop d'écart. Certes, les candidats ne viennent pas pour le prix, mais il faut que chacun rentre chez lui avec ce qu'il mérite et sans complexe.
Réalisée par Issaou Directeur de Publication: ABI -ALFA Izotou Cel: 905 38 41 Maison du journalisme case n°68
Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007
RV SOCIETE MOHAMED ZAKARYA Ibrahim de Kpalimé et sa bande démasqués
DES ASSOCIATIONS "BIDON” POUR ESCROQUER LE MONDE ARABE ET SALIR l’Image L’ISLAM
Le confrère Liberté Tri-Hebdo dans sa parution N° 257 du 21-09-2007 publiait Une information selon laquelle l'Arabie Saoudite mettait en garde contre un réseau d'escrocs togolais. L'Arabie Saoudite a nommément désigné les auteurs, mais le confrère, sous réserve de doute, a supposé que cela peut provenir des Ibo et autres Libanais qui inondent les couloirs de l’escroquerie au Togo. Cette information tirée du site Togoforum est bien vraie. Cela s’est bel et bien passé dans le monde musulman. Ce système a toujours retenu notre attention et, par le passé, nous avions publié des articles à ce sujet.
Suite à cette information, nous avions tout naturellement fait des enquêtes qui nous ont permis de découvrir le pot aux roses. En effet, il existe effectivement dans la ville de Kpalimé un monsieur du nom de Mohammed Zakaria, président fondateur de l’Association Philanthropique de Kpalimé. Et c’est cette association que le ministère saoudien de l’intérieur accuse de s’être servie de la signature falsifiée du ministre de l’intérieur saoudien pour envoyer à plusieurs hauts dignitaires et hommes. d’affaire de ce pays des lettres demandant l’aide à son association afin que celle-ci réalise des programmes d'aide aux démunis. Dans nos enquêtes, des sources ont fait savoir qu’il y a un Mohamed Zakarya à Kpalimé et non un Mohamed Zakarya Ibrahim. À propos de l’existence de l’association philanthropique en question, d’autres sources ont révélé qu’elle existe bel et bien et elle appartient à ce monsieur. Les informations variaient selon les affinités avec ledit Zakarya. Nous avions compris que les proches du monsieur semaient la confusion pour le protéger. Toutes nos tentatives pour joindre l’homme sur son portable ont été vaines. Sur le terrain, on nous a fait savoir qu’il était allé dans un village du Ghana pour faire le carême. Or, étant un des alfas de la localité, il a toujours fait son ramadan en famille. Pourquoi est-ce que c’est depuis l’apparition de l’information que le carême du sieur Zakarya s’est déplacé dans une ferme du Ghana? L’union musulmane du Togo a joint ses représentants à Kpalimé, mais Aucune trace tangible pour mettre la main sur l’escroc. Il s’est révélé aussi qu’il n’est pas seul. Ils sont environ cinq, ils n’hésitent même pas à créer des associations féminines où on compte aucune femme. Ils s’adonnent à tous les moyens pour arracher le billet vert des monarchies du Golfe. Il est donc évident que des sources proches de monsieur Zakarya créent la polémique autour du nom pour protéger l’incriminé. Nos enquêtes se poursuivent.
Ce n’est pas la première fois que des demandes d’aide humanitaire sont envoyées en Arabie Saoudite. Mais l’innovation est l’usage d’une signature imitée de l’autorité saoudienne. Ceci, tout naturellement, est une des multiples formes d’escroquerie. Les Saoudiens ont réagi à juste titre. À quelle fin donc cette signature forgée ? En effet, il est de coutume qu’un demandeur d’aide, association ou individu, puisse faire usage d’une recommandation pour soutenir sa demande d’aide. Souvent, ce document peut être délivré à des associations qui font effectivement des efforts sur... le terrain par l’Union musulmane, les institutions islamiques internationales, auprès des autorités arabes ou par des ministères tels que celui de l’intérieur ou des affaires étrangères. Ce papier sert donc de témoignage à la crédibilité du demandeur. Mais ce ne sont pas toutes les associations qui arrivent à mériter ce genre de document, car les associations qui n’existent que de nom, il en existe. Ainsi, des gens de moralité douteuse qui se réclament défenseurs des intérêts des démunis ne tardent pas à se forger des recommandations. Ceci implique une imitation de signature. Et c’est sans nul doute le piège dans lequel est tombée la bande à Zakaria. Ce que le confrère a publié ne vient que renforcer le combat que nous avons toujours mené par rapport à ce genre de situation. En effet, quand nous publions des articles pour dénoncer cet état de choses, certains croient que nous sommes en mission commandée pour détruire ceux qui ont les entrées faciles dans les monarchies saoudiennes. On se rappelle le cas de Monsieur Barana. Un article pour dénoncer le comportement de ce monsieur nous a beaucoup coûté. Or il s’est avéré que le monsieur utilisait des entêtes d’un ministère de l’Intérieur qui n’existait pas. Il adressait les demandes aux Arabes au nom des anciennes autorités qui ne sont plus aux commandes sans que ceux-ci aient la moindre information là-dessus, moins encore sur la façon dont les fonds et biens récoltés sont gérés. Le Gai Mèmehe en sait quelque chose. Il a fallu un de nos articles pour que la communauté musulmane se rende compte que ce dernier n’était ni de loin ni de près impliqué dans cette histoire.
Tout récemment, nous avions par exemple été informés de ce qu’un centre islamique construit dans la ville d’Anié par les fonds arabes a des problèmes. Monsieur Barana Seibou, qui a servi d’intermédiaire pour la construction de ce centre, veut avoir la main sur les fonds du centre. Or ce centre, qui comprend un dispensaire, une école et une mosquée, n’a même pas été achevé. Pourtant, les Arabes ont versé. L’argent. Ce sont les bénéficiaires qui se sont débrouillés pour mettre le centre en valeur. Ils ont recruté à leur frais les enseignants. Les parents d’élèves se cotisent pour les payer. Mais c’est étonnant que monsieur Barana se pointe pour demander les comptes. Devant la résistance des bénéficiaires, il a carrément décidé de louer ce centre aux populations en raison de 40 000 CFA par mois. Une somme qui lui sera versée pendant que les pauvres paysans paient les enseignants. Ce n’est qu’un cas.
Les gens vont même utiliser frauduleusement les en-têtes de l’Union musulmane du Togo. Les cachets et signatures de certaines associations qui, grâce à leur présence effective sur le terrain, ont la confiance des milieux arabes sont imités. À ce propos, l’association Ibn TAYMYA de Malam Yolou Abdallah de Kpalimé en a été victime. Un seul individu peut créer plusieurs associations au nom desquelles des demandes d’assistance sont envoyées au monde arabe. Bref, les escrocs ne tarissent pas de stratégies. Et parfois ça. Marche. Mais le hic est que quand ces aides arrivent, elles finissent incognito dans les poches des responsables d’association. Certains vont même jusqu’à vendre le matériel gratuitement octroyé à des fins humanitaires. Des associations s’efforcent d’obtenir l’aide des Arabes pour la construction d’œuvres humanitaires ou des mosquées. Mais une fois l’argent arrivé, ils demandent aux populations de payer le sable, le gravier, l’eau et la main-d’œuvre. Or tout ceci fait bel et bien partie du devis envoyé aux bailleurs de fonds. Tout récemment, un Arabe a été obligé de réclamer 15 000 000 à une association parce que la mosquée à laquelle cette somme devait servir n’a pas vu le jour. C’est ça, nos humanistes. Certes, il est bien vrai que ce ne sont pas toutes les associations qui s’adonnent à ce genre de pratiques. Il en existe qui font, dans la mesure du possible, des efforts pour être honnêtes dans la gestion des fonds qu’ils obtiennent pour des raisons humanitaires.
On LE RPT DEUX FEUX CROISES À MANGO I. Okoulou Kantchati
La préfecture de l’Oti a été beaucoup mouvementée dans le choix des candidats devant représenter le RPT aux législatives prochaines. La difficulté est née de la volonté de l’ancien président de l’Assemblée à se représenter. Les primaires n’ayant pas décidé en sa faveur, NATCHABA n’a pas digéré qu’on lui demande de rester à la touche pendant que celui qu’il considère comme son produit, Monsieur Mindi, prenne sa place. Ceci a provoqué une levée de boucliers. L’ancien président du parlement ne les voit pas aussi sur le terrain par leurs réalisations. Des associations de ce genre n’ont pas besoin d’imiter des signatures pour faire foi, car les bailleurs viennent toucher du doigt leurs réalisations. Mais ceux qui veulent à tout prix forcer le passage sont les auteurs de ces pratiques. Nos enquêtes se poursuivent pour aider à les démasquer. Mais en attendant, il va falloir que l’autorité compétente soit assez exigeante dans la délivrance des récépissés d’association. Que des enquêtes sérieuses soient faites par. rapport à la moralité des demandeurs. Que les institutions qui peuvent délivrer des recommandations soient plus sérieuses dans la délivrance de ce type de papiers. Il faut effectivement aller sur le terrain et toucher du doigt ce dont le demandeur est capable plutôt que de rester dans son coin au bureau ou sur sa natte pour délivrer à tour de bras des papiers attestant que telle ou telle autre association, qui n’existe parfois que de nom, mérite d'être aidée (nous y reviendrons).
L’autorité doit ouvrir les yeux pour arrêter ce genre de pratique qui n’honore pas notre pays pourtant réputé comme un des pays qui, sans être islamique, est internationalement reconnu comme assez avancé par rapport à cette religion. L’islam, c’est une chose, les musulmans, c’est une autre. Les brebis galeuses qui veulent souiller notre communauté ne doivent pas être encouragées. Les auteurs de ces pratiques doivent savoir que les Arabes, en faisant ces aides, cherchent comme nous aussi la bénédiction d’Allah, son paradis. Certes, on a Pas tous les mêmes moyens, mais quand ceux qui en ont passent par celui qui n’en a pas pour aider l’islam ou la communauté toute entière, que ceux-ci soient honnêtes dans la gestion. Ils ne veulent pas reconnaître le verdict des primaires. Cette situation a engendré au sein du parti l’émergence d’un groupuscule tout acquis à la cause de Natch et opposé à ce que fait Kantchati. Toutes les médiations pour faire comprendre raison ont échoué. Les tiraillements ont été houleux et le chef de l’État a dû effectuer une visite sur le terrain. Finalement, Natch est mis à la touche. Le combat prend alors une autre forme. Un groupe de candidats indépendants se forme au sein du RPT pour faire échec à Kantchati et son équipe. L’on voyait derrière ce groupe la main de Natchaba, mais celui-ci a toujours clamé son innocence. Les indépendants du RPT forment donc un front contre le RPT dans l’Oti. C’est donc un combat dans un combat. Le RPT d’abord avec lui-même et ensuite avec les autres formations politiques : le CAR et l’UFC. ne sont pas moins présents. Au total, l’oti sera demandé compte de cette fortune qui appartient en fait qu’à ceux au nom de qui ils ont demandé l’aide. Aussi, ne doit-on pas attendre les Arabes pour aider l’islam, on peut le faire de la façon la plus modeste possible avec les moyens de bord. Cette sale habitude qui veut que tout ce qui aide l'islam vienne des Arabes est devenue une gangrène au Togo.
Nous prenons le simple exemple de notre journal. Jusqu’ici, certains pensent qu’il ne doit pas être vendu car il parle de l’islam, ils croient que ce sont des Arabes qui le financent, illusion. Dieu est témoin. Il faut donc qu’on cesse de penser que sans les Arabes, on ne peut rien faire. Ils ne sont pas des anges, ce sont des mortels comme nous, avec leurs qualités et leurs défauts. Leur argent ne doit pas être le rêve de notre vie, au point d’utiliser des moyens frauduleux pour l’obtenir. Si vous démontrez votre bonne volonté et que cette aide arrive, tant mieux. Il faut craindre Dieu. Mais nous nous réjouissons que Dans le même Togo, des alfas donnent le bon exemple. Certains, par exemple, pouvaient avoir les faveurs des bailleurs de fonds s’ils se lançaient dans des activités de ce genre, mais ils s’abstiennent tout simplement de peur de ne pas bien gérer ce qui ne leur appartient pas. Cette situation, qui embête la communauté musulmane et l’autorité politique, ne doit pas empêcher les Arabes de continuer à aider ceux qui le méritent. Les musulmans togolais sont encore dignes de confiance. L’autorité va traquer les escrocs, et nous sommes disponibles à apporter notre modeste concours. Ce fléau n’est pas seulement dans le monde musulman, mais il faut balayer sa cour d’abord, car les musulmans doivent toujours donner le bon exemple.
Issaou se retrouve avec 15 listes. Les hostilités ne s’annoncent donc pas faciles. Certes, il est vrai que les indépendants RPT ne font pas le poids, mais à défaut de gagner, ils peuvent être un handicap. Le combat s’annonce difficile, le RPT est donc éprouvé par le RPT. Mais l’ouverture d’esprit de Kantchati, Mindi, et ... nous l’espérons va faire échec à ceux qui pensent que sans eux c’est le déluge. Le bref passage de Kantchati dans la gestion des affaires publiques a certainement permis au "mangolaiè" de le découvrir. Il regorge sans nul doute de talents pour être digne d’une confiance renouvelée.
Au-delà d’un simple combat électoral, la liste RPT de Mango est en face d’un véritable défi. Les deux semaines qui viennent de commencer ne seront pas de tout repos. Mais les premiers messages sont déjà envoyés, le RPT a lancé sa campagne avec un message clair : « sérénité, calme, non-violence et que le meilleur gagne ».
Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007
RV POLITIQUE
Législatives 2007, la campagne a commencé ce samedi. Les candidats à l’assaut du parlement. Le Ministre Folly Basi Katar ! Au moment où la communauté musulmane souffre d’une carence en matière de représentativité à l’hémicycle, votre candidature vient comme à point nommé. Qu’est-ce qui a pu motiver votre candidature ? Comme vous venez de le... Dire que la communauté souffre d’une forme de représentativité dans l’hémicycle. Comme vous le savez, l’hémicycle c’est le choix des députés par la population. Ma candidature, c’est précisément pour combler ce vide. Notre désir, c’est de voir sur les 81 places à pourvoir, si possible, avoir les députés de notre obédience religieuse à plus de la moitié. On le souhaite vivement puisque vous savez que ce qui nous motive fondamentalement est que là où vous êtes absents, nous sommes en mesure de prendre des décisions contre votre volonté. Il est donc nécessaire que nous soyons partout pour que nous puissions aussi défendre la cause de ceux dont nous sommes issus et la cause des gens de notre obédience.
Il est vrai que le Togo est un pays laïc. Néanmoins, quand on est en train de prendre des décisions, il peut arriver qu’une décision ait un impact beaucoup plus dur pour certains par rapport à d’autres. C’est pourquoi il est important que nous inondions le parlement pour agir dans la protection et l’intérêt de nos semblables. Ce n’est Pas votre première sortie sur le terrain politique, vous êtes longtemps ministre, est-ce qu’on peut parler d’un bilan ? Nous avons, par la grâce de Dieu, eu l’occasion de faire l’expérience dans la gestion des affaires de l’État. Je dirai par rapport à cela qu’on ne peut pas danser et s’apprécier soi-même. Donc il serait peut-être gênant d’évoquer ce que nous avons eu à faire pendant ces périodes, ceux qui ont eu l'occasion de nous approcher savent peut-être les efforts faits ici et là, en l’occurrence des rapports humains que nous avons eus avec les uns et les autres.
Je sais que dans la religion musulmane, ce qui compte beaucoup plus, c’est le comportement et les relations. Quand l’islam parle de solidarité, je pense que cela doit commencer par la considération de l’être humain. Il peut arriver que nous ayons failli dans notre parcours, nous ne sommes pas Dieu. Nous saisissons l'occasion pour présenter nos excuses à ceux que nous avons eu à offenser consciemment ou inconsciemment. Qu’à cela ne tienne, nous... Sommes au moins fiers de ce que nous avons fait car nous avions la conscience tranquille. Nous devons souhaiter être nombreux dans des cabinets et autres grandes directions pour que nous puissions ensemble bâtir notre communauté et notre pays. Le modeste bilan, s’il y a, je le mettrai sur l’aspect du rapport humain et je crois que cela est au-dessus de tout ce qu’il peut y avoir comme réalisation. Cette modestie ne vous empêche cependant pas d’avoir des ambitions pour ceux que vous voudriez représenter !
Les préfectures d’où nous relevons ont besoin d’être construites. On aurait pu être candidats à Lomé, mais cela va paraître à notre sens comme si nous renions nos origines. C’est pour cela que nous avons voulu notre candidature au niveau de notre ville natale ; car quel que soit ce que tu veux faire, il faut faire le premier pas chez toi. Pour la préfecture, je pense que nous étions la personne la plus indiquée pour mieux la défendre. Nous avons eu l’occasion de le démontrer et nous estimons que si la... Chance nous ait donnée, nous pourrions mieux faire. Avec la confiance que nous avions de l’autorité supérieure, notamment le chef de l’État, si celle de la base se greffe, nous pouvons faire quelque chose, nous n’allons pas décevoir. Nous sommes des gens de parole et nous n’aimons pas dire ce que nous ne pouvons pas réaliser.
L’atout majeur à mon niveau personnellement est que je suis un des proches collaborateurs du chef de l'État. Je pense qu’ainsi je peux faire entendre les miens à son niveau et faire passer certains désirs. Il faut dire qu’il en est de même pour la préfecture d’Assoli que je pense visiter dans le cadre de ma campagne, car Bafilo et Sokodé, c’est un tout qui a les mêmes besoins et les mêmes maux. Ce sont des parents qui ont choisi des espaces géographiques différents pour s’installer.
Au-delà de vos atouts, il peut y avoir des difficultés que vous devez affronter ! Je connais ce milieu qui est le mien, j’y ai grandi, j’ai fait ma scolarité, je suis avec eux presque chaque week-end. Mais si... Difficulté, il doit en avoir, ce seraient des difficultés d’incompréhension. Encore que, en ce moment précis, tout le monde se retrouve avec des talents de messie. Je n’ai pas de promesse à faire, les gens ont déjà eu l’occasion de m’apprécier. Il sera seulement question d’un nouveau contrat pour continuer toujours ensemble. Surtout que cette fois-ci, je serai plus redevable à ma population, étant donné que mon pouvoir viendra de sa confiance. C’est ainsi que je vois les choses. Il faut que la population puisse mettre en avant la raison. À part Dieu, il n’y a personne qui...
MADAME OURO-BANG’NA Nassara, pouvez-vous vous présenter, s'il vous plaît ? Je suis Mme OURO-BANG’NA Nassara, née à Sokodé. Je suis assistante sociale de formation. Après le BAC, j’ai continué pendant 5 ans en Europe. J’ai dernièrement été directrice de la direction nationale des affaires sociales.
Votre candidature s’explique-t-elle comment ? Il y a beaucoup de défis à relever à Tchaoudjo, vous connaissez bien cette préfecture. Sur beaucoup de plans, il y a des... problèmes. La femme musulmane est laissée à l'arrière-plan, il faut qu'à un moment donné elle sorte de sa coquille et qu’elle s’affirme. Il y a plus d'hommes que de femmes en politique, encore moins les femmes musulmanes. La politique ce n’est pas sorcier, elle est pour tout le monde. Si on parle ensuite de la scolarisation des filles en l’occurrence, on verra que celles-ci commencent bien les classes mais abandonnent très tôt surtout dans ma préfecture. Il faut une politique en appui aux parents dans la scolarisation des filles. Je ne dis pas que je serai député pour résoudre tous les maux de la préfecture, mais je ferai de mon mieux pour relever le défi social au niveau de mes sœurs.
Dans mon prô- ABDOU ASSOUMA PRESIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU TOGO
Longtemps restée pomme de discorde de la classe politique togolaise, la cour constitutionnelle a fini par être dissoute. Une nouvelle beaucoup plus représentative a été mise sur pied. Elle est dirigée par monsieur ABDOU Assouma. C’était le jeudi 20 Septembre 2007, la prestation de serment a eu lieu au palais des congrès de Lomé en présence du président de la République. Composée de 09 membres pour un mandat de 07 ans, cette cour est la plus haute juridiction de l’État pour tout ce qui touche à la constitutionalité. Elle est régulatrice du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. Mais elle est aussi et surtout juge des différentes consultations électorales du pays. Et c’est précisément ce dernier aspect qui explique cette prestation de serment à un moment où les Togolais s’apprêtent à rentrer dans la fièvre des élections législatives.
Quand bien même la recomposition de cette cour fait partie des exigences de l’APG, accord ne se trompe pas. Je suis un humain et je peux avoir fait des torts à certains, c'est bien l’occasion pour moi de présenter toutes mes excuses à ceux que j'aurais offensés d'une manière ou d'une autre. Il faut donc que les gens fassent les choix en mettant de côté les gênes personnelles et des pro- Gramme de société, j'ai essayé de mettre un accent sur cet état de choses parmi tant d’autres. Vous êtes assistante sociale récemment admise à la retraite, est-ce que votre carrière vous a permis de créer un peu de visibilité sur laquelle vous pouvez compter aujourd’hui ? De par ma formation, j’ai été une femme de terrain toute ma carrière durant. J’ai eu le temps de connaître les hommes et leurs problèmes, ils m'ont vu à l’œuvre.
Est-ce que vous avez l’impression que vos prédécesseurs ont laissé un vide qu’il faut combler ? Ils ont fait ce qui est de leur pouvoir, il nous appartient, si les populations nous font confiance, de continuer. Quelle peut être la difficulté de terrain avec votre parti ? À Tchaoudjo, il y a plus de 14 partis, mais le RPT doit réussir. Nous sommes en train de nous battre. L’opposition n'est pas moins présente, certes, mais nous ne sommes pas influencés, nous faisons aussi du terrain et nous comptons arracher inévitablement des sièges. Quant au mode de scrutin, il est nouveau et pas facile. Entre temps, il était question de politique globale. Il faut souligner que la recomposition a été longtemps plombée. Les neuf membres ont donc prêté serment devant Dieu et le peuple togolais. L’ancienne cour, longtemps accusée de parti pris, n’a pas eu un séjour facile, tant elle avait eu à se prononcer devant des situations où chacun ne voyait que ses intérêts. Mais nous espérons qu’avec la nouvelle dynamique insufflée par le président Faure GNASSINGBE, la nouvelle cour sera prête à des innovations qui satisfont aux aspirations de tout le peuple.
Monsieur Abdou Assouma a la lourde mais exaltante tâche de présider à la destinée de cette institution. On se rappelle que M. ATS HUK Amegan, président sortant, était l’alpha et l’oméga aux approches des élections. Actuellement, les regards sont tournés vers lui. Ancien baron du système RPT, le peuple togolais a désormais plus que jamais besoin de son expérience, de ses qualités morales et intellectuelles. Cette confiance qui lui a été faite vient de nombreuses personnes. De quelqu’un peut ne pas me plaire, mais si j’estime qu’il a les qualités pour faire telle ou telle mission, je dois l'exprimer pour l’intérêt public. Il faut que la population apprenne à connaître ceux qui viennent solliciter leur voix. Les circonscriptions électorales, cela est révolu, c’est maintenant une campagne et une seule, les trois titulaires doivent s’y retrouver pour défendre une cause unique. Mais les sensibilisations ont permis aux gens de comprendre. Quel message vous êtes actuellement en train d’apporter à l’électorat? Aussi, si un matin on vous déclarait député, par où pensez-vous commencer? C’est le souhait de tout candidat. Si j’ai une priorité une fois élue, c’est autour des femmes. Mes sœurs et mères de Tchaoudjo sont commerçantes, je crois qu'il faut, ensemble avec elles, y réfléchir. Je n’ai pas une formule magique à leur présenter, mais on va s’asseoir et ensemble nous allons réfléchir pour trouver des issues afin de développer davantage leurs différentes activités puis rehausser leur. niveau de vie. Sonne comme le couronnement d’une longue carrière. Il faut dire que M. Abdou a longtemps été, à l'image des Barqué et autres, une force tranquille dans la machine RPT. Jamais il n’a été étiqueté de zélé, il a toujours fait preuve de neutralité et de réserve dans la mesure du possible. C’est donc un homme de consensus dont le choix n’est pas sans motif valable. Il a longtemps prouvé qu'on peut être un farouche défenseur du RPT sans être un zélé, il a donné la preuve que l'on peut servir son parti sans piétiner les autres.
Le moment est venu de donner la preuve du bien que bon nombre de Togolais pensent de lui. La tâche est lourde, elle appelle à garder la tête au-dessus de la mêlée. Le baptême de feu de M. Assouma, c’est donc pour bientôt et nous osons croire qu’il ne décevra pas ses admirateurs. Bon vent à la cour version Assouma. Rendez-vous dans quelques semaines.
XOUROUDINE
Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007
RV POLITIQUE
Ministre Tchakondoh candidat du CAR dans l’Assoli
Les agences de Voyage veulent rendre impossible. Excellence, qu’est-ce qui explique votre candidature ? Merci, je peux vous dire que le mobile de ma candidature est d’abord la promotion sur le plan sectaire de la préfecture d’Assoli, puis d’une manière générale contribuer au développement de mon pays.
Ensuite, c’est de faire en sorte que la dignité humaine, morale et religieuse soit la faction qui gouverne la mentalité de tout acteur politique. Il faut que Dieu, sinon la foi, soit la meilleure façon d’agir et de penser de tout citoyen. J’ai toujours dit que l’homme est matière et spirituel, mais depuis un certain temps, le Togolais a perdu son aspect spirituel. Or, il faut un citoyen complet pour discerner le bon du mauvais.
Il faut que l’homme soit intégré au centre du développement au niveau de l’élaboration des lois et à la conduite de la cité. L’homme, c’est d’abord la première vision pour avoir une société complète et juste. Vous avez aussi peut-être décelé des manquements que vous voudriez combler ! Madame Touré Hawlatou du MCD, candidate Lomé Commune
Est-ce qu’on peut vous connaître, madame? Salam aleikoum. Je suis madame Touré Kougbadja Hawlatou, épouse Korokondé. Professeur d’Histoire et Géographie au centre culturel islamique de Lomé 2, mariée et mère de trois enfants. Je suis animatrice d’associations féminines musulmanes. Par moment, je suis prédicatrice.
Est-ce que vous pouvez toucher à votre candidature? Qu’est-ce qui vous a poussé au juste à vouloir toucher à la politique? Ce n’est pas un choix facile, mais c’est une nécessité pour raison de représentativité de la femme musulmane dont l’image a été longtemps bafouée. Pourtant, il n'existe pas de religion qui a honoré la femme plus que l’islam.
Les femmes au temps du Prophète... L’humilité doit guider nos pas. On ne peut pas dire que nos prédécesseurs n'avaient rien fait. Mais il est vrai, étant donné que l’homme n’est jamais parfait, il y a beaucoup de choses à faire. Chacun a son temps pour agir, c’est comme une scène de théâtre. Si mes frères et sœurs d’Assoli me donnent la... Permission, il y a à faire. Il suffit de faire un tour dans la ville de Bafilo et dans la préfecture pour s’en convaincre. Je peux dire que nous avons un atout terrible par rapport à nos prédécesseurs. C’est la volonté politique qui est née aujourd’hui. C’est également la manière de gérer le pays. Le Togo vient d’opter pour la décentralisation. Ceci responsabilise les citoyens et permet de mobiliser des énergies nouvelles de façon à ce que chacun contribue à construire le pays. Je ne dis pas que nous allons transformer notre préfecture en une Suisse, mais il faut néanmoins faire en sorte que les actes que nous poserons servent de point de départ pour le développement de la préfecture.
Quel est votre message sur le terrain ? Sur le terrain, je suis en train tout d’abord de dire à mes parents de garder espoir. Que nous sommes une équipe d’espoir avec une nouvelle pensée, des projets de société pour notre milieu. Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons améliorer la cité. Plus de fêtes prenaient part aux... sphères de décisions. Quand on voit actuellement la femme musulmane, on pense qu’elle n’a rien de moderne et pourtant la modernité, c’est l'islam. Je me positionne grâce au canal du Mouvement Citoyen pour la Démocratie afin d’être une des porte-voix pour mes sœurs musulmanes. Est-ce que vous avez l’impression qu’il n’y a que vous pour parler au nom de vos sœurs? Loin de là. Je suis loin d’être le messie, mais je serai, si la chance m’est offerte, une des nombreuses grâce auxquelles l’islam et sa gente féminine seront plus visibles au parlement. Qu’est-ce que vous pensez apporter de nouveau à l’électorat que vous sollicitez actuellement? Il ne s’agit pas d’être au parlement parce qu’il faut y être, il faut travailler. Sans avoir de révolution à faire. Je pense qu’en tant que femme, mère de famille, imprégnée du quotidien de mes mamans, sœurs et enfants, je peux apporter quelque chose de neuf pour les relever d'un vécu quotidien très peu glorieux. Il faut une démocratie participative et la femme musulmane par L'extension de sa communauté ne doit pas être cloîtrée. Nous sommes unis, plus nous allons émerger. Il faut donc que nos différences politiques et autres soient une richesse et non un handicap. Nous ferons en sorte que cette campagne soit une belle fête.
Le système électoral vous dit quelque chose ? Je pense que ce système n'agit pas sur l’électorat. Les Togolais ont toujours voté, mais évidemment c’est un mode de scrutin exceptionnel. Il est proportionnel, c’est un bon exercice qui permettra aux populations de mieux choisir les représentants à tous les niveaux. Je me réjouis personnellement de ce mode électoral car il permet de voir le candidat non plus comme un fils de telle ou telle localité, mais comme un fils d’une préfecture. Ça répond également à la conception faite du député sur le plan national. Le député qui sera élu à Assoli par exemple ne sera plus un député de Kpewa, ni de Daoudè, ni de Bafilo, mais c’est un représentant choisi par toute la préfecture d’Assoli. Aujourd’hui, il n’y a plus un député pour une... zone donnée mais c’est des députés qui sont tenus de tenir compte de toutes les déshydratations de la préfecture. L’élu de Bafilo est en même temps l’élu d’Agaradè, d’Alédjo, de Bouladè, de Gandè... Donc quand la politique nous unit de cette façon, il va sans dire que c’est un des meilleurs modes électoraux.
Dans les mosquées. Concrètement, est-ce qu’on peut avoir votre programme d’action, ne serait-ce qu’une idée? Le temps des promesses électoralistes est dépassé. Allons d'abord aux élections, une fois la victoire enregistrée, le chantier est vaste. J’ai préféré le MCD à un autre parti parce que son plan d’action et ses aspirations me donnent une marge pour répondre au défi que je me lance. Je veux apporter ma modeste pierre à l’édifice d’une communauté qui a plus que jamais besoin de visibilité et donc de réhabilitation. Une des préoccupations, c’est la non-violence par exemple. Et elle doit commencer dans la cellule familiale. La justice sociale, que les fruits du travail collectif soient redistribués de façon... équitable. Qu’il n’y ait pas de laissés pour compte et que tout le monde ait sa place sous le soleil. Cela ne peut se faire si on ne commence pas par écouter les sans voix. Une chose c’est le programme du candidat mais l’aspect le plus important c’est son application sur le terrain. Il faut que nous exploitions les diversités qu'Allah nous a gratuitement offertes.
Est-ce que sur le terrain, rendre le pèlerinage à la Mecque à 1.350.000 f CFA risque d’être aussi le plus ? L’accomplissement du cinquième pilier de l’islam est en passe de coûter les yeux de la tête aux musulmans togolais. Il ne se passe une année sans que les frais du hadj augmentent. De 1.000.000 à 1.200.000 puis à 1.250.000 f CFA, les gens veulent porter la barre à 1.350.000 f CFA. Nos fameux organisateurs battent les tristes records en matière d’organisation des pèlerins. D'où vient cette idée d’augmentation vertigineuse des frais du hadj cette année ? Entre-temps, on avait laissé entendre que les frais devraient être 1.500.000. L’autorité togolaise. Qui a la main dans l’organisation en sait quelque chose ? Les agences se sont-elles inspirées des frais du hadj dans certains pays de la sous-région tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, où le hadj tourne autour de 1.500.000 ? Là encore, il faut dire que le Togo n’a pas le même niveau de vie que ces pays.
Aussi, faut-il ajouter que quand on arrive au lieu, vous ne craignez pas de ramasser les pots cassés de vos prédécesseurs dont les promesses se limitent souvent au jour du vote ? C’est une inquiétude somme toute légitime et je poserai la même question si j’étais à leur place.
Mais je dis que ma vie de musulmane ne me permet pas d’injurier la population grâce à laquelle et pour laquelle je suis au parlement en adoptant les comportements qu’on a souvent vus. Il faut que nous apprenions à divorcer avec les vieilles habitudes.
Sans avoir rien à donner main à main à mon électorat, si je suis élue, je serai permanemment à son écoute de façon à ce que ses aspirations soient prises en compte au parlement, je crois que. C’est une richesse et c’est le rôle premier d’un mandaté. Ensemble, je me dis que le manguier du MCD, par ma modeste voix, donnera ses fruits, son bois, ses racines, ses écorces et son ombrage pour ceux qui m'auront donné leur voix. Le manguier du MCD ne profite pas qu’à celui qui y monte, mais à tout le monde qui le côtoie, qu’il ait la force de monter dessus ou pas. C’est un arbre légendaire qui résume nos besoins de l’heure, c'est un symbole que je ne vais pas décevoir, moins encore mon parti.
Salam aleykoum - Vous N° 96 du 30 si le Hadj au Togo, plus cher mais mal organisé du Hadj, les ressortissants de ces pays sont logés dans des hôtels de luxe pendant que nos parents croupissent sous des villas abandonnées, sans le moindre confort. Parfois dans des écoles. Leur organisation est de loin en avance sur le désordre de nos "agences de délestage des pèlerins". Même quand l’année passée les agences voulaient porter ces frais de 1 200 000 à 1 250 000, des voix se sont levées contre. Mais, toutes puissantes, Elles ont fait avaler la pilule. Il faut noter aussi qu'au Nigeria, à côté, avec moins de 1.000.000, l’on effectue le hadj. Cette année, l’addition veut encore être salée et pourtant, avec les 1.250.000, un organisateur peut aisément faire un hadj paisible pour son pèlerin. Une agence peut faire ses dépenses et dégager sa marge de bénéfice dans les 1.250.000.
Nous reviendrons sur les dépenses réelles qui se font par certaines de nos agences au-delà de ces taux fixés. Nous voudrions donc savoir en vertu de quel changement les frais veulent être augmentés ? Si les agences pouvaient nous expliquer les mobiles de ce changement ! L’organisation du pèlerinage n’est plus un travail de Dieu. Pour certaines agences, c’est un véritable business qui nourrit des têtes. Il faut dégager donc les bénéfices par tous les moyens.
Mais nous ne pouvons pas nous taire devant des exagérations de ce genre, au moment où certaines agences de voyage, après avoir par deux années consécutives échoué à faire convoyer leurs pèlerins, traînent. Encore des casseroles. Quand bien même l’État a aidé et que certaines ont pu effacer leurs dettes grâce à cette aide, d’autres sont encore face à de véritables difficultés financières. Ce n’est pas en majorant de cette façon le hadj qu’ils peuvent régler leurs problèmes. Aussi longtemps que ce pilier de l’islam sera considéré comme une occasion pour escroquer de paisibles citoyens, les gens traîneront des dettes. L’autorité doit se saisir du problème pour arrêter cette façon anarchique d’organiser le hadj. Si l’on arrive à nous convaincre du bien-fondé de cette majoration, nous serons les premiers à faire comprendre aux clients, mais pour le moment cette majoration sonne comme une escroquerie de trop.
Younous, septembre 2007
RV RELIGION
LEGSILATIVES DANS LA KOZAH
LE RPT A MISE GROS AUX DEUX SENS DU TERME
Interview de l’imam Sylla : « Dieu est le Dieu de tous les mois, l’adoration ce n’est pas seulement pour le ramadan. »
Suite de la page 3
Tie de la population pour les formations jadis mal vues. Les petites querelles. Intestines dans la Kozah ne joueront pas moins. Mais la longue expérience politique du RPT est un atout indéniable. S’il est vrai que les vieilles habitudes sont révolues, il est aussi vrai que cela ne retire pas au RPT son laboratoire politique et ses têtes pensantes. La révolution née dans le choix des candidats à la candidature en dit long. C'est dire que le RPT est bien en contact avec les obstacles possibles. Il sait de quoi est capable son adversaire. Alors aux grands maux les grands remèdes.
La liste RPT de la Kozah est dirigée par celui que beaucoup d'admirateurs du parti considèrent comme une force tranquille. Un cordon ombilical entre les beaux vieux temps du parti État et l’heure de la démocratie participative. Le comité adresse ses sincères remerciements aux sponsors officiels du concours, notamment CCT et ACA. Après avoir prouvé qu’il peut organiser les corps habillés sans être un militaire, le voici sur un terrain purement politique. Il ambitionne de réconcilier le RPT avec son fief et donner la... preuve du bien que les gens pensent de sa personne. Il va devoir peser de tout son poids dans tous les sens du mot. Tous les atouts en sa possession seront mis à contribution. Le parti n’a pas fait un choix au hasard ; la balle est dans le camp du « fils authentique de Papa ». D’ores et déjà, il s’annonce avec un message révolutionnaire : la paix, la quiétude pour des activités paisibles dans le quotidien de tous les ressortissants étrangers, la Kara comme pôle d’attraction de la sous-région, une ville parmi les villes. Bref, plus rien ne sera comme avant. Tels sont les premiers messages.
Abi-Alfa
Nous abordons les 10 derniers jours du mois béni, est-ce que vous pouvez nous en parler ? Le prophète a subdivisé ce mois en trois phases. Les premiers dix jours, c’est la phase de la miséricorde. Le deuxième tiers est celui du pardon. Le troisième est la phase du rachat du feu de l’enfer. L’envoyé de Dieu a donné l’exemple de ce qu’il faut faire pendant ces dix derniers jours : la multiplication des bonnes œuvres, des prières et de tout ce qui peut plaire à Dieu. Le prophète est pour les musulmans un exemple. Ce qu’il fait dans ces jours, il exhorte les membres de sa famille à le faire. L’enfer se trouve entre nous et le paradis. C’est pendant ces jours que Dieu nous rachète. Il n’est pas facile de traverser l’enfer pour aller au paradis. Dans les dix derniers jours, il existe un jour qui dépasse en récompense 83 ans et 4 mois, soit 1000 mois. D’où a-t-on appris ceci ? Le prophète Mohamed (PSL) a lu l’histoire du prophète Thalout (David) qui a adoré Dieu pendant dix mois. En effet, Dieu a permis à David de battre Goliath malgré son apparence faible et pauvre par rapport à ce dernier. Donc, en récompense, David était en carême, en combat contre les mécréants et en prêche pendant 1000 mois. Et Dieu lui dit : « Je suis satisfait de toi ». Le prophète voulait imiter cette expérience de David, il se demandait comment s’y prendre. Dieu lui répondit : « Je te donne le carême, il contient un jour où si tu m’adores bien, tu as plus que la... » « Récompense des 1000 mois ». Le prophète demande à connaître ce jour. Mais tout comme Dieu a caché le Jour de la résurrection, il a caché ce jour du mois de Ramadan. La seule certitude est que ce jour est à chercher dans les trente jours du mois. Le prophète s’inquiète car il n’a pas pu situer exactement ce jour. Dieu lui répond : « Il est dans les dix derniers jours ». Tout le monde sait que Dieu aime les impairs, donc le prophète pouvait chercher ce jour dans les jours impairs du troisième tiers. Mais il ne veut pas prendre de risque, il consacre donc les dix derniers jours pour chercher ce jour béni.
Précisément que doit faire un musulman pendant ces jours ? La prière, les zikrs, la lecture du Saint Coran et Dieu dit que le rappel est meilleur. Pour la lecture du Coran, si vous prononcez alif en n’étant pas en état d’ablution, vous avez 10 récompenses ; si vous êtes en état d’ablution, vous avez 24 récompenses. Si vous êtes en prière, vous avez 200 bénéfices. Ceux qui ont mémorisé le Coran doivent aider ceux qui... ne l’ont pas mémorisé. On doit se retrouver dans les mosquées. Si la mosquée est loin, dans les maisons, en prenant soin de ne pas importuner les voisins. Ici nous sommes partagés entre la recherche de notre subsistance et l’adoration, il faut donc s’investir dans les nuits. Les bonnes œuvres pendant ce mois sont multipliées par deux. Il faut aider, encourager ceux qui aident, conseiller le bien et proscrire le blâmable.
Les gens parlent de signes qui permettent de reconnaître ce jour. Il y a des gens qui parlent de signes révélateurs. Ils parlent de pluie, de ciel clair, tout ça ce sont des suppositions. Si on est dans un milieu où il ne pleut pas, ou bien un milieu où la nature est toujours couverte, que diront-ils ? Il faut reconnaître qu’il y a en tout cas une faiblesse d’adoration à vouloir cibler ce jour. Il y a même des écrits attribués à Aïcha qui décrivent ce jour comme étant un jour de pluie fine, d’air doux, de ciel clair, mais rien de tout cela n’est sûr. Ce qui est sûr est que le prophète a consacré Les dix derniers jours à chercher ce jour béni. Quand l’Archange Gabriel venait faire réviser le Coran au prophète pendant chaque Ramadan, il intensifiait les révisions pendant ces dix derniers jours. Si un croyant cible des jours pour adorer, Dieu accepte son adoration, mais il peut aussi rater le jour le plus important. C’est une période précieuse, il faut l’exploiter au maximum.
C’est quoi la retraite spirituelle ? La retraite spirituelle, le prophète l’a faite. C’est le fait d’aller se réfugier dans la mosquée pendant les dix derniers jours pour lire le Coran, faire les prières, les zikrs et on ne bouge de la mosquée qu’en cas d’urgence familiale. C’est très important sur le plan récompense. Un musulman doit savoir que chaque jour le rapproche de la tombe. Il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard. Dieu est le Dieu de tous les mois, l'adoration ce n’est pas seulement pour le Ramadan, le mois de carême n’est qu’un mois d’inventaire. Le paradis nous attend, l’enfer nous attend, à nous de choisir à travers. nos œuvres. Qu’Allah accepte notre jeûne.
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Rendez-Vous N° 96 du 30 septembre 2007.
Fait partie de Le Rendez-Vous #96