Issue
Le Rendez-Vous #110
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Le Rendez-Vous
- Titre
- Le Rendez-Vous #110
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 27 mars 2009
- numéro
- 110
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Mohamed Atcha Titikpina
- Pascal Akoussoulèlou Bodjona
- Commission Nationale du Hadj
- Hadj
- Mémounatou Ibrahima
- Libye
- Union Musulmane du Togo
- Mouammar Kadhafi
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001295
- contenu
-
L’OMBRE DU GUIDE À NUAKOHOTT
Entre religion et politique, Kadhafi confirme son aura en Mauritanie
BILAN DU PÈLERINAGE SUR FOND D’UN DÉFICIT DE PLUS DE 170.000.000 F CFA.
Les ministres Bodjona et Titikpina dos-à-dos quant à la nouvelle stratégie. Le Ministre Bodjona et son collègue de la sécurité. Derniers hommages à feu N’DJAMBARA Nanzoumana Ouattara.
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME
La ministre Méminétou IBRAHIM marque une fois encore son territoire.
RV Politique
Entre religion et politique, Mohamar Kadhafi confirme son aura en Mauritanie. Le Guide de la révolution libyenne fait parler de lui. Pour cause, il vient encore une fois de triturer les méninges de ceux qui refusent de voir la réalité de face. Dépêché aux chevets des frères maures qui s’entredéchirent depuis le coup d'État militaire, il a mis à profit son séjour pour déplacer avec lui son traditionnel mawloud. Une fête qu'il a pris l'habitude de célébrer à l'échelle africaine d'un pays à l'autre. Mais là n'est pas encore le problème, la Salive et l'encre coulent sur les positions du président de l'Unité africaine sur le coup d'État en Mauritanie. Le Guide a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il a fait savoir que la démocratie n'est pas bonne pour les pays arabes, voire pour l’Afrique. Pour comprendre le chef de l’État libyen, il faut le prendre dans son milieu. Les pays arabo-musulmans ne sont-ils pas pour la plupart des monarchies ou des royaumes ? Certes, certains pays nord-africains arabo-musulmans épousent à pas comptés et dans la méfiance les principes de la démocratie occidentale. Mais en quoi les monarchies arabes peuvent-elles envier la démocratie, surtout mal comprise, à l’allure de celle que nous connaissons dans nos pays ? S’il faut une démocratie pour que la voie des urnes reflète toujours l’image du plus fort au grand dam des aspirations profondes de la base, il vaut mieux une monarchie bien gérée. Une monarchie où chaque citoyen trouve son compte. Sur le plan social, par exemple, en quoi un citoyen libyen, saou- Dien ou Koweïtien peut-il envier un citoyen des États-Unis d’Amérique, la plus grande démocratie du monde ? Le plus grand problème des pays africains n’est-il pas la répartition inéquitable des biens et le décalage entre riches et pauvres ? Mais Kadhafi fait partie de ces rares dirigeants africains qui pensent réellement à une répartition équitable des biens de l’État au profit de tous ses citoyens. Ceci a fait de lui un président très adulé dans son pays, même s’il a encore du mal à imposer ses visées à ses frères du continent. Le Guide préfère une monarchie où les citoyens se suffisent à une démocratie qui devient un argument pour maintenir une couche dans le dénuement total.
Ce coup d’État n’est pas le premier en Afrique, moins encore en Mauritanie. D’abord, on se réjouit que, comme à leurs habitudes, les Mauritaniens aient fait un coup sans effusion de sang. Ensuite, combien de présidents déchus, les bons discours des occidentaux et autres contestations des prétendus bons élèves de la démocratie ont-ils pu... Ramenner au pouvoir ? Il est très facile de penser qu’un militaire qui a renvoyé un chef de l’État à ses risques et périls s’hasarde à remettre à celui-ci le pouvoir sur un plateau en or. Quel serait alors le sort réservé à ce militaire ? Nous sommes en Afrique, ayons le courage d’affronter la réalité telle qu’elle se présente. Peut-être que Kadhafi aurait pu s’exprimer autrement, mais n’importe quel démocrate à sa place ne pourra pas réinstaller l’ancien président. Kadhafi est en pleine transition et il faut le comprendre. Il vient de sortir d’une longue et périlleuse guerre des longs couteaux avec les puissances occidentales. Une guerre qui lui a permis de connaître mieux que quiconque les réelles visées des occidentaux pour nos pays. Il cherche présentement à convertir ses nouvelles énergies dans l’édification d’une Afrique unie et plus forte. Croyez-vous qu’il va bâtir l’Afrique à l’image d’une démocratie derrière laquelle se cache l’hypocrisie des donneurs de leçons ? Aussi, en bon musulman, il ne peut. Il ne peut pas voir d’un bon œil un chef de l’État qui étale le tapis rouge aux Israéliens en Mauritanie pendant que la Bande de Gaza est perpétuellement sous occupation irraisonnée et injustifiée, sur fond d’une importante perte en vies innocentes. Ce n’est pas un hasard si l’ambassadeur d’Israël en Mauritanie est déclaré persona non grata et éjecté du pays quelques jours avant l’arrivée du Guide.
Pire, Kadhafi se serait mis à dos tout un peuple mauritanien, plus que jamais adhéré à la reconstruction du pays dans laquelle le régime militaire vient de se lancer. Nous étions sur le terrain et l’on n’a pas besoin d’un cérémonial pour se convaincre que la population en avait marre du régime déchu. Le médiateur de la crise a dû tenir compte de cette aspiration de la population.
Sans faire l’apologie des coups d’État, nous croyons que la levée de boucliers contre le Guide tire surtout ses raisons de l’opposition à sa politique d’Unité Africaine, mal accueillie par ceux qui veulent toujours diviser pour régner.
Nouroudine Kagnassi n’a pas fait sa valise, il est allé recevoir une médaille au Mali. L’homme d’affaires Cheikna Kagnassi est la cible de certains confrères donneurs de leçons alors qu’ils sont eux-mêmes loin d’être en odeur de sainteté même dans leur propre corporation. Chacun est libre de sa plume, mais nos écrits nous jugent et à travers nous, la corporation.
C’est avec surprise que nous avions lu au Combat du Peuple N° 642 un article titré « Retour au pays natal. Kagnassi fait ses valises pour rejoindre le Mali ». Le confrère s’est réjoui d’avoir fait un travail de salubrité publique car, disait-il, c’est grâce à sa plume que Kagnassi a quitté notre pays. Il se contredit au même moment en disant que la même personne qui a déjà fait ses valises est en discussions avec les autorités maliennes pour son retour au pays. Comme si le confrère n’attendait que ça, il s’est ensuite jeté pieds et mains liés dans une campagne d’attaques personnelles qui n’ont rien à voir avec le journalisme. Et pourtant, l’homme dit être une. référence au Togo en matière de presse écrite. Même si on n’aime pas quelqu’un, on doit avoir le courage de dire ce que la personne a de positif. Dans l’une de nos éditions, nous vous disions que M. Kagnassi est élevé au grade de Commandeur de l’Ordre National du Mali. Effectivement, le P.D.G. de Banamba a bel et bien été décoré. Mieux, cette décoration n’était pas la première qu’il reçoit de son pays. C’est ainsi que, pendant que la dernière cérémonie de décoration se déroulait au Mali, le vieux était en voyage. Il ne savait même pas qu’il avait une quelconque cérémonie. Sa décoration était tout simplement une aubaine. Ainsi, celui-ci a appris de cet événement au lendemain de la cérémonie officielle qui a réuni les récipiendaires au palais de Koulouba. Il est donc de bon ton qu’il fasse le déplacement pour recevoir sa médaille et exprimer sa gratitude à ceux qui lui ont reconnu ce mérite. Il s’est effectivement rendu au pays, mais contrairement au souhait de certains, il n’a pas fui le Togo. Il est allé. recevoir une médaille. Ce voyage était un grand événement dont nous ne voudrions pas parler. Opérateur économique, l’homme a investi partout, naturellement son pays natal n’est pas du reste. Aussi bien au Togo que chez lui, il est encore actif. Alors, par trois fois, il a été reçu par la présidence de la République du Mali. Ceux qui ont acheté la plume du confrère contre M. Kagnassi n’ont pas eu le courage de lui dire le vrai but de ce voyage. Mais en tant que journaliste qui se targue d’être un investigateur primé, au moins le confrère devait mettre ses sources d’information à contribution et se renseigner au-delà des sources intéressées. Il aurait évité de publier des contre-vérités et des balivernes. Le journal paraît le lundi 02 mars 2008 avec des informations qui font état de la rentrée de Kagnassi au Mali, quitte à ajouter plus loin que l’on ne sait pas s’il est définitivement rentré, mais l’essentiel est que Kagnassi a fait ses valises et qu’il est chez lui. Pourtant, ce même lundi 02 mars, l’intéressé était déjà au Togo. Des sources proches de la famille ont confirmé que le jeudi 29 février au soir, le même Kagnassi rentrait au Togo avec la délégation qui l’a accompagnée. Comme de coutume, le vieux est traité de tous les noms par notre confrère. Mais ces injures personnelles font-elles partie de notre déontologie ? C’est un opérateur économique, il n’est pas un ange, il peut se tromper, mais qu’on le juge par rapport à ses actes si erreur il y a. Le journalisme n’est pas un passe-droit pour insulter à tour de bras. Le journaliste n’est pas un Dieu. La preuve, c’est que nous exerçons actuellement ce métier avec des repris de justice. Et c’est eux qui font de la diffamation leur sport préféré et qui s’acharnent le plus sur l'homme d’affaires malien. Des gens ont fait usage de faux. Cela les a conduits naturellement en prison. Une fois libérés, ils sont obligés de chercher des caches-sexe pour continuer à exercer le métier. Moralement, ceux qui donnent les leçons au fondateur de Banamba ne répondent pas. Ils ont déjà été mis à l’épreuve dans la gestion des fonds alloués à leurs confrères journalistes. Ils ont eu à diriger des associations de journalistes. Lesdites associations sont mortes prématurément à cause de leur gestion calamiteuse. Tout le monde a su ce qu’ils valent depuis lors. Dans la corporation, leur relation avec les confrères n’a fait que se détériorer davantage et les journalistes sont plus que jamais divisés alors qu’à l’époque, on a fait croire à feu Eyadema que c’était une association pour unir.
C’est à cœur joie que des donneurs de leçons traitent des confrères de tous les noms d'oiseaux dans leurs écrits en toute violation des règles de la confraternité. Nous ne pouvons pas passer sous silence les dernières évolutions. En effet, M. Lucien Menssan, puisqu’il n’est question que de lui, a passé des moments difficiles à la police sous les ordres du ministre de la sécurité qui estime avoir été indexé à tort dans la dernière édition du Combat du Peuple. Qui a raison, qui a tort ? En attendant que nous Procédant aux recoupements, il faut dire que l’affaire est plus proche de la vérité car nous savons de quoi est capable Titikpina. En tant que journaliste, nous avions automatiquement dénoncé ce comportement d’un ministre qui se croit à une autre époque. C’est aussi l’occasion de saluer la détermination avec laquelle la HAAC, l’UJIT, le ministère des Droits de l’Homme et d’autres associations ont réclamé et obtenu la libération du confrère.
Toutefois, il faut dire que Dieu ne fait rien au hasard et chaque événement se produit avec ses leçons. Parmi les faits dont Lucien Menssan accuse le ministre, il y a le fait que celui-ci aurait expulsé du territoire national un opérateur économique libanais. Si ceci se confirme, cette expulsion devait être la deuxième puisque notre rédaction n’a pas passé sous silence la première expulsion. Sur la base de cette accusation, le ministre met le confrère aux arrêts. Mais dans les colonnes du même journal, la même plume a signé d’autres articles où elle se réjouit d’avoir réussi à expulser M. Kagnassi du Togo. Dans sa parution N° 642, celui que les journalistes devaient normalement appeler doyen se réjouit d’un prétendu départ du Togo de Kagnassi qui n’a pas pu supporter la fougue de ses écrits. Dans une autre édition, il dénonce l’expulsion d’un Libanais au point de se voir mis aux arrêts. Tout porte à conclure que le confrère et son bourreau, le ministre, jouent le même jeu avec des moyens différents. L’un avec la plume, l’autre avec les armes, l’essentiel étant le résultat. C’est un peu comme deux loups dans la bergerie qui se sautent dessus. Cet aspect ridicule du "combat citoyen" de l’ex-directeur du Combat du Peuple fait sourire. Et dans certains milieux, les sentiments sont mitigés par rapport à ce qui vient de se passer. Des mauvaises langues ont failli se demander s’il faut rire ou pleurer ? Pour revenir à nos moutons, nous dirons tout simplement, de grâce, que le confrère et ses commanditaires gardent patience. Peut-être un jour Kagnassi peut décider de retourner terminer ses jours au Bercail, il n’est pas indésirable chez lui. Et si ce jour arrivait, il n’a pas besoin d’une quelconque négociation avec les autorités de son pays pour rentrer. Ceci serait ridicule d’autant que les mêmes autorités continuent par lui décerner des titres honorifiques.
Au Mali tout comme au Togo, Kagnassi ne craint ni S pour ses biens, ni pour la sécurité de sa famille, moins encore pour sa propre sécurité. Libre à lui de rentrer ou de terminer sa retraite au Togo. Que les Marc Antoine, Ghouton et leurs comparses gardent leur mal en patience. Il peut un jour se décider de rentrer. Alors, les détracteurs auront tout le temps pour sabrer le champagne.
Kagnassi est au Togo et s’il était le truand dont les gens parlent, la justice et la police savent où il habite. Il continue par exercer en toute légalité ses activités dans notre pays, les autorités lui auraient déjà retiré tous les agréments. C’est triste de se voir pris en otage par un acharnement qui ne dit pas son nom.
Abi
Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009
RV REPORTAGE
L'OMBRE DU GUIDE À NOUAKCHOTT
Au-delà du tohu-bohu, Kadhafi a fait respecter sa tradition. Le guide de la révolution libyenne et président de l’Union Africaine, Mouammar Kadhafi, a atterri à Nouakchott le lundi soir. Le mardi, aux environs de 19 heures GMT, il présidait la prière de la fête du Mawloud. Une prière iconique à chaque fois qu’il célèbre le Mawloud.
Au-delà de ce qui peut se dire, cette visite était aussi une occasion pour l’inauguration d’importants projets chiffrés à 15 milliards d’Ouguiyas, soit 30 milliards de nos francs. À notre arrivée le samedi 07 mars 2009, la capitale mauritanienne faisait peau neuve en préparation de l’arrivée du Guide libyen. Une visite précédée d’un cortège de missionnaires pour déblayer le terrain.
Outre l’honneur fait aux Mauritaniens par rapport au choix de leur capitale pour la célébration du Mawloud, les largesses du Guide semblent avoir bien arrosé la ville. Les pétrodollars ont fait des heureux dans l’hôtellerie et autres centres d’accueil qui ont dû mettre. Les bouchées doubles pour attendre les 2500 invités arrivés avant Kadhafi. Des maisons de particuliers ont dû se convertir en hôtels de circonstance dans le fastidieux quartier administratif de Tevragh Zeina afin de ne pas manquer une occasion de se refaire une santé financière. L’autorité au pouvoir n’a pas fait les choses à moitié. Mouammar Kadhafi, fidèle à son costume traditionnel, est annoncé en grande pompe. Le régime militaire et son gouvernement au grand complet n’ont pas manqué l’occasion. Pris en étau par un bain de foule qui longeait la voie menant à la présidence, le regard du Guide était partagé entre les coups de mains, les banderoles et les portraits à son effigie. Histoire de louer sa « sagesse » et sa carrure. Musiciens et poètes de la république ont été mis à contribution, surtout lors des nombreuses réceptions à l’honneur de l’illustre hôte. Toute la classe politique y était. Le Guide n’est pas resté indifférent à l’accueil, il semblait prendre plaisir à travers des applaudissements entrecoupés. Le tout sur fond d’un impressionnant tapage médiatique sur la chaîne mauritanienne (Tvm) et les médias libyens. Il n’en fallait pas plus pour témoigner de l’aura du Guide, même hors de son territoire.
Nous vous annoncions que bien avant et pendant cette visite, le Guide libyen a vécu des opérations de séduction étant donné qu’au-delà de la célébration du mawloud, il devait aussi et surtout trouver solution à une situation politique conflictuelle opposant deux camps. La Radio tout comme la Tvm, a retenti au son des discours politiques laudateurs de tout bord.
Au cours de cette visite, le leader de la révolution libyenne a déplacé les montagnes. D’une main de maître, le Guide a célébré la prière de Maghrib au stade municipal. Derrière lui au premier rang, chacun voulait répondre à l’appel. Le roi-imam a convergé tous les acteurs politiques au stade, à l'exception du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Un jeune maure a tenu le public en haleine par une psalmodie de la sainte écriture récitée. d’un ton professionnel. Il va clôturer sa prestation en lançant l’appel à la prière. Le crépuscule est arrivé avec le Guide. Cette prière sera suivie par son traditionnel discours riche en attaques contre les ennemis de l’islam et de l’Afrique Unie. Outre le Général au pouvoir, l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall y était. Le discours sera clôturé par la conversion à l’islam de trois Togolais et d’une dizaine de Soudanais. Le représentant de l’AMAI au Togo, M. Miftah, a conduit les convertis togolais devant le Guide.
Au Togo depuis des années, à la tête de la représentation de l’AMAI, M. Miftah a eu le mérite d’avoir fait déplacer la plus grande délégation par rapport aux autres pays de la sous-région. Dans une ville où il fallait se battre pour trouver un logement et assurer une restauration étant donné le nombre des invités, il a fait ce qui est de son pouvoir pour laisser aux Togolais un bon souvenir de leur déplacement. La délégation togolaise est rentrée comme au départ à bord d’un vol Afriqya. L’aviation, les bus affrétés par le bureau togolais d’AMAI attendaient pour ramener chacun chez lui. Le Togo était aussi le point de ralliement où se sont réunies les autres délégations ouest-africaines au départ tout comme à l’arrivée grâce à la coordination du bureau togolais. Quel était le message spirituel du guide au stade municipal ? Nous vous invitons à ces lignes extraites des colonnes du confrère Sud Quotidien.
« Moammar Kadhafi a déclaré que “L’Islam n’a pas de problème avec le vrai christianisme et le vrai judaïsme, mais plutôt avec ceux qui ont dévié le sens réel de ces deux religions". Le guide libyen, par ailleurs président de l’Union africaine (UA), Moammar Kadhafi a célébré le "mawlid" commémorant la naissance du Prophète Mohamed (PSL) cette année en Mauritanie où il est arrivé lundi entre 16 heures et 15 heures. Au lendemain de cette manifestation dont il veut instituer la célébration dans différents pays en rite, le président libyen s’est adressé à la population venue nombreuse l'accueillir au. stade olympique de Nouakchott. Devant les autorités mauritaniennes, les représentants des partis d’opposition, à l’exception de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, et des milliers de personnes, Moammar Kadhafi s’est érigé en défenseur de la religion musulmane. “L’Islam n’a pas de problème avec le vrai christianisme et le vrai judaïsme, mais plutôt avec ceux qui ont dévié le sens réel de ces deux religions", a-t-il déclaré. Moammar Kadhafi s’est félicité du développement pacifique de l’islam dans le monde. C’est pourquoi il lance un appel à l’humanité tout entière à rendre justice au Prophète Mohamed (Psl) en reconnaissant sa religion comme la finalité de celles révélées par ses prédécesseurs que sont Moïse et Jésus-Christ. À l’en croire, contrairement au christianisme qui s’est appuyé sur les canons et la poudre des colonialistes pour s’exporter, “l’islam ne s’est pas imposé en Afrique par la guerre”. Et dans cette propagation de l’Islam, la ville ancienne de Chinguitti a joué un grand rôle. D’ailleurs, cette cité Considérée comme la 7e ville de l’Islam, elle était le point de convergence et de départ de tous les musulmans du Sahara Occidental en partance pour le pèlerinage à la Mecque. Suffisant pour que le guide de la révolution libyenne exhorte les populations du Sahara, ce bloc d’État en bordure du désert même nom allant de l’Irak aux portes du Sénégal, à l’unité.
Pour cela, il faudrait mettre fin au trafic des armes, à la traite des êtres humains, au trafic de drogue et à la corruption, sources d’instabilité dans la région. Auparavant, il n’a pas manqué de souligner qu’il est du devoir de chaque musulman de fortifier la religion et de la propager dans le monde.
Et d’ajouter, les fidèles musulmans se comptant maintenant par millions en Europe, “la dynamique de conversion à l’islam se poursuivra avec l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.” En Asie, L’influence de l’Indonésie, le plus grand État musulman au monde, dans l'expansion de l’Islam dans cette partie de la planète est certaine. Saluant l'importance de la naissance du sceau des Prophètes, Mohamed (PSL), dont la commémoration cette année a coïncidé avec le jour de sa mort, le guide de la Diamahiriya libyenne s'est livré à un plaidoyer pour la célébration du “mawlid” qu’il a qualifiée d’événement "extraordinaire" qui doit être fêté par tous les musulmans.
Du haut d’une tribune aux vitres blindées, le président en exercice de l’UA rappelle à l’assemblée assise sur une moquette étalée sur la pelouse du stade olympique que Mohamed “est sans conteste le dernier des prophètes” et que Jésus-Christ avait annoncé qu’un nommé “Ahmed arriverait après lui” pour compléter le message divin, a-t-il précisé avant d’ajouter que la mort de Mohamed (PSL) a consacré la fin de la communication entre ciel et terre.
Devant ce public assis en face de lui pour écouter son discours de près d'une heure diffusé. par des haut-parleurs, le guide libyen invite les musulmans à instituer un “calendrier musulman à l’image des Chrétiens” et “la restauration des anciennes capitales islamiques qui devrait aider à la confirmation de l’identité islamique”.
La rédaction Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009
RV POLITIQUE
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME
La ministre Méminétou IBRAHIM marque une fois encore son territoire. Quelques photos des activités de la ministre : réception de fournitures scolaires.
Il n’est pas de nos habitudes de fouiner le quotidien de nos ministères, mais il est impossible de rester indifférent vis-à-vis de certains départements. Tant il est vrai qu’il y a des départements qui semblent être faits pour certains ministres.
L’histoire récente du gouvernement togolais retient que le corps médical en particulier et la population togolaise en général ont du mal à oublier le long mais court séjour de Mme Susane AHO épouse ASSOUMA à la tête du département de la santé. Sur tous les... Terrains, pour réhabiliter un secteur qu’elle a hérité dans un délabrement et un laisser-aller avancé, madame ASSOUMA y a imposé la discipline et fait germer l’amour pour le travail bien fait. Tellement la dame s’y est donnée que les gens ne se sont pas aperçus de sa longévité à la tête d’un département qui n’est pas prêt à l’oublier de si tôt.
On se rappelle encore le récent passé de l’ex-ministre FOLI-BAZI. Toute oreille à la population, toute ethnie confondue, son passage à la tête de trois ministères, pas des moindres, a semblé éphémère à la population togolaise et à sa communauté en particulier. C’est d’ailleurs, avec les grincements de dents, que les uns et les autres ont vécu son appel à d’autres fonctions. Si l’accession politique de FOLI-BAZI était prévisible étant donné qu’il a fait ses premiers pas dans la préfecture de Tchaoudjo où le politique est toujours mal compris, surtout s’il se veut proche du pouvoir, celle de Mme IBRAHIMA Meminetou a tout pour surprendre. Des commentaires par rapport à ses... Les compétences ont d’ailleurs assez circulé à sa nomination au portefeuille de l’action sociale. Mais pour ceux qui l’ont connue jeune militante dans sa ville natale, aux côtés de feu ATIPOE et surtout dans les activités politico-féministes du RPT, point de surprise. Décidée à ne pas décevoir ceux qui lui ont prédit une carrière politique à sa nomination, elle n’a ménagé aucun effort pour être digne de confiance renouvelée. D’un remaniement à l’autre, elle a tenu la bonne brèche. Le président Faure finira par la juger capable de la gestion de deux ministères jumelés, celui des personnes âgées et des affaires sociales. Son rôle, à l’image de ces quelques personnalités ci-dessus évoquées, elle le joue à merveille dans la mesure de ses moyens. La preuve a été donnée dans le pragmatisme dont elle a fait preuve dans la gestion des sinistres nés des aléas climatiques de l’année dernière. Tantôt à la cuisine, tantôt dans la boue des localités inondées ou encore aux chevets des sinistrés admis aux soins, la femme a fait. parlé d’elle. Ceci n’a pas laissé indifférents les mauvaises langues, et les commentaires ont divergé d’une personne à l’autre. Mais la femme reste imperturbable et continue dans sa réforme pour réhabiliter un secteur qui a besoin de tout. Protéger les enfants maltraités, lutter pour refaire une image à la femme, action contre la faim, personnes âgées, IBRAHIM Méninetou a la charge d’un portefeuille qui n’est pas du tout repos. Elle veut bien se montrer à la hauteur et elle ne rate pas la moindre occasion malgré ses occupations dans les arcanes administratives du parti au pouvoir.
La récente célébration de la journée de la femme aura marqué plus d’un. Entre autres exemples, le montage et enfin l’inauguration de centres informatiques, centres ouverts aux femmes dans des localités où même les hommes sont encore très peu connectés à l’outil informatique, est un lointain rêve qui prend corps grâce à la vision de Méninetou. D’un quartier ......et visites des milieux sinistrés de Lomé à l’autre, d’une ville à L’autre, la trésorière générale du RPT a fait célébrer avec faste une commémoration qui a encore du mal à se faire accepter dans certains pays. Soucieuse de ses qualités de femme politique mais aussi musulmane, elle paraît voilée ou pas selon le biotope de la manif, tant elle veut rester en ligne avec ses engagements politiques et ses convictions. Et les musulmans ne lui manquent pas de compréhension, même s’ils souhaiteraient voir un jour toutes les responsables politiques voilées en tout lieu et en tout moment.
Les imams et oulémas qui ont eu à échanger avec elle dans ses démarches par rapport au code de la famille au siège national de l’Union Musulmane de Togo, n’ont pas caché leur satisfaction devant sa détermination à faire parler des femmes ministres dans une communauté qui en manque. Cette rencontre s’est terminée sur une satisfaction, l’oratrice étant parvenue à lever l’équivoque sur le code de la famille. Le moins qu’on puisse dire est que Faure ne s’est pas trompé de locataire à ce portefeuille qui. A encore besoin de personnes déterminées. Abi-Alfa
L’Union Africaine (U.A.) une coquille vide? (Réédition)
DE L'O.U.A. à l’U.A., à quand les Le Guide de la révolution libyenne n’est pas du genre à démissionner. Malgré les oppositions à sa visée salvatrice pour une Afrique fédérée, le leader de la Grande Jamahiriya ne désarme pas. Précédemment couronné roi des rois d'Afrique, il vient d’être élu par ses pairs du continent à la tête de l’Autorité Africaine (A.A.) pour un an. Les dirigeants africains ne parviennent toujours pas à accorder leur violon sur le gouvernement fédéral tant souhaité par Kadhafi. Pour un projet aussi pharaonique que la formation des États-Unis d’Afrique, il faut un courage indien. Vouloir c’est pouvoir, Moammar El Kadhafi veut bien prouver qu’on peut faire déplacer les montagnes malgré l’opposition à peine voilée des puissances occidentales qui ne voient pas d’un bon œil une union du genre à leur priver d’une base arrière qui représente leur chasse gardée à bien des. égards. À cela, il faut ajouter l’égoïsme personnel et l’amour d’un pouvoir sans partage de la plupart des dirigeants africains. C’est donc un vaste chantier dont il faut des gens qui osent pour prendre le devant. De l’O.U.A. (Organisation de l’Unité Africaine) à l'U.A. (Union Africaine), les Africains dans leur majorité s’attendaient aux E.U.A. (États-Unis d’Afrique) avec un gouvernement fédéral conséquent. L’accouchement est difficile mais pas impossible. Même s’il faut une césarienne, Kadhafi est décidé à libérer l’Afrique des tares qui minent son développement. Cela doit passer par la formation d’un gouvernement fédéral qui ira au-delà des ministres du commerce, de la défense et des affaires étrangères. La réunion d’Addis-Abeba a débattu largement sur la faisabilité d’un tel gouvernement. Les pesanteurs aussi bien internes qu’externes ne laissent pas la tâche facile. Les uns comme le Mali et le Ghana sont prédisposés à un tel rassemblement fédérateur. La constitution malienne stipule d’ailleurs d’Afrique? que les Maliens sont prêts à perdre une partie ou toute leur souveraineté au profit de l’intégration africaine. Les autres par contre y sont réfractaires, voire allergiques. Estimant à tort ou à raison qu’il est trop tôt ou que l’Afrique est immature. Un aveu d’impuissance qui cache mal l’égoïsme des dirigeants arc-boutés aux délices d’un pouvoir sans partage. Cette opposition entraîne l’éternel report de la naissance du gouvernement africain. Prévu pour prendre corps à Accra en février 2007, il est repoussé en juillet 2008 au sommet du Caire. Mais les tâtonnements persistent toujours.
À la der- Suite à la page 5 Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009 4 RV Société PÈLERINAGE SUR FOND D'UN DÉFICIT DE PLUS DE 170,000,000 F CFA. Les ministres Bodjona et Titikpina dos-à-dos quant à la nouvelle stratégie. On ne le dira jamais assez, la saison écoulée du pèlerinage à la Mecque a été un échec retentissant pour la commission nationale du hadj. Comme si cet échec organisationnel qui a encore une fois fait Souffrir les pèlerins et traîner l’image de notre pays dans la boue n’était pas assez. La commission s’est, en lieu et place d’un quelconque bénéfice pour prétendre un jour autonomiser financièrement l’organisation, assortie d’une dette de plus de 170 000 000 FCFA à éponger. Il faut dire que la commission est devenue un géant aux pieds d’argile à partir du moment où, au lieu d’accompagner les traditionnels organisateurs, elle a plutôt voulu se substituer à eux sur un terrain déjà miné par des habitudes qui n’ont rien à envier à l’escroquerie.
Quoi de plus normal si un gouvernement met de l’ordre dans un secteur qui se dégrade au jour le jour au point d’exposer à l’étranger les dysfonctionnements congénitaux du pays. Réhabilitation d’accord ! Mais par qui ? Comment et avec quels moyens ? Sur ces points, le gouvernement a péché. Ces questions n’ont pas trouvé de réponse.
Alors, une fois de trop, le hadj a enregistré un triste score malgré l’intervention de deux poids lourds du gouvernement. Les nouveaux maîtres. Du hadj ont très vite oublié que l’organisation du pèlerinage est un monstre à double tête qui ne recule pas devant les discours les plus connus des autorités togolaises, discours du genre : « nous avons la situation en main ». Bien avant le retour des pèlerins, fidèle aux habitudes de la maison, le ministre de la sécurité ne s’était-il pas empressé de faire entendre sur les médias que tout est bon pour le meilleur des mondes possibles ? Ces sorties médiatiques seront certainement arrosées de rapports mensongers sur la réalité sur le terrain, histoire de trouver des boucs émissaires ailleurs.
Faux ! Personne ne L’Union Africaine (U.A.) une coquille vide ? DE L’O.U.A. à l’U.A., à quand les Etats-Unis d’Afrique ? Suite de la page 4.
Lors de la dernière rencontre d’Addis-Abeba, les dirigeants africains sont arrivés au constat que l’Afrique perd trop son temps à se consacrer aux règlements des conflits plutôt que de s’investir dans la voie d’un vrai développement. Le nouveau président de l’Autorité Africaine, qui est au devant de... La lutte pour ce regroupement africain ne cache pas ses ambitions malgré les entraves sur son chemin : un seul passeport, une seule monnaie, une seule armée pour tous les Africains. Maîtrisant ce secteur, il a échappé même au tout puissant ministre de la sécurité. Le dernier pèlerin, pour des raisons liées à son document de voyage, est rentré au pays il y a pas longtemps alors que le ministre Bodjona et son collègue, le ministre de la sécurité, croyaient que tout le monde était revenu depuis longtemps.
À la présentation du rapport à la commission, M. Titikpina s’est retrouvé dos au mur au point de reconnaître pour une fois que l’arme et le béret ne font pas la loi sur tous les terrains. Et qu’il y a eu échec. Mais une chose est de s’avouer malade, l’autre chose est d’accepter le diagnostic du médecin. Sur ce plan, contrairement à son collègue Bodjona, El Hadj Atcha Mohamed ne veut pas entendre raison. Le ministre Bodjona, l’acteur principal du hadj en temps normal, estime que son but n’est pas de se substituer aux... Organisateurs traditionnels, mais de les aider à redresser la pente de manière à se retirer dès que possible. Ce sage repositionnement qui a l’adhésion de tous les organisateurs et de la communauté n’est pas du goût de El Hadj Mohamed. Lors de cette présentation du rapport à la commission, l’homme a encore fait voir ses muscles. Il pense que, quel que soit le résultat, un gouvernement ne doit pas abdiquer, il faut toujours tenir bon. À cheval entre le oui et le non, les Sud-Africains pensent à une union progressive dans le cadre des regroupements sous-régionaux. À quand donc l’Afrique cessera-t-elle d’être la cause de son retard ? À quand les roitelets africains cesseront-ils d’obéir au bon vouloir des anciens colons pour penser à leurs peuples ? À quand cesserons-nous de passer d’une dénomination à une autre pour que les Africains se réunissent dans un cadre concret des États-Unis d'Afrique ? Nouroudine les reins de l'organisation. Un gouvernement n’échoue pas. Il n'a pas manqué de déverser sa colère sur le confrère de. la TVT qui a commis un crime en faisant passer sur la télévision nationale le témoignage des pèlerins et ce qu’il a observé sur le terrain au lieu du culte. Le ministre a regretté que le confrère ne soit pas un militaire pour qu’il l’envoie derrière les grilles. Désormais, nous osons espérer qu’il prendra sans doute les dispositions pour envoyer un reporter militaire.
Il se dit que la commission a pris près de 250 000 000 FCFA auprès d’une banque de la place. Mais comment cet argent a-t-il été géré ? Combien a coûté la prise en charge d’un pèlerin ? Comment les dépenses ont-elles été faites pour qu’on arrive à une si lourde dette qui n’est pas rien dans un pays comme le nôtre ? Seul le sieur Titi le sait. Bodjona même semble être un observateur.
Sur ce point, nous savons que les indélicatesses du ministre Atcha au niveau des logements et de l’avion ont entraîné des dépenses inutiles. Mais les observateurs avertis n’excluent pas que le ministre veut profiter de la situation pour enfoncer le clou. C’est-à-dire Si cette dette il y a, elle ne peut pas se chiffrer à plus de 170 000 000 CFA à moins d’une certaine volonté d’arrondir les chiffres pour ne pas rater le gâteau. Il va falloir que le ministre accepte de faire des comptes de façon claire pour dissiper ces rumeurs. Ces informations sont prises au sérieux d’autant que jamais dans l’histoire, une opération du hadj n’a laissé une aussi lourde dette aux organisateurs. Même dans leur désordre, les agences ne se laissaient pas ainsi avoir, sans quoi elles auraient raccroché depuis des lustres.
Nous savons qu’à un moment donné de l’organisation, le ministre Bodjona, en plus de son agenda déjà débordé, s’est rendu compte que le hadj est un monstre. Il a cru qu’étant musulman et militaire, son collègue devait mieux défendre le secteur. Il s'est alors retiré et croyait bien faire en léguant ses pouvoirs au ministre de la sécurité qui, en temps normal, était moins concerné par le hadj que le ministre de l’intérieur et celui des affaires étrangères. C’est ainsi que le nouveau maître a... Eu les coudées franches pour organiser comme bon lui semble son hadj. Les résultats sont là, il faut chercher les solutions. En pleine réunion, le ministre Bodjona a estimé, et à juste titre d’ailleurs, qu’il faut que la commission joue désormais un rôle accompagnateur, quitte à laisser un jour l'Union Musulmane et ses traditionnels partenaires faire leur travail. Tel était notre point de vue et nous l’avions rappelé à chaque occasion bien avant la composition de la commission.
Le ministre Titikpina n’est pas de cet avis, il pense qu’il faut foncer droit. Il continue par croire qu'il est possible de faire un bon résultat avec les intimidations et autres allures guerrières. La commission est donc devant un carrefour. Libre au gouvernement de s'aligner derrière les états d’âme de monsieur le ministre de la sécurité ou de poser la balle à terre pour INTERVIEW MINUTE DE BIN IDRIS.
« En dehors du Hadj, je viens d’ajouter d’autres activités à mes champs d’action. » Vous êtes annoncé sur le terrain des voyages, pourtant la... Saison du hadj s'est éclipsée, de quoi est-il question ? Je suis Bin Idris Malam Taïrou, PDG de Al ANSAR International. En dehors du hadj, une activité connue de moi, je viens d’ajouter d’autres activités à mes champs d’action. Il est question de l’agence de voyage Al Ansar International Travel. Elle a vu le jour en 1999 dans le but de représenter une compagnie aérienne du nom d'Azizia Airlines tout en organisant simultanément le hadj. Mais cette compagnie n’ayant pas pu avoir un agrément, nous avions mis en veilleuse cet aspect de nos activités. Est-ce que vous avez des raisons pour la ressusciter présentement ? Bien évidemment. Pendant longtemps, nous avons privilégié le hadj faute de partenaire, mais présentement nous en avons. En lieu et place d’Azizia, nous sommes désormais en partenariat avec Ethiopian Airways. Ceci n'est pas nouveau à nos programmes, car nous avions toujours travaillé avec Ethiopian. Après quelques années d’expérience, cette compagnie nous a fait confiance et elle vient de nous. Accorder un agrément. Nous vendons désormais ses billets et nous avions tout l’équipement requis pour faire les réservations sur toutes les lignes desservies par Ethiopian. Notamment Dubaï, Chine et tout autre pays d’Asie, d’Afrique et d’Europe sur la ligne de notre partenaire. Repartir sur de nouvelles bases.
Une chose est certaine, aussi longtemps que le ministre de la sécurité sera au devant de l’organisation du cinquième pilier de l’islam, nous évoluerons de mal en pire. On ne peut pas le dire autrement, car l’homme ne reproche rien à son comportement qu’il croit normal. Il pense que le paradis est devant pour peu que tout le monde s’accorde à aller à son rythme. Le ministre est donc prêt à réitérer les viles manières qui ont fait échouer tout un gouvernement.
Dans un pays où des responsables ne rendent pas compte de leurs actes, il ne peut pas en être autrement. En attendant que les deux sommités de l’organisation se disputent sur les nouvelles armes de guerre, le temps fait son chemin. D’ici quelques... Semaines, la nouvelle saison va se pointer. Samir, le PDG d'Al ANSAR International. Par rapport à cette nouvelle activité, est-ce que vous êtes déjà actif ? Oui, depuis l’année passée, nous avons lancé nos activités et nous avons rendu un brillant service aux clients qui nous font déjà confiance.
C’est où vos bureaux ? Notre siège national est ici à Lomé, en face de la Banque Régionale de Solidarité (BRS), sur le boulevard Maman N’danida, en venant du grand marché d’Adawlato. Plus précisément, dans le même local qui abrite le siège de notre agence de pèlerinage.
Nous informons les Togolais que désormais, pour tout besoin, ils peuvent approcher Ethiopian tout comme ils peuvent venir à nos bureaux. Ils en sortiront avec la même satisfaction. Même la carte de fidélité d'Ethiopian est valable à nos guichets. Aucune différence par rapport aux prix, si différence il y a, c’est nous qui sommes encore moins chers.
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Le Rendez-Vous N° 110 du 27. mars 2009
RV INSOLITES
Serino, Italie • Cette équipe de football est le cauchemar de tout arbitre : tous les joueurs portent le même nom de famille. Tout le monde dans cette équipe italienne amateure porte le nom de De Feo. L’entraîneur, la secrétaire, le médecin et les 12 sponsors du club De Feo portent aussi le nom de De Feo. Pour ajouter à la confusion, leur terrain se trouve dans la rue Raffaele De Feo. Le créateur de l'équipe, Maurizio De Feo, 44 ans, espère que cette particularité fera entrer son équipe dans le livre Guinness des records. Et d’après les habitants de la ville, l’équipe ne risque pas d’être à court de joueurs « De Feo » : « Ce nom de famille est aussi commun dans cette région que Jones au Pays de Galles. »
Expulsable à 74 ans parce qu’elle donnait à manger aux pigeons... À 74 ans, Mme Françoise R. nourrit une passion pour les pigeons qu’elle nourrit également. Comme quoi, on peut nourrir en même temps des pigeons et une passion... (On peut aussi se nourrir de pigeons, mais ceci est une autre histoire.) histoire...). Hélas, à St Cloud, dans les Hauts-de-Seine, dans cette résidence à loyer modéré, ses voisins se sont plaints de cette adoration pour ces oiseaux lodoaldiens. Elle s’était donc engagée par écrit, le 27 septembre 2006, à ne plus se transformer en Resto du cœur pour tourterelles et autres représentants de la famille des columbidae... Mais que voulez-vous, la tentation a été la plus forte, et elle n’a pas pu résister.
Les voisins, eux non plus, n’ont pas pu résister : pétition auprès du bailleur, l’Immobilière 3F, qui transmet à la Cour d’Appel de Versailles. L’arrêt du 21 octobre 2008 rendu par cette cour est clair : il parle de « l’obstination » de la septuagénaire « à nourrir les pigeons dans la résidence », et considère qu’il y a « un manquement de la locataire à son obligation d’usage paisible des lieux », relate RTBF.be. Le bail de son appartement a donc été purement et simplement résilié !
L’avocate de Françoise R., Me Laurence Roche, parle d’une « décision disproportionnée ». M. Jean-Marie André, le Représentant du bailleur, s’explique : « Cette locataire a une affection forte pour les pigeons et les nourrit. L’afflux est considérable sur le secteur et les balcons voisins. Ce n’est pas acceptable au niveau de l’hygiène. » Il précise qu’une solution de relogement sera trouvée. En attendant, à 74 ans, Mme Françoise R. est donc expulsable, et la trêve hivernale prendra fin le 15 mars prochain.
Je me demande ce que l’on en pense à Venise, du côté de la place Saint-Marc, où donner du pain aux pigeons transalpins est devenu un sport national...
Une femme échange deux enfants contre un oiseau rare
Louisiane, États-Unis - Un couple qui voulait vendre son cacatoès a tenté de l’échanger contre deux enfants. Paul et Brandy Romero vendaient leur cacatoès pour 1 190 dollars. Donna Greenwell leur a proposé deux des trois enfants dont elle s’occupait contre une somme de 1 580 dollars. Après avoir longuement marchandé, le couple et Mme Greenwell se sont mis d’accord pour échanger l’oiseau et 140 euros contre les deux enfants. de quatre et cinq ans. Ils ont tous les trois été arrêtés grâce à un inconnu qui les a dénoncés. Donna Greenwell a déclaré qu’elle avait besoin d’argent pour les formalités d’adoption. Les enfants ont été placés en famille d’accueil.
Le démocrate Tom Ammiano a trouvé le moyen d’avoir des nouvelles rentrées fiscales qui s’élèveraient à 1,2 milliard d’euros par mois. Légaliser le cannabis serait plus efficace que la répression, et permettrait en même temps de lutter contre la crise qui touche cet État, l’un des plus riches de la planète. Les producteurs et distributeurs de cannabis auraient une licence pour vendre aux personnes de plus de 21 ans et payeraient 40 dollars les 35 grammes, soit 0,80 euro le joint. La légalisation de la marijuana rapporterait ainsi plus que la culture du maïs.
Un homme meurt après 12 heures d’orgie. Moscou, Russie - Un homme est décédé après avoir réussi son pari : un marathon de 12 heures de relations sexuelles non-stop. Sergey Tuganov a parié 3 400 euros qu’il pourrait passer 12 heures. à faire l’amour sans s’arrêter avec deux femmes. Le jeune homme de 28 ans a englouti des dizaines de pilules de Viagra afin de tenir le coup. Mais quelques minutes à peine après avoir gagné son pari, il s’est effondré d'une crise cardiaque et est décédé. L’une des femmes présentes sur les lieux explique : « Nous avons appelé les urgences, mais il était déjà trop tard, on ne pouvait plus rien faire. » D’après les médecins, la dose de Viagra ingérée serait la cause de sa mort.
Le secret d’un mariage durable et réussi : quatre baisers par jour. Royaume-Uni - Selon une étude, le secret d’un mariage parfait et durable serait un écart de deux ans entre les partenaires, quatre baisers par jour et trois relations sexuelles par semaine. Le profil du mariage parfait a été établi par un site de wedding planner, des organisateurs de mariage. D’après les chercheurs, un mari et une femme devraient également se dire « je t’aime » une fois par jour, partager deux activités ensemble, et s’accorder deux repas romantiques par mois. afin de se garantir une relation durable. À cela s’ajoute également un respect profond des vœux échangés lors de la cérémonie de mariage. L’étude a été effectuée sur 3 000 couples mariés, interrogés sur le secret de longévité de leur relation. Carol Richardson du site internet note que « cette étude montre à quel point les composants idéaux du mariage parfait sont nombreux : l’âge des deux personnes, leur situation, le nombre de baisers échangés... »
Un homme se réveille
Un homme sauve la vie de trois personnes et reçoit une amende
Colorado, États-Unis - Un homme qui s’est fait renverser par une camionnette après avoir sauvé la vie de trois personnes a reçu une amende pour avoir traversé en dehors du passage piéton. Jim Moffet, un chauffeur de bus de 58 ans, aidait deux dames âgées à traverser une rue encombrée avec l’un des passagers lorsqu’il a été renversé par une camionnette. Avant de se faire percuter, il a eu le temps de pousser les trois personnes sur le bas-côté de la route. L'homme, dont l’état est Stable aujourd’hui mais néanmoins sérieux, il souffre de fractures, d’une hémorragie cérébrale, d’une épaule démise et d’un possible éclatement de la rate. Mais en dépit des vies qu’il a sauvées, M. Moffet s’est vu attribuer une amende pour avoir traversé la rue illégalement. Pour l’agent de police Ryan Sullivan, en dépit de ses bonnes intentions, le chauffeur de bus n’aurait pas dû traverser en dehors du passage piéton, ce qui aurait contribué à l’accident.
Il s’immole par le feu dans le tribunal. Cet homme de 34 ans est arrivé vers 13 heures, ce mardi, devant le poste de filtrage d’entrée du tribunal de grande instance de Lille, ses vêtements imbibés d’essence. Puis il a mis le feu et parcouru plusieurs mètres à l’intérieur du tribunal en criant « justice pourrie », selon LCI. Une femme qui se trouvait à proximité de la torche humaine a été légèrement brûlée, précise LCI. Les services de sécurité du tribunal ont réussi à éteindre l’homme en feu grâce à une lance et à un extincteur. Le désespéré, grièvement blessé. Aux mains et au thorax, a été ensuite transféré vers le service des grands brûlés du CHU de Lille, toujours selon LCI. Ses jours ne sont pas en danger. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme n’était pas convoqué au tribunal ce mardi. Reste à connaître les raisons qui ont poussé cet homme à s’immoler par le feu à l’intérieur d’un tribunal.
Légaliser le cannabis en Californie pour combattre la crise
Californie, États-Unis - Pour vaincre la crise, un député a décidé de faire légaliser le cannabis dans l’état pour encaisser 15 milliards d’euros par an.
Le député avec une aiguille à crocheter dans le pénis
Alabama, États-Unis - Un homme s’est réveillé un matin avec un crochet coincé dans l’urètre. L’homme n’a aucune idée de ce qui s’est passé. Il raconte qu’il était au lit avec son ex-petite amie et a trouvé cette aiguille dans son urètre en se réveillant. La police a déclaré que l’homme et son amie avaient consommé de l’alcool, et l’aiguille était là quand il s’est réveillé. Elle était complètement. insérée. En Australie, un autre homme a eu beaucoup moins de « chance » : il a été admis à l’hôpital après que son sexe a été pris dans un broyeur à viande. Il semble qu’il travaillait quand l’accident est arrivé. Nous ne connaissons pas l'étendue de ses blessures, mais les médecins auraient réussi à arrêter l’hémorragie.
Un fonctionnaire européen parle 42 langues Bruxelles, Belgique - Un Grec de 44 ans parle déjà 42 langues et va bientôt en commencer 3 nouvelles. Ioannis Ikonomou a grandi en Grèce et est aujourd'hui fonctionnaire européen à Bruxelles. Il travaille au département traduction, fort des 42 langues qu’il parle couramment. Il a commencé par l’anglais, à l’âge de 5 ans, puis a enchaîné avec l’allemand, l’italien, le turc, et bien d’autres encore. Pour lui, la plus difficile est le hongrois. « Le chinois est une langue simple mais tellement différente. C’est une passion. J’ai passé mon enfance dans les dictionnaires. Bientôt, je commence l’amharique, la langue officielle de l’Éthiopie, et dans la... foulée, je m’inscris aux cours d’estonien et de maltais.»
Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009
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Communiqué de l’UJIT L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) a appris avec consternation l’interpellation du confrère journaliste Lucien Djossou MESSAN, Directeur de la Rédaction du journal « Le Combat du Peuple » ce lundi 23 Mars 2009 à 16h00 par la Direction Générale de la Police Judiciaire sur ordre du Ministre de la Sécurité, Le Colonel TITIKPINA Atcha. Mohamed. L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) déplore cette attitude de la Direction Générale de la Police Judiciaire et du Ministre de la Sécurité en ces moments particulièrement sensibles pour notre pays. « Nous condamnons cette interpellation du confrère Lucien Djossou MESSAN par la Direction Générale de la Police Judiciaire sur ordre du Ministre de la Sécurité, le Colonel TITIKPINA Atcha Mohamed. Cela constitue une grave atteinte à l’exercice de la profession et une flagrante violation de la loi qui nous fait penser à la résurrection des vieilles méthodes d'une époque révolue, » a déclaré le Secrétaire Général de l’UJIT, Crédo Adjé K. TETTEH.
L’UJIT estime qu’en refusant délibérément d'opter pour les procédures prescrites par les pertinentes dispositions du Code de la Presse et de la Communication, notamment en ses articles 44 à 53, qui constituent les voies de recours pour amener le journaliste à rétablir la vérité en cas de publication de fausses nouvelles, l’interpellation du confrère. Lucien Djosou MESSAN par la Direction Générale de la Police Judiciaire sur ordre du Ministre de la Sécurité, le Colonel TITIKPINA Atcha Mohamed, ce lundi 23 mars 2009, est en totale violation de la loi. Cet acte regrettable ternit l’image du pays et repose la question de la sécurité du journaliste dans l’exercice de sa profession, surtout en ces périodes cruciales des préparatifs des Présidentielles de 2010 au Togo.
Nous attirons l’attention du Président de la République et de tout son Gouvernement sur ces genres de comportements orchestrés par le Ministre de la Sécurité, le Colonel TITIKPINA Atcha Mohamed, qui relèvent d’une autre époque et qui suscitent des interrogations, a renchéri le Secrétaire Général de l’UJIT.
L’UJIT demande à tous les journalistes et professionnels de la Communication d’être vigilants et à tous ceux qui se sentiraient diffamés par un des titres de la place de recourir aux dispositions légales.
Lomé, le 24 mars 2009
Le Secrétaire Général
Crédo Adjé K. TETTEH
Les activités du Conseil Islamique pour l’Assistance aux Orphelins (C.I.A.O.) officiellement lancées
Une cérémonie de lancement des activités du Conseil Islamique pour l’Assistance aux Orphelins, couplée de l’inauguration d'une mosquée de vendredi dudit conseil, a eu lieu le 20 février 2009. La mosquée inaugurée souligne l'importance de la mosquée et de la prise en charge des orphelins dans nos sociétés marquées de plus en plus par des fléaux de divers ordres.
Inaugurant officiellement le nouvel édifice au nom du préfet de la préfecture du Golfe, M. BATAZIA, Secrétaire Général de la préfecture, n’a pas manqué de rappeler le rôle salvateur que jouent les mosquées dans un milieu de plus en plus difficile. La cérémonie a débuté peu après 11 h, avec la lecture du saint Coran suivie d’une prière inaugurale. La coupure du ruban symbolique par M. BATAZIA a été suivie d’une visite guidée de la mosquée ainsi que de tout l’édifice. Un rafraîchissement a été offert par Oustaz AGORO. Dans son discours, Intervention, Oustaz Chafiou TCHAGODOMOU, président de la CIAO et imam de la nouvelle mosquée, a d’abord remercié tous ceux qui se sont déplacés à cette cérémonie. Les fidèles musulmans à l'inauguration avant de manifester sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce nouveau joyau qui abrite en même temps que la mosquée, le siège du Conseil Islamique pour l’Assistance aux Orphelins.
Le représentant du chef canton d’Aflao Gakli et du village de Wessome a remercié les initiateurs de ce projet ainsi que les autorités pour leurs efforts dans l’instauration d’un climat paisible entre les différentes tendances religieuses.
Prenant la parole, le président de l’Association pour l’Appel et l’Orientation à l’Islam, Oustaz Abdou Salam, a rassuré les responsables de la CIAO de la disponibilité permanente de sa structure à travailler avec eux pour le bien de l’Islam. Quant au président de l’Union Musulmane du Togo, El Hadj Bouraima Inoussa, il a dégagé à travers les textes religieux offerts aux invités. À la fin de la visite. La prière de Djouma (la première dans cette mosquée) fut célébrée par Oustaz Agoro après un pré-sermon d’Oustaz Haroune de la grande mosquée d’Adidogomé. Cette prière sera suivie d’un prêche d’Oustaz Abdou Djalil de l’association Ahlou Sounna sur l’exploitation des jeunes filles musulmanes et la nécessité de mieux les scolariser. Rappelons que le Conseil Islamique pour l’Assistance aux orphelins est une structure très active depuis juillet 2008. Elle a à sa charge 25 orphelins qui reçoivent périodiquement une assistance de divers ordres. Quand l’on sait l'importance que l’Islam accorde aux orphelins dans une société, il va sans dire que de telles initiatives doivent être soutenues et encouragées pour le bien de notre oumma.
Nouroudine
Pour l’UJIT,
Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009
RV PUB
Derniers hommages à feu N’DJAMBARA Nanzoumana Ouatara
Feu Ouatara N’DJAMBARA
• Toute âme goûtera la mort. Ensuite, c'est vers nous que vous serez ramenés.
Le chef canton de Mango.
El Hadj Nanzoumana Ouatara a obéi à ce verset du saint Coran qui fait de la mort un passage obligé. Le 15 novembre de l'année 2008, M. N’DJAMBARA s'éteignait sous le regard impuissant de sa famille, de ses administrés et de ses admirateurs. Père de famille responsable, ses rares qualités l’ont imposé d'abord comme chef supérieur de Mango, ensuite comme chef de canton. Appelé à un devoir hautement traditionnel, il a, en étroite collaboration avec ses notables, mis sa sagesse et son sens du devoir au service de toute une population, celle de la ville de Mango. Écouté et très respecté, il fut aussi un chef averti qui a su faciliter la cohabitation entre la tradition et l’islam dans une ville à majorité musulmane. Laborieux, il fut un meneur d'hommes qui ne négociait pas l’admiration de sa population. Musulman assidu, malgré les exigences africano-traditionalistes d’un chef dans nos milieux, il a aussi répondu à l’appel d’Allah pour le cinquième pilier de l'islam. Mais son voyage spirituel n’a en rien entamé son sens du devoir envers un... milieu qui n’a pas totalement divorcé avec les racines africaines, au contraire ce fut une source d’inspiration pour une gestion plus équitable de la cité. Mais puisque tout ce qui commence a une fin, le vieux Ouattara a tiré sa révérence, il a quitté la scène et sa population a du mal à l’oublier.
Ainsi, profondément touchés des marques de sympathie dont vous avez fait preuve, les personnalités et familles suivantes vous renouvellent leurs sincères remerciements. Pour votre soutien aux premières heures de sa disparition et aux récentes prières et funérailles qui se sont déroulées à Mango, le Ministre d’Etat, M. H. Tre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Activités Locales, M. Toti, Commandant A.E. Hodabalo, le Régent de Mango, ANZU ANA Séni, M. N’Golo Fambaré Ouattara, ancien Président de l'Assemblée Nationale, M. BARRY Barque, Conseiller à la Présidence de la République, M. KANTCHATI Okoulou Issifou, Ministre de l’Urbanisme et de l'Habitat, M. DAMIPI Noupokou, Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. BABA Bamouni. Stanislas. Ancien Ministre demeurant aux États-Unis, les Honorables Députés : YIKOUE Marna, ABASS, MALOULAKA M. OGAMO Bagna, Ancien Ministre, MM. les Présidents des Déléguations Spéciales de la Commune de Mango, M. BAMORO A. Moussa et de la Préfecture, M. ALIDOUS Le Sous-Chef, AWANOU Djindjina, le GARADIMA YIKOUE Ali, L’Imam de la ville de Mango, M. BOURAÏMA Abdoulaye Le Chef de Famille, NAMBIEMA, M. NAMBIEMA Idrissa SEREKI-ZONGO, M. BAWA Marna, le SAFOUGNINA Nanakpin Ali, le Chef de Famille N’ZOKOSSOU-KOKORE, M. NASSOMA Marna, M. N’DJAMBARA N'Dja Wattarah, Directeur des Relations avec les Institutions de la République, M. OUATTARA Youssouf, Directeur Général Adjoint de la LONATO, M. N’DJAMBARA Abdou (Yendou) demeurant à Libreville au Gabon, Mme YAMEOGO Mariama, ses filles et fils au Burkina Faso, M. NASSOMA Abdoulaye, Ancien Député, M. KASSIM Osséni, Directeur Régional des Affaires Sociales - Régions Maritimes à Lomé, M. NADIO Assakoua Marna, Enseignant à la Retraite, M. MA MA à Koufièkou, M. TCHIRIFOU Lanzaré, Chef. de Famille NADIKA Mme AKOH Madeleine, épouse, MIZIYAWA. Employée à TASECNA Lomé. La Famille N’DJAMBARA à Mango, à Lomé, au Burkina Faso et au Ghana. La Famille NAPPI à Mango et à Lomé, la Famille NATCHABA à Mango et à Lomé. La Famille NASSORO Natchaba à Mango, la Famille SANGBANA de Nalori au Ghana. La Famille BABA à Lomé et à Mango. La Famille NAMBIENA à Mango et Lomé. La Famille KANTCHAKI à Mango et à Lomé, la Famille BAMORO et NAMORO à Chirabou. La Famille TCHOKOURA à Mango et Lomé, la Famille AOURFOH à Mango et à Kangounou. La Famille TOKA à Mango et à Lomé, la Famille NAGONZA-BAWA Touré à Mango et à Lomé. La Famille MOUSSA de N’GBADJASSOU à Mango. La Famille NASSAKOU à Tombou. La Famille AWANOU à N’Zokossoubri. La Famille NADJE PANGA à Mango, la Famille NASSAKOU-LANZARE à Mango. La Famille DJABABOU à Nangangou, la Famille NAYA à Nagbéni, les familles parentes et alliés vous expriment leur profonde reconnaissance pour votre indéfectible soutien.
Le Rendez-Vous N° 110 du 27 mars 2009.
Fait partie de Le Rendez-Vous #110