Issue
Le Rendez-Vous #121
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-
Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #121
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 18 septembre 2009
- numéro
- 121
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Gnassingbé Eyadéma
- Inoussa Bouraïma
- Akrawati Shamsidine Adjita
- Aboudou Assouma
- Alassani Saliou
- Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Rassemblement du Peuple Togolais
- Union Musulmane du Togo
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001293
- contenu
-
Sponsors officiels du Concours LA.E.E.M.T.
TOUJOURS FIDÈLE À SA TRADITION
Les rideaux sont tombés sur la 13ème édition du concours national de récitation du St. Coran.
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Les MOUVEMENTS DE SOUTIEN à FAURE à L’ÉPREUVE DES ÉCHÉANCES DE 2010. En panne de stratégies, le président du parti au pouvoir opte pour des métayers politiques au dépend de ses propres militants.
LA ZAKAT AL-FITRE
De quoi est-elle faite ? Quelles sont les obligés, les ayant droit et quand est-ce qu’elle est valable ?
Le M.C.D. de Me Tchassona M. ratisse large dans le monde musulman.
Me Tchassona du MCD
L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE AU TOGO
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L’U.M.T., LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO (Réédition)
L’Union Musulmane du Togo (U.M.T.) a été et reste encore victime de l’emprise du pouvoir en place dans notre pays. Si la situation se limitait à la trentaine de membres de l’équipe dirigeante de la communauté, on ne se ferait pas de soucis. Ne dit-on pas souvent que « tel qu’on fait son lit, on s’y couche » ? Mais la situation devient tristement alarmante quand cette emprise plus politique que religieuse sur la plus grande instance représentative des musulmans du Togo se répercute sur les intérêts d’une communauté sans repère ni parrain digne de ce nom.
Comment est-on arrivé à ce stade ? Tout est à rechercher d’abord dans les méandres du système politique RPT. En homme politique averti et conscient du potentiel politique d’une communauté de plus en plus grandissante, feu Eyadema a jeté les bases de la façon dont il peut apprivoiser notre communauté afin de la manipuler à dessein. Fidèle à son principe qui estime que, « plutôt que d’avoir un diable en face, il faut l’avoir à ses côtés », l’homme a mis les moyens pour un rapprochement avec les sommités des musulmans et, de fait, avec la communauté. Les aînés tels que l'Honorable NATCHABA, le Général MEMEN, le Conseiller BARQUE et l’actuel Président de la Cour Constitutionnelle ASSOUMA Aboudou, pour se limiter aux plus en vue, ont été commis pour servir de cordon ombilical entre le pouvoir et la communauté musulmane. Ainsi, rien ne pouvait se décider par rapport à la communauté sans eux. Pire, le choix des dirigeants de l’Union était plus une affaire entre eux et le pouvoir que celle de la communauté. Au vu et au su de tout le monde, la plupart des présidents de l’UMT ont été choisis de l’amont. Et ce choix était plus fonction des appartenances politiques que de toutes autres considérations. Les congrès électifs ont souvent été un faux semblant qui cache mal des choix faits d’avance. Certes, nous savons que l’Islam fait obligation aux fidèles d’obéir à l’autorité que cette religion reconnaît comme issue d’une volonté divine. C’est Dieu qui donne le pouvoir, au même moment, il faut dire que l’Islam a prévu la façon dont une autorité doit être choisie pour qu’elle ne soit pas contestée. Au risque d’être étiquetés, nous ne sommes pas en train de demander que le choix de nos autorités religieuses soit désormais fait selon le cadre strict de l’Islam, mais le minimum qu’on peut demander c’est que l’on donne la chance à la communauté de choisir par la voie des urnes ses représentants. Que chaque candidat présente son programme de campagne et que de façon libre le plus offrant soit choisi. Ceci serait le premier déclic pour la réhabilitation d’une Union musulmane qui n’existe plus que de nom. Une fois que chacun va se retrouver en le président élu, celui-ci aura pouvoir de mobilisation sur sa communauté. Il sera respecté et ses ordres. connaîtront un début d’exécution. Une fois que le président élu sait qu’il doit son mandat à la volonté d’une communauté politiquement hétérogène qui peut à tout moment le lui retirer, il ne sera plus un président béni oui-oui. Conscient que son institution est apolitique et que mieux elle est composée de tendances politiques diverses, il ne fera plus de chaque sortie médiatique une occasion pour louer le régime en place pendant que les responsables des autres confessions profitent de ces circonstances pour introduire leurs doléances.
Malheureusement, c’est ce qui s’observe présentement et la communauté ne se réjouit pas de ce qu’une organisation religieuse se mue en un département politique pour lequel les désirs de l'équipe dirigeante sont des ordres. Tellement cette triste réalité est rentrée dans les habitudes que de plus hautes autorités politiques n’hésitent pas à déclarer publiquement que « la communauté musulmane est avec nous ». Or les musulmans, même ceux qui ne jurent que par le RPT, ne se ne réjouissent pas de cette amalgame entre politique et religion. Si cette communauté, tout comme les autres Togolais, ne peut pas contester ouvertement, elle le fait dans les comportements de tous les jours. Si tel était d’ailleurs le cas, les responsables RPT ne vont pas à chaque fois recourir aux enveloppes sur fond de prestation de serment sur le Livre Saint de l’Islam pour s’assurer de l’électorat musulman. C’est donc un faux semblant. D’où ceux qui répondent au nom d’une communauté religieuse doivent faire un effort pour être au-dessus de la mêlée par rapport aux accointances politiques.
Mais puisque notre Union n’a pas pu se débarrasser de ce manteau et que la communauté est incapable de dire tout haut ce qu’elle pense tout bas, ce qui se constate sur le terrain est l’anarchie, la non-soumission à l’autorité de l’Union et le boycott des activités. Le ridicule est que les responsables de notre Union ont négocié trop moins cher leur peau. Tellement, ils ont mis la barre trop bas qu'ils ont fini par se faire. ridiculiser, par perdre même aux yeux du pouvoir en place leur dignité. Les exemples, on en trouve à tour de bras. L’organisation du hadj a pris un coup parce que l’UMT a perdu son autorité. Elle n’est jamais parvenue à discipliner les agences dont la plupart jouit de la couverture des cadres civils et militaires du régime. Dès que l’UMT prend une sanction disciplinaire, les coups de fils pleuvent et au finish, le président finit par se rétracter car parfois ce sont des parrains politiques qui entrent dans le jeu. Difficile, sinon impossible de faire régner l’ordre. Ainsi est-on parvenu à la déconfiture dans l’organisation du hadj. Conscient de cette réalité qui paralyse l’Union et la dépouille de sa crédibilité, les premiers responsables ont introduit une requête à qui de droit pour qu’on reconnaisse à l’UMT un statut particulier qui lui donnera un peu d’autorité par rapport aux vulgaires associations et agences. Cette requête pour solliciter un peu d’autorité a été motivée par le fait que lors d’un procès. Avec un chef d’agence de voyage, l’UMT a été considérée par les avocats de l’autre bord comme une association. Et donc, elle n’avait pas un droit de regard sur la vie d’une association concurrente ou d’une agence de voyage. Sur cette base, l'Union a perdu le procès et elle a écopé d’une amende de 13 millions suivie d’exécution. Personne ne fait plus confiance à un regroupement plus politique que religieux, d’où la paralysie dans les activités. La commission Zakaat, par exemple, n’a jamais fonctionné car, plutôt que de remettre leur zakaat à l’UMT, les donateurs préfèrent la remettre à des individus ou traverser la frontière avec, même si cela est contraire à l’Islam. Et pourtant, ce sont des activités de cette commission que l’Union devait trouver ses fonds de roulement.
Suite à l’édition N°121 du 18 septembre 2009, RV POLITIQUE : LES MOUVEMENTS DE SOUTIEN DE FAURE À L'ÉPREUVE DES ÉCHÉANCES DE 2010. EN PANNE DE STRATÉGIES, LE PRÉSIDENT DU PARTI AU POUVOIR OPTE POUR DES MÉTAYERS POLITIQUES AU DÉPEND DE SES... PROPRES MILITANTS
La présidentielle 2010 s'annonce à grands pas. Le parti au pouvoir peine à trouver un candidat. Les rumeurs de plus en plus persistantes attribuent cette situation à un bras de fer à peine voilé entre le président du parti et sa formation politique. Le RPT ne serait pas en odeur de sainteté dans l’entourage immédiat de celui qui incarne la continuité dans la monarchie née depuis le décès du père de la Nation.
Les points de désaccords, il serait fastidieux de prétendre les égrener tous. Le moins qu’on puisse dire est que le parti et son chef se reprochent beaucoup de choses. Si le départ subit d’Eyadema n’a pas suffi pour faire basculer le pouvoir, il n’en faut pas plus pour faire peau neuve dans les instances dirigeantes. Ce changement n’est pas sans conséquences car si le système demeure, les hommes ont changé. À la gestion clanique longtemps décriée est venu s'ajouter un concubinage qui ne dit pas son nom. Nombreux sont les Togolais qui ont accueilli avec admiration la fin de la mendicité. politique de Lomé 2, mais au même moment, on se demande ce que devient tout cet argent qui jadis faisait le bonheur des organisateurs de marches de soutien et autres associations. Les inquiétudes sont d'autant plus fondées que rien n’a changé ni du quotidien des Togolais, ni dans les infrastructures du pays. Le semblant de construction est en réalité un véritable éléphant blanc au détriment du contribuable.
Les chantiers qui se font voir sur le terrain pour redorer l’image ternie de nos villes sont plutôt des cache-sexe pour se rassurer que les décaissements et autres investissements étrangers se partagent dans le strict cercle des alliances. Les ouvrages qui ont connu un début d’exécution sont tantôt inachevés tantôt mal faits. La situation économique va de mal en pis, les salaires restent les mêmes, la vie devient de plus en plus chère, le Togolais ne vit pas mais il survit.
Les postes juteux et autres instances dirigeantes du pays restent encore partagés au gré des appartenances régionalistes et des Intimités. Au même moment, les promesses faites même aux militants sont casées aux archives. Le camp des mécontents a davantage grandi, surtout depuis que le différend à double inconnue a semé le froid dans la grande famille des Gnassingbé. Les alliances sont devenues claires, la gangrène devient plus inquiétante quand elle a rongé jusqu’au fonctionnement même du RPT. La crise de confiance entre individus et la divergence entre stratégies politiques pour faire face à 2010 a même failli conduire à la création d’un RPT version Faure. Certes, pour l’heure, ce parti n’a pas pu être une réalité, mais il n’en demeure pas moins vrai que sur le terrain, tout se décide pour le RPT et sans le RPT, comme par délégation de pouvoir. L’inquiétude grandit quand, sur le terrain, un mouvement joue de plain-pied ce que le parti au pouvoir estime être sa chasse gardée. Dons directs, associations de soutien, ONG, le tout baignant dans un ensemble désormais connu sous le nom de MSF (Mouvement de Soutien à Faure). Une véritable machine. Politique dont les actions ne sont pas appréciées dans le parti. Faure pouvait s’en réjouir si, au lieu de se compléter, ces mouvements de soutien et le parti au pouvoir ne s’excluaient pas. Pour certains, à défaut de créer son parti, la naissance de ces mouvements est perçue comme une façon d’enterrer le RPT. La colère monte et l’atmosphère devient de plus en plus lourde au fur et à mesure que l’on s’approche des élections. Les militants se voient sur les bancs de touche pendant que des “métayers politiques” s’achètent à prix d’or. On parle des jeunes de l’opposition que la présidence s’évertue à récupérer de toutes pièces pour en faire des acteurs de premier plan. On crée des mouvements dont la gestion est confiée à ces militants débauchés, avec cerise sur le gâteau. Le coordinateur de cette nouvelle politique se trouverait être un membre influent d’un parti de l’opposition qui a déjà goûté aux fruits des accointances avec le parti au pouvoir. Pour trouver les moyens, il se dit que des sociétés d’État sont. mises à contribution. Comment se fait la collecte des fonds, qui sont ces jeunes métayers et comment fonctionne la boîte ? Nous y reviendrons. Ce que Faure devait savoir est que le RPT n’est pas seulement un parti mais c’est un laboratoire de stratégies politico-électoralistes et la longévité de sa formation est plus à chercher dans ce laboratoire que sur un quelconque pragmatisme politique. Tous ces mouvements tous azimuts ne sont pas du jamais vu. On a connu des actes similaires arrosés de billets au temps du père. En politique, on peut tromper tout le monde mais il faut savoir garder raison vis-à-vis de ses propres militants. Aussi longtemps que le RPT garde ses réflexes, Faure n’est pas forcé de remplir ses engagements vis-à-vis des Togolais dans leur ensemble. Mais les fausses promesses faites ici et là aux militants même du RPT sont une menace. Sur quelles armes compte le Chef de l’Etat pour remporter des élections qu’il veut propres ? Si ce sont ces billets de banque qui circulent déjà, il faut dire. Que devant la misère des Togolais, les billets de circonstance ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer. Les gens sont engloutis par le désespoir, les militants se disent abusés et les Togolais en général ne voient plus de quel miracle Faure et ses amis sont capables. Les nominations à la tête du client, les retraités qui refont carrière pendant que des compétences meurent en silence. La gestion toujours brumeuse, un train de vie des dirigeants en totale inadéquation avec le quotidien des Togolais. Du point de vue des adeptes des MSF, le RPT n’est plus qu’une coquille vide dont on peut se passer et il se dit qu’il n’est pas exclu que Faure se présente aux élections indépendamment du parti grâce auquel son père a résisté plus de trois décennies durant.
Abi LA ZAKAT AL-FITRE
DE QUOI EST-ELLE FAITE ? QUELLES SONT LES OBLIGES, LES AYANT DROIT ET QUAND EST-CE QU’ELLE EST VALABLE ? C’est une sorte de dîme purificatrice qui clôture le jeûne du mois béni de Ramadan. Cette zakât se fait dans les derniers jours du jeûne afin de purifier le jeûneur des impuretés qui ont entaché son mois béni et d’aider le pauvre à fêter sans se faire de soucis. Les aliments qui se consomment dans le milieu, notamment les produits céréaliers, sont les plus recommandés. Il est préférable de remettre la zakât le plus tôt possible (de préférence un ou deux jours avant la fête) à qui de droit afin de permettre à celui-ci de faire son programme pour la circonstance. À partir du moment où la prière du jour de la fête s’annonce, cette zakât n’est plus valide. Si elle parvient au bénéficiaire trop tard, notamment après la prière du jour de la fête, elle n’a plus la récompense prévue mais devient une simple bienfaisance de valeur inférieure. La zakât Al-Fitr (zakât de la rupture) dans nos milieux est ordinairement faite de riz, de couscous, de maïs, de mil, bref de céréales courantes à l’usage. Mais tant vaut la nature du don, tant vaut la récompense. Donc il est préférable de donner le meilleur que. L’on a surtout éviter de remettre à son prochain ce que l’on acceptera que par la main gauche, c’est-à-dire un produit de peu de valeur. Qui a obligation de faire ce prélèvement de la zakât? Tout musulman en vie jusqu’au moment prescrit pour ce prélèvement. Encore faut-il se rassurer que celui qui n’a pas encore garanti lui-même de quoi faire sa fête n’est pas lié à cette obligation. Dans une famille par exemple, le prélèvement commence par le père de famille, ensuite sa femme et puis les enfants en commençant du plus petit au plus grand. Ceux qui se prennent déjà en charge ne comptent pas. Sans oublier les autres membres de la famille dont on a la charge, les sentants, serviteurs et proches parents. Si un musulman meurt au moment où la zakât est déjà d’actualité, il faut faire ce prélèvement à son nom. De quantité estimée au contenu de quatre poignées moyennes soit un moud (récipient de mesure).
COMMUNIQUÉS
La fête de Ramadan aura lieu ce dimanche 20 septembre 2009 selon le communiqué officiel lu sur. la chaîne mère. Bonne fête. de ladite zakât). Cet instrument étant souvent rare dans nos milieux, il peut valablement être remplacé par un bol ordinaire utilisé pour la vente des céréales. Une mesure du bol pour le prélèvement au nom d’une personne. Les ayant droit à la zakât sont les indigents qui ont besoin de l’assistance. Qu’Allah accepte notre jeûne.
La Rédaction
Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009
RV REPORTAGE
LES RIDEAUX SONT TOMBÉS SUR LA 13ème ÉDITION DU CONCOURS NATIONAL DE RÉCITATION DU ST. CORAN
Le dimanche 06 septembre 2009 aux environs de 14 heures, les rideaux sont tombés sur le 13ème concours national de récitation du St Coran au Palais des Congrès de Lomé. Déjà à 6H, hommes, femmes, enfants, tous tickets en main, étaient dans de longues queues pour être des témoins oculaires et auditifs de ce que l'on peut appeler le plus grand rassemblement des musulmans au Togo. Contrairement à la 12ème édition écornée par la salle à moitié vide, cette année, le Palais des Congrès était plein comme un œuf. Après l’installation des invités et la prière d’ouverture, le vice-président du comité d’organisation, le Professeur ADJITA Shamsindine, occupera la chaire pour son mot de bienvenue. Il a remercié tous ceux qui ont, de près ou de loin, contribué à la réussite du concours et imploré Allah pour que l’événement soit une réussite.
Ensuite viendra le tour de Mme DJOBO Nasara épouse OURO BANGNA, 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale et marraine de cette édition. Son soutien et sa présence ont rehaussé l’éclat de cette manifestation hautement religieuse. Il faut en passant relever qu’au-delà de la personnalité de l’élue de Tchaoudjo, on voit le colonel Ouro-Bang’na des services des FAT. Après M. Abdou Assouma de l’édition dernière, ce parrainage que madame Ouro a assumé est la résultante d’une disponibilité permanente de son mari pour la réussite de ce concours.
Enfin, l’honneur était revenu au Président de l’U.M.T., M. BOURAIMA Inoussa, de s’adresser à l’assistance. Du vice-président du comité d’organisation au Président de l’U.M.T. en passant par la 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale, les intervenants n’ont pas manqué de féliciter le comité d’organisation pour son travail de fourmis, de remercier les autorités qui ont cultivé la paix sans laquelle tout culte est impossible et enfin implorer Le Très Haut pour qu’Il n’abandonne pas les musulmans, le Togo et ses dirigeants.
Avant de présenter les candidats au public, il a été question de brosser les critères de notation à l’audience. Les critères étaient : la mémorisation (50 points), le tadjweed (15 points), la prononciation (15 points), la voix (10 points) et la prestation (10 points). C’est donc sur la base de ces cinq critères que les concurrents seront départagés par rapport aux aptitudes de chacun à engranger le plus de points possible.
Cette année, le jury est scindé en deux en raison de trois catégories par jury. Le premier jury était dirigé par Mohamed ASBAT, imam de la grande mosquée d’Agoè Zongo et le second par l’imam Alassani Saliou du port. plus connu sous le nom de Malam Salé. Nonobstant quelques hésitations émanant du jury, tous les ingrédients étaient réunis pour ce grand concours de la parole et de la mémoire. Les candidats, plongés dans une concentration religieuse, ont fait preuve d’ardeur, de courage et de savoir-faire afin de se hisser à la haute marche du podium. Le passage des candidats, toutes catégories confondues, a de loin supplanté la dernière édition en prestation. Chacun se voulant à la hauteur de l’événement, les savoir-faire se sont succédés. Le public manifestait sa communion avec les concurrents par des takbirats. Et surtout, avec le moment fatidique de ceux qui ont mémorisé le Coran entier, les spectateurs étaient régalés tant la prestation était à la hauteur de l’événement. Tout s’est passé comme si Allah avait déjà choisi les vainqueurs puisque, sans être trempé dans la science du Coran, l’on pouvait se permettre un classement. Les deux jurys rendront public les résultats. Au finish, en adéquation avec les attentes du Public, les deux meilleurs de chaque catégorie sont connus :
- Catégorie Nabai : 1er - ABOUBAKAR Moubarak (10 ans / CM1 EPP Agoè Kondji / Kloto) Prix : 60.000 f + fournitures scolaires, 2ème - SAMBA Fadal (10 ans / CM2 / Daroul Qourane / Tchaoudjo) Prix : 50.000 f + fournitures scolaires.
- Catégorie Moudjalala : 1er - KADIRI Djéwéria (13 ans / 3ème Daroul Qourane / Tchaoudjo) Prix : 70.000 f + pagnes et fournitures scolaires, 2ème - TOURE Ayouba (12 ans / 5ème CEG Tchamba ville 1 / Tchamba) Prix : 70.000 f + fournitures scolaires.
- Catégorie Yassine : 1er - TCHACHIBARA Waliyou (12 ans / 5ème CEG Anié-Ville 2 / Anié) Prix : 80.000 f + fournitures scolaires, 2ème - AKPO Mourdjana (16 ans / 3ème CEG Zongo / Golfe Nord) Prix : 70.000 f + pagnes et fournitures scolaires.
- Catégorie Nisf : 1er - ABDOURAZAK Abdou Raouf (18 ans / 4ème Franco-arabe An’nour / Mango) Prix : 100.000 f + fournitures scolaires, 2ème - AGORO Farida (16 ans / Tle A4 CSI Zongo / Golfe Nord) Prix : 90.000 f + pagnes + fournitures scolaires.
- Catégorie A’anrof : 1er - TCHASSAMA. Djalilou (18 ans/ 1ère année UL). Prix : 150.000 f + Documents.
2ème - A L F A - B I A O Charifou (20 ans/Tle D Lycée Bafilo) Prix : 120.000 f + Documents.
- Catégorie KAMIL : 1er - ABOUBAKAR Abdou Razak (19 ans/Tle / École coranique/ Kloto) Prix : une télévision d'une valeur de 400.000 f + une enveloppe de 100.000 f.
Ces différents prix feront la fierté des 12 lauréats des 25 candidats, même si les organisateurs n’ont pas oublié des prix de consolation pour les 13 autres. La remise des prix s’est faite par les hautes personnalités musulmanes et politiques. Avant la proclamation des résultats, l’Amir national de l’A.E.E.M.T. a remercié Allah, les parrains et tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour que cette 13ème édition soit une réussite.
Comme à l’accoutumée, ce sera la lecture du Saint Coran par la voix du lauréat qui a le plus émerveillé l’assistance, ABOUBAKAR Abdou Razak, 1er de la catégorie KAMIL. Cette lecture de fin a fait tomber les rideaux sur ce concours national de récitation du Saint Coran, laissant un monde. nostalgique d’un événement plein de bénédictions. C’est l’occasion de tirer un chapeau au Comité d’Organisation et à travers lui son Président sans oublier les 250 membres de différentes commissions qui travaillent dans l’ombre pour que ce concours soit. Que ce soit dans la gestion du temps ou la remise des prix, rien n’a été comme avant même si les à-côtés ne manquent jamais étant donné que la perfection n’est pas du ressort des humains.
Ce comité d’organisation est d’autant à remercier que, l’argent étant le nerf de toute guerre, la recherche de fonds pour répondre au budget organisationnel de l’événement est souvent un parcours de combattant. Le comble a été atteint cette édition et beaucoup d’inquiétudes s’ouvrent désormais. Est-ce que les quêtes répétées adressées aux personnalités toujours les mêmes peuvent assurer la continuité de cet événement qui a pourtant atteint le point de non-retour ? Pire, peut-on continuer à compter sur les Togolais ? Généralement réticents à financer les activités islamiques, pendant qu’au Nigeria, par exemple, les bienfaiteurs se bousculent et doublent la mise pour que leurs dons soient le trophée de l’évènement ? Dans un pays où les opérateurs économiques battent de l’aile, jusqu’à quel point peut-on compter sur les sponsors ? C’est un évènement religieux dans tous les sens du terme. Pourquoi ne pas penser à des sponsors étrangers dans le monde arabo-musulman où des gens arrachent parfois des financements pour des projets bidons, pendant que la plus grande activité religieuse risque de mettre la clé sous le paillasson à défaut de moyens ?
Il faut tout de même exprimer la plus grande gratitude aux donateurs qui sortent du lot dans leur soutien constant aux côtés de cette manifestation qui ne sera pas sans eux. Rendez-vous à la quatorzième édition. In Chaa Allah.
Réalisé par Younous
Rendez-Vous N° 121 du 18 septembre 2009
RV REPORTAGE
Vue d'ensemble des candidats
Quelques candidats en prestation
Le loge officiel, on reconnaît M. Maman Sani, le colonel Ouro, la 2e vice-présidente de l’Assemblée, le colonel Titikpina, le 1er de la plus grande catégorie recevant son prix des mains de Mme OURO Bang’na Elhadj Cédipe, le DG de Djabalnour, le colonel Ouro, et le président de l’UMT remettant les prix aux lauréats. Le lauréat en interview. Vue d’ensemble des prix.
L’U.M.T, LE POUVOIR EN PLACE ET LES INTÉRÊTS DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE DU TOGO. Suite de la P2. Tous les projets, si projets il y a, conçus par l'UMT, n'ont jamais connu d'exécution car les caisses ont toujours été vides. Actuellement, l'UMT se retrouve sans rien. Il y a quelques mois, pour une sortie d’une délégation en ARABIE SAOUDITE, l’institution a dû se résoudre à contracter des prêts pour acheter les billets d’avion. Le comble du ridicule est qu'en lieu et place d'une suite favorable à la fameuse lettre demandant aux autorités en place de restituer à l’Union son pouvoir enterré par les interférences politiques afin qu'elle organise mieux le cinquième pilier de l'islam, il a été décidé, par arrêtés et... Décrets, la création d'une commission nationale pour redresser la barre dans l’organisation du hadj. Mieux, cette commission est née mais l’UMT est à peine représentée. Une façon de tirer l'oreille à nos autorités religieuses pour leur incapacité à organiser leurs affaires.
Les autorités en place ont déjà oublié que cette incapacité tire ses origines de la politisation à outrance qu'elles ont instituée et qu'elles continuent d'entretenir à l’UMT. Le hadj se fait donc pour la communauté musulmane sans l'Union musulmane.
La dernière surprise vient de la mise en place de la commission vérité, justice et réconciliation. Pour ce genre de situations, les gens s’attendaient à voir un représentant de l'Union musulmane à la présidence ou à la vice-présidence. Malheureusement, tout en respectant les deux personnalités musulmanes actuellement dans la commission, il faut dire qu'aucune des sept propositions faites par l'Union musulmane sur demande de l'autorité n'a été retenue. Un exemple de plus pour dire à l’UMT. qu'elle n'est plus qu'un pétard mouillé dont on ne craint plus rien. Alors que les autres confessions informent juste l'autorité de leurs activités importantes et du choix de leurs représentants, les musulmans doivent s'en remettre, pieds et mains liés à l’autorité qui décide quoi faire et qui choisir pour telle ou telle place. Voici comment nous jouons sur place.
En Côte d'Ivoire par exemple, on trouve une union musulmane organisée et qui a les moyens de sa politique, ses intérêts ne sont pas piétinés par les considérations politiques. Elle s'est organisée par exemple de façon à ce que chaque imam digne de ce nom ait un salaire. Nul ne peut être imam s'il ne peut parler à la fois l'arabe et le français. Ceci oblige les oulémas au recyclage. Mais ici c'est le laisser-aller, rien n'est organisé. Certaines représentations pour des institutions islamiques ont même à un moment donné été assumées par des non-musulmans. Les bourses islamiques se gèrent sans que l'UMT sache qui fait quoi. Des candidatures vont représenter le TOGO à l'extérieur pour la récitation du Saint Coran sans que l'UMT sache comment ils ont été choisis. L'État tire profit de la coopération avec le monde arabo-musulman sans que l’UMT ait sa modeste contribution à apporter. Mieux, des dotations à l'endroit de la communauté musulmane finissent dans les couloirs de l'administration politique. Jusqu'à quand cela va-t-il continuer ? Il faut un véritable leadership musulman pour prendre le problème à bras le corps. Le chantier est vaste. C'est ici qu'il urge de se battre pour que, pour une fois, le prochain président de l'UMT tire son pouvoir de la voie des urnes.
Les autorités et cadres musulmans nommés plus haut semblent avoir pris conscience du mal. Aux dernières nouvelles, il semblerait que les réunions se multiplient. Il se dit aussi qu'au menu des discussions se trouve le problème de l'imamat dans les mosquées. Initiative louable mais nous espérons qu'ils tiendront compte de ce qu'il y a eu un véritable faux pas qui mérite d'être corrigé. Car Il n'est jamais trop tard pour bien faire. La communauté compte sur une bonne colonie et pense qu'ils sont capables de réclamer le tir.
Abi-Alfa Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009
RV DOSSIER
LE CALVAIRE DE L’ENSEIGNANT TOGOLAIS (Réédition)
« Tant vaut l’école, tant vaut la nation ». Cet adage porteur d'une vérité indéniable semble ne pas toucher les dirigeants togolais. Pas besoin d'une loupe pour se rendre compte que l'éducation reste leur dernier souci. Nous n’en voulons pour preuve que les conditions de vie et de travail des enseignants. Le régime en place n’a ménagé aucun effort pour maintenir les fonctionnaires, mais en l’occurrence les enseignants, dans une situation peu enviable. Un enseignant s’est amusé à demander à ses élèves ce qu’ils voudraient comme carrière. L’un d’entre eux a longtemps hésité entre l'enseignement et le métier de croque-mort (laveur de cadavres). Enfin, il a fini par se pencher vers cette dernière carrière. Tant le métier noble qui forme les cadres d’un pays est méprisé qu’on est en droit de se demander ce que l’enseignant a fait pour mériter ce sort. Même s’il faut reconnaître un semblant de réformes, il est aussi évident que la fonction enseignante constitue la cinquième roue du carrosse. Tout d’abord, l’enseignant a perdu son titre d’antan de pilier de développement depuis que le Président père les a confondus aux assaillants pour avoir réclamé leurs droits par une grève. C’était un début d’un véritable parcours de combattant. Depuis lors, les revendications provenant de ce secteur sont reléguées aux calendes grecques. Toutes primes et autres avantages lui revenant de droit sont coupés sans explications fondées. C’est ainsi que le "maître”, comme on l’appelle communément, ne représente que son ombre au sein de la société dans laquelle il est censé représenter l’État. Il devient un roi sans couronne, un moine sans habit. Comment cela peut-il en être autrement si monsieur l’enseignant baigne dans des dettes et que par excès de problèmes devient un visiteur fidèle des tavernes de Boissons locales ? Dans son “bureau”, c’est-à-dire la salle de classe, sa situation n’est pas luisante. Étant le seul capitaine devant faire régner l’ordre devant cette fourmilière d’enfants avec sa seule voix comme arme, personne n’aimerait être à sa place. Il finira donc sa salive à parler, à répéter et à corriger ce que les parents n’ont pas su ou pu faire à la maison. Au lieu de constituer un modèle pour les enseignés, il donne l’image du contraire car la seule chemise blanchie par l’usure du temps, le pantalon parfois raccommodé, le démotive et pour cause : la prime de l’habillement est ignorée. En cela, comment voulez-vous qu’un élève écoute un enseignant qui le déconseille d’aller au Nigeria ou au Gabon au moment où le même élève le voit pousser sa moto pour la démarrer ? Au même moment, l’enseignant, droit dans ses bottes, est pétri d’une mission : celle de mouler des citoyens de demain, sociables et dépouillés de tout comportement pervers. Une mission ratée d’avance car rien de l’enseignant tel qu’il est. Aujourd’hui n’inspire respect ni estimation et moins encore espoir de la part des élèves. De plus, avec ses autres collègues fonctionnaires, le "teacher" est perçu comme un agent de l’État de seconde zone. Et la raison est toute simple : les hauts décideurs l’ont voulu ainsi. Sinon comment comprendre le statut d’auxiliaire pour un enseignant qui a passé le concours comme les autres fonctionnaires et qui a le même niveau qu’eux ? En vertu de quelle loi doit-on couper 10 % de son salaire pendant tout le temps de son statut d’auxiliaire ? Que deviennent ces 10 % ? Il y a des auxiliaires de justice, des auxiliaires médicaux, mais un enseignant intervenant dans une matière est auxiliaire par rapport à qui ou à quoi ? Seules les escapades de nos dirigeants pourraient être une réponse exacte. Ce n’est plus un secret pour personne qu’un enseignant, parfois venant de la campagne la plus éloignée, doit faire plusieurs tours au guichet avant de percevoir son salaire, surtout si c’est un auxiliaire, parce que clôturant la... Liste des fonctionnaires par pertinence. Comme si cela ne suffisait pas, tout acte posé par lui est comme une traînée de poudre tant sur le plan social que professionnel. Au moment où la plupart des bureaux de l’administration sont fermés, la seule absence de l’enseignant à son poste suscite la colère même du chef du village.
Au-delà de toutes ses tâches, l’enseignant est un tout : enseignant, parent, conseiller, mentor, parfois même une assistance sociale. Puisqu’il n’est pas rare qu’il rencontre des enfants qui, par manque de quoi manger, régressent dans leurs études et que, poussé par le bon sens, il est moralement obligé de porter secours, souvent avec l’ingratitude comme seule récompense.
Ce serait trop oser de citer ici tout ce que l’enseignant fait pour la bonne marche de la Cité, mais toujours payé en monnaie de singe. L’ingratitude est d’autant plus grande qu’il supporte toutes les critiques de l’échec des enfants et, au même moment, en cas de réussite, les enfants sont les seuls héros de l’examen. autres primes, celle de la bibliothèque, laquelle est supposée aider l’enseignant à se constituer une bibliothèque afin de faire face à son métier. La prime de la craie, elle devait réparer les dommages sanitaires liés à la manipulation constante de la craie. La prime d’habillement pour l’assister dans son obligation déontologique à être présentable devant l’innocence qui doit le prendre pour un miroir. La prime de travail de nuit qui devait le récompenser pour le travail qu’il doit continuer pendant des heures normalement consacrées au repos. Et enfin la prime d’éloignement qui devait l’aider dans son effort à s’intégrer dans un environnement très peu envié des autres serviteurs de l’État. Tout ce tableau que nous avons dressé n’est que le fruit d’une mauvaise gouvernance. Le dernier des politiques sait qu’il ne sert à rien de gouverner sans prévoir. Par conséquent, les structures et plans de l’éducation doivent croître avec la population. Mais malheureusement par une négligence sadique ou par une cécité. Politique, tout ce qui est en relation avec l'éducation est relégué au dernier plan. On n’a pas besoin d’être devin pour s’en convaincre. Les locaux des hautes administrations de l’éducation sont loin d’être enviables. Pendant que les véhicules ne contiennent plus dans les garages de certains ministères, et que le garage central se vide par les détournements à peine voilés de voitures, ceux mis à la disposition des inspections appartiennent au siècle dernier. À cela s’ajoute le manque chronique de carburant pour des visites des établissements pour leur bon fonctionnement. Que de fois les parents d’élèves ont cotisé soit pour réparer des véhicules des inspecteurs, soit pour payer les enseignants volontaires ou autres. Dans cette situation et pour des raisons électoralistes, le gouvernement a proclamé la gratuité de l’école au primaire. Une gratuité que beaucoup considèrent comme un remède se trouve être pire que le mal parce que là encore l’imprévoyance a éclipsé la volonté de bien faire. Pour ne pas trop Fourrer le nez dans cette affaire, passons. Pour avoir passé au peigne fin cette situation, ce serait superflu de s’étonner de la baisse de niveau à tous les égards. Nous ne sommes pas loin du cas chilien.
Younous, COMMENT ARRÊTER DE FUMER ? La prise de la cigarette à petits coups devient une habitude et l’habitude étant une seconde nature, il devient par la suite une corvée quand on ose se décider à divorcer avec la fumée. C’est d’ailleurs le pourquoi les spécialistes ont conclu que la meilleure façon d’arrêter de fumer est de ne pas commencer. Cesser de fumer ne se réalise pas d’un coup, s’il en est difficile, il n’est pas impossible d’en arriver. Mais encore faut-il avoir le courage de remettre en cause son état de fumeur, de vouloir en sortir et de se doter des moyens pour y parvenir.
À travers cette fenêtre consacrée à la santé qui vous sera servie à chaque édition, les accrocs du tabac, si invétérés soient-ils, peuvent trouver un refuge idéal pour se tirer d’affaire. Le tabac étant un véritable fléau, Nous avons cru bon faire le premier clin d’œil aux fumeurs. Pour commencer, nous tenons au fait que vous fumez actuellement et vous n’envisagez sérieusement pas d’arrêter. Vous vous trouvez bien comme vous êtes. Soit vous n’avez pas envie de renoncer au plaisir que procure le tabac, soit vous aimeriez bien, mais vous ne vous sentez pas prêt à franchir le premier pas.
FUMER EST UN PLAISIR
C’est bien parce que fumer est un plaisir qu’autant de personnes fument : la cigarette est synonyme de convivialité et de bons moments. Pour une raison toute simple : il y a dans votre cerveau des cellules qui captent la nicotine. Lorsqu’elles sont activées, elles génèrent les sensations de bien-être. Après une bouffée de cigarette, la nicotine se fixe sur les récepteurs et provoque ce plaisir en seulement sept secondes. Mais les anciens fumeurs soulignent qu’à l’arrêt du tabac, ils ont redécouvert d’autres plaisirs : les odeurs, le goût des aliments, l’impression de respirer pleinement. Ils expriment aussi un sentiment de réussite personnelle et la satisfaction d’avoir retrouvé une forme de liberté et d’indépendance.
FUMER ME DÉTEND
Cette impression est due à un effet de nicotine sur le cerveau : la tension que vous ressentez avant de fumer et qui est soulagée par la cigarette est principalement en relation avec la nicotine. Après quelques semaines d’arrêt, les anciens fumeurs ressentent un sentiment d’apaisement : ils n’ont plus de sensation de manque ni de frustration.
JE NE ME SENS PAS PRÊT À ARRÊTER MAINTENANT
Il est possible que ce ne soit pas le meilleur moment pour vous. Ne vous précipitez pas. Ne prenez pas cette décision à la légère. Et sachez que l’arrêt du tabac n’est pas insurmontable : il faut s’y préparer convenablement, accepter l’idée que cela ne se fait pas du jour au lendemain et recourir à des méthodes sérieuses et adaptées à votre cas.
JE NE FUME QUE DES CIGARETTES LÉGÈRES
Les cigarettes légères
Suite à la page 7
Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009
RV POLITIQUE
LE M.C.D. DE Me TCHASSONA RATISSE LARGE DANS LE MONDE MUSULMAN pouvait être comparé à un pont cette rencontre entre le Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD) et Shabaab (La Jeunesse Islamique du Togo) ce 16 septembre 2009 au siège dudit parti. Il était question de réfléchir sur les rapports qui peuvent exister entre la religion d'Allah et la politique. La prière et la présentation des membres du parti et ceux de MCD faites, le Saint Coran sera remis au Président de Shabaab pour marquer l’aspect solennel de cette assise.
Sous forme d'une véritable conférence de presse, le président du MCD prendra la parole pour éclairer son auditoire sur son parti et ses idéaux. C'est ainsi qu'il fait savoir la raison fondamentale de sa lutte politique qui n'est autre que le changement profond dans tous les domaines. Pour lui, ce serait une irresponsabilité de rester bras croisés au moment où la misère, la mauvaise gestion et l’exclusion s’installent dans la cité. Mais seulement, certains ont souvent pensé qu’en Islam, la politique n’a pas droit. de cité. Voilà une des raisons fondamentales qui explique cette rencontre. Selon son analyse, l’Islam devait se trouver au-dessus de tout car il précède le Togo et par là toutes ses institutions politiques. Au même moment, le musulman est interpellé par la politique dans son pays puisque selon ses principes, il ne triche pas et ne doit non plus se laisser tricher. C’est pour cela qu’il a lancé un appel aux musulmans de sortir de leurs gonds et participer aux affaires du pays pour avoir de quoi répondre le jour du jugement Dernier. Ceci est d’autant plus vrai que parfois le silence est plus bavard que la parole.
Pour l’orateur, au moment où notre pays est dans une crise socio-politique sans précédent et que la plaie a fait trop de gangrènes, le seul et ultime recours serait les dignitaires religieux. Ils sont détenteurs de la sagesse et de la morale du Très-Haut et surtout les plus écoutés par la population débordée par le mensonge depuis des années. Le fondement de cette rencontre est comme un guerrier qui doit cerner les tenants et les aboutissants de sa maison avant d’aller sur le champ de bataille. Saisissant la balle au bond, le président ZATO Ousmane de Shabaab a remercié le président du MCD pour l’initiative et a fait savoir que le soutien de son Association ne lui fera aucun défaut dans son engagement politique dans lequel les musulmans s’identifient pleinement. Il a pris l’engagement de diffuser les idées du MCD à travers Shabaab composée d’un grand nombre d’imams. Ceci permettra aux gens qui méconnaissent son association de se faire une idée sur sa capacité de mobilisation de masse.
Avant la fin de ses assises, Me TCHASSONA va exhorter les responsables musulmans à unifier toute la communauté afin que celle-ci parle d’une seule voix au cours des échéances à venir. Il a été suggéré la création d’un groupe de réflexion dans lequel les discussions se poursuivront dans ce sens. Le temps imparti était trop court pour vider la corbeille de ces assises et en bons musulmans n’oubliant pas le rendez-vous avec. Allah, ils se sont séparés avec les cœurs remplis d’une confiance mutuelle devant Dieu et devant les hommes. Younous De gauche à droite : Le Pdt du MCD, les responsables de la jeunesse islamique et les Ouléma et membres de leur association.
COMMENT ARRÊTER DE FUMER ? Suite de la page 6 ont été créées pour laisser croire qu’elles pourraient diminuer la quantité de produits toxiques inhalés par les fumeurs. Attention, elles restent extrêmement dangereuses malgré ce que l’industrie du tabac tente de faire croire au public. C’est pourquoi, dans les pays de l’Union Européenne, la mention cigarette légère est interdite. En effet, les taux de nicotine et de goudron indiqués sur les paquets correspondent au rendement des machines à fumer, mais aucun fumeur ne se comporte comme la machine de référence. La quantité de produits toxiques absorbés varie selon la manière dont on fume. Quand une personne dépendante à la nicotine se met aux cigarettes dites légères, elle modifie automatiquement sa façon de fumer et absorbe la même. quantité de nicotine qu'auparavant puisque son organisme en ressent toujours le besoin. Elle fume davantage ou tire davantage sur chaque cigarette. Enfin, les recherches récentes montrent que les cigarettes légères entraînent des formes nouvelles et plus dangereuses de cancer. Il y a tellement longtemps que je fume, ça ne sert à rien d’arrêter maintenant. Il n’est jamais trop tard pour arrêter, même si vous fumez beaucoup et depuis longtemps. En effet, le risque de développer une maladie grave s’atténue après l’arrêt pour atteindre progressivement celui des non-fumeurs. La peur de grossir, de l’échec, d’être irritable, nous abordons ces aspects au prochain rendez-vous.
À suivre
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses
Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC
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Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009
RV PUB JEU - CONCOURS WAMY: Clôture le 23 sept., remise des prix le 27 sept. Dans le cadre de leurs activités pour rehausser l’éclat du mois béni de Ramadan et en collaboration avec votre journal "Le Rendez-vous", la Jeunesse Islamique du Togo, Shabab Islamia, sous le sponsoring de WAMY (World Assembly of Muslim Youth), lance un concours de culture générale islamique. Échelonné sur quatre semaines, le concours dont le questionnaire est en dessous est doté d'un lot important de prix : des ventilateurs, des téléphones portables, des DVD, des Corans traduits, des heures de navigation sur le net, des bidons d'huile, des sacs de riz et bien d'autres articles importants.
Les réponses aux questions sont à déposer au siège national de la Jeunesse Islamique ou au siège du journal Le Rendez-Vous. La date limite de dépôt des réponses est reportée au mercredi 23 septembre à 18h. La cérémonie de remise des prix se fera au siège de la Jeunesse Islamique le dimanche 27 sept., à 9h du matin. Bonne chance.
NB : Le siège est situé sur le bd Jean Paul II. juste au carrefour entre le bd Jean-Paul II et la route goudronnée venant du centre culturel islamique de Lomé II.
QUESTIONNAIRE
1- Est-ce que le jeûne du jour d'Arafat lorsqu'il coïncide avec un vendredi est autorisé ? Expliquez.
2- Un malade a rompu son jeûne après quelques jours, il est décédé par la suite. Peut-on rembourser sa part ? Donnez les références coraniques.
3- Un fidèle a manqué un jour de jeûne et n'a pas pu le rembourser jusqu’à l'arrivée du nouveau mois de Ramadan. Comment fera-t-il pour rembourser ?
4- Dans quelles prières l'on peut citer la formule de salutation trois fois et comment ?
5- Quel est le jugement de l'Islam concernant l’usage du chapelet ? Qu’est-ce qui est le mieux indiqué ? Quel est l'argument du Coran et de la Sounnah ?
Complétez le passage suivant : Quand le Prophète (SAW) avait l'âge de... sa... 7... était sortie de la cité de... 8... Quand il a eu... 9... il a perdu son... 10. Et il a goûté la solitude.
11 - Qui l'a parrainé après ?
12 - Qui était le Secrétaire Général des Nations Unies dans les... années 90 ? 13- À quelle date l'union de la jeunesse islamique du Togo fut créée ? 14- Combien de représentations compte-t-elle sur le plan national ? 15- Qui est la première personne qui a mis les points dans le Coran ? 16- Cite trois noms du chapitre de la Fatiha. 17- Qui a la permission de faire les ablutions sèches ? 18- Pourquoi l'usure (Riba) est-elle un péché majeur ? 19- Est-il nécessaire pour un musulman de faire un pèlerinage plus d’une fois ? 20- Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? 21- Où faut-il regarder lorsqu'on est en prière ? 22- Pourquoi ? 23- Pourquoi le chapitre de Taoubah ne débute-t-il pas par "Au nom d’Allah" (Bismilahi rahamani rahim) ? 24- Comment les mécréants faisaient-ils leur prière auprès de la Kaaba ? 25- Qu'est-ce que Moussah Samiriyyou a fait pour les Juifs (Bani Israïl) ? 26- Quelle est la seule mosquée où il n'a été célébré qu’une seule prière et par une seule personne ? 27- Par quel nom désigne-t-on traditionnellement les pervers dans le Saint Coran ? 28- Quelle est la meilleure manière de faire le... Salut sur le Prophète ?
29- Quelle sourate comptant trente versets intercédera en faveur du fidèle ?
30- Il y a plusieurs oiseaux sur l’arbre et on en a tué un, il y restera combien ? Choisissez la bonne réponse :
31 - La prière de vendredi pour un voyageur est (illicite - obligatoire - facultative).
32 - Parmi les piliers d'Al-Tikâf, la retraite spirituelle (la lecture du Saint Coran - le séjour dans la mosquée - l’observation du jeûne).
33 - Le jeûneur qui ne prie pas, son jeûne est (correct - un péché - vain - détesté).
34 - Le repas est prêt mais le fidèle va à la prière alors qu’il a faim, cette prière est-elle (détestée, vaine, correcte) ?
35 - Par quelle porte est-il préférable à un pèlerin d’accéder à la Kaaba ? (La porte de la Paix - la porte de la Oumra - la porte du Prophète).
36 - Quiconque oublie la prière doit rigoureusement la rattraper (lorsqu'il se le rappelle - le lendemain - avec la prière obligatoire la plus proche).
37 - Un candidat doit entamer son examen avant Maghrib et il n’en sortira qu’après Isha. Est-ce qu’il lui... Est-il possible de rassembler Maghrib et Incha avant d’accéder à la salle ? (C’est possible - c’est illégal - c’est un acte proscrit)
38 - La retraite spirituelle (al itikaf) dans les dix derniers jours de Ramadan est (une obligation religieuse individuelle - une obligation religieuse solidaire - détestée - une norme attestée)
39 - L’isolement de deux fiancés dans un endroit clos est (permis - détesté - illicite)
40 - La traduction du Saint Coran en plusieurs langues est-elle permise ? Pourquoi ?
41 - Qui a construit la mosquée des rivalités ? Où est-elle située ?
42 - Quel est le jugement de l’islam à propos de la mosquée des rivalités ?
43 - Est-ce qu'il est possible de voir Allah dans ce bas monde ?
44 - Quel est le nom du père du prophète Ibrahim ?
45 - Quel est son surnom ?
46 - Quel est le nom de son fétiche ?
47 - Qui parmi les participants aux concours internationaux de récitation du Saint Coran a ramené le meilleur prix pour le Togo ?
48 - Quel fut son rang ?
49 - Qui est le premier togolais à avoir mémorisé le Saint Coran ?
50 - En quelle... année ? JVe13e-14 ■' ÜX J$3i. 1 s v^?^^^ • Vil V (*JJ^ — JkL _ fit (-4—j VA t^U^ ? ^ -24 v i3Uj n ?4aÜLÜI 5 -lùj t^jlA^Lj u-jJj â$ Télhb La j t JxnÙI Le ?ZLÙ La tùxill xü i?f t A -1 O J <^1^3 >xJ La j a AjÜ La j c - >^ - - " aZc. -*fJJ&B jîjill AjZLtll /iVljLiuJl ÀS jluAJ 3e- J2 ^A jJ 1 <W^>» La J — t A ■ 4a H ) ->>4 -1L: *CâjA jû ^jll <LZl La J — O • \ _1 eé- < < ' A - •‘'-^5 Pour tout renseignement, contactez le 909 63 08, 903 62 45 (Islamique) et le 902 92 45 ou le 261 16 32 (siège du *jeunesse Rendez-Vous N°121 du 18 septembre 2009.
Fait partie de Le Rendez-Vous #121