Issue
Le Rendez-Vous #138
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Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Titre
- Le Rendez-Vous #138
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 27 juillet 2010
- numéro
- 138
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Ensemble Agence de Voyage du Togo pour le Hadj
- Inoussa Bouraïma
- Zakaria Agoro
- Mohamed Atcha Titikpina
- Union de la Jeunesse Islamique du Togo
- Hadj
- Réseau pour le Développement de la Masse sans Resource
- Ousmane Zato
- Forum africain des oulémas
- Abdou Djamil
- Ahli Sunna / Ahl-Sunna-Wal-Djama
- Alkamatou Touré
- Al-Muntadah Al-Islami
- Union Musulmane du Togo
- Terrorisme
- Islamisme
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001287
- contenu
-
AG IRIS SÉCURITÉ
La Sécurité ne paraît chère qu'avant la 0üdG. VOUS ÊTES UNE CIBLE. "En cas de filature, ne rentrez pas chez vous, un poste de police est dissuasif."
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N° 138 du 27 juillet 2010. Suspension de ReDéMaRe : les religieux se prononcent. "Cette décision ressemble à un terrorisme d'État à l'encontre des masses."
On craint pour la vie du DG. Lomé : Forum africain des oulémas à FOPADESC.
LES TARES TEIGNEUX OUI PARALYSENT LE PAYS.
RV POLITIQUE. Mecque s’invite à ReDéMaRe, frères détenus de la ReDéMaRe.
Nous y drons. Abi-AMa.
Les marches du FRAC et le bruyant silence du pouvoir. Une indifférence qui donne de l'insomnie aux autorités en place.
Dans le cadre de son "volet social MCNP-voyage", le Réseau pour le Développement des Masses sans Ressource a ouvert un guichet consacré au hadj.
L'ENAVOT (Le regroupement des agences de voyage). Pour le hadj, il a saisi cette opportunité pour s'identifier en tant que personne morale. Il a ensuite signé avec le réseau un partenariat après avoir averti la commission nationale du hadj. Si ce partenariat offre des avantages aux pèlerins, il n’est pas du genre à faire applaudir ceux qui ont fait de l'organisation de pèlerinage une affaire personnelle, qu'ils gèrent dans une opacité totale, le ministre Titikpina Atcha notamment.
En effet, d'après ce partenariat, contrairement aux frais exorbitants que les pèlerins consentent ces derniers moments avant d'effectuer le voyage, le coût est revu à la baisse avec nos frères et sœurs musulmans de la prison civile. Avec 500 FCFA, offrez une baisse d'au moins 400 000 FCFA. Il n'en faut pas plus pour susciter l'engouement des futurs pèlerins. D'après ce volet social, plus un candidat au voyage s'inscrit tôt, moins il paye. Ainsi, les frais du hadj sont fixés à 890 000 FCFA pour ceux qui auraient. payé du 01 au 31 mars 2010, de 980.000 FCFA pour les candidats qui auraient versé entre le 01 et le 30 avril 2010, de 1.070.000 FCFA pour ceux du 01 au 30 juin 2010, de 1.160.000 FCFA pour la vague du 01 au 30 juin 2010 et de 1.250.000 FCFA pour ceux qui se sont fait annoncer à partir du 01 juillet.
Comme le dégagent les chiffres, le plus tôt est le mieux. Ces fonds ne sont pas en réalité suffisants pour effectuer le hadj mais ils sont considérés comme des placements qui rentrent dans le circuit du réseau et à la date butoir du hadj, ils auraient produit des revenus qui, ajoutés au capital déposé, feront les 1.650.000 FCFA nécessaires pour le voyage.
Cette offre alléchante couvre le billet aller-retour, le logement, le visa, la restauration et autres accessoires. Le seul souci de ReDéMaRe est d'aider le pèlerin à effectuer le hadj à moindre frais, de contribuer à avoir la liquidité pour les dépenses antérieures au voyage et d'assurer un bon voyage.
Cette situation n'est pas de nature à rencontrer l'adhésion du Ministre de la sécurité quand on sait le flou qui entourait l'organisation depuis que monsieur le ministre est devant tous les dossiers relatifs à ce voyage. Certains estiment que cette fenêtre, ouverte pour aider les pèlerins, fait partie des mobiles qui expliquent l'acharnement du ministre contre le réseau Le FRAC (Front Républicain pour l’Alternance et le Changement) qui a fait plus de quatre mois de marches hebdomadaires de contestation contre les résultats de la présidentielle passée. Pouvoir en place et leaders de l'opposition jouent au chat et à la souris.
Au tout début de cette contestation, le RPT n'a pas hésité à mettre à contribution Gilchrist Olympio pour déjouer la stratégie d'une contestation infinie. À l'époque, le RPT croyait qu'il restait encore en la personne du fils du père de l'indépendance, une petite dose de considération vis-à-vis des siens. Des négociations à Paris, en passant par la lapidation à la plage, sans oublier la dernière déroute d'Aného, les faits ont montré que celui que les fans... désignaient il /a peu par Yovovi ne représente plus que son ombre. Pire, sa présence envenime les tensions dans les rangs de l'opposition. Les tentatives de Gil et sa nouvelle famille politique pour déjouer les stratégies du FRAC et de l'UFC n'ont fait que galvaniser davantage les manifestants. Les moindres mouvements de Fabre sont suivis et interprétés. Le cas d'une de ses sorties en France a été interprété par les gens comme un échec du FRAC parce que Fabre n'aurait pas réussi à rencontrer Sarko. On aurait même fait appel aux prières pour venir à bout du FRAC. L'on a utilisé vainement les portefeuilles ministériels pour débaucher au FRAC, mais la pêche a été maigre. Tout comme on l'a fait pour l'OBUTS, "d'Aviyomé Kodjo", on n'exclut pas de dissoudre l'UFC ou de traduire les nouveaux maîtres de ce parti devant les tribunaux. Officiellement, elle ne dit rien, mais dans les coulisses, l’autorité ne cesse de s'inquiéter de ces marches qui continuent de condamner une élection vieille de plusieurs mois. Après de Vaines tentatives de négocier à la togolaise, le Suite à la page 2 Le Rendez-Vous N°138 du 27 juillet 2010 RV SOCIETE ReDéMaRe : les religieux se prononcent "Cette décision ressemble à un terrorisme d'État à l'encontre des masses".
La fermeture du Réseau pour le Développement de la Masse sans Ressource (ReDéMaRe) soulève des vagues. D'en haut, l'autorité s'organise pour un délicat partage des fonds, d'en bas, les masses nourrissent l'espoir d'une réouverture. Entre condamnations et interpellations, les uns s'en remettent au bon vouloir du Créateur, les autres pensent à la méthode forte. Personne ne semble abdiquer, l'on attend toujours un miracle.
Cette décision unilatérale qui se veut légale du point de vue des décideurs est illégitime car elle manque du soutien des masses. Nous avions promené notre enregistreur auprès des leaders d'opinion et chefs spirituels pour recueillir leur avis. Très peu branchés dans la communauté chrétienne, nous n'y avions pas pu toucher un grand monde, n'empêche que quelques pasteurs. se sont confiés. Que les chrétiens nous en excusent. Les uns à visage découvert, les autres en des termes voilés. À vous de savoir lire entre les lignes. À quelques nuances près, les leaders ont répondu à une même question. "Que pensez-vous de la fermeture de ReDéMaRe?"
Mahvouro Touré, chef spirituel de Sokodé : C'est assassiner la population. Mais quelle solution attendent les responsables de ce réseau quand ils refusent aux populations de faire des marches pacifiques pour exprimer leur désapprobation? Il faut que les autorités sachent décider. Ce n’est pas possible. Nous n’avons pas une position autre que la condamnation pure et simple de cette fermeture, si provisoire soit-elle. Personnellement, je n'ai rien de spécial à défendre à ReDéMaRe, mais les gens de ma communauté ont de l'argent là-bas et ils prennent chaque mois du riz, de l’huile et toutes autres formes d'aliments pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ça aide énormément et aucun des adhérents ne s'est plaint de son placement. Quelle Compréhension de l'État à la lutte contre la pauvreté ? Ce n'est pas Faure qui a décidé, ce sont ses adversaires qui sont à l'origine. Cette décision ressemble à un terrorisme d'État à l'encontre des masses. Elle n'a pour objectif que d'affaiblir le pouvoir du Chef de l'État et il a intérêt à le comprendre très tôt. Que ce soit une banque, une microfinance ou un individu qui est à l'origine d'une telle initiative, c'est irréfléchi.
Nous ne savons plus sur qui compter dans ce dossier, donc nous n'avons pas d'appel à lancer si ce n'est de demander que tout le monde implore Dieu qui a créé ReDéMaRe et c'est de lui seul que nous attendons secours. Entre autres, des structures de microfinance du genre IDH se sont endettées sur le dos de pauvres populations, mais on n'en parle pas. Plutôt, elles sont en train de revenir pour réitérer leur exploit.
Nous demandons plutôt aux responsables de ReDéMaRe de revoir à la baisse leur taux d'adhésion pour qu'il y ait le plus d'adhérents possibles.
Pasteur Mouzou Kpatcha appris de ReDéMaRe en novembre dernier. J'ai cherché à le découvrir et j'ai vu qu'il réduit efficacement le fossé entre les riches et les pauvres. On nous tient toujours des discours d'une pauvreté qui doit être éradiquée d'ici 2015. Mais nous ne constatons aucun changement jusqu'ici. Alors je ne dirai pas que ReDéMaRe est la solution, mais il est un début de solution. La formule qu'il a trouvée est que plus la population a les moyens de consommer, plus la production est encouragée. Je me suis inscrit et jusqu'ici le réseau tient sa promesse. J'ai expliqué la situation à des amis pasteurs et ils se sont fait identifier. Ils ont fait des placements chacun à la hauteur de ses moyens et en tirent profit. Plusieurs ont inscrit toute leur église en tant que personne morale. ReDéMaRe n'est pas victime d'une quelconque difficulté financière ou d'un quelconque problème lié à son fonctionnement, mais de la jalousie. Ce problème, depuis qu'il est né, est à nos agendas dans les différents recueillements afin que la volonté de Dieu soit faite. Il y a, je crois bien, de l'incompréhension. Si on doute de l'efficacité de ce réseau, pourquoi ne pas arrêter les inscriptions pour bien le comprendre pendant qu'il continue à fonctionner et relancer ensuite de nouveaux inscrits ? Mais cette fermeture est purement et simplement suicidaire, ce sont des vies. Oustaz Agoro Zakarya, imam adjoint de la mosquée centrale de Lomé.
Chacun a son niveau de connaissance, donc les compréhensions ne peuvent pas être les mêmes. Toutefois, j'ai la conviction que ReDéMaRe peut combattre efficacement la pauvreté. Je connais plusieurs familles que ce réseau a aidées à sortir de la faim, à changer de niveau de vie. Ce réseau a aidé des pères de familles à supporter des familles pauvres. Nous ne sommes pas dans les secrets de Dieu pour savoir ce que l'État pense en estimant que ReDéMaRe est une menace et en arrêtant ses activités. C’est nous qui sommes dans la masse, il n'y a pas de solution possible dans la fermeture de cette société. Notre constat est que Cette situation donne plutôt une image très négative de l'État. Les gens se sont saisis de ce qui s'est produit au Bénin. Mais ils doivent savoir que le monde est devenu un petit village où, à la minute près, tous les êtres humains sont avertis de ce qui se produit ici et là. La réalité du Bénin est de loin différente de celle du Togo.
Au lieu que les connaisseurs démontrent le bien-fondé de la fermeture de ce réseau, est-ce qu'ils ne peuvent pas utiliser cette énergie pour chercher des moyens afin de contourner le risque que l'on craint dans l'existence de ladite société ? Nous appartenons à un État qui doit connaître nos intérêts avant de savoir comment nous protéger. Il doit alors savoir que ce réseau ne compte pas seulement 50 000 adhérents, mais 50 000 pères, mères de familles et entreprises.
Nous sommes en Afrique et il y a des familles de 5, 6 voire 10 membres, donc pour être réaliste, il faut dire que cette société compte des centaines de milliers d'adhérents. Nous pensons qu'on ne peut pas gérer Alfa BIAO. N. de Bafilo
Le réseau n'a déclaré aucun problème. Nous sommes déçus ici à Bafilo car, entre autres exemples, c'est une situation qu'on ne s'est pas accordé le temps de comprendre, et donc, à moins d'une volonté de créer le désordre, les autorités ne sont pas en train de chercher une solution. Avec l'arrestation du DG de cette société, on pense que cette situation déjà tendue s'envenime. Personne ne peut répondre à la question de savoir qu'est-ce que M. Sama a fait pour mériter la prison ? On n'arrête pas quelqu'un qui n'a rien fait. L'État ne peut pas s’en sortir sans lui. Partout dans le bas peuple, les gens ne savent pas ce qui leur arrive et tous se résolvent à maudire le RPT. Et pourtant, l'État a les moyens pour éviter cela.
Il y a deux types de prières, celle que l'on fait à voix haute et publiquement pour dégager sa conscience, et celle que l’on fait dans le silence, dans ses prosternations et autres recueillements islamiques. Cette dernière vient du cœur, elle est très efficace car elle atteint toujours sa. Cible et c'est elle que les gens font présentement à chaque instant dans le cadre de ReDéMaRe. Grâce à ReDéMaRe, nous payons les enseignants de notre école franco-arabe. Cette situation est d’autant plus dangereuse que, si l'on n'a rien, on s'adapte et fait la politique de ses moyens. Mais quand on prend goût à un certain train de vie et tout d'un coup ça change parce que quelqu'un a décidé, c’est dangereux pour l'équilibre social.
C’est l'État qui a interdit, nous n'avons donc pas de force. Mais on ne peut pas nous interdire les jérémiades dans nos cinq prières. C'est un danger quand on touche à l'intérêt des gens qui n’ont pour seule arme que Dieu. C'est dangereux ce que les gens font et pourtant ce travail sous d’autres cieux devait être revu et encouragé par l'État, car en réalité c’est ce qu'il devait faire que ce réseau fait. Il fallait plutôt penser à créer plusieurs ReDéMaRe que de fermer l’unique qui sort la tête de la mêlée.
En tant qu’individu, je me suis identifié avec 5000 FCFA quand le nombre. d'adhérents était inférieur à 2000 personnes. Mais je n'ai pas fait de placement et je n'attends pas grand-chose de ce réseau. Mais je dois avouer qu’il rend un service immense à des foyers. Il faut le laisser faire sa route.
Oustaz Abdrazak de Kara Je dois remercier Allah qui a voulu que quelqu'un des nôtres réfléchisse à comment sortir les masses de la précarité en créant ReDéMaRe. Islamiquement, il n'y a rien d'illicite dans le fonctionnement de cette société. L'objectif est d'organiser les gens pour que l'un profite de l'autre, car on n'a pas les mêmes capacités financières, moins encore les mêmes habilités dans l'art de faire tourner l'argent pour réaliser des bénéfices. Alors il faut conjuguer les capacités financières dans un patrimoine.
Pasteur Ahiaba Tchimothé de l’église Mac Pentecôte Jusqu'ici, je ne crois pas encore qu'on est en train de fermer ReDéMaRe, car il nous a fait du bien et il le fait encore. L'Eglise ne me nourrit pas, moi et ma famille, c'est cette société. Grâce à ce système, les gens se Sentent mieux. Au-delà de ma personne, j'ai identifié mon église en tant que personne morale. Grâce à cette société, notre église assiste financièrement les femmes de l'église qui s'organisent à leur tour pour des activités qui leur procurent des revenus. Contrairement à ce que certaines autorités ont soutenu, ReDéMaRe ne rend pas paresseux, mon église n'a pas cette compréhension et c'est plutôt grâce à ses revenus que nos adeptes s'organisent pour trouver un minimum de capital pour se lancer, et ça marche jusqu'ici.
Prions donc pour la réouverture pure et simple de ce réseau qui combat la pauvreté, afin que les uns aient la capacité financière d’entreprendre pour que les autres, chacun à la hauteur de son placement, en profite. Les autorités ont le devoir de se demander comment faire pour que les populations ne soient pas une charge sociale. En attendant qu'elles le fassent, quelqu'un a commencé et au lieu de l'encourager, on le persécute. Cette fermeture ressemble au comportement d'un niche qui fait. détruire ses restes car il se rend compte que s'ils sont jetés à la poubelle, le pauvre peut en tirer profit. Par les temps qui courent, un malade ne va plus à l'hôpital pour se guérir mais pour mourir par faute de moyens. Il fallait plutôt se demander comment faire naître d'autres ReDéMaRe. 75 000 FCFA par mois en réalité n'est pas encore un paradis pour une famille, contrairement à certaines considérations, mais c'est une aide et elle n'est pas négligeable.
Il faut approcher ces gens et découvrir comment ils tournent, les comprendre afin de savoir les aider à aider le bas peuple. Mon école a 16 personnes qui touchent chaque mois leur salaire sans difficulté grâce à ReDéMaRe. Le créateur de ReDéMaRe est un musulman, d'où, bien que le réseau soit ouvert à tout le monde, ceux qui y sont les plus nombreux sont des musulmans. Fermer ce réseau, c'est lutter contre les musulmans et les frères en islam doivent le comprendre. C'est les maintenir dans la pauvreté et entretenir en leur sein une certaine dépendance afin de. mieux faire d'eux ce que l'on voudra. Je ne sais pas combien de non musulmans sont dans le réseau mais dans le cadre de mon ONG j'ai fait des réalisations d'utilité publique qui rendent service présentement aux Togolais de toute confession.
Suite à la page 5 Le Rendez-Vous N° 138 du 27 juillet 2010
________ CHRONIQUE D’AGIRIS________________
Vous êtes une cible. En cas de filature, ne rentrez pas chez vous, un poste de police est dissuasif. Nous vous disions qu’en même temps que la voiture est une bulle de sécurité, elle comporte des menaces. C’est selon l’usage qu’on en fait, soyez prudent. La sécurité ne paie chère qu’avant la tragédie.
AGIRIS SÉCURITÉ
1- Veillez à ce que toutes vos portières soient verrouillées (utiliser le verrouillage central en agglomération).
2- N’ouvrez que partiellement vos fenêtres de façon qu'un bras ne puisse pas se faufiler pour déverrouiller la portière.
3- Soyez spécialement vigilant, chaque fois que vous vous arrêtez, observez les gens. Un homme près de feu vert et qui ne traverse pas est suspect. Soyez prêt à utiliser votre sifflet de police (qu'en homme avisé vous avez toujours en poche).
4- Veillez à laisser à votre véhicule une certaine marge de manœuvre (ne vous collez pas au véhicule précédent). Quelques marches avant et arrière peuvent décourager un agresseur.
5- Si vous avez l’impression d’être suivi, assurez-vous en faisant le tour du pâté de maison. Si cela se confirme, ne rentrez pas chez vous, dirigez-vous vers le commissariat de police le plus proche et arrêtez-vous devant l'entrée, c'est très dissuasif ! Prenez soin dans un tel cas de noter le numéro de la plaque ainsi que la marque et la couleur de la voiture suspecte.
6- Si vous quittez votre véhicule, ne fût-ce que le temps de poster une lettre dans une boîte située à quelques mètres (et à plus forte raison si vous faites un achat dans un magasin) ; emportez toujours vos clés avec vous. Il suffit de quelques secondes pour que votre voiture disparaisse.
7- Gardez chez vous (ou sur vous) les papiers. originaux de votre voiture et n'y laisser que des photocopies. Cela peut vous occasionner quelques agréments en cas de contrôle, mais peut-être, en cas de vol, un avantage.
Et même si votre voiture n’est pas du genre recherché par les trafiquants, pensez qu’on peut vous la voler pour ce qu'elle contient. Une marchandise de valeur ou la nouvelle télévision que vous venez d'acheter et qui trône sur le siège arrière.
Renseignez-vous sur les nouveaux systèmes antivol, qui permettent de stopper à distance via un sémaphore (à ne pas laisser dans la voiture !) ou par téléphone, la voiture qu'on vient de vous voler. Le moteur se bloque lors du premier arrêt, obligeant ainsi le voleur à abandonner le véhicule. Soyez attentif au marché des appareils de sécurité. Il est en pleine expansion et des nouveautés toujours plus performantes apparaissent chaque mois.
CHEZ VOUS Votre résidence est une bulle de sécurité. Mais ceci n'est vrai qu'à condition que quelques précautions élémentaires ou plus sophistiquées soient prises. prises. À quoi servirait en effet une bulle où le premier venu peut s'introduire à tout moment comme dans un moulin ? De nombreux facteurs interviennent dans la qualité de la sécurité. Nous allons les passer en revue, point par point.
L’EMPLACEMENT DE LA RÉSIDENCE
Le choix de l'emplacement d'une résidence est souvent fonction de votre goût personnel et de celui de votre famille, ainsi que de certains impératifs où interviennent des éléments comme la distance, les trajets d'accès au lieu de naissance (j'ai toujours vécu ici), l'amour ou non de la nature, la préférence pour un appartement ou une maison individuelle, etc. Le facteur sécurité est souvent relégué en fin de liste. Voici quelques réflexions utiles qu'il est bon de ne pas perdre de vue si votre choix n'est pas encore fait ou si vous avez l'intention de déménager dans un avenir plus ou moins proche.
Règle générale
En règle générale, tenez compte des impératifs suivants : 1- Choisissez un quartier sûr. Si vous ne connaissez pas la ville ou la région, Renseignez-vous auprès des autorités pour connaître le degré de sécurité des quartiers.
2- Choisissez de préférence une rue ou une route assez large et où la circulation se fait dans les deux sens. Cela permet de varier dès le départ vos trajets quotidiens et de compliquer l'existence de ceux qui voudraient vous tendre un guet-apens.
3- Rejetez de votre choix les voies à trafic piétonnier dense, cela facilite l'anonymat des criminels et éventuels guetteurs.
4- Ne tombez pas dans l'excès contraire en choisissant une rue trop déserte. Les chances d'être secouru y sont trop faibles.
5- Vérifiez l'état des rues, les possibilités de parking, la qualité de l'éclairage nocturne et tout ce qui peut vous faciliter la vie et concourir à votre sécurité.
6- Repérez les endroits (arbres, taillis, coins sombres, maisons abandonnées) qui pourraient être utilisés pour se dissimuler.
7- Veillez à ce que le quartier... soit suffisamment commerçant pour ne pas nécessiter des déplacements importants pour vos achats courants.
8- Garder dès le début un profil bas, surtout si vous travaillez dans une activité à controverse (armement, produits stratégiques, finance, politique).
9- Éviter les parkings souterrains sauf s'ils sont très bien gardés.
10- Notez l'emplacement des postes de police, de gendarmerie, des hôpitaux et cliniques, des téléphones publics (au cas où le vôtre serait hors ligne d'usage) et des établissements proches d'où vous pourriez appeler du secours ou chercher refuge. Notez les heures d'ouverture.
11- Si vos activités vous désignent comme une cible potentielle, mettez-vous en contact avec les autorités de la ville (à l'étranger, ambassade ou consulat). Il leur sera plus facile de vous venir en aide si vous avez au préalable donné vos coordonnées.
12- Essayer de résider près d'amis ou de collaborateurs pour pouvoir former une équipe en cas de nécessité.
Les marches du FRAC et le bruyant silence du pouvoir. indifférence qui donne de l'insomnie aux autorités en place tant que la récréation a trop duré. De retour des Évalas, une loi suspendrait purement et simplement les manifestations de rue. Si cette information se traduisait dans les faits, elle porterait deux conséquences. D'une part, l'on aurait démontré que, contrairement à ce que les gens ont voulu faire croire, ce n'est pas à toutes les occasions que la caravane arrive à passer quand le chien aboie. Que le silence qui s'observe face aux manifs du Frac fait en réalité mal au ventre. Ensuite, une telle disposition, qu'elle se veuille une loi, un arrêté ou quoi que ce soit, serait une entorse de trop à une démocratie déjà amputée par le règne approximatif d'une dynastie naissante.
En attendant, le Frac était encore une fois au rendez-vous ce samedi. Jusqu'où pourra-t-il tenir devant la volonté du RPT de changer de fusil d'épaule ? Attendons de voir. Pour l'heure, le mouvement de contestation ne rate pas la moindre occasion pour rallier à sa cause une population qui se sent de plus en plus abandonnée. Après les mécontents de la majoration des produits pétroliers, c'est ceux de ReDéMaRe. L'actualité devient fertile à l'épanouissement des contestations, le RPT rougit de colère.
Younous
Le Rendez-Vous N° 138 du 27 juillet 2010
RV PUB_______________________
Prdt. Inoussa Bouraima de l’UNION
Ali Biva, Représentant de l’Union Musulmane à Kpalimé
Pour être bref, je dirai que la fermeture a été brusque même si, au regard du nombre croissant, on pouvait avoir quelques raisons à craindre pour l'avenir. On pouvait prendre le temps de comprendre d'abord et si fermeture il y a, elle pouvait être moins ressentie. Mais on a juste décidé de façon brusque. Les gens ont parlé d'une existence illégale de ReDéMaRe. On pouvait donner le temps aux responsables de se conformer si réellement il est vrai que ceux-ci existent sans base juridique. ReDéMaRe fait du bien à tout le monde. J'ai des proches qui tirent un grand avantage de cette structure. Je veux être bref en soulignant que. ReDéMaRe, c'est 50 000 adhérents, donc des Oustaz. Salé Al Hassane, imam de la grande mosquée du port autonome de Lomé, j'estime que notre gouvernement, tout comme ReDéMaRe, veut le bien de la population. Donc, normalement, il ne devrait pas y avoir de différends entre eux.
Plus de 50 000 personnes vivent d’une structure et, sans aucune raison défendable, elle est en cessation d'activité parce que l'autorité a ainsi décidé. Tout ce monde va parler et, naturellement, il ne fera pas des éloges à celui qui les a sevrés du pain. C'est ce que nous vivons actuellement.
Actuellement, on nous dit que l'État se fait le devoir de redistribuer à qui de droit les fonds de ReDéMaRe. Mais la situation est semblable à celle d'un monsieur qui se rend chez un voisin et se retrouve face au triste rôle de distribuer aux gens les vêtements que le voisin absent a laissés. Il y a de fortes chances que les vêtements des femmes soient remis aux hommes et vice versa. À moins que les gens aient l'intention d'utiliser cet argent à d'autres fins, Oustaz. ZATOO Usmane, président de la jeunesse islamique du Togo
La jeunesse islamique est contre la fermeture de ReDéMaRe. Tout se passe dans ce pays comme si la misère des Togolais faisait plaisir à l'autorité. C'est une preuve évidente que ceux qui nous dirigent actuellement et qui prennent ces types de décisions ne sont pas au pouvoir par la volonté du peuple mais par le biais de la force, sinon ils ne pourraient pas prendre des décisions aussi impopulaires.
Comment expliquer que ReDéMaRe ne soit pas endetté ou que les responsables de ReDéMaRe aient volé de l'argent des épargnants et qu'on ferme la structure alors que nous sommes témoins de ce que l'IDH a fait avec les maigres économies de la population. Mais le premier souci doit être les familles et les entreprises. L'État ne doit pas laisser tout ce monde sur le carreau, il doit trouver une formule de façon à ce que les populations soient convaincues que l'État a la volonté de protéger leurs intérêts.
Ma communauté est la plus représentée dans cette affaire et je ne peux pas applaudir une décision. Impopulaire, il faut chercher une formule. Comment on peut s'en sortir en voulant redistribuer aux adhérents leurs fonds ? Si quelqu'un se fait coiffer les cheveux et qu'il se blesse à la tête, il ne doit pas considérer que le coiffeur a voulu l'égorger, car si tel est l'intention, c'est à la gorge qu'il devait descendre la lame. ReDéMaRe n'est donc pas venu avec de mauvaises intentions. Je n'ai pas l'intention de trop parler, mais il faut que les gens sachent que la méchanceté devient une malédiction quand elle commence à toucher les intérêts de ceux qui n'ont rien pour se défendre si ce n'est Dieu.
Le responsable de cette société de microfinance est libre et se promène sans être inquiété. Alors que personne ne s'est plaint d'avoir été spolié par les responsables de ReDéMaRe, on décide bonnement d'enfermer le responsable de cette structure. Est-ce qu'il y a plus d’injustice que ce comportement dans un pays où on se plaît à nous parler de réconciliation ? Certains auraient-ils des droits plus que d'autres ? Nous Responsable de la jeunesse islamique, nous comprenons cette décision comme la manifestation d'une animosité vis-à-vis des musulmans, car le promoteur de ReDéMaRe est un musulman, même si son staff comporte des chrétiens influents. Nous sommes à quelques jours du mois béni de Ramadan et cette décision tombe. Qu'est-ce que ces gens veulent que nous disions à Allah quand nous allons l'implorer ? Si nos autorités veulent que nous mourions de misère, si elles veulent que les pauvres restent toujours miséreux alors qu'eux vivent toujours dans l'opulence, qu'elles sachent que la bombe de Dieu n'a pas de limite quant à ses effets.
ReDéMaRe est arrivé au moment où le Togolais tire le diable par la queue pour se frayer un passage. ReDéMaRe apparaît quand, las des discours sans fruits, le peuple misérable se cherche dans le capharnaüm d'idées stériles pour se faire une place dans la vie des humains, la sienne devenant suicide. ReDéMaRe a suscité un sourire sur les lèvres que le gouvernement n'a pu faire sourire. ReDéMaRe a Éteint les conflits des foyers. ReDéMaRe a essuyé les larmes des veuves, des orphelins et des pauvres, ce que finalement aucun système n'a pu faire. ReDéMaRe, sans aucun séminaire de formation, a montré aux nécessiteux le vrai chemin de l'aisance. ReDéMaRe a fait oublier aux Togolais, un temps soit peu, Cheik Alkamatou Touré, grand imam de Sokodé.
Ces gens ont commencé leur travail, on ne leur a pas refusé. Ils ne se sont pas installés par hasard, c'est sur autorisation. C'est une affaire des masses et nous sommes les plus proches des masses. S’il y a un réel danger, on devait nous appeler, nous les leaders d'opinion, pour qu'on en discute. Mais on ne l'a pas fait. On nous a manqué cette moindre considération, merci à vous qui savez au moins que notre avis compte.
Donc, si nous disons aujourd'hui au nom de nos populations que ce n’est pas bon comme décision, nous serons ridicules. On nous posera la question de savoir si nous avions été consultés quand on devait laisser cette société commencer son travail. Dois néanmoins dire que je ne vois rien d'illicite ni de dangereux du point de vue islamique. Ça arrange et ça aide beaucoup ma population. Il y a eu 5, 10, et ensuite 50 000 adhérents qui s'en sortent. C'est que c'est positif. Si je dois lancer un appel, c'est pour demander à ceux qui, comme moi, sont des leaders que nous devons nous retrouver, échanger et proposer quelque chose à l'autorité pour qu'elle sache la position de la voix des sans voix que nous sommes. Qu'elle sache que si elle avait un choix, c'est celui de la réouverture de ce réseau. Qu'elle sache que ça nous arrange, nous qui écoutons Oustaz Abdou Djamil, président de Ahlou Sounna wal Jama.
Merci de me donner la parole pour intervenir sur cette affaire déplorable. Avant tout, il faut que vous sachiez que je ne suis pas membre de Redémarre, bien que beaucoup de mes respectables collègues aient adhéré à ce réseau. Car en tant que premier responsable des Ahlou Sounna du Togo, j'attendais les conclusions sur les travaux de certains de nos experts. sur cette structure avant d'y adhérer. Voilà pourquoi je ne suis pas encore membre. Si je tiens à faire cette précision, c'est que certaines personnes ont fait preuve d'étroitesse d'esprit en disant que c'est moi qui suis allé voir le ministre TITIKPINA pour qu'on ferme Redémare. Ce sont des rumeurs infondées auxquelles j'accorde peu de crédit car ceux qui le disent ne savent pas ce qu'ils font. Qu'Allah leur pardonne.
En ce qui concerne la suspension de Redémare, c'est clair que cette situation est vraiment déplorable. Nous avons été interpelés à ce propos par une autorité du pays pour donner notre avis sur le caractère licite ou illicite de Redémare. Nous lui avons expliqué que les oppresseurs doivent savoir que ce sont des milliers de personnes qui sont dans des mosquées et des églises pour prier pour Redémare. Nous ne faisons pas l'apologie de la violence, la preuve, nous avons participé activement aux campagnes contre la non-violence avant les élections dans notre pays. Mais en fermant... Redémarre, les stériles débats politiques. Ces débats qui sont alimentés par l'état de pauvreté que connaît le peuple. Certains ont même cru que Redémarre était une voie détournée pour que l'État redistribue aux populations les biens publics. Il n'y a pas de doute que cette lutte est lancée contre les musulmans, même si les autres confessions y sont représentées. Redémarre aurait-il tort d'être né du fécond cerveau d'un musulman ? Les Togolais ont naïvement cru qu'"aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années". Imaginons Redémarre dans un pays autre que le nôtre. Ô dirigeants togolais, ressaisissez-vous avant que tout signifie que cette question est vraiment embarrassante au moment où le gouvernement a déjà pris une décision en fermant Redémarre. Si nous disions que Redémarre est haram, nous aurons au dos les 50.000 membres de la structure et si nous disions que ce réseau est halal, c'est le gouvernement qui nous affrontera car nous serons considérés comme des gens qui combattent la décision de. L'autorité. Nous avons dit à cette autorité que le gouvernement aurait pu nous consulter avant de prendre cette décision. Peut-être nous aurions pu être à l'aise et donner un avis non influencé. Au demeurant, ce que je peux dire, c'est que redemare ressemble beaucoup à un système économique que nous appelons la "mudaraba", qui autorise des personnes à mettre en commun leurs ressources pour entreprendre une activité commerciale non prohibée par l'Islam. Dans ce système, les associés acceptent, selon des clauses claires, de partager non seulement les profits mais aussi les pertes.
Je vois que les dirigeants de ce pays sont en train de semer les germes d'une violence sans précédent, car celle-ci ne sera pas pour le compte d'un parti politique, mais la réaction profonde des gens qui savent qu'ils n'ont plus rien à perdre. Nous ne souhaitons pas en arriver là.
Interview réalisée par ABI ALFA. Ne soit perdu, car maudit est celui qui retire au pauvre son pain du jour. O musulmans de tout le pays, sacrifiez devant Allah les... meilleurs de vos béliers et les gémissements des pauvres accompagneront les ondes de votre lecture nocturne du Coran. Le temps n'est plus à dormir mais à prier et à invoquer. C'est plus efficace que de crier le long des routes ou de casser quoi que ce soit, car le prophète dit : "l'invocation est l'arme du croyant". Allahou Akbar contre tous ceux qui se délectent dans la souffrance des autres. Allahou Akbar contre celui qui retire de la bouche de l'orphelin, du pauvre et de la veuve son pain du jour. Allah écoute et exhausse tous les jours les gémissements de l'orphelin et de la veuve, qui réconcilient les couples souvent au bord des divorces pour cause de pauvreté.
Nous qui partageons le même environnement que les 50 000 adhérents de ReDéMaRe, c'est sur cette base que ReDéMaRe marche si mes informations sont bonnes. Si c'est vraiment ainsi, je ne vois pas ce qui peut être considéré comme haram dans cette structure. Également, on nous a dit que des cas similaires se sont passés aux USA, au Bénin, etc. mais Chez nous, à ce jour, nous n'avons pas encore de preuve que les responsables de ReDéMaRe ont volé l'argent des adhérents ou qu'ils ont mal géré les fonds. C'est pourquoi c'est difficile que les gens comprennent cette décision du gouvernement. À mon humble avis, l'autorité aurait pu réfléchir et trouver une solution aux 50.000 adhérents avant de passer à la fermeture de ReDéMaRe. Actuellement, tout ce monde est dérouté car c'est la vie des milliers de personnes qui est en jeu. Le gouvernement doit très rapidement trouver une solution à ce problème car nous sommes persuadés que nos dirigeants sont de bonne foi.
Le Rendez-Vous N° 138 du 27 juillet 2010
RV SOCIETE ReDéMaRe, les dérives possibles
On craint pour la vie du DG. La population togolaise a appris avec beaucoup d'indignation l'arrestation du DG Sauta Essohamlom de ReDéMaRe. Par expérience et connaissant notre pays, et par rapport aux intérêts qui se voient menacés par l'existence de ReDéMaRe, il y a des craintes pour la vie de ce directeur. En effet, avant Son arrestation, il y a eu une première tentative échouée à son domicile. Alors qu’un groupe d’hommes en civil le cherchait, les policiers affectés pour sa sécurité se sont opposés. D’après les informations recueillies auprès des voisins qui ont vécu la scène, dans un premier temps, ces intrus disaient être venus pour relayer les policiers qui gardaient Sama. Ensuite, ils voulaient faire leur entrée au domicile. Les échanges n'ont pas été faciles, les policiers s’étant opposés, ils ont dû faire demi-tour. N'empêche que quelque temps après, l’homme est placé en résidence surveillée pour finir par être mis aux arrêts pour des motifs qui ne tiennent que dans un contexte strictement togolais.
L'existence de ReDéMaRe menace sérieusement certains établissements financiers. Comme promis, les gens attendent les noms des trois autorités bénéficiaires. Et si ces messieurs étaient les trois ministres présentement les plus acharnés contre le réseau ? Des établissements financiers de la place ayant brandi des billets de banque, Il n'en faut pas plus pour faire courir ces trois ministres de la République. Ils se retrouvent pour partager la manne en l'absence d'un larron qui s’est fait représenter. Ensuite, il faut passer au plus pressant, envoyer le réseau à la guillotine.
Ils ont réussi la phase N° 1 de leur plan, arrêter les activités du réseau, ce qui a été fait via un conseil des ministres. La phase 2 est déjà en cours, mettre la main sur les premiers responsables afin de désarmer totalement le réseau. Les arguments pour y parvenir ne manquent pas. Ne soyez pas surpris si un de ces quatre matins, une descente militaire présente à la TV des caches d'armes attribuées aux responsables de cette société. Ne soyez pas surpris que des jeunes s'organisent pour témoigner contre le réseau dans des dossiers sulfureux. Enfin, ne soyez pas surpris si on étiquette le réseau d'activistes proches du terrorisme.
Nous sommes au Togo, pour noyer son chat on ne cherche pas loin. Pire, il y a des raisons de craindre pour la survie du DG, tant les... Intérêts sont en jeu. Celui-ci est présentement en détention et les bourreaux en disposent à volonté. On se rappelle que dans un passé récent, une commerçante a été victime d’un meurtre pour avoir osé initier l’importation au Togo d’un tissu imité qui concurrençait les traditionnels pagnes sur le marché. L'opinion est avertie, les droits de l'homme également. Les premières accusations brandies contre ce réseau étaient liées à l'origine de l'argent que les détracteurs disaient douteux. Quand cet argument a été battu en brèche par la justice qui a démontré que les fonds appartiennent aux Togolais, on affilie le réseau à un système pyramidal où les promoteurs prendraient les fonds des nouveaux adhérents pour satisfaire les anciens. De quelles arguties accoucheront les prochains jours ?
Coup d'État, AL LE COMITÉ. Le comité de défense des victimes de la suspension de redémarrage a animé un point de presse ce dimanche 25 juillet 2010 à 15h à l'hôtel Todman. Créé suite à la rencontre des adhérents le samedi 24 juillet, la La naissance de ce comité vient combler le vide remarqué dans le débat sur la position des membres de Redémarre pour la recherche de solution à cette crise. Selon les organisateurs de cette conférence de presse, ce comité n'a pas Quaida, groupe organisé de Kpatcha Gnassingbé ? En tout état de cause, aucun argument n'est trop vil pour peu qu'il aide à ne pas échouer.
On se rappelle qu'il y a à peine un an, deux Libanais ont été pris à l'aviation civile de Lomé en possession de 675.000.000 FCFA par les hommes de monsieur le ministre de la sécurité. On leur a retiré cet argent avant de les envoyer au cachot. Alors qu'ils ont été libérés par le juge après qu'ils aient démontré qu'ils sortaient cette somme du pays sur des bases légales, l'homme fort de "l'insécurité nationale" les expulse du territoire national sous prétexte qu'ils appartenaient à des réseaux terroristes. Et pourtant, il s'est révélé après que le propriétaire de ces fonds, qu'on disait destinés aux islamistes, n'était même pas musulman. Dieu seul sait si. Cette somme a été restituée à ces deux messieurs déclarés persona non grata. C'est un exemple parmi tant d'autres pour démontrer qu'il y a des motifs valables pour craindre de ce qui se prépare pour éradiquer ReDéMaRe, surtout que c'est un TITIKPINA qui est le ministre de la sécurité, donc celui qui est chargé de faire les enquêtes et produire des rapports.
Des victimes de la suspension de ReDéMaRe montent au créneau pour défendre ReDéMaRe, mais plutôt les membres qui ont été victimes non pas de la faillite du réseau, mais de l'intervention brusque du gouvernement. Avançant la nécessité pour les victimes de prendre part activement dans ce qui se passe, les responsables ont clairement affirmé l'indépendance de leur initiative par rapport au staff de ReDéMaRe.
"Depuis le début de cette affaire, on parle à notre nom sans nous consulter, comme si nous n'existions pas. C’est quand on agit avant de réfléchir les limites d'une intervention étatique. Le Togo est riche en traditions. Entre autres, devant les... Intérêts, les gens ont pris le malin plaisir de poser les actes avant de réfléchir aux implications possibles. On se rappelle qu'il y a plus d'un an, des militaires ont attaqué à tirs nourris le domicile de l'honorable Kpatcha Gnassingbé. Quel était le but visé ? Dieu seul sait. Mais c'est après avoir posé cet acte ignoble qu'au sommet on s'est demandé que faire ? Quel argument avancer pour présenter les faits au public ? Naturellement, il y a eu des tâtonnements qui cachaient mal les vraies intentions derrière cette attaque nocturne. Même les magistrats n'ont pu s'adapter à cette façon de faire et le dossier est passé d'un procureur à l'autre.
Tout récemment, la majoration des prix des produits pétroliers a failli dégénérer et les gens se sont demandés qui a bien pu prendre cette décision qui a fait des morts ? On a dû ouvrir des discussions avec les syndicats alors que dans un pays normal, c'est par là qu'il fallait commencer. Nous n'oublions pas également le cas de la dissolution d'OBUTS. Aujourd'hui, C'est ReDéMaRe qui est au menu de ceux qui agissent avant de réfléchir. Pour un même sujet, on parle tantôt d'une fermeture définitive, tantôt d’une fermeture provisoire, tantôt d’un arrêt des activités.
Pourquoi avons-nous entrepris cette démarche ? Pour dire haut et fort ce que nous pensons de cette situation", a affirmé un des responsables du comité qui a lancé une pétition pour la récolte d'au moins 10 000 signatures, un seuil de 20 % qui leur donnera la possibilité de participer aux négociations au nom d'une frange importante des membres de ReDéMaRe.
L'objectif de cette pétition, selon M. OGOUSSAN Fatai, est de se conformer aux textes. Le ministre de la Justice a sa version, le communiqué du gouvernement a la tienne et le Conseil des ministres également. Le quotidien étatique Togo Presse fait lire aussi sa version.
Les avis ne sont pas les mêmes au sommet. Voilà qui explique les tons divergents qui accompagnent les différentes sorties sur un même sujet. Poussés par les intérêts, les gens ont décidé avant de se... Demander que faire. Quand les chèques parlent, la raison se retire, et donc les intérêts n'ont pas donné le temps aux gens de comprendre avant d'agir. Présentement, en dehors des explications alambiquées du genre de celles de Kokou Tozoum, aucun, nous disons bien aucun, de nos 32 ministres ne peut prendre le micro pour expliquer objectivement en 20 minutes comment fonctionne ReDéMaRe, comment il est structuré, comment il se fait de l'argent, et d'où proviennent ses fonds. On a tout simplement mis la main sur une partie des fonds et on s'acharne à passer au partage. La masse gronde, mais les opportunistes qui ne veulent pas rater une occasion rêvée de lécher les mains sont aux anges. Il faut vite passer à l'acte car on ne peut pas partager des milliards sans se délecter les doigts et la manne de ReDéMaRe promet des délices. Nouroudine, porte-parole du comité, demande la réouverture de ReDéMaRe, les signataires étant conscients et consentants du risque qu'ils encourent en optant pour cette voie. Ce comité est Sans doute un nouvel acteur dont l'autorité doit tenir compte dans le processus de recherche de solution pour ce qu'il est convenu d’appeler désormais l'affaire Redémare.
Le Rendez-Vous N°138 du 27 juillet 2010. RV SOCIETE. Participation des autorités aux Evala.
Les TARES TEIGNEUX QUI PARALYSENT.
Les habitudes ont la peau dure, a-t-on l’habitude de dire. Cet adage est une illustration parfaite de la sauce, nouvelle version, au même goût insipide que les précédents, qui nous est servie par Faure et son gouvernement Haougbo II. L'on se rappelle les positions et les déclarations fracassantes au lendemain de la tentative de coup d'État qu'aurait fomentée son frère. Faure est allé tellement loin dans sa logique manichéenne au point de considérer son frère comme faisant partie des nostalgiques de l'ancien ordre, cet ordre qui l'a porté au pouvoir dans des conditions connues de tout le monde. C'est la manifestation de cet ordre qu'il dit vouloir bannir qui refait surface. En effet, toute la semaine passée, les Observateurs ont constaté que l'administration publique fonctionnait au ralenti. Pour cause, tout le gouvernement, les différents responsables des services administratifs se sont tous déplacés à Kara pour la fête d'Evala. Si aucune personne ne peut contester la nécessité de faire la promotion de nos cultures, beaucoup de Togolais ont remarqué avec dégoût, voire avec mépris, l'engouement supranational qui a caractérisé la célébration de cette fête.
Pour peu que l'on veuille être sérieux, il nous serait difficile de comprendre que toute l'administration d'un pays s'arrête parce que l'on a envie d'aller voir des cérémonies initiatiques d'une des ethnies qui composent le pays. Comme si les débris d'une république bananière qu'incarnait le règne de feu Eyadema vers la fin de sa vie étaient difficilement solubles dans la bonne gouvernance, on se permet d'organiser des galas géants avec l'argent des contribuables, pour manger et boire dans une orgie indescriptible alors que ceux-là même qui se livrent à cela viennent. Une fois encore, de saigner le peuple à blanc en augmentant les frais des produits pétroliers sous des prétextes à faire avaler des couleuvres. Pire, l'on se permet de montrer ces images sur la chaîne publique comme si c'était une œuvre salvatrice pour le peuple togolais en ce moment où les gens tirent le diable par la queue. Ces faits ne peuvent que se voir dans des pays comme le nôtre, érigés en état marionnette.
Que l'on dise au peuple togolais qu'en dehors du 27 avril et d'autres dates symboliques, il y a une autre fête nationale qui mobilise une telle énergie et autorise un gaspillage de cette nature. Sinon, comment comprendre que la participation du chef de l'État à cette cérémonie typique à un groupe ethnique du pays puisse faire l'objet de la une des médias publics pendant tout le long de la manifestation, au point de la faire passer comme une activité officielle du président de la République ? Le chef de l'État, en fils du terroir, est libre de suivre tout l'événement et de participer à l'apothéose. comme le fera tout citoyen qui aime sa culture. Mais de là, contraindre tacitement tout l'appareil administratif du pays à se délocaliser est inadmissible. Car au-delà des dépenses astronomiques qui sont faites au dos de l'État en cette période, tout le pays tourne au ralenti parce que ceux qui doivent faire évoluer les dossiers sont en fête au village. L'on aurait poussé le ridicule au comble en allant jusqu'à demander le report de la date de proclamation des résultats de BAC II initialement prévue pour le jeudi passé. Ce type d'habitudes venant d'un gouvernement censé remettre les Togolais au travail paraît paradoxal. Qu'on ne vienne pas demander aux Togolais de travailler alors que ceux qui doivent pousser le peuple au travail se retrouvent quelque part pour se livrer à des fiestas déplacées. Les Togolais ont bu la coupe jusqu’à la lie. Ils ont suffisamment fait des sacrifices pour qu'on continue par leur demander de vendre leurs sous-vêtements. Si au moins, après plus de trois mois après l’arrivée de Faure au pouvoir, il y a eu un peu de changement dans le quotidien des Togolais, l'on comprendra aisément ce qui s'est passé à Kara la semaine précédente. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Notre jeune dernier s'est évertué à se promener de sommets en sommets comme il nous a si bien habitués lors de son premier mandat.
Au-delà de tout, le traitement spécial réservé à la fête d'Evala n'est pas de nature à favoriser le processus de la réconciliation nationale qui peine à se mettre en place. S'il y a un traitement à faire à une fête traditionnelle, il faut que le traitement soit égal au niveau de toutes les communautés ethniques de notre pays. La réconciliation nationale se construit sur des détails de ce genre et non sur des discours solennels et vides d'actions.
Ces dernières sorties de notre gouvernement éclairent de plus en plus les Togolais sur la manière dont Faure et son gouvernement s'apprêtent à diriger le pays : "vous vous travaillez et nous on fait la fête au sommet". Ainsi a fonctionné le Togo. Sous le papa, ainsi fonctionnera la terre de nos Aïeux sous le règne du fils. Cela ne fait que commencer. Que Dieu bénisse le Togo.
Wak Forum africain des oulémas à Lomé. Sous l'initiative des associations Ahl Sunna, de la Ligue des Oulémas et d'A. Muntada-Togo, un forum africain des oulémas se tient depuis dimanche dans la capitale togolaise au centre FOPADESC. Prévu pour commencer à 08 heures 40 avec la lecture du saint Coran, le programme de la première journée a connu un léger décalage. Ainsi a-t-il commencé aux environs de 9h30 avec la lecture de la sainte écriture.
Le président du comité d'organisation viendra ensuite ouvrir la voie aux interventions avec le discours de bienvenue à l'attention des différents délégués venus de six pays et des illustres invités, au rang desquels le ministre de la sécurité nationale et de la protection civile. Le président du comité d'organisation, Oustaz Abdjalil, en même temps président de l'Association Al Sunna Togo, s'est réjoui de la présence effective des personnalités. politico-religieuses du pays. Il a souhaité bon séjour aux participants et bon déroulement à ce forum de trois jours. Le porte-parole des délégations étrangères viendra ensuite pour saluer l’événement et ses initiateurs ainsi que la pertinence des thèmes à l'ordre du jour. Le président de l'UMT (Union Musulmane du Togo) viendra ouvrir les travaux par son discours dont nous vous proposons un extrait.
Alors que les officiels devaient se retirer pour donner place aux travaux proprement dits, le ministre de la Sécurité se fait introduire. Traditionnels coups de mains, "passage en revue", le ministre précédemment annoncé comme empêché par un voyage a fini par prendre le train en marche. Loin de se faire raconter cette grande rencontre, il a occupé sa place au podium. Il s'est réjoui de l'occasion qui lui est offerte avant de souligner le mobile double de sa présence. D'abord en tant que musulman, ensuite en tant que ministre de la Sécurité, interpellé surtout par le contenu du thème à l'ordre du jour. Il a souligné que L'islam, qui signifie paix, doit encore faire beaucoup pour éradiquer les préjugés qui lui collent des étiquettes qui ne lui ressemblent pas. Il a souligné la nécessité de réfléchir à un véritable dénouement au conflit palestino-israélien. Atcha Titikpina a souhaité que de tous les thèmes à l'ordre du jour, jaillisse la lumière.
Retrait des invités et rafraîchissement, les premières communications ont commencé par la présentation du docteur Mohamed Kindo du Burkina Faso sur le thème "Gens de la famille du prophète et leur vertu en islam". Une séance de questions-réponses viendra boucler cette première sortie et ouvrir le micro à Aboubakar Soumarouma du Liberia et Aboubakar Traoré de la Côte d'Ivoire. Ce dernier, dans une communication suffisamment posée, a imposé l'écoute et discipliné l'attention des participants grâce au contenu de son message.
La matinée sera bouclée par Oustaz Kolly Sama Youchaou du Togo. Sur un ton imposant, celui-ci n'a pas moins imposé le respect avant de clôturer la matinée. Poursuivre par la prière de 13 heures et le déjeuner. La soirée sera animée par les illustres Dr Mohamed Doukoury du Niger, Kassamba Yacoub, Agoro Zakana du Togo et Ibrahim Bacha du Ghana. Aussi pertinentes les uns que les autres, la prière de Maghrib est venue mettre fin à cette journée marathon.
Le lundi sera témoin des interventions des communicateurs tels que les docteurs Daoud Ousmane, Abdoul Mouhaiminou, Abdallah Maïga, Abasse Saliou, Mahamadou Karambatey respectivement venus du Bénin, du Niger, du Liberia, et du Burkina Faso sans oublier les brillantes sorties des Cheik Moussa Fadiga de la Côte d'Ivoire et Alhassan Saliou du Togo.
Entre autres thèmes, on peut retenir : "l'économie en islam, l'hygiène en islam, l'éducation de la femme, la nécessité de la recherche du savoir, le rôle des savants musulmans dans la préservation de la sécurité, la fornication ou l'adultère et ses conséquences dans la société".
Extrait du discours du Pdt de l'ITJMT : "Au nom du Bureau exécutif de l'Union Musulmane du Togo". Et à mon nom personnel, j'aimerais avant tout propos rendre grâce à Dieu pour le bienfait qu'il nous accorde d'accueillir avec ce forum un rassemblement si qualificatif d’éminents érudits et oulémas venus réfléchir selon les préceptes de l'islam sur diverses questions d'intérêt religieux qui concernent la communauté des croyants de notre sous-région ouest-africaine.
Par ailleurs, je suis certain que vous vous attarderez sur l'important thème du rôle des savants musulmans dans la préservation de la sécurité et de la paix. Le titre en lui-même est révélateur des conditions de vie de chaque jour et de ce qui se passe dans le monde d’aujourd’hui.
Le monde musulman se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. De graves problèmes liés à la sécurité et à la paix continuent de se poser à nos pays. Malheureusement, la plupart des foyers de tensions sont situés à l'intérieur du monde musulman. La criminalité transfrontalière et le terrorisme sont un frein au progrès de l'islam. Il est donc logique d'écouter les... Savants musulmans et de prendre en compte leur contribution pour la préservation de la paix et de la sécurité. Le savoir religieux ou profane doit être le credo à la foi de l'homme et de la femme. Les économistes musulmans failliraient à leur devoir s'ils n'ambitionnent pas de lutter contre la pauvreté. L'Afrique a le plus souffert des contrecoups des crises économiques et financières depuis le milieu des années 70. L'appauvrissement y gagne de terrain, l'augmentation du nombre d'exclus contraint le plus souvent à la mendicité et à l'exode, faisant de certains des réfugiés économiques si ce ne sont pas des réfugiés climatiques.
Mesdames et messieurs, vos assises et vos débats guidés devraient vous permettre de vous lancer sur le chemin de la promotion de l'islam dans la sous-région tout en pensant à l'intégration régionale des musulmans de la sous-région. Vous ne pouvez y parvenir qu'en vous aimant, qu'en vous efforçant d’être unis, en évitant les désaccords et divergences. Sur ce, je déclare ouvert. Les travaux du forum. Samir Le Rendez-Vous N° 138 du 27 juillet 2010 RV RELIGION MMMM L'actualité A l'éditeur et pendant les travaux du forum. Quelques communicateurs au forum : les communicateurs du Niger, du Togo et de la Côte d’Ivoire. Légende : de gauche à droite, les officiels au podium, le ministre Titikpina, le Président de l’UMT, le Président de Ahl Suna lire Togolais. Déformations et d’Analyses N° 0KO/18/06/OVHAAC Tel : (00228) 840 Site : www.jv-WH Imp : Imprimerie & Cel : 945 89 60 904 Nombre de tirage : 2000 exemplaires.