Issue
Le Rendez-Vous #47
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Le Rendez-Vous
- Titre
- Le Rendez-Vous #47
- Editeur
- Le Rendez-Vous
- Date
- 23 novembre 2005
- numéro
- 47
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Imamat
- Radio Jabal Nour Al Islamia
- Commission Nationale des Droits de l'Homme
- Hadj
- Radio Al Haq
- Bafilo
- Conversion
- Centre Culturel Islamique de Lomé II
- Enseignement confessionnel islamique
- Association Mondiale de l'Appel Islamique
- Al-Muntadah Al-Islami
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001285
- contenu
-
^^= ~,v^\ ||®^y^ au Togo ALKHAIR Voyages, le pèlerinage a un nom Le DG JAMAL Eldin Eleasa P 8 Imamat à Bafilo, le torchon brûle toujours Foli Bazi tente maladroitement d’étouffer le problème. L'Union musulmane veut enfin le faire respecter, mais à quel prix ? P4 18e anniversaire de la CNDH : P 2 Journée de sensibilisation à Tchaoudjo RV Reportage Communiqué de l'Association Mondiale pour l'Appel à L'Islam (AMAI)
L’AMAL Association Mondiale pour l’Appel à l’Islam, une ONG internationale de bienfaisance d’origine libyenne, a le plaisir d’informer la communauté musulmane du Togo qu’elle prend forme au Togo et y opère depuis le début du mois de ramadan dernier. Certes, elle existait bien avant à travers des représentants et quelques œuvres, mais dorénavant elle a un représentant permanent en la personne de M. Meftah Oumar Buichi. Celui-ci voudrait d’abord remercier les autorités politiques du Togo pour leur franche collaboration depuis les tractations. relatives à la signature de l’accord de siège jusqu’à présent. Le représentant permanent informe la communauté que l’association a commencé ses activités avec l’assistance à certaines mosquées et associations pour la rupture du jeûne de Ramadan. Des oulémas et prêcheurs sont envoyés dans certaines préfectures de l’intérieur dans le cadre du mois béni. Ceux qui sont restés à Lomé ont fait entendre leur voix à travers les radios Djabal Nour et Dja-a Al Haq. Pendant cette période, l’association a eu deux réunions avec les prêcheurs afin de redéfinir les stratégies de travail pour un islam plus organisé. La distribution d’un lot de livres est à venir. L’Association compte sur votre disponibilité et votre collaboration pour un travail élaboré et profitable à la ummah islamique. En attendant l’ouverture de son siège, l’Association opère dans les locaux du CCI.
Le représentant permanent au Togo, M. MEFTAH Oumar Buichi. Une rupture officielle a clôturé le jeûne à Al Muntadah. 18e anniversaire de la CNDH : Journée de Sensibilisation à Tchaoudjo
L’ONG Al-Muntadah Al-Islamia, fidèle à sa tradition, a bien voulu clôturer le jeûne du mois de Ramadan par une rupture officielle. C’était le vendredi 28/10/05 que le siège national de l’ONG a accueilli cette fête spirituelle aux environs de 17h30. Les représentants de l’Agence des Musulmans d’Afrique (AMA), de la Ligue Islamique Mondiale, de l’Union Musulmane du Togo (UMT), le Maire de l’Arrondissement, l’Ambassade d’Égypte, le D.G. du Centre Culturel Islamique (CCI), le staff de Al-Muntadah et bien d’autres invités de marque ont répondu présents à l’invitation.
Le grand salon du siège s’est revêtu pour la circonstance. Les invités ont rompu le jeûne à 17h45 avant de rejoindre la mosquée du centre pour la prière de 18h et enfin retourner à la table pour la fête. Autour d’une même table, autorités politiques et religieuses, petits et grands se sont entrelacés pour que la soirée soit bonne. Échanges d’affaires, discussions religieuses, tout était bon pour agrémenter le festin. Environs de 19h, prend fin le cocktail au grand plaisir du directeur du centre et de ses hôtes, en l’occurrence l’ambassadeur d’Égypte au Togo, une dame toujours présente aux manifestations islamiques. Elle n’a pas caché ses impressions.
R.V : Vos sentiments, Excellence ?
Ambassadeur : Je suis très contente d’être parmi vous et d’être avec les frères, de savourer et partager avec vous le pain et le sel, comme on le dit chez nous. Rien que cela me procure du bonheur.
R.V : Vous êtes une dame dans tout ce monde fait essentiellement d’hommes. Quelle est votre appréhension des relations inter-sociales ?
Ambassadeur : Les relations sont très bonnes. Tous les jours, je suis en contact avec les musulmans du Togo. Nous échangeons toujours, surtout lorsqu’il y a des questions équivoques, on se complète. Actuellement, l’Égypte a envoyé cinq grands oulémas dans le cadre du Ramadan pour prêcher. L’Égypte est au Togo par mon intermédiaire et par l’intermédiaire des... personnes spécialisées. R.V : Quel avenir prévoyez-vous pour l’islam au Togo ? Ambassadeur : L’islam au Togo est très conciliant, il n’est pas fanatique. Et je trouve que cela augure bien.
N.B : Il faut retenir que l’ONG internationale Al-Muntadah organise chaque année cette rupture vers la fin de Ramadan à son siège national à Lomé. Mais pour l’intérieur du pays, tous les centres ou bureaux locaux d’Al-Muntadah bénéficient de cette rupture pendant tout le mois de Ramadan et ceci au profit de tous les fidèles qui sont dans le besoin.
La Rédaction : Une des toutes premières en Afrique, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), installée le 21 octobre 1989, a vu le jour par la loi n°87-09 du 09 juin 1987. Elle se donne pour principale mission "la promotion et la protection des droits de l’homme sur le territoire de la République Togolaise”. Pour y parvenir, elle organise des séminaires, des conférences, des tournées de sensibilisation afin de vulgariser les textes relatifs aux droits de l’homme. La commission se... compose de 17 membres élus par l’Assemblée Nationale, elle jouit d’une autonomie financière. Elle reçoit des requêtes relatives à la violation des droits de l’homme, elle délègue un rapporteur général à cette fin et les investigations sont menées en vue de redresser le tort et remettre la victime, qu’elle soit une personne morale ou physique, dans ses droits.
Dans la logique de ses objectifs, elle a, le 22-10-05, en guise de célébration de son 18ème anniversaire, réuni les populations de Sokodé aux affaires sociales de la ville autour du thème “Liberté d’Opinion et d’Expression en Démocratie”. Un thème exposé par Togbui Agboli Agokoli IV, membre de la CNDH, qui, après avoir largement expliqué les concepts de liberté d’opinion et d’expression, a martelé que ces droits inaliénables ont bel et bien des limites. “Même dans les grandes démocraties, la liberté d’opinion et surtout celle d’expression n’est pas une liberté absolue, c’est-à-dire sans bornes.” Citant le pacte international relatif au droit civil et Politique, il poursuit : “L’exercice des libertés comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à des restrictions qui doivent être fixées par la loi et qui sont indispensables. Cela veut dire que dans l’exercice de la liberté d’expression, que ce soit par parole, écrit, par voie audiovisuelle, par manifestation publique, l’individu doit éviter tout abus, c’est-à-dire tout acte de nature à porter atteinte à la dignité de la personne humaine, à l’intégrité physique, ou aux biens publics et privés.”
Parlant des événements douloureux que notre pays a vécus, le chef Agokoli a conclu par un appel à la tolérance qui entraîne l’acceptation de l’opinion politique, religieuse... de l’autre. Après cet exposé précédé de l’allocution du préfet de Tchaoudjo dont nous vous donnerons lecture, le président par intérim de la CNDH a livré son message de réconciliation. “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit ; ils sont doués de conscience et de... Raison, et doivent agir, les uns envers les autres, dans un esprit de fraternité. C’est par cet premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qu'El Hadj Kassim Mensah a introduit. Revenant sur le thème de la rencontre, l’orateur a souligné que les débordements et les dérapages au cours de certaines manifestations résultent de la mauvaise compréhension de la démocratie et des libertés qu’elle entraîne, notamment celle d’expression et d’opinion.
Il a émis le vœu que “les enseignements tirés de nos échanges nous aident à adopter des comportements plus citoyens, des comportements plus républicains en toute circonstance, et qui fassent l’objet de partage dans nos différentes localités.” Après avoir qualifié les événements douloureux de notre pays d’ignobles, il a ajouté qu’un tel comportement prouve l’oubli total ou même le mépris délibéré par les responsables de ce drame historique, du précieux premier article de la Déclaration Universelle des Droits.
Suite à la page 7 Le Rendez-Vous. N°47 du 23 Novembre 2005
RV Société Imamat à Bafilo, le torchon brûle toujours
Foli Bazi tente maladroitement d’étouffer le problème
L’imamat à Bafilo, on ne le dira jamais assez, ne cesse de réserver des surprises, les unes plus rocambolesques que les autres. Ayant déjà fait large écho dans nos livraisons N°45 et 46, nous aimerions ne pas revenir sur ce problème mais les dernières évolutions nous y obligent. En effet, le vendredi 28 octobre dernier, une délégation forte de 07 membres des familles concernées par l’imamat s’est rendue au domicile du chef des musulmans (Malou-Wouro) de Bafilo. Objectif : informer ce dernier du fait que les "trois ans de l’imamat assumés par Alpha Amadou Bah-Traoré, actuel imam contesté, est une régence et donc il est temps qu’il rende le tablier à qui de droit". Le chef des musulmans (Malou-Wouro) prend note mais promet de rendre compte au régent Irateï de Bafilo, car c’est celui-ci qui a intronisé l’imam dont on demande le départ. Le samedi 29, Le régent invite chez lui Malou-Wouro et la délégation des 7 qui s’était rendue le vendredi chez ce dernier. Le régent déclare que son collègue Malou-Wouro lui a rendu compte de ce que les familles représentées par la délégation des 7 veulent commencer à faire les prières de vendredi à la mosquée centrale. Le porte-parole de la délégation a corrigé cette désinformation en ces termes : “Nous réclamons notre titre d’imam et non cherchons à faire les prières de vendredi à la mosquée centrale.” Monsieur El-Hadji Adam, présent du côté de Malou-Wouro, prend la parole le 28 pour confirmer que le rapport fait par le chef des musulmans (Malou-Wouro) était erroné. Le régent conclut que “dans tous les cas, l’affaire est au niveau du ministère de l’Intérieur.” Ce faux rapport de Malou-Wouro a créé un climat de tension en ville, comme quoi les familles concernées par l’imamat préparent une opération de force à la mosquée. Coup de fil de gauche à droite, mais plus de peur que de mal. C’est dans ces conditions que le Lundi 31 octobre 2005, une délégation faite des chefs canton de Bafilo, de Soudou, de Daoudé, d’Alédjo Kadara, du Préfet d’Assoli, de l’honorable Tchani, de M. Marna Sani de la Cour Constitutionnelle, de M. Gado Souleyman, ancien ministre, de M. Alpha Boukari, de M. Adam Boukari, président des ressortissants d’Assoli à Lomé, de trois officiers d’Assoli et de bien d'autres a été invitée à une réunion par le Ministre Folibazi dans son ministère.
Le ministre ouvre la séance en déclarant que le problème de Bafilo n’est pas une nouveauté, qu’ils ont déjà fait toutes les enquêtes et par conséquent, ils sont imprégnés des réalités. Il passe la parole au régent de Bafilo qui déclare qu’il a déjà nommé l’imam ; ce qu’il reste à faire est de chercher son adjoint et d’apaiser la population.
L’ancien ministre Gado, dans son intervention, a taxé l’union musulmane et les associations des ressortissants de Bafilo à Lomé d’irresponsables dans cette affaire. Le président des ressortissants d’Assoli à Lomé a rappelé aux chefs que... Sur leur demande dans une lettre signée le 03-07-2004 et une autre signée le 31-07-2004, une Assemblée générale extraordinaire des natifs d’Assoli à Lomé s’est tenue le 22-08-2004 au CEG Atikpa à Lomé. D’après nos sources, à cette rencontre, les chefs ci-dessus énumérés étaient présents et, entre autres points à l’ordre du jour, il y avait en bonne place le problème de l’imamat à Bafilo. Une sous-commission spéciale a été mise sur pied afin de “trouver une solution définitive” à l’imamat.
Sur demande donc des chefs d’Assoli, des réunions de concertation des familles concernées par l'imamat et la commission spéciale de 15 membres ont eu lieu. À la fin des concertations, les quatre familles concernées étaient signataires d’un procès-verbal que nous aurions pu vous faire lire s'il y avait de la place. Tout le monde était d'accord sur les propositions de sortie de crise retenues. Les conclusions de cette rencontre s’apparentaient à celles de l’union musulmane. Mais au ministère, ce 31 octobre, les chefs nient avoir. demandé un tel travail aux responsables d’Assoli à Bafilo. Quand un intervenant a demandé qu’on retourne aux travaux faits par les familles et l’union musulmane, M. Mama-Sani s’y est opposé. À cette réunion, l’instance supérieure de l’islam au Togo n’y était pas. Les familles concernées par cette affaire non plus. Le ministre a demandé au chef de Bafilo de tenir sa population informée et de faire revenir le calme. De retour, le chef essaie de joindre l’acte à la parole. Incapable de convoquer la population pour faire un tel compte rendu, il a convoqué les représentants des familles concernées par l’imamat pour rendre compte de la rencontre du ministère. Cette façon hitlero-léniniste de résoudre les problèmes n’est pas du genre à calmer les esprits à notre siècle. Jusqu’à quel point cette situation peut réconcilier une population ? Les familles victimes de l’usurpation se sont rendues la semaine dernière à Lomé auprès de l’union musulmane afin de tenir la première instance islamique du pays au courant de L’évolution sur le terrain. Le président Tétou Amed, les ayant écoutés, a apaisé les esprits. Il a promis de résoudre ce problème de la façon la plus juste possible. La même délégation venue de Bafilo aurait voulu rencontrer le ministre de l’Intérieur, mais pour raison du séminaire des ministres à Notsè, la rencontre n’aurait pas eu lieu.
Sur ce ton, nous osons espérer que l’union musulmane du Togo, mise devant ses responsabilités, va se décider enfin à sortir de son long et lourd silence. C’est avec beaucoup d’inquiétude que la communauté musulmane observe que notre union, ne voulant pas se prononcer sur cet épisode, laisse les hommes politiques lui trouver des solutions au gré de leurs intérêts, quitte à fouler du pied les principes élémentaires de la religion. Ce silence est-il neutre ou complice ?
M. Tétou a l’impérieux devoir de peser de tout le poids et du privilège que lui confère son institution pour résoudre de façon définitive ce problème qui n’a que trop duré. Le plus grand coup de théâtre nous vient du... Ministre Foli Bazi de l’Intérieur. Monsieur le ministre, quels sont les résultats de votre enquête ? En tant que juriste, récemment ministre de la Justice, pensez-vous que les ragots que les chefs cantonaux bénis oui-oui sont venus raconter devant vous sont une solution durable à un problème comme celui de Bafilo ? Êtes-vous informé des différentes démarches initiées par les mêmes chefs et des rapports qui ont résulté des différentes rencontres à ce sujet ?
De grâce, si vous traitez ce problème en tant que musulman, beaucoup reste à faire pour répondre à la justice divine, mais si vous le traitez en tant que politique, là encore le tunnel est long, surtout que vous êtes sur un terrain glissant comme celui de Bafilo où il faut savoir où mettre le pied.
Nous osons croire que cette façon cavalière de résoudre un aussi capital problème n'émane pas de vous et que vous n’allez pas vous laisser aussi facilement embaumer par le jusqu’auboutisme aveugle de certains cadres de Bafilo. Feu Eyadéma, de son vivant, a déjà résolu ce... problème en libérant avant terme les personnes détenues à la prison civile de Kara, après qu’il ait reconnu que les arrestations et les comptes rendus relatifs à cette affaire étaient faits sur des bases mensongères. Ce n'est pas l’occasion de rappeler ce que Feu Eyadéma a dit lors de la dernière audience qu’il a accordée au sujet de Bafilo. Ce qui s’était passé n’est qu’un secret de polichinelle. Eyadéma a ouvertement regretté que des gens aient poussé son fils Ernest à s’impliquer dans l’imamat à Bafilo. Car devait-il conclure “avant ce problème je vivais en paix avec la population de Bafilo”. Ce jour-là, les gens auraient quitté Lomé II sur la pointe des pieds. Il ne faut donc pas que des individus continuent par intimider de paisibles populations sous le manteau du RPT. Le chef canton de Bafilo doit se rendre à l’évidence qu’il n’est qu’un régent, il est donc appelé à partir. Alors il ne doit pas laisser en héritage une ville divisée. Peut-être que son jeune âge ne lui a pas permis de savoir que feu son Père n’a pas régné à Bafilo en obéissant à des montages alimentés par des pots de vin. Alors qu’il approche les sages pour savoir comment son père a gagné l’admiration et l’adhésion de toute sa communauté. Quant au tristement célèbre préfet Nabiema Zakar, un des cerveaux dans cette affaire, à défaut de construire la préfecture d’Assoli, il doit arrêter de la démolir avec l’option qu’il a prise par rapport à ce problème. Le moment venu, nous étalerons au grand jour le rôle qu’il y a joué. Mais pour l’heure, qu’il sache que la gestion d’une mosquée c’est une chose et celle d’une préfecture c'est une autre.
IZOTOU
Le Rendez-Vous N°47 du 23 Novembre 2005
RV ACTU
L’Union Musulmane veut enfin se faire respecter mais à quel prix ? L’Union Musulmane du Togo a été pendant longtemps absente face à ses responsabilités. L’actuel président, fort de son expérience en tant que secrétaire dans le bureau sortant, a décidé de redorer le blason de son institution. L'équipe actuelle veut se faire respecter en procédant. Autrement. C’est ainsi que, depuis son avènement, le bureau abat un grand travail dans l’ombre, bien de choses s’étant déjà faites loin des caméras. Dans cette logique, la sempiternelle médiocrité de la grande école islamique de Zongo et le problème récurrent des agences de pèlerinage ont retenu l’attention du bureau. Afin d’une gestion transparente et de résoudre bien d’autres maux, les directeurs Agoro Zakariya du Lycée et Agoro Moutawakilou du CEG ont été remerciés. Mais a-t-on pris soin d’avertir les deux directeurs ? N’était-il pas plus judicieux, en ce début d’année, de positionner à côté de ces deux directeurs leurs futurs remplaçants afin que ceux-ci apprennent à connaître les problèmes de cette école aussi désorganisée que délabrée ?
Nous sommes Débat islamo-chrétien : Vérité camouflée (suite) Oustaz AbdouI Madjid. Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, nous demandons à nos lecteurs de bien vouloir se contenter de ce petit extrait des débats prochains. À suivre donc. Pasteur Jésus a été clair. Jésus voulait donner le salut à l’humanité en étant vivant. Donc, en étant vivant, il fallait qu’il soit accepté. Mais il n’a pas été accepté par les Juifs. Ils sont partis sortir Jésus parce qu’ils lui disaient : « Toi, tu dis que tu es venu accomplir la loi, mais tu es venu l’abolir », et ils voulaient le faire périr. Jésus est allé chez les prostituées, les païens, car il n’était pas accepté par les Juifs. Malgré ses 12 disciples, il n’y a eu que Pierre qui avait accepté qu’il est le fils de Dieu, mais après, il a renié.
Donc, c’est parfaitement d’accord que des directeurs d’école, après un aussi long séjour, soient changés. Cette école est publique, elle n’est donc pas une entreprise d’une quelconque famille pour que quelqu’un se voie inamovible. Mais nous sommes inquiets sur la façon dont ce changement s’est opéré.
Mais cela n’est pas une raison suffisante pour que les directeurs remerciés refusent de partir. Il vaut mieux sortir par la grande porte et laisser le reste des... Appréciations au temps). Nos inquiétudes sont d’autant plus grandes que l’union musulmane semble à court de compétences pour remplacer valablement les deux départs. Relever quelqu’un de son poste et le faire remplacer, c’est deux choses qui n’ont pas la même couleur. Des indiscrétions ont fait état de ce que normalement les trois directeurs de cette école devaient sortir par la même porte. À savoir M. Zakarya du Lycée, Moutawakilou du CEG et Talbo du primaire. Mais après enquête, il s’est avéré que M. Talbo, bien que souffrant des mêmes maux qui ont fait partir les deux autres, a essayé ces derniers temps de faire passer le message de Pasteur Lubota, qui dit que la première volonté de Dieu, c’est que Jésus soit accepté vivant en donnant le salut. Et Jésus savait que s'il mourait, le travail de restauration serait très difficile. Les chrétiens vont dire que c’est parce que Jésus avait peur de la mort physique, mais des gens comme Paul ont refusé d’être brûlés vifs. La preuve, nous disons que nous sommes sauvés, mais dans la pratique où... Sommes-nous ?
Journaliste : Ce qui est dangereux sur ce plateau, c’est que je vois un panel de chrétiens, mais ils n’ont pas une vision unique de la chose. Mais les musulmans ont une vision de la chose.
Pasteur Dituku : Le mot Rédemption vient de "rédimer", qui veut dire la délivrance par le moyen d’un prix. Si nos amis disent que Jésus a une gestion plus ou moins transparente de l’écolage de ses élèves, ceci lui a valu le maintien. Mais des sources bien informées ont laissé entendre que M. Talbo aurait appris plus tôt qu’un changement se profile pour cause de mauvaise gestion, d’où il a essayé d’abandonner les anciennes pratiques où le directeur gérait à la manière familiale l’écolage. Qu’on dise que ce changement de la dernière heure maintienne Talbo à son bureau, nous sommes d’avis. Mais quand cela lui vaut une double promotion au point de se voir propulsé directeur du lycée et du CEG, alors que son séjour au primaire n’est pas aussi enviable ! Tout porte à croire que Talbo réunit à lui seul les qualités de ses deux... collègues éjectés. En tout cas, nous doutons fort. Cette école est un bien public, sa gestion ne doit pas être un jeu de hasard. Comme si cette sortie dandinante n’était pas assez, l’union musulmane fait encore parler d’elle dans le monde des agences de voyage. Le 19-10-05, une lettre signée de l’union musulmane décrétait la suspension pour deux ans de Al-Houda-Lamco pour inconduite. Ce n’est pas Rédempteur ce qu’ils disent, qu’il n’y a pas eu de péché. Il a eu le péché dans le jardin. Et l’homme a été perdu ; pour ramener l’homme vers lui, il a fallu qu’il ait un prix à payer. Ils ont lu la Bible, mais ils n’ont pas la révélation.
Journaliste : On conclut par les musulmans !
Docteur Aboul Madjid : S’il y avait du temps, j’aurais prouvé que personne ici n’est assisté par une révélation. Tous ces versets ne nous amènent nullement à croire à la mort expiatoire de Jésus. On nous a dit qu’Adam et Ève ont péché et que le moyen pour leur pardonner, c’est que Dieu devait donner son fils unique en sacrifice pour que par sa... mort le péché d’Adam et nos propres péchés soient pardonnés. Quelle était le châtiment qui était infligé à Ève pour avoir péché ? C’est que les femmes devraient désormais enfanter avec douleur. Depuis la mort de Jésus, est-ce que les femmes chrétiennes ont cessé d’enfanter avec douleur ? Journaliste : Toujours ! Terminé cette émission. Nous ne concluons rien parce que les choses spirituelles sont difficilement concluables (Débat à suivre) dans l’organisation du pèlerinage.
Cette décision est à saluer quand on sait tout le flou, la corruption et l’escroquerie qui entourent les services de nos fameuses agences du pèlerinage. De retour du pèlerinage l’an dernier, on a eu échos de 6 agences ayant eu recours à des pratiques qui frisent le ridicule. Donc nous nous attendions à ce que une telle décision ratisse large. Mais c’est avec surprise que nous nous sommes rendus compte qu’il n’est question que d’une seule agence. Est-ce à dire que les différents comportements des autres agences sont des modèles à suivre ? Suspension de cette agence nous met-elle à l’abri de toute pratique douteuse cette saison ? Que dit l’union de ces agences réputées dans des trafics douteux et qui sont en route avec les mêmes habitudes pour la saison en cours pendant que les décrets tombent sur leurs concurrents ? Y a-t-il des agences intouchables ?
Aussi faut-il relever que le bureau de l’union et sa commission du hadj doivent éviter de poser des actes qui les ridiculisent. À l’endroit des agences de pèlerinage, un communiqué, signé du vice-président de l’union, fixait la date limite pour l’inscription des pèlerins auprès des agences au 25 septembre 2005. Ceci conformément aux nouvelles décisions de l’Arabie Saoudite. Cela suppose qu’à cette date, toutes les agences doivent avoir fini d’inscrire leurs pèlerins.
A-t-on envoyé ce communiqué à l’agence qu’on est en train de sus-
Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses
Récépissé N° 0160/18/06/01/HAAC
Maison du Journalisme
Case N° 68
E-mail : mawid2003@yahoo.fr
DIRECTEUR DE PUBLICATION ABI-ALFA
Izotou Cél : 905 38 41
REDACTEURS
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BODE Yunous Cél : 929 13 29
Wakilou O. Cél : 925 25 34
Imprimerie
Imprimerie Saint Louis
Tirage 1.500 exemplaires
On sait aussi que sur un terrain aussi concurrencé que le nôtre, pour réunir quelques pèlerins, il faut y mettre des moyens humains, matériels et financiers. Alors pourquoi avoir attendu que toutes les agences se bousculent à coup de publicité et autres avant de suspendre l'une d’entre elles ? Pourquoi ne pas prononcer cette suspension plus tôt pour éviter que les concernés engagent des dépenses ? En procédant ainsi, ne donne-t-on pas à quelqu’un qu’on aurait pu mettre devant les conséquences de ses actes des arguments pour se défendre ?
Nous n’avons rien pour ou contre personne, mais nous estimons que soit on veut balayer l’air du pèlerinage, alors on le fait sans complaisance ni parti pris, soit on ne veut pas le faire et on laisse chacun opérer, quitte à ce qu’un jour les pèlerins passent autrement pour voyager quand ils en ont besoin. auront assez des caprices de nos agences. La politique de deux poids deux mesures ne peut pas sauver le pèlerinage au Togo. Pour finir, il faut dire que l’union est à encourager devant ce courage à sanctionner les pratiques indélicates. D’où nous l’invitons à voir plus loin, notamment le monde des prêcheurs et des imams qui ne cessent, avec leurs prêches contradictoires et leur comportement, de nous diviser. Il faut qu’à travers de telles mesures, chacun sache qu’une institution plus forte existe. Mais faisons-le selon les règles de l’art, by the rule.
Izotou
Le Rendez-Vous N°47 ou 23 Novembre 2005
RV ACTU
Centre culturel islamique de Lomé II
2ème édition du Concours de récitation du Saint Coran
Une candidate récitant ...
GRAND CONCOURS DU SAINT
DATE : 29 OCTOBRE 2005
JEU SALLE DE THÉÂTRE DU C.
Pour une deuxième fois consécutive, le centre culturel islamique de Lomé II a réuni le 29 octobre dernier 89 candidats à la phase finale sur 305 inscrits pour la récitation du livre Saint. Comme à la première édition. C’est la grande salle de théâtre du complexe qui a accueilli l’événement. Autorités religieuses, politiques et militaires étaient là pour la circonstance. Après une finale marathon commencée depuis le 26 octobre tantôt dans la salle de théâtre tantôt à la mosquée du centre, les meilleurs récitateurs se sont vus rétribuer de leurs efforts devant un jury plutôt ému par la prestation des candidats. Toutes les conditions étaient réunies pour donner à cette compétition l'image d'une compétition inter-nationale. Devant un jury de trois membres, le candidat devait réciter cinq différentes parties du Saint Coran choisies au hasard. À chaque fois, le candidat devait parcourir deux pages du livre avant d’être interrogé sur un autre coin. Longues les récitations, inévitables les pièges, mais les candidats étaient à la hauteur. Mémorisation, voix, prononciation, respect des règles de grammaire, les candidats n’ont pas lésiné sur les moyens pour se retrouver aux meilleurs rangs. Du 26 au 28 octobre, le centre a vécu au rythme des versets coraniques, les uns plus émouvants que les autres selon la nature de la psalmodie. Le 29 a donc été rien de plus qu’une rencontre officielle afin de remettre aux meilleurs leurs récompenses. Bien entendu, cela a été précédé par le passage de quelques candidats, histoire de montrer à ceux qui n’ont pas suivi la finale depuis le 26 que l’Ambassadeur d’Égypte remettant un prix, l'on n'est pas retenu par le fruit du hasard.
Le cérémonial a été marqué par le mot du président de l'Umt à 9h10, celui du directeur général du centre dont nous vous donnons lecture, la récitation symbolique des lauréats, l’intervention du chef de jury, le mot du représentant des candidats et la remise des prix et des attestations aux trois premiers des 9 différentes catégories, et ceci à 11h45. Les prix varient de 7 000 à 200 000 FCFA. Après les résultats, notre rédaction a bien voulu vous faire connaître les noms des deux meilleurs de chaque catégorie... Il faut relever que les Les organisateurs doivent faire un effort pour désenclaver ce concours qui réunit d'énormes talents, mais ces talents viennent réciter dans une indifférence totale dans une salle où on ne compte que quelques spectateurs. Mais le jour de la remise des prix, où tout est déjà fait, les gens se déplacent nombreux, croyant vivre une réelle compétition. Cette façon d’organiser doit être revue pour donner à ce concours sa vraie image.
Sur les 89 à la finale, 27, soit trois par catégorie, étaient les meilleurs récitateurs. Ils ont été rétribués conséquemment, mais le reste a aussi reçu chacun des prix d’encouragement. Tout compte fait, chacun est rentré avec un peu de pognon et des documents, surtout le Saint Coran.
Discours du DG du CCI, M. Abdellatif Oulad Aouid.
Résultats :
Noms | Région | Moyenne | Montant
Catégorie I
1 - Nourou Dini Shaïbou | Centrale Kara | 99,58 | 200.000 FCFA
2 - Fofana Moussa | Centrale Kara | 98,75 | 188.000 FCFA
Catégorie II
1 - Madougou Ridwane | Centrale Kara | 93,08 | 146.000 FCFA
2 - Watara Abdoul Fatah | Centrale Kara | 90,25 | 138.000 FCFA
Catégorie III
1 - Gandi Achakour
1 - Tchagaba Yaya Mustafa
Maritime
99,16
98,75
89.000 FCFA
83.000 FCFA
Catégorie IV
1 - Yondou Abdoul-Gafar
2 - Al-Hassane Mounïr
Maritime Savane
97,91
97,41
62.000 FCFA
60.000 FCFA
Catégorie V
1 - Akondoh Mouhamed S.
2 - Saïdou Djafarou
Centrale Plateau
95,91
95,83
50.000 FCFA
48.000 FCFA
Catégorie VI
1 - Worou Akondoh Samira
2 - Assan Zoul Karneïn
Maritime Kara
98,58
98,41
42.000 FCFA
40.000 FCFA
Catégorie VII
1 - Zakaria Zoulkarneîni
2 - Nadjimou Dini Ouro
Maritime Plateau
97,25
95,75
36.000 FCFA
35.000 FCFA
Catégorie VIII
1 - Djibril Abdoul Hamid
2 - Wouro Bodi Abdoul K.
Plateau Maritime
98,25
97,91
31.000 FCFA
30.000 FCFA
Catégorie VIII
1 - Kâmil Bana
2 - Atarwa Baraka
Plateau Maritime
95,09
94,5
26.000 FCFA
25.000 FCFA
Toutes les louanges sont adressées à Allah le Tout-Puissant qui a fait du mois de Ramadan un mois sacré et béni; (au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement) chapitre Al-Baqarah. -v.185 Que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur le Guide de l’humanité.
- Excellence Monsieur le Président de l'Union Musulmane du Togo,
- Excellences Messieurs les Représentants du corps diplomatique et organismes internationaux,
- Honorables Imams et dignitaires religieux,
Le DG du CCI prononçant son discours
- Mesdames et Messieurs les Responsables des Associations et ONG nationales,
- Honorables invités,
- Chers frères et sœurs en Islam,
Lorsque l’Organisme Commun pour la Création des Centres Culturels Islamiques avait pris la décision d'organiser un grand concours de récitation du Saint Coran l’année passée 2004, nous avions peur de ne pas atteindre les objectifs visés car c'était la première expérience que le Centre Culturel Islamique de Lomé entamait surtout au niveau national. Mais, la réussite éclatante du concours avec la participation de plus de 250 candidats des cinq régions du Togo nous a beaucoup surpris. Ce qui a poussé la direction de l'Organisme à prendre la décision d’organiser le Concours pendant le mois béni de Ramadan de chaque année - incha Allah. En effet, nous voilà devant 89 concurrents qui sont venus des cinq coins du pays et ont participé à la phase finale de la 2ème édition du Grand Concours de la Récitation du Saint Coran. La phase éliminatoire a connu la participation de 305 candidats. Une concurrence combien noble a regroupé ces jeunes filles et garçons musulmans pendant plusieurs jours avant d’aboutir aux résultats définitifs.
Quels que soient vos classements respectifs, chers concurrents, sachez que vous êtes tous gagnants, personne d’entre vous n’est perdant car le Messager d’Allah - béni soit-il - a annoncé : « Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris le Coran et l’a enseigné aux autres » (Hadith rapporté par l'imam Boukhari).
Recevez nos encouragements, et sachez que le Centre Culturel Islamique de Lomé insiste plus que jamais à œuvrer pour que la culture islamique soit répandue et propagée par différents moyens instructifs, notamment les rencontres et les concours. Coraniques. Je profite de cette occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont participé à la réussite de cette œuvre culturelle. Mes remerciements vont également aux chefs et membres du jury et à tous les membres du comité d'organisation de ce concours. Que Dieu vous bénisse tous ! Que Dieu le Tout-Puissant fasse de cette rencontre annuelle une occasion de concurrence fraternelle vers plus de force et d’union pour toute la communauté musulmane au Togo. Puisse Allah - subhanahu wa taala - nous donner tous une longue vie pour assister au prochain mois du Ramadan et à la 3ème édition du grand concours de récitation du Saint Coran. Amin. Wassalamou alaykoum wa rahmatullah.
Le Directeur Général du C.C.I
Abdellatif Oulad Aouid
La Rédaction
Le Rendez-Vous N°47
23 Novembre 2005
RV RELIGION
Préfecture de Zio
Davié, Davié Zogbé, Assomè et Ayetokopé
95 personnes dont un chef de village embrassent l’islam. Le chef Abdoulaye (pagne) en prestation de foi sous la direction de M. Yolou (veste) le samedi 22-10-05. Eu lieu dans la cour du chef du village de Davié la conversion à l’islam de 53 personnes. Le samedi 05-11-05 à Ayetokopé, Davié Zogbé et Assomè, 42 autres dont le chef du village d'Ayetokopé se convertissent à leur tour. Tout ceci par les soins et la présence sur le terrain de l'Union nationale des convertis de Davié Zogbé après la prestation de foi des convertis du Togo, de Oustâz Yolou de Kpalimé et son équipe.
Mais bien avant cela, il faut signaler que grâce aux prêches de l’imam Mensanh Kassim, deux chefs, notamment le chef Youssif Saka Koffi de Davié Zogbé et le chef El Hadj Nouvlo Kokou Mohamed d’Assomé, ainsi qu'une bonne tranche de leur population, s’étaient déjà convertis. Tout a commencé à 11 heures en ce midi ensoleillé à Davié où la population a bravé la faim du ramadan et le soleil pour assister à la cérémonie de conversion des 53 personnes.
Après le traditionnel cérémonial, M. Yolou, encadreur au Togo des prêcheurs de la Ligue islamique mondiale, a pris la parole pour remercier les autorités politiques. du pays et ceux du village. Il a loué Allah avant de faire l’historique de sa découverte de ces villages du Zio. Il a souligné que cette conversion est imputable à la volonté d’Allah mais aussi à une caravane de prêche qui Hadj Nouvlo Kokou Mohamed, chef d’Assomé, a sillonné le milieu précédemment. Après son discours, des prêches se sont suivis avant la conversion populaire et publique des 53 frères. Après la prestation de foi, chacun des convertis a choisi le nom musulman de son choix. Une remise de cadeau symbolique fait essentiellement du matériel. Après le chef, les 8 autres se convertissent. La prière nécessaire à un converti a clôturé la séance. Quelques jours après, l’équipe de Yolou reçoit une autre invitation pour d’autres conversions. Ceci a fait déplacer l’union des convertis et M. Yolou dans la localité d’Ayétokopé. Là, le chef et huit de ses administrés attendaient d’être Davié : Réactions à chaud après la conversion. Parmi les personnes rencontrées à cette cérémonie, figure monsieur Bodé. Ousmane, journaliste prêcheur connu du monde musulman pour ses contributions énormes surtout lors des manifestations publiques. Précédemment à la radio Avenir qui lui a légué son nom, il est actuellement à la radio Victoire. Nous lui avons tiré la langue.
Rendez-vous : Quel est l’objet de votre visite ici ?
Bodé Ousmane : J’étais dans ces milieux comme prédicateur ambulant afin d’apporter la bonne nouvelle aux populations. J'ai été mis au courant de ce que des gens veulent se convertir. J'ai été invité par l'union nationale des convertis à l’islam.
R.V : De façon générale, que s'est-il passé ?
Bodé Ousmane : Nous avons enregistré, Dieu merci, 53 personnes, tout sexe confondu, qui ont embrassé l’islam.
R.V : En tant qu'homme de terrain, quel est le mobile qui a poussé, à votre avis, cette tranche de la population à se convertir ?
Bodé Ousmane : Nous n’avons pas pu recueillir l’opinion individuelle, mais ce qui ressort de l’opinion générale est qu'ils ont vu la beauté et l’aspect positif de la religion musulmane et ils se... sont convertis. Il y a d'ailleurs un père converti. Localité enclavée à l’est de Davié, aucun musulman semble n’avoir jamais mis pied là-bas, aucun signe de présence musulmane. Le chef et ses huit administrés, premiers à embrasser l'islam dans cette localité, ont demandé à découvrir davantage cette religion avant de se convertir. Après un prêche de famille, il vient de se convertir longtemps après ses enfants. Compte tenu du changement positif, du bon comportement de ses enfants, il a décidé de se convertir.
C’est l’occasion de rappeler aux jeunes qui se convertissent que ce n’est pas parce que vous êtes désormais musulman et que vos parents sont de l’autre bord qu’ils ne sont plus vos parents, car l’islam lutte pour la sauvegarde des liens de parenté. On ne change pas une mère ni un père. En tant que nouveau converti, notre comportement doit être un prêche pour notre entourage que nous avons laissé de l’autre côté.
R.V : On ne change pas de religion en un jour, il a dû y avoir une préparation de terrain pour qu’un... Aussi grand nombre se décide. Bodé Ousmane : Il y a eu des prêches positifs. C’est-à-dire les uns et les autres sont passés dans ces milieux pour présenter la vraie image de l'islam tout comme on présente les beignets dans un plat pour attirer les clients. Il faut donc présenter notre religion par la sagesse, la douceur, sans insulter, sans attaquer, sans brutalité, car Dieu dit “pas de contrainte dans l’islam car le bon chemin se distingue nettement du mauvais...". Il faut que les prêcheurs fassent leur travail. On n'a rien donné à la population, on n'a pas creusé de puits, on n'a rien fait comme réalisation humanitaire, mais les gens se sont convertis.
R.V : Vous dites en explicatif, le chef fait la prestation de foi et ajoute le nom Abdoulaï à son identité, il est suivi de 8 personnes. De là, la caravane s’est retrouvée à Davié Zogbé, une localité presque entièrement convertie et qui bénéficie déjà d’une splendide mosquée grâce aux soins de l'AMA (Agence des Musulmans d'Afrique). Là, 14 hommes et 14 femmes se... convertissent dans la maison du chef Saka Koffi Yousif, musulman, il y a plus d’un an. À Assomè, les candidats à la conversion, après une longue attente à la mosquée, se sont dispersés avant qu’aux environs de 18 heures la caravane arrive. Néanmoins, 5 personnes ont fait leur entrée à l’islam. Le chef de ce village est musulman depuis trois ans et il a déjà accompli le pèlerinage à la Mecque.
Tre temps que vous circulez ici en prêcheur ambulant, au nom de quelle association ou est-ce que c’est un effort personnel ? Bodé Ousmane, je vais peut-être vous surprendre. Je suis seul et je n'appartiens à aucune association islamique. Je viens donc ici de temps à autre sur initiative propre à moi. Dès que j'ai un peu d'essence, je me dis que Dieu m’a donné un peu de la science religieuse, il faut que j’échange avec ceux qui en ont besoin et pour cela, mon salaire vient d'Allah. Je suis journaliste prêcheur et j’anime à la radio Victoire après un long séjour à radio Avenir.
R.V : Depuis quand vous faites ces sor- M. Bodé Ousmane ? ties dans ce milieu ? Bodé Ousmane II, il y a cinq ans que je le fais et ce n'est pas dans ce milieu.
Suite à la page 7 Li: Ki NDrz-Vous N°47 du 23 Novembre 2005
RV Religion Préfecture de Zio Davié, Davié Zogbé, Assomè et Ayetokopé. 95 personnes dont un chef de 18^ anniversaire de la CNDH : Journée de sensibilisation à Tchaoudjo, village embrassent l’islam.
Suite de la page 6 seul. Réaction de Oustàz Yolou Mohamed, fondateur de la radio islamique de Kpalimé, encadreur national des prêcheurs de la ligue islamique mondiale au Togo et promoteur de cette conversion.
Rendez-vous : Oustâz, au nom de quoi êtes-vous ici ?
Yolou : Je suis ici sur invitation de nos frères qui sont basés ici à Lomé. Ils m'ont sollicité pour les aider à travailler. Je leur ai demandé quel type d'aide. Alors ils m’ont dit qu'ils voudraient faire des tournées de prêche avec moi car avec ma personnalité, ils peuvent avoir quelques facilités. Je leur ai dit que je n’ai rien de spécial à ajouter en dehors de ce que les Alfa qui... sont sur le terrain prêchent. Mais ils ont insisté. Alors un jour, après une caravane de prêche vers Atakpamé, nous avons décidé avec mon groupe de répondre à l'appel de nos frères d’ici. Nous sommes venus tourner dans plusieurs villages pour apporter le message d'Allah. Après notre départ, certains étaient très ravis et ont décidé avec leur chef que nous repassions car des gens veulent se convertir. Effectivement, nous sommes venus trouver un grand nombre prêt à embrasser l'islam.
R.V : Vous êtes invité ici par des individus ou une association ?
Youlou : Des jeunes convertis à l'islam ici à Lomé ont créé une association qui est basée à Agoè et c’est elle qui m’a sollicité.
R.V : Votre nom résonne beaucoup en milieu musulman, surtout à Kpalimé, comment êtes-vous arrivé à vous faire connaître ?
Youlou : Je remercie d'abord Allah qui m'a donné cette réputation. Mais il faut dire que l’on ne peut rien faire seul. C'est ainsi que quand je suis arrivé à Kpalimé, Dieu m'a fait aimer de ses fidèles. Cela n’est pas dû à une quelconque association, mais ayant constaté l’engouement de la masse envers moi, je me suis battu pour installer avec l'aide d’Allah la radio islamique de Kpalimé. Tout le monde y passe pour prêcher sans rien payer et on rend bien d'autres services avec l'aide, la collaboration sincère de la population et surtout de mes collaborateurs immédiats.
Je travaille aussi au nom de la ligue islamique, d'une association que nous avons créée et grâce à la confiance des musulmans de Kpalimé nous sommes sollicités pour d'autres œuvres. Nous venons ici pour la troisième fois. Nous avons apporté aux convertis certaines choses nécessaires pour les nouveaux convertis. Ceci n’est que la contribution de la population de Kpalimé. Nous comptons apporter un autre soutien dès que nos partenaires d’Arabie Saoudite vont se manifester.
R.V : Semblerait-il que vous avez déjà converti des chefs ?
Yolou : Non. Il y a effectivement deux chefs, celui d’Assomé et de Davié Zodogbé qui sont déjà convertis mais grâce à Allah et aux soins de. Notre grand frère Mensah Kassim.
Mme Safia R.V : Pourquoi êtes-vous convertie ?
Mme Safia : Mon mari est musulman et ma conversion provient de la vie conjugale faite de compréhension que nous menons.
Mlle Egnonvi R.V : Pourquoi avez-vous choisi l’islam ?
Mlle Egnonvi : L’habillement des femmes musulmanes est ce qui m’a le plus poussée à devenir musulmane en ce jour et je compte les imiter et mourir musulmane.
Maman Feli Rendez-vous : Qu'est-ce qui vous a intéressée pour que vous deveniez musulmane ?
Maman : Le jeûne des musulmans, et la façon dont leur religion avance me fait réfléchir beaucoup.
Ibrahim Yawo : Je suis ravi de ma conversion. En effet, j’observais les musulmans depuis très longtemps mais moi-même j'étais féticheur. Pendant longtemps, je suis resté avec les fétiches mais ils n’ont rien fait de positif pour moi.
R.V : Tu ne crains pas des difficultés cultuelles ?
Ibrahim Yawo : Après une longue analyse, je sais que Dieu peut m’aider à tout supporter en islam.
Mf Mohamed R.V : Votre état d’âme. Monsieur Mohamed.
Mohamed : J’étais chrétien et je faisais le carême, mais je vois que le jeûne des musulmans est plus sincère. Aussi, je vis depuis longtemps parmi eux, je vois qu’ils sont pacifiques.
R.V : Tes parents sont-ils musulmans ?
Mohamed : Non, mais ils m’ont encouragé lorsque je leur ai parlé de mon désir.
Vieux Agomé Tomégbé.
R.V : Vos sentiments après ce changement ?
Vieux : J'étais prêtre traditionnel et je suis détenteur des rites ancestraux, mais j'y ai souffert inutilement. Après, j’ai pensé beaucoup à l’islam et je me suis décidé. Je possède des terrains et je suis prêt à céder un pour qu’on ait une mosquée. Je vois que les musulmans acceptent l'autre et entre eux, ils s’entraident.
Propos recueillis par Wakilou.
Suite de la page 2 de l'Homme cité plus haut.
Imam Kassim de poursuivre en ces termes : « Qui parmi les Togolais peut avoir le courage de déclarer à la face du monde que l'ordre de ce massacre venait de lui ? Bien qu'il en existe, personne n’osera le faire. Quel serait son... » Sort ensuite ? Face aux Nations Unies dont les poursuites aboutissent presque toujours à dénicher la plupart des criminels, face aussi aux châtiments que Dieu a toujours réservés à ceux qui causent le désordre sur la terre, la grande consolation vient de la promesse de Dieu, qui ne laisse pas impunis l’injustice et le massacre des vies humaines. Il dit : “Il y a sur vous des gardiens, des nobles scribes qui savent ce que vous faites.” Oui, nous le savons tous, et Sokodé en est plus avertie en tant que ville profondément islamique, que le jour viendra où Dieu jugera avec équité.
Au-delà de tout ce qui s’est passé, une voix appelant au pardon, à la réconciliation nationale a touché les oreilles sensibles et les cœurs remplis de pitié des Togolais. Aujourd’hui, c’est en mission de paix que la Commission Nationale des Droits de l’Homme vient pour partager avec vous le message de réconciliation, de paix et de pardon. Pour ce faire, la bienveillante contribution des honorables chefs traditionnels est sollicitée. Avec la création d’un bureau chargé de la divulgation des principes fondamentaux des droits de l'homme auprès de chaque chef de canton ou de village, nous avons à coup sûr un outil capable de nous conduire vers la paix.
Mesdames, Messieurs, oui, la paix de Dieu, aucun pays au monde ne peut l’avoir sans l’aide de Dieu, le maître de la paix. C'est lui qui l’a donnée à Noé lorsqu'il descendait de l’arche. Dieu lui dit : "Descends en paix de notre part... Paix sur Noé dans les mondes, paix sur Moïse et Aaron, ainsi payons-nous les bienfaisants. Paix sur Élie, ainsi payons-nous les bienfaisants. Paix sur les envoyés, et louange à Dieu, le maître des mondes."
Voyez-vous ceux-là qui ont bénéficié de la vraie paix ? Elle est parcimonieuse et sélective, et ceux qui la méritent sont les bienfaisants. Aujourd’hui, tous les cœurs doivent s’ouvrir aux vertus de la bienfaisance, quelles que soient leurs sensibilités politiques, afin que notre paix nous vienne de Dieu et non des hommes. Ces vertus sont le pardon, la... tolérance, la réconciliation et la vraie fraternité. Le Christ, fils de Marie, n’a-t-il pas dit : “Ceux qui respectent les commandements de Dieu sont mes frères ?” L’envoyé de Dieu Mohamed, la splendeur des prophètes, dit : “Vous ne serez de vrais musulmans que lorsque vous aimerez pour votre frère ce que vous aimez pour vous-même.” Oui, notre paix, nous la voulons avec Dieu et par Dieu. C’est pourquoi nous tournons nos regards vers lui pour lui demander de nous pardonner nos fautes, d’extirper la haine de nos cœurs, de nous unir dans son amour et de nous protéger contre nos propres méfaits.
Honorables invités, Mesdames, Messieurs, méditons nos droits inaliénables. Apprenons à mieux les connaître, contribuons à les faire prévaloir et à les défendre, les nôtres et ceux de nos semblables. Ainsi, nous vivrons en paix. Je vous remercie.
Suite à la page 8 Li Ri.ndi:z-Vous N°47 du 23 Novemuki : 2005 RV Pub Sté AUiHAIR VOYAGES Section du Pèlerinage, Oumrah, voyages et Tourisme. DU NOUVEAU AU PÉLERINAGE (HAJ) ALKHAIR Voyages, le pèlerinage a un nom au Togo
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18^ anniversaire de la CNDH : Journée de sensibilisation à Tchaoudjo
MOT DU PREFET DE TCHAOUDJO, MONSIEUR BATANDEO M’Ba
Suite de la page 7
Messieurs les Présidents des Délégations Spéciales,
Monsieur le Président de la CNDH,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux,
Messieurs les Responsables locaux des Partis Politiques,
Distingués Chefs de Cantons, de villages et quartiers,
Mesdames et Messieurs.
Permettez-moi, à l'occasion de cette journée de sensibilisation sur le thème : "La Liberté d'opinion et l’expression en démocratie", de vous souhaiter tout d’abord la cordiale bienvenue et de vous exprimer la joie qui m’anime de vous accueillir dans ce cadre les retrouvailles des affaires Sociales de Sokodé. Monsieur le Président de la CNDH, votre présence parmi nous est la preuve de votre attachement à la noble cause des droits de l'Homme et de les voir se consolider davantage dans tous les coins de notre pays, engagé dans le processus de démocratisation, d’édification d’un État de droits auquel chaque togolais et chaque togolaise aspire fortement.
Mesdames et Messieurs, Les Droits de l’Homme sont perçus de nos jours comme un phénomène de prise de conscience universelle et un ferment pour la sauvegarde de la paix, la sécurité et le développement. C'est pourquoi la sensibilisation de ce jour que nous saluons tous sur le thème “Liberté d’opinion et d’expression en démocratie” vient à point nommé à l'heure où le processus de réconciliation de tous les fils prônée par le Chef de l’État fait son cours. En effet, nous devons reconnaître que le Togo a été le premier pays à créer la CNDH en 1987. Ceci dans le but de lutter contre l’injustice sociale. C'est le lieu de saluer le programme de la Commission Nationale des Droits de l’Homme qui organise constamment des séances de sensibilisation à l’endroit du peuple togolais. Ceci constitue un appui certain aux autorités de notre pays à l’encontre de certains citoyens qui ont mal compris la démocratie. Nous demandons à nos distingués invités de prêter une oreille attentive pour sortir de cette assise avec un esprit imbu de bonnes manières, celles du respect des lois de la nation. En souhaitant plein succès à nos débats, je déclare ouverte la journée de sensibilisation à l’occasion du 18e anniversaire de la CNDH. Je vous remercie.
À 14 h 30, un rassemblement des élèves a eu lieu au lycée moderne de Sokodé. La CNDH y était et les activités se sont poursuivies avec des jeux questions-réponses dotés de prix. Tout a été clôturé à 17 h par un rafraîchissement.
Younus ; avis de recrutement. Une ONG internationale opérant au Togo, dans le... Cadre du renforcement de ses effectifs recrute J a deux (02) traducteurs Arabe-Français et vice versa.
Profil exigé :
- Être âgé de 25 ans au moins et de 40 ans au plus.
- Être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur universitaire (Bac + 5 ans) ou équivalent.
- Justifier d’une expérience de deux (02) ans au minimum dans la traduction.
- Maîtriser l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint).
Dossiers de candidature :
- Lettre de motivation datée et signée.
- Une copie des diplômes.
- Curriculum vitae (CV) détaillé.
- Copie de la carte d’identité ou du passeport.
- Un certificat médical.
Dépôt des dossiers à l’adresse suivante : BP: 80813 Lomé-TOGO.
NB : Date de clôture des dossiers : 15 décembre 2005 — Le Rendez-Vous N°47 du 23 Novembre 2005.
Fait partie de Le Rendez-Vous #47