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Titre
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Humeurs et Rumeurs
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Date
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17 octobre 2001
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Résumé
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* Les musulmans se réorganisent Kantigui a ouïe dire que pour dépasser les querelles intestines qui ont par moments opposé les mouvements et associations islamiques du Burkina Faso, un noyau serait en train de réfléchir pour la mise sur pied d'une grande fédération des mouvements et associations islamiques.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000823
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contenu
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* Les musulmans se réorganisent Kantigui a ouïe dire que pour dépasser les querelles intestines qui ont par moments opposé les mouvements et associations islamiques du Burkina Faso, un noyau serait en train de réfléchir pour la mise sur pied d'une grande fédération des mouvements et associations islamiques.
Au nombre de ces mouvements et associations on compte : la communauté musulmane, le mouvement sunnite, la tidjiania, l'ITHIAD le CERFI. Ce noyau réfléchit sous l'impulsion de El Hadj Aboubacar Sana, grand imam et président de la Communauté musulmane du Burkina Faso.
* BICIA - Le renouveau ?
Kantigui n'exagère pas en disant que tout va bien maintenant à la BICIA.
Après l'audit organisationnel et social, la direction générale de la plus grande institution financière de la place sous la conduite du Français Jean-Pierre Bajon a cédé à certaines des revendications du personnel. Même si ce n'est pas encore l'ère des salaires faramineux, les travailleurs ont constaté à la fin du mois passé une amélioration des chiffres sur leur feuille de paie. Ce qui fait dire à certains que les délégués n'avaient pas eu tort de mettre fin depuis août à la crise ayant entraîné le départ du directeur général burkinabè Hamadé Ouédraogo. M. Bajon et son équipe ne comptent pas s'arrêter là puisqu'en plus des avantages dans les salaires, ils ont engagé une restructuration des services. Voici un ensemble de mesures qui permettent à cette banque de mettre en pratique sa devise : "Ensemble construisons l'avenir".
* L'ambassadeur Maurice Portiche au secours du Larlé naaba Tigré Le 28 septembre 2001, le Larlé naaba Tigré, député à l'Assemblée nationale faisait don aux femmes de Larléweoguin à Pabré d'un centre d'alphabétisation d'une capacité de 40 places assises, construit sur fonds propres. Le Larlé avait joint à cet acte louable des fournitures composées de cahiers, de bics, d'ardoises... Kantigui a appris que ce geste a frappé dans le coeur de l'ambassadeur de France au Burkina Maurice Portiche. Pour soutenir le Larlé naaba dans son initiative, le diplomate français aurait décidé de remettre aux mêmes femmes de Pabré un lot de 800 cahiers dans les jours qui suivent.
Kantigui se réjouit d'avance à la place de ces femmes et souhaite que l'action que s'apprête à poser M. Portiche se multiplie pour le bonheur des milliers de femmes qui restent sans infrastructures, moyens pédagogiques et autres.
* Dédougou : le Collectif local devant le tribunal de grande instance Sauf report de dernière heure, Kantigui a ouï dire que ce jour même serait auditionné au tribunal de grande instance de Dédougou, une affaire opposant les responsables locaux du Collectif et les responsables coutumiers de la ville. La raison invoquée : arrestation et séquestration de membres du Collectif pendant les périodes chaudes de la crise.
Kantigui souhaite que cette affaire soit traitée au mieux afin qu'une page soit définitivement tournée sur cette période qui n'a pas fait honneur au Burkina, terre de paix et de liberté.
* Informatique, un salon en gestation Kantigui a vu passer une demande de couverture d'un salon informatique prévu le 25 octobre prochain à Ouagadougou. Dénommé en abrégé SINTEL (Salon international des nouvelles technologies) ce salon vient dans un registre déjà occupé. De sources sûres, Kantigui s'est laissé dire qu'une autorité de tutelle aurait souhaité que le nouveau-né approche l'ancien pour une fusion afin d'optimiser les performances en matière technologique. Si le "bébé" SINTEL est partant, il n'en serait pas de même pour l'ancien. Or il revient que ce dernier n'est pas véritablement un as des questions informatiques.
* Hôpital pédiatrique : 100 % de remplissage Kantigui a lu avec le personnel de l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, les fiches d'accueil des patients. Cet hôpital qui fait la fierté des Burkinabè serait déjà à plus de 100 % de son taux d'accueil. Si la tendance continue, il ne sera pas exclu que le Charles de Gaulle soit dépassé par le nombre de ses patients. Dire que l'hôpital a connu un démarrage lent, relève aujourd'hui d'un lointain souvenir. Même les chambres de 70 000 F qui offrent plus de commodités seraient, à ce qu'on dit, prises d'assaut.
* La boucle d'oreille du Fiasco Kantigui a été témoin de l'indignation d'un citoyen devant l'affiche publicitaire d'une grande banque de la place matérialisée par un jeune homme portant une boucle d'oreille. Kantigui s'est demandé la pertinence de la boucle à l'oreille du monsieur. Ce, après avoir cherché en vain à comprendre pourquoi nous présenter sa nuque dans une première affiche.
A l'heure où il est de plus en plus question de recentrage de l'éducation pour mieux l'adapter, à nos valeurs culturelles, on pourrait tout de même s'inquiéter du geste de ce géant financier qui certainement a dû injecter de fortes sommes pour nous faire voir ces images décevantes pour qui se soucie de la préservation de nos valeurs culturelles. Même si cette affiche voulait nous faire apprécier un petit point doré en forme de boucle d'oreille, il n'y avait qu'à le fixer sur une oreille de jeune et charmante demoiselle, ou alors nous le présenter sous forme de pins sur la veste, à la poitrine du "gentleman". Il est vrai que l'acte publicitaire gagne davantage en nous accrochant ou en retenant particulièrement notre attention, mais de grâce que cela le soit positivement. Que vient chercher alors cette boucle sur l'oreille de ce jeune homme... dans votre contexte ?
Kantigui attend des explications.
Sidwaya
Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
Frédérick Madore