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Titre
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Hadj 2007 : la première vague des pèlerins de retour à Sya
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Date
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15 janvier 2008
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Résumé
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Ils sont 300 nouveaux « El hadj » et « Hadja » de Bobo-Dioulasso, qui sont arrivés hier après avoir accompli le pèlerinage à La Mecque, l'un des cinq piliers de l'islam.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000811
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contenu
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Ils sont 300 nouveaux « El hadj » et « Hadja » de Bobo-Dioulasso, qui sont arrivés hier après avoir accompli le pèlerinage à La Mecque, l'un des cinq piliers de l'islam.
C'est aux environs de 7 h (T.U) que l'avion de la compagnie saoudienne « Privilège » qui les transportait, a atterri sur le tarmac de l'aéroport de Sya. Ces pieux musulmans ont précédé leurs corréligionnaires (ils sont 178 au total) qui doivent regagner le bercail ce jour même 15 janvier 2008, par un autre vol.
Il est 9h, ce lundi 14 janvier quand nous arrivons à l'aéroport de Bobo-Dioulasso. L'entrée de l'édifice est noire de monde composé de personnes venues accueillir un parent ou un ami. L'intérieur grouille de pèlerins : les nouveaux « Hadja » et « El hadj » qui viennent de rentrer de La Mecque. Partis depuis le 14 décembre 2007, pour la ville sainte de l'islam et patrie de leur prophète Mahomet en Arabie saoudite, ces fidèles musulmans au nombre de 300 reviennent après un mois de séjour au cours duquel ils ont accompli des rites pour grandir leur foi. Inutile de préciser que la satisfaction se lisait sur les visages. Tidiane Démé, tailleur domicilié au quartier Farakan de Bobo-Dioulasso et Souleymane Tiemtoré, responsable d'une société de gardiennage, sont très contents du voyage.
La ménagère, Fatimata Cissé, elle aussi. Ils ont pu accomplir les rites à La Mecque et sont devenus ainsi des « Hadja » et «El hadj ». Le second cité, Souleymane Tiemtoré, déplore cependant les failles de l'organisation :« Le pèlerinage s'est bien passé mais il faut regretter les défaillances de l'organisation. Nous avons peiné avant de bouger à cause du retard. Aussi, nous avons rencontré sur place à La Mecque, des problèmes de transport et d'hébergement. Nous logions très à l'étroit et à distance des sites d'accomplissement des rites. Ce qui a été éprouvant ».
Du côté du comité régional d'organisation, on minimise ces problèmes d'organisation. Le premier responsable de cette structure, Oumarou Moné, affirme que le voyage s'est bien passé car selon lui, les rites ont été accomplis par les pèlerins. Il nie en partie les failles dans l'organisation, soutenant notamment: « Il y a effectivement eu des problèmes de transport au regard de la distance non négligeable des sites d'hébergement situés à plus de 10 kms de la Kabbah. Hormis cela, nous avons eu des bâtiments suffisamment grands pour abriter les pèlerins ». Y a-t-il eu des cas de décès ? A cette question M. Moné répond: « On n'a pas enregistré des cas de décès pour les pèlerins de Bobo-Dioulasso. Toutefois, en ce qui concerne ceux de Ouagadougou, il y a eu 7 morts ».
Par ailleurs, il faut noter que certains pèlerins ont dit souffrir de toux et de rhume, climat oblige. Et la compagnie de transport « STMB Tours » qui a assuré le volet transport des pèlerins dans tout ça ? Son représentant à Bobo-Dioulasso, Sékou Traoré, semble satisfait : « En attendant l'arrivée du deuxième vol, demain mardi 15 janvier, il faut dire que tout se passe bien. Nous avons déjà atteint 80% des résultats ».
Sidwaya
Frédérick Madore
