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Célébration du Mouloud : le président de la CMBF a prêché le pardon et la tolérance
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Burkina Faso
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- Titre
- Célébration du Mouloud : le président de la CMBF a prêché le pardon et la tolérance
- Créateur
- Daouda Souabo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 5 avril 2007
- Résumé
- Le Mouloud, anniversaire de la naissance du prophète Mohamet (saw) a été célébré par la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2007. C'est à la Mosquée centrale de Ouagadougou qu'a eu lieu cette célébration autour du pardon et de la tolérance. A cette occasion, le président de la CMBF, El hadj Oumarou Kanazoé a appelé les Burkinabè à “marcher avec le pardon”.
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000804
- contenu
-
Le Mouloud, anniversaire de la naissance du prophète Mohamet (saw) a été célébré par la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2007. C'est à la Mosquée centrale de Ouagadougou qu'a eu lieu cette célébration autour du pardon et de la tolérance. A cette occasion, le président de la CMBF, El hadj Oumarou Kanazoé a appelé les Burkinabè à “marcher avec le pardon”.
En choisissant le pardon et la tolérance comme thème du Mouloud 2007, la CMBF n'a fait que consacrer à l'un des fondements de l'Islam qui dit dans le Saint Coran : “Dieu n'est pas à les châtier tant que tu es parmi eux et Dieu n'est pas à les châtier tant qu'il demande pardon”. Pour le président de la CMBF, le choix de ce thème n'est pas fortuit.
Il répond en partie aux événements malheureux intervenus récemment dans notre pays et qui traduisent l'absence de pardon et de tolérance. Pour lui, l'absence du pardon et de la tolérance est dangereuse pour nos communautés. Et il en veut pour preuve le déclin des grandes civilisations dont nous rappelons l'histoire qui n'est pas seulement le résultat d'un marasme économique mais qui est souvent lié à la perte des valeurs spirituelles et morales.
Au moment où le Burkina Faso célèbre le sixième anniversaire (30 mars 2007) de la Journée nationale de pardon, le président Kanazoé a, dans son discours, invité les dirigeants, les hommes de cultes, les imams, les prêcheurs ainsi que tous les fils et filles du pays à continuer d'œuvrer pour perpétuer la paix à travers le pardon et la tolérance. “Que chacun de nous sache, a-t-il dit que le pardon signifie que tu annules un droit que tu mérites et que tu t'acquittes de la réparation ou de l'amende qui en résulte”.
Nul n'est exempt de défaut
En rappelant la naissance, à La Mecque, le lundi 12, mois de Rabi Al awal de l'an 53 avant l'Egire, correspondant au 22 juin 570 de l'ère chrétienne, du prophète, l'homme le plus sublime qui regroupa toutes les vertus, le refuge des opprimés, le sincère compatissant des miséreux et des malheureux, El hadj Oumarou Kanazoé a invité tous les Burkinabè à pardonner tout comme le Saint Prophète a pardonné à tous ces malfaiteurs même à ceux qui voulaient sa mort.
Le pardon étant l'âme des plus forts et des plus nobles, le prophète a enseigné le sens du pardon qui évite la haine, l'orgueil, le vice, la déchéance morale et l'exploitation de l'homme par l'homme, a-t-il ajouté.
Le pardon et l'indulgence sont les manifestations les plus lumineuses de soi, de la grandeur, de la noblesse et du courage. N'est-ce pas pour cette raison que le président a demandé que, comme le prophète, nous comprenons et admettons que “nul être humain sur cette terre n'est exempt et d'imperfection” ? C'est pourquoi il a souhaité que chacun passe l'éponge sur les erreurs d'autrui parce que “la paix et l'entente solides ne peuvent... s'instaurer que par la voie de la clémence et du pardon”.
El hadj Oumarou Kanazoé a terminé son discours en insistant sur la portée spirituelle du pardon ainsi que l'importance de la justice et du sens de la responsabilité. A ce propos, il a invité les hommes de culte en général et ceux de la CMBF en particulier à continuer à prier, invoquer et implorer le très miséricordieux pour qu'il perpétue la paix dans notre pays.
Daouda SOUABO de la CMBF
Fait partie de Célébration du Mouloud : le président de la CMBF a prêché le pardon et la tolérance