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Journée nationale de pardon : Cheick Aboubacar Doukouré : "il faut pardonner et être tolérant"
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- Titre
- Journée nationale de pardon : Cheick Aboubacar Doukouré : "il faut pardonner et être tolérant"
- Créateur
- Oumarou Saïdou Camara
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 29 mars 2002
- Résumé
- Malgré un programme très chargé, fait d'audiences et d'autres obligations, Cheick Aboubacar Doukouré de Hamdalaye a bien voulu confier à l'Agence d'information du Burkina son appréciation d'une année de mise en oeuvre des recommandations de la journée nationale de Pardon.
- Couverture spatiale
- Hamdalaye
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000801
- contenu
-
Malgré un programme très chargé, fait d'audiences et d'autres obligations, Cheick Aboubacar Doukouré de Hamdalaye a bien voulu confier à l'Agence d'information du Burkina son appréciation d'une année de mise en oeuvre des recommandations de la journée nationale de Pardon.
Sidwaya (S.) : Quelle appréciation fait la communauté musulmane de la mise en oeuvre des engagements pris pendant la journée du 30 mars 2001 ?
Cheick Aboubacar Doukouré (C.A.D) : Si nous avons accepté de participer à l'organisation de cette journée, c'est parce que le rôle des religieux dans la société est de réconcilier les populations.
La dernière commission mise en place par les autorités était la commission nationale d'éthique qui va veiller sur la moralité de la société. Avant cette étape, les victimes des violences politiques ont été approchées et certaines parmi elles sont en train d'être indemnisées.
Personnellement, je pense que la mise en oeuvre est positive
S. : Est-ce que la communauté musulmane a eu à relancer le gouvernement en vue de l'amener à exécuter les engagements pris ?
C.A.D : Vous savez, ce n'est pas facile. La démarche exige beaucoup de négociations, des procédures à suivre pour réussir les activités. Donc en un an, il faut reconnaître qu'on ne peut pas tout réaliser. C'est une réalité de la vie, et il y a beaucoup d'autres urgences à affronter.
S. : Quels conseils pour la communauté islamique du Burkina ?
C.A.D : Le conseil que je peux donner est d'inviter les citoyens à se faire grâce. Dieu a créé les hommes et à doter chacun d'une perception spécifique des choses. Mais beaucoup de choses communes nous unissent.
Il faut collaborer pour réaliser ce qui nous unit. Chacun doit pardonner l'autre, être tolérant et faire un effort pour comprendre l'autre.
Mais si chacun essaie d'imposer sa vision des choses aux autres, il en résulte des conflits, donc des troubles dans la société.
Donc, il faut apprendre à être tolérant et pardonner aussi. Tous les jours, nous commettons des péchés mais nous demandons pardon à Dieu. Alors pourquoi nous ne pourrions-nous pas nous pardonner entre nous ? Je demande aux gens de savoir pardonner.
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