Spécial Tabaski. Ce qu'il faut savoir : le sacrifice est-il obligatoire ?

Titre

Spécial Tabaski. Ce qu'il faut savoir : le sacrifice est-il obligatoire ?

Créateur

Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina

Editeur

Sidwaya

Date

30 janvier 2004

Résumé

Le sacrifice est recommandé mais n'est pas obligatoire. C'est un acte "sunnah", ce qui signifie que si on ne le fait pas, on n'est pas récompensé mais on n'est pas non plus condamné.

Sujet

Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina

Aïd al-Adha (Tabaski)

Aïd el-Fitr

Sunnah

Droits

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0000771

contenu

Le sacrifice est recommandé mais n'est pas obligatoire. C'est un acte "sunnah", ce qui signifie que si on ne le fait pas, on n'est pas récompensé mais on n'est pas non plus condamné.

Quels animaux peut-on sacrifier ?

Si généralement c'est le mouton qui est sacrifié dans nos pays, il faut dire que le fidèle musulman a la possibilité de choisir soit une chèvre, un boeuf ou un chameau. Les animaux à sacrifier doivent être sains, sans handicaps. Le sacrifice se fait le matin de la fête après la prière et après que l'Imam ait immolé son animal. Le musulman a cependant encore 3 jours après la fête pour faire son sacrifice.

Comment disposer de la viande du sacrifice ?

La viande peut être partagée en trois parties. Une partie est consacrée à la consommation familiale, une autre est offerte en aumône aux nécessiteux et enfin la dernière partie est distribuée aux voisins et amis. Il faut cependant souligner qu'il est permis d'offrir toute la viande du sacrifice tout comme il est permis de rien offrir.

Pratiques à observer le jour de la fête

Le matin de la Tabaski, il est recommandé de glorifier Dieu dès qu'on sort de chez soi pour se rendre au lieu de la prière et de changer de chemin au retour. Il est aussi recommandé d'aller à la prière à jeun et de ne manger qu'au retour. Après la prière intervient le sacrifice du mouton. Le fidèle qui a commencé à glorifier Dieu depuis la veille devra continuer à le faire le jour de la fête et les trois jours suivants.