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L'amorce d'un examen unique
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Burkina Faso
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- Titre
- L'amorce d'un examen unique
- Créateur
- Assétou Badoh
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 23 juin 2010
- Résumé
- La Fédération des associations des établissements franco-arabes du Burkina Faso organise, du 22 au 24 juin 2010, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, un certificat unique dans plusieurs écoles à travers le Burkina Faso.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000746
- contenu
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La Fédération des associations des établissements franco-arabes du Burkina Faso organise, du 22 au 24 juin 2010, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, un certificat unique dans plusieurs écoles à travers le Burkina Faso.
45 écoles franco-arabes sont concernées par le certificat unique, organisé par la Fédération des associations des établissements franco-arabes. 1416 candidats composent dans 13 centres répartis dans cinq provinces : Ouagadougou (Kadiogo) avec 2 centres, Nagrengo (Oubritenga), Seguedin (Boulkiemdé), Kalsè (Passoré) et Bobo-Dioulasso (Houet) avec 8 centres.
Cet examen concerne les écoles qui ont mis en application le programme officiel établi par le ministère de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation (MEBA). Ce programme prend en compte les matières classiques et inclus la langue arabe et l'enseignement islamique.
La première épreuve porte d'ailleurs sur l'enseignement islamique avec des questions sur la prière, les hadith et l'histoire de la vie du Prophète. Suivront les épreuves de langues, de sciences, d'histoire-géographie, de mathématiques et de sport. Après avoir procédé à l'ouverture de la première enveloppe contenant les épreuves à l'institut Cheick-Adama, le directeur de l'Enseignement de base privé, François de Paul Sedego a souhaité courage et bonne chance aux candidats.
Il les a exhortés à travailler honnêtement pour mériter leur diplôme. Selon M. Sedego, la présence du MEBA aux côtés de la Fédération s'explique par le souci de l'accompagner dans le processus d'organisation et de modernisation des écoles franco-arabes. "C'est une page que nous tournons dans l'histoire de ces écoles dans notre pays", a-t-il indiqué.
Il a soutenu que cet examen est en somme une étape très importante, en ce sens qu'il augure des perspectives heureuses. "Avec le temps, nous aboutirons à un CEP franco-arabe au niveau national", a laissé entendre M. Sedego, qui fait remarquer que jusque-là, cet examen était organisé au sein de chaque école, "donc, autant d'écoles, autant de CEP".
Aussi, se réjouit-il de voir l'effort des autorités en charge de l'éducation produire un résultat positif. En attendant le CEP franco-arabe à l'échelle nationale qui sera l'aboutissement d'un processus déjà amorcé, M. Sedego rassure que cet examen a bénéficié de l'accompagnement technique de ses services, notamment en ce qui concerne l'élaboration des sujets. Son service dispose d'un inspecteur arabophone pour le suivi de ces écoles.
La conformité au programme officiel est une chance pour ces élèves qui, aux dires de M. Sedego, ont pour la plupart postulé au CEP national. "Ils ont donc besoin de ce plus de l'arabe", a-t-il soutenu avant de préciser qu'après obtention de leurs diplômes, certains auront le choix entre l'école classique et le système arabophone.
C'est d'ailleurs le souci qui a guidé les promoteurs à fournir des efforts pour donner plus d'opportunités à leurs élèves. "Nous avons, pour cela, travaillé avec le MEBA et nous avons été soutenu par la communauté musulmane. Nous souhaitons que cette première expérience soit concluante pour que ces examens entrent dans les activités du MEBA", a déclaré le président de la Fédération des associations des établissements franco-arabes du Burkina Faso, Abdoul Aziz Konfé.