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Titre
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Des envoyés algérien et voltaïque chez le Père de la Nation
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Date
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6 juillet 1976
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Résumé
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Deux personnalités étrangères ont été reçues hier après-midi au Camp du RIT par le chef de l'Etat le général Gnassingbé Eyadéma. Il s'agit de MM. Aziz Hacène, ambassadeur de la République Démocratique et Populaire d’Algérie résidant à Lagos (Nigeria) et Sanon Salia, ministre voltaïque du Développement rural.
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Page(s)
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1
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nombre de pages
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2
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0006465
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contenu
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Deux personnalités étrangères ont été reçues hier après-midi au Camp du RIT par le chef de l'Etat le général Gnassingbé Eyadéma. Il s'agit de MM. Aziz Hacène, ambassadeur de la République Démocratique et Populaire d’Algérie résidant à Lagos (Nigeria) et Sanon Salia, ministre voltaïque du Développement rural.
Le 1er à être reçu a été le ministre voltaïque M. Sanon Salia. M. Salia qui est aussi président en exercice du Conseil de l'Entente sur le Bétail et la Viande a déclaré à sa sortie de l'audience qu’il est venu rendre compte au général Eyadéma, président en exercice du Conseil de l’Entente des résultats de la dernière session du CEBV.
« Il est de coutume, a-t-il dit, pour le président en exercice du Conseil des ministres de la Communauté Economique du Bétail et de la Viande (CEBV), de rendre compte après chaque session au président du Conseil de l'Entente. Cet après-midi, j’ai rendu compte des résultats de la 12e session du conseil de la CEBV qui a eu lieu les 4, 5 et 6 mars 1976 à Ouagadougou.
Pour le ministre voltaïque, la Communauté Economique du Bétail et de la Viande, malgré les différents problèmes qui se posent, se porte bien dans la mesure où petit à petit, mais sûrement, nous sommes en train de mettre en place les différentes structures qui, au niveau des pays importateurs et exportateurs, pourront nous permettre de résoudre les problèmes d’approvisionnement en bétail et en viande des pays côtiers.
L’ambassadeur de la République Démocratique et Populaire d’Algérie M. Aziz Hacène a été le 2e à être reçu. Il a précisé l’objet de ses entretiens avec le guide du Togo nouveau.
DECLARATION DE L’ENVOYE SPECIAL DU PRESIDENT BOUMEDIENE
« J'ai eu l’honneur d’être reçu par le président de la République du Togo, Son Excellence, le général Eyadéma. Je n’en suis pas à ma première visite au Togo. J’ai été reçu en novembre dernier par le président de la République en qualité d’envoyé spécial du président Boumediene. Je suis venu à Lomé porteur d'un message du président Boumediene au président Eyadéma. Mon voyage entre dans le cadre des consultations périodiques qui doivent avoir lieu entre nos deux pays l’Algérie et le Togo qu'unissent des liens amicaux, voire fraternels.
Le président de la République et moi-même, nous nous sommes entretenus des problèmes bilatéraux ainsi que des problèmes qui concernent des pays africains. Nous espérons fort, a dit l’envoyé spécial du président Boumediene, que bientôt le président Eyadéma sera l’hôte de l’Algérie.
M. Aziz Hacène a précisé que rien de particulier n’a été discuté quant à la date de cette visite.
Pour l'envoyé spécial du président Boumediene, on ne peut nier que depuis bientôt dix ans que le président Eyadéma a pris le pouvoir, appelé par le peuple togolais à sa tête, une stabilité très nette s’est manifestée au Togo. Nous sommes sensibles en Algérie à la fermeté et à la qualité de la direction et à l’orientation qu’il imprime à la République togolaise.
Sur la question aussi grave et importante pour l’Afrique que celle de la République du Sahara occidental, il est indéniable que le Togo s’est rangé du côté des défenseurs de la démocratie, des défenseurs de la liberté, des défenseurs de l'autodétermination des peuples. Cette attitude courageuse a été particulièrement appréciée en Algérie.
Nous avons déjà eu l’honneur de recevoir le président Eyadéma à Alger en 1973 à la conférence des chefs d'Etat des pays non-alignés. Nous espérons pouvoir bientôt recevoir le président Eyadéma seul, à la tête d’une délégation togolaise, le recevoir en ami de l'Algérie, le recevoir dignement, comme un chef d’Etat africain que nous apprécions et que nous estimons particulièrement.
Togo-Presse
Frédérick Madore
