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Prière de l'Aïd el fitr : il y a eu télescopage à Rimkièta
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Burkina Faso
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- Titre
- Prière de l'Aïd el fitr : il y a eu télescopage à Rimkièta
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 27 juin 2017
- Résumé
- Kantigui a été très heureux de boucler la boucle du mois de jeûne avec les musulmans.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000727
- contenu
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Kantigui a été très heureux de boucler la boucle du mois de jeûne avec les musulmans.
Comme prescrit dans le livre saint de l'Islam, le Coran, la trentaine de jours de pénitence se termine par la prière de l'Aïd el fitr, le matin même de la fête du Ramadan. Pour cette année 2017, cela a coïncidé avec un dimanche, journée de culte par excellence de la communauté chrétienne. Au quartier Rimkièta dans la périphérie ouest de Ouagadougou, Kantigui a été témoin d'une scène qui a failli mettre à rude épreuve le dialogue et la concorde inter-religieux qui caractérisent le Burkina Faso. En effet, en cette matinée, comme il est de coutume depuis quelques années, la communauté musulmane de la zone s'est donnée rendez-vous sur un terrain vaste, souvent utilisé par les acteurs du sport roi, pour la prière de l'Aïd el fitr.
Alors que les fidèles se sont réunis, un temple, implanté dans une maison d'habitation, plus précisément dans une villa de la cité de l'Espérance, « nez-à-nez » avec le lieu de prière musulmane, distillait à fond les décibels d'un orchestre. Le son des baffles dignes d'une boîte de nuit, noyait naturellement celui des haut-parleurs des fidèles d'en- face. Une situation qui a tout de suite mis mal à l'aise plus d'un. Des voix ont commencé à s'élever des rangs des personnes déjà installées sur les nattes, en attente de l'arrivée de l'Imam. Une délégation de musulmans a franchi le pas en allant demander aux occupants du temple de baisser ou arrêter la musique, le temps de la prière du Ramadan. Kantigui qui a suivi cette démarche de loin, l'a saluée à sa juste valeur. Mais, il a surpris de voir que la musique n'a pas cessé. Il a fallu une seconde intervention, pour que l'orchestre se taise enfin.
De ce qui est parvenu à Kantigui, l'un des responsables du temple aurait fait savoir qu'il ne savait pas que les musulmans se réunissaient pour la prière. Des propos qui, s'ils sont avérés, laissent Kantigui estomaqué, dans la mesure où un tel rassemblement en ces lieux se passe deux fois dans l'année : à l'occasion de la prière du Ramadan et celle de la Tabaski. En tous les cas, Kantigui se réjouit de ce que cet incident ait pu se gérer de manière pacifique. Il interpelle les uns et les autres à privilégier toujours la cohésion sociale et religieuse.
Le lundi 12 juin 2017, aux environs de 8h30mn, Kantigui a fait un constat révoltant à la mairie de l'arrondissement n°10 de Ouagadougou (à quelques dizaines de mètres de l'échangeur de l'Est). En effet, voulant faire des légalisations d'extraits de naissance de ses enfants pour des besoins administratifs, il a trouvé le guichet de vente de timbres fermé. Sur un bout de carton accroché à la fenêtre, il était alors écrit : « Veuillez patienter SVP ». Quelques minutes après, c'était toute une file d'attente. Aucune information sur la position du guichetier, ni le temps qu'il mettra dans sa « course ». Kantigui a dû poireauter plus d'une heure sans que personne ne pointe le nez. Il était donc obligé de se diriger vers l'arrondissement n°4 pour gérer son urgence.
Mais c'était peine perdue car les légalisations s'arrêtent à 10h. Il fallait donc attendre le lendemain. Kantigui sait bien que toute personne peut être amenée à quitter momentanément son poste pour un besoin pressant. Mais ici, il a l'impression que c'est une habitude au vu du carton soigneusement préparé pour demander aux usagers de patienter. Il estime donc que l'édile de cet arrondissement doit prendre des mesures pour mettre fin à ce type de comportement. En outre, l'emplacement du guichet n'est pas du tout approprié. Il se trouve à l'arrière du bâtiment où mène un petit couloir de quelques centimètres de largeur.
Cité de Bassinko : des habitants remontés
Kantigui a reçu, hier 27 juin 2017 à son bureau une délégation des habitants de la zone Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB) de la cité de Bassinko (Ouagadougou). Elle est venue exprimer son ras-le-bol vis-à-vis du ministère en charge de l'habitat. « C'est la zone la plus habitée de la cité, mais elle est dépourvue d'eau, d'électricité, de voies d'accès et de caniveaux. Nous sommes des laissés-pour-compte. », s'est indigné le porte-parole de la délégation. Selon lui, au départ une convention a pourtant été signée entre l'Etat, les promoteurs immobiliers et la Banque de l'habitat dans le cadre de la construction de ladite cité.
Cette convention, a-t-il relevé, stipule que les promoteurs immobiliers devraient construire les logements, les rétrocéder à l'Etat pour attribution aux demandeurs et le ministère en charge de l'habitat devrait réaliser les voies et étendre les réseaux divers. Mais, depuis plus de deux ans que certains y sont, aucune réalisation, dénonce la délégation. Et d'ajouter que même la construction des caniveaux sur la voie principale menant à la cité, démarrée depuis le mois de janvier, piétine.
Au vu de la complexité de la situation, les habitants estiment qu'ils n'ont plus le droit de se taire, sinon il y aura mort d'homme. Et, a précisé leur porte-parole, la raison est que quand il pleut, accéder à son domicile où en sortir devient très dangereux, surtout pour les enfants qui peuvent facilement être emportés par le courant d'eau. Dans l'optique de mieux comprendre la situation et trouver une solution, la délégation dit avoir approché les responsables du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat, mais jusqu'à présent rien sur le terrain. « Le ministre nous a reçus le 3 février 2017.
Il a désigné un de ses conseillers techniques comme notre point focal. Nous avons rencontré ce dernier, le 18 mai 2017 qui nous a promis de récolter des informations avant de nous revenir. Le 23 juin, il nous a convoqués à une 2e rencontre. Pour ce qui est de l'eau et l'électricité, il n'y a rien de prévu. Par contre s'agissant des caniveaux, il nous a fait savoir qu'il y a des instructions qui ont été données », a relaté le représentant de l'association.
Barrages de Tanghin : les usagers de la route veulent des balises
De passage à Ouagadougou, Kantigui a intercepté un cri du cœur venant du quartier Tanghin. Il a appris que les habitants de ce quartier souhaitent ardemment que des balises soient érigées le long de la route entre les deux barrages. Un passage beaucoup emprunté, notamment aux heures de pointe. Avec le début de la saison pluvieuse, ils se disent de plus en plus inquiets car ayant vécu des situations les années passées où ils ont eu du mal à se rendre au centre-ville. « Le jour où il pleut beaucoup, nous ne sommes pas tranquilles quand nous devons passer par cette route. Il y a eu même des drames. », a-t-on relaté à Kantigui.
Fada : un délinquant blesse un gendarme au cours d'une interpellation
Kantigui qui a tendu ses oreilles vers la cité de Yendabli a ouï dire que le commandant de la brigade de recherche de Fada N'Gourma a été blessé à la main et a échappé de peu à la vindicte populaire au cours de la nuit du lundi au mardi 27 juin 2017. Tout est parti des multiples vols avec effractions dans les secteurs n°1, 3 et 11 qui ont amené les gendarmes à mettre leurs radars en branle. C'est au cours d'une opération de reconnaissance à la suite d'une information, relate l'informateur de Kantigui, que l'incident est survenu. Il a fait savoir qu'alors que le pandore et son indicateur s'affairaient à identifier le logis du délinquant, celui-ci a surgi avec une machette et engagé une lutte en pleine nuit avec le gendarme. Ayant pu saisir la machette de la main, le pandore a été grièvement touché et son pouce a failli être tranché. Quand bien même il a pu se défaire du bandit, il n'était pas au bout de sa surprise. En effet, le présumé voleur a crié « au voleur » et le gendarme a été pris à parti par une foule prête à en découdre avec lui. Il a fallu que l'homme de tenue use de diplomatie, après s'être présenté, pour sauver sa peau. Venue à la rescousse, l'équipe d'intervention a aussi eu maille à partir avec un Volontaire adjoint de sécurité (VADS) chez qui le présumé délinquant avait trouvé refuge. Aux dernières nouvelles, le délinquant et son complice VADS sont en lieu sûr. Affaire à suivre !
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