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Célébration du ramadan à Sya : les musulmans soucieux des sinistrés de Ouagadougou
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- Titre
- Célébration du ramadan à Sya : les musulmans soucieux des sinistrés de Ouagadougou
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 22 septembre 2009
- Résumé
- Les musulmans soucieux des sinistrés de Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000717
- contenu
-
C'est après une pluie matinale, ce dimanche 20 septembre 2009, que les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso se sont retrouvés à la Place Wara-Wara pour la prière de la fête du Ramadan. Cette prière marquant la fin du jeûne, a été dirigée par le grand imam de Dioulasso-Ba, El Hadj Siaka Sanou.
Malgré un sol très humide, la Place Wara-Wara a refusé du monde à cette prière de l'Aïd El Fitr ou Ramadan. La pluie qui s'est matinalement abattue dans la cité de Sya, en ce jour de fête, n'a cessé qu'aux environs de 7 heures par de petites gouttelettes. Ne pouvant pas se rendre à la Place
Le grand imam, El Hadj Siaka Sanou (extrême droite).
Wara-Wara, les fidèles musulmans avaient monté des tentes pour parer à toute éventualité. Mais ces abris n'ont pas servi car le ciel a été clément, leur permettant ainsi de rallier la Place Wara-Wara. Conformément aux «hadiths» du prophète Mohamed (PSL), chaque fidèle musulman doit jeûner durant 30 jours au cours de cette période, implorer Allah, faire l'aumône et pardonner afin d'être pardonné par la grâce divine. Quoi de plus normal pour la communauté musulmane que de se retrouver à l'issue du jeûne pour célébrer l'Aïd El Fitr appelé «mois de pénitence» où tous les vÅ"ux doivent être exaucés. Le grand imam El Hadj Siaka Sanou, au cours de son prêche, a demandé aux fidèles musulmans de prier pour la nation.
Il a invité la communauté à cultiver la paix, la tolérance et le pardon, «car sans paix, pas de nation». A l'endroit des sinistrés des inondations du 1er septembre à Ouagadougou, il a exprimé sa compassion et exhorté les fidèles à plus de solidarité. Pour terminer, il a fait des bénédictions aux autorités du pays qui oeuvrent inlassablement pour le développement du Burkina.
Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Témaï Pascal Benon, accompagné d'une forte délégation d'autorités provinciales, militaires et de députés est venu soutenir la communauté musulmane à cette célébration de la fête du Ramadan.
Mamadou BIRGUI
(Stagiaire)
Avis de quelques fidèles à l'issue de la prière
Sidi Sanogo, maire de l'arrondissement de Dafra :
«Je souhaite la santé à toute la population du Burkina et à la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso. Que l'année qui s'annonce puisse nous apporter la paix et la joie dans nos familles, que la paix d'Allah habite chaque citoyen du Burkina».
Issa Sanogo, député à l'Assemblée nationale :
«Je souhaite à tous une bonne fête de Ramadan et beaucoup de bonheur, de santé et de prospérité dans tout ce que nous allons entreprendre. J'ai une pensée pour les sinistrés de Ouagadougou. Que chaque citoyen dans un élan de solidarité et de compassion puisse leur venir en aide. L'esprit de solidarité déjà manifesté suite à l'appel du président du Faso démontre qu'au Burkina, nous sommes solidaires et cette flamme est la manifestation du patriotisme. Qu'Allah le Clément, le Miséricordieux nous donne les moyens de minimiser les difficultés que vivent les sinistrés».
Témaï Pascal Benon, gouverneur des Hauts-Bassins : «Nous sommes à la fin du mois sacré musulman et chaque année, nous nous déplaçons pour venir exprimer à la communauté musulmane, toute la solidarité et tout l'engagement de l'administration. A l'endroit des sinistrés, la région des Hauts-Bassins a fait une bonne collecte suite à l'appel du chef de l'Etat et bientôt nous allons envoyer cette collecte à Ouagadougou».
Ardjouma Sanou, directeur de cabinet du maire de la commune de Bobo-Dioulasso :
«A tous les Burkinabè et à la population de Bobo-Dioulasso, j'adresse mes vÅ"ux de santé, de solidarité et de bonheur. Prions Dieu pour que le sinistre dont nous avons été victimes ne se répète plus. Je remercie également l'ensemble des Burkinabè qui ont laissé parler leur cÅ"ur et particulièrement, la commune de Bobo-Dioualasso».
Moussa Ouattrara, directeur de cabinet du président du Conseil économique et social : «Mon souhait est que toutes les communautés à Bobo-Dioulasso puissent vivre en paix, en harmonie selon les croyances. Que Dieu nous donne les bons effets de la pluviométrie, et nous épargne de ce que nous venons de vivre à Ouagadougou. Toutes nos pensées vont aux malades et aux sinistrés. Je souhaite qu'ils puissent s'en sortir et oublier ces durs moments et revenir parmi nous sur les chantiers du développement».
Mahama Sanou, président de la communauté musulmane :
«Nous remercions Dieu pour nous avoir donné la force de terminer ce mois de carême et également, pour cette pluie bienfaisante de ce matin (dimanche 20 septembre). J'invite l'ensemble de la communauté musulmane à la solidarité et à la fraternité.
Le Burkina Faso est un pays de paix, il faut que chacun Å"uvre à la préserver dans les prières. Sans paix, aucune nation ne peut se développer. Qu'Allah, le Tout-puissant accorde sa grâce à toute la nation».