Les premiers pèlerins de retour au bercail

Titre

Les premiers pèlerins de retour au bercail

Editeur

Sidwaya

Date

13 décembre 2010

Résumé

Les premiers « ladji et adja » 2010 ont regagné le bercail dans la nuit du vendredi 10 décembre 2010. Arrivés à l'aéroport international de Ouagadougou, le premier vol avait à son bord, 515 pèlerins.

Sujet

Hadj

Couverture spatiale

Ouagadougou

Arabie saoudite

Djeddah

Médine

Droits

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0000713

contenu

Les premiers « ladji et adja » 2010 ont regagné le bercail dans la nuit du vendredi 10 décembre 2010. Arrivés à l'aéroport international de Ouagadougou, le premier vol avait à son bord, 515 pèlerins.

Keffieh sur la tête, le Coran et un bidon d'eau bénite (zam-zam) en main, les premiers El Hadj et Adja étaient visiblement, heureux d'avoir accompli le cinquième pilier de l'islam. La joie se lisait sur les visages de ceux qui ont visité les lieux saints de l'islam à La Mecque et à Médine en Arabie Saoudite. Au total, 515 pèlerins ont été les premiers à arriver à l'aéroport de Ouagadougou.

A la porte de l'aéroport, dehors et aux alentours, parents et amis étaient massés des heures durant en attente des pèlerins. Après l'arrivée de ce vol, il reste deux vols à destination de Ouagadougou . Et certains venus pour accueillir leurs pèlerins vont encore attendre. En tous les cas, le président du comité d'organisation du hadj de STMB-Tours, El Hadj Abdoul Rasmané Sana, venu avec les premiers pèlerins, se dit satisfait du séjour des pèlerins burkinabè en Arabie Saoudite. « Le séjour à Arafa, Mina, Médine et à Djeddah, s'est bien passé.

L'encadrement était efficace, on n'a pas eu des difficultés majeures », a soutenu El Hadj Sana. La note négative, ajoute El Hadj Sana, est que les pèlerins burkinabè ont enregistré dans leur rang, un décès. Même satisfecit chez l'administrateur général de la Société de transport, mixte Bangrin (STMB), El Hadj Mahamadi Bangrin Ouedraogo.

Cette année, cinq agences de voyage dont STMB-Tours, ont organisé le hadj. Le transport aérien a été exclusivement géré par STMB-Tours en collaboration avec Ethiopia Air Lines. Pour Mahamadi Bangrin Ouédraogo, le bilan du hadj 2010 est positif. Il pense que tout s'est bien passé et il n'y a pas eu de problème dans le transport, ni dans le logement des pèlerins en Arabie Saoudite. Cependant au retour il y a eu des décalages d'horaires de vol.

Mais cela, explique t-il, ne dépend pas de lui, ni de la compagnie aérienne mais de l'aviation saoudienne. « Le hadj étant le plus grand pèlerinage au monde, il est souvent difficile pour l'aviation saoudienne, de ne pas faire des décalages horaires. A part, cela, les pèlerins étaient proches du Haram (lieu de prières) et il y avait des bus à leur disposition », ajoute-t-il.

Il pense déjà, au hadj 2011 et souhaite que le gouvernement lui fasse toujours confiance. Aussi souhaite-t-il qu'un jour, un Burkinabè ou un groupe de Burkinabè puisse avoir son propre avion, afin de faciliter le transport des pèlerins sur les lieux saints de l'islam.

Adja Awa Sow : Je suis ravie d'avoir rempli le 5e pilier de l'islam. Mon souhait est que tous les musulmans du Burkina puissent aller sur les lieux voir ce qui s'y passe ; parce qu'on ne peut pas raconter. C'est la première fois pour moi d'aller à La Mecque, mais je souhaite encore y retourner.

El Hadj Boureima Sawadogo : Je rends grâce à Dieu. Le hadj 2010 s'est bien passé, nous n'avons pas rencontré de problèmes majeurs. Nous souhaitons que le hadj soit béni. Nous formulons le và "u qu'en 2011, il y ait plus de pèlerin burkinabè.

Adja Hindetou Namoano : Je suis très heureuse d'avoir pu accomplir le 5e pilier de l'islam. De façon générale le pèlerinage s'est bien passé. Les logements étaient propres et proches du Haram (les lieux de prière). On avait des bus pour aller prier. Mais comme toute oeuvre humaine est imparfaite, il y a des éléments à améliorer. Pour aller à Mina par exemple les commerçants qui ne sont pas venus pour le pèlerinage ont occupé la place des pèlerins dans les bus, contrariant ces derniers à prendre les secondes places. El Hadj Ousmane Zongo : Nous avons pu dans de bonnes conditions, accomplir tous les rites. Nous avons un peu traîné avant de revenir, mais il y a des pèlerins d'autres pays qui sont toujours à La Mecque, attendant leur retour. Donc dans l'ensemble tout s'est bien passé.

El Hadj Soumane Touré : Dieu merci, tout s'est bien passé. Les rites, on les a accomplis et on a prié pour le Burkina Faso. Nous avons prié également, pour la paix. Mais c'est à nous de cultiver et d'entretenir la paix. C'est par nos agissements que nous démontrons le contraire. Et je crois que tout le monde a besoin d'être atteint de la grâce divine. Le Burkina a célébré le cinquantenaire de son indépendance. 50 ans après, il faut qu'on s'asseye, qu'on parle et qu'on opère des réformes pour notre pays.

Adja Fatimata Ouangrawa : Le pèlerinage a été un succès pour nous. C'est la première fois pour moi, d'aller à La Mecque. Chaque fois qu'on fait le déplacement, on est satisfait. Grâce à Dieu, on n'a pas eu de problème et on a formulé le voeu pour que les années à venir, il y ait plus de musulmans burkinabè sur les lieux saints de l'islam.