Le chef de l'Etat a assisté dimanche aux obsèques du roi Hassan II

Titre

Le chef de l'Etat a assisté dimanche aux obsèques du roi Hassan II

Editeur

Togo-Presse

Date

27 juillet 1999

Résumé

Le roi Hassan II 70 ans, du Maroc décédé vendredi dernier à la suite d’une crise cardiaque a été conduit dimanche "aux portes de l'éternité". Une constellation de chefs d'Etat et de gouvernement, de rois et de princes du monde en tier ont fait le déplacement de Rabat où ont eu lieu les obsèques pour saluer la dépouille mortelle du roi marocain.

Page(s)

1

3

nombre de pages

2

Droits

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0006319

contenu

Le roi Hassan II 70 ans, du Maroc décédé vendredi dernier à la suite d’une crise cardiaque a été conduit dimanche "aux portes de l'éternité". Une constellation de chefs d'Etat et de gouvernement, de rois et de princes du monde en tier ont fait le déplacement de Rabat où ont eu lieu les obsèques pour saluer la dépouille mortelle du roi marocain.

Le président de la République Gnassingbé Eyadèma s'est également rendu dans la capitale marocaine afin d'apporter sa compassion à la famille royale éplorée et au peuple marocain dont la tristesse était ambiante dans tout le pays.

A travers le chef de l'Etat, c'est le peuple togolais tout entier qui compatit à la douleur de leurs frères qui viennent de perdre un monarque dont la grandeur et le prestige sur le plan interne et externe ont été reconnus et soulignés par tous ses pairs.

Ce rayonnement du roi Hassan II, le président Eyadèma a tenu à le rappeler dès son arrivée au salon d'honneur de l'aéroport international Mohamed V de Casablanca où il a marqué une pause.

"C'est un deuil qui nous a surpris parce que personne ne s'y attendait. L'Afrique tout entière est en deuil. Le roi Hassan II, tout le monde le connaît. C'est un défenseur infatigable.

Le roi Hassan II constituait la fierté de l'Afrique. Il était considéré comme notre guide. Et ce fut comme un coup de foudre quand nous avons appris la triste nouvelle. Car nous l'avons vu à côté du président Chirac à l'occasion du 14 juillet où la garde royale d'une façon décidée, déterminée et fière avait participé au défilé du 14 juillet.

On dit souvent que l'homme propose et Dieu dispose. Nous, nous pensons que ce deuil, c'est la volonté de Allah, c'est la volonté de Dieu. Dieu sait ce qu'il veut. Malheureusement, nous sommes impuissants. Nous ne pouvons aller contre la volonté de Dieu.

Il est le seul à disposer de nous et à faire de nous ce qu'il veut. Je voudrais dire au grand peuple marocain que nous partageons ce deuil. Mais aussi tout le peuple africain. Il faut se contenir parce que nous ne pouvons rien. Dieu sait ce qu'il fait et personne ne peut aller contre sa volonté La mort du roi Hassan II est un vide difficile à combler".

Après ces mots de soutien du chef de l'Etat au peuple frère du Maroc, le président Eyadèma fut conduit à la Place du Mausolée Mohamed V à Rabat, à 90 km de Casablanca où a eu lieu la cérémonie officielle funéraire en présence de plusieurs chefs d'Etat et d'une foule immense.

Il convient de rappeler qu'après environ quatre heures de vol, le Boeing 707 présidentiel avait atterri à l'aéroport international Mohamed V de Casablanca dimanche à 11 h30 GMT. Le président Eyadèma qui a fait le déplacement en compagnie de son homologue Mathieu Kérékou du Bénin a été accueilli au bas de l'échelle de coupée par M. Kasmi Tidjani, gouverneur de Casablanca.

Après le passage en revue de la garde marine qui lui a rendu les honneurs, le chef de l'Etat a marqué une pause au salon d'honneur qui lui a permis de dire son mot de compassion • avant d'être conduit à Rabat. Le président Eyadèma a quitté Casablanca vers 21 heures après les obsèques du roi Hassan II. Il était accompagné des ministres Joseph Kokou Koffigoh des Affaires étrangères et de la Coopération, Barry Moussa Barqué conseiller spécial du président de la République.