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Transition : les contours expliqués aux musulmans à Bobo-Dioulasso
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- Titre
- Transition : les contours expliqués aux musulmans à Bobo-Dioulasso
- Créateur
- Adaman Drabo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 24 novembre 2014
- Résumé
- Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé, le dimanche 23 novembre 2014 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique sur la Charte de la transition. La communication visait à expliquer les contours de la charte et à amener la communauté musulmane à s'interroger sur leur participation à la vie de la Nation.
- Sujet
- Souleymane Koné
- Conseil national de la transition
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Couverture spatiale
- Bobo-Dioulasso
- Langue
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000702
- contenu
-
Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé, le dimanche 23 novembre 2014 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique sur la Charte de la transition. La communication visait à expliquer les contours de la charte et à amener la communauté musulmane à s'interroger sur leur participation à la vie de la Nation.
La conférence publique sur la Charte de la transition a porté sur le thème : « Charte de la transition : la responsabilité des musulmans ». Elle a été initiée par le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques et vise, selon son coordonnateur régional des Hauts-Bassins, Souleymane Koné, à expliquer aux fidèles musulmans les tenants et les aboutissants de la charte de la transition. Elle vise également à les amener à se pencher sur leur contribution pour une réussite de cette transition. Pour mieux expliquer cette charte, les initiateurs ont fait appel à deux juristes et membres du CERFI. Il s'agit de Sériba Diakité et de Daouda Simbré. Le premier a détaillé aux participants ce qu'est une charte, tandis que le second a décortiqué le thème même de la conférence. Daouda Simbré a fait remarquer que les musulmans sont faiblement représentés dans certaines instances de décision à cause notamment de la mauvaise perception qu'ont certains de la politique, ou du faible niveau de compréhension du fonctionnement des organes politiques. Or a-t-il dit, tout le monde fait de la politique d'une manière ou d'une autre. Pour lui, il n'y a pas d'incompatibilité entre la politique et la religion, et les musulmans de son avis, doivent contribuer à l'animation de la vie nationale comme le font ceux du Mali ou du Niger. Selon M. Simbré, les fidèles musulmans doivent clairement donner leur position sur certaines questions d'intérêt national, et participer activement aux élections en faisant des choix appropriés, plutôt que de se laisser guider par certaines considérations. Le conférencier a aussi invité les musulmans à aller vers une fédération, et à parler d'une seule et unique voix lorsque leur avis est demandé sur certaines questions relatives à la vie du pays. Néanmoins, Daouda Simbré a suggéré aux différents leaders religieux musulmans, de décider de la conduite à tenir vis-à-vis de la politique. Les participants ont apprécié la conférence et ont salué les initiateurs. Mahamat Sanogo, un des responsables d'associations musulmanes, a laissé entendre qu'il faut continuer la sensibilisation afin que les musulmans comprennent la nécessité de participer à la gestion des affaires de la Nation, car comme le stipulent les saintes écritures, « celui qui ne s'intéresse pas aux problèmes de la communauté n'est pas des nôtres ».
Adaman DRABO