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Pratique de l'islam : le jeûne en dehors du mois de ramadan
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- Titre
- Pratique de l'islam : le jeûne en dehors du mois de ramadan
- Créateur
- Karim Badolo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 15 juillet 2015
- Résumé
- En islam, l'on distingue trois types de jeûne : le ramadan, le jeûne volontaire et celui surérogatoire. Tout en ayant une portée commune qui est l'expression de la piété, chaque type de jeûne recèle des spécificités.
- Sujet
- Tiégo Tiemtoré
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Langue
- Français
- Source
- Sidwaya
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000699
- contenu
-
En islam, l'on distingue trois types de jeûne : le ramadan, le jeûne volontaire et celui surérogatoire. Tout en ayant une portée commune qui est l'expression de la piété, chaque type de jeûne recèle des spécificités.
De l'avis de Tiégo Tiemtoré, imam au Centre d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), le mois de ramadan (9e mois lunaire du calendrier musulman) fait partie des cinq piliers de l'islam avec l'attestation de foi, la prière, l'aumône légale et le pèlerinage aux lieux saints. Il est donc obligatoire pour tout musulman, sauf pour les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou allaitant un enfant et les voyageurs. Selon un propos du prophète Mohamed (paix et salut), les jours du ramadan « sont les meilleurs parmi les jours, ses heures, les meilleures parmi les heures » et renferment beaucoup de bienfaits et de bénédictions pour les croyants. D'ailleurs, le verset instituant le jeûne de ramadan stipule, à propos de sa finalité : « Afin que vous soyez pieux ». « Tout comme les autres piliers de l'islam, le ramadan est un appel vers des valeurs, un instant de repentir, de remerciements et de purification interne. L'éducation des sens qu'il promeut incite le croyant, au-delà du ramadan, à contrôler ses yeux, sa langue, son cœur, son esprit, ses oreilles. En un mot, à apprendre à se maîtriser pour vivre dans la présence divine permanente », indique l'imam Tiemtoré. Pour lui, cette période de privation est également une école de la vie d'autant plus qu'elle éduque à la solidarité, au partage et à la justice sociale. L'imam a relevé que le jeûne de rattrapage est obligatoire pour celui qui n'a pas rempli les 30 jours du ramadan. A côté du jeûne obligatoire (ramadan et rattrapage), l'on a le jeûne surérogatoire et celui volontaire. L'objet du jeûne surérogatoire est, selon l'imam Tiégo Tiemtoré, de se rapprocher davantage de Dieu et de corriger les éventuelles erreurs dans l'acte obligatoire qu'est le ramadan. Il explique que le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a enseigné des jours privilégiés pour le jeûne surérogatoire. Ces jours sont les lundis et jeudis, les 13,14 et 15e jours du mois lunaire, le jour d'Arafat (la veille de la Tabaski), les mois de Rajab et Chaaban (deux mois précédant le ramadan), les 10 premiers jours du mois du pèlerinage, le jeûne du prophète David, c'est-à-dire jeûner un jour sur deux et six jours durant le mois de Chawwal (qui suit ramadan).
Quant au jeûne volontaire, il s'inscrit, aux dires de l'imam Tiemtoré, dans une dynamique de reconnaissance envers Dieu pour un bienfait. « Allah dit dans le Coran que, si vous le remerciez pour un don, il en rajoutera, tout en précisant que les gens, dans la majorité des cas, ne sont pas reconnaissants. Vous voyez autour de vous, des hommes et des femmes qui passent tout le temps à se plaindre de leur situation et ne voient pas ce que Dieu leur a donné », souligne M. Tiemtoré. Il ajoute que l'on peut jeûner volontairement pour exprimer une doléance à Dieu.
Karim BADOLO