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Titre
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La fête du Ramadan célébrée au Togo dans la paix et la quiétude
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Date
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26 novembre 2003
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Résumé
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L'Aïd Al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois du Ramadan (jeûne ou carême) tous les ans chez les musulmans, a été commémorée hier au Togo, dans la paix et la quiétude. A Lomé, les prières se sont déroulées plusieurs endroits. La grande prière de ce “spécial fête d'Al-Fitr" a rassemblé hier dans l'enceinte du Lycée de Tokoin Lomé, une foule immense de fidèles de Mahomet parmi laquelle le président de l'Assemblée nationale, M. Fambaré Ouattara Natchaba, de même que plusieurs illustres personnalités du monde musulman. La prière de circonstance a été dirigée par l'imam supérieur de la ville de Lomé, El Hadj Joussouf Guimba.
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Page(s)
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4
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nombre de pages
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1
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0005968
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contenu
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L'Aïd Al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois du Ramadan (jeûne ou carême) tous les ans chez les musulmans, a été commémorée hier au Togo, dans la paix et la quiétude. A Lomé, les prières se sont déroulées plusieurs endroits. La grande prière de ce “spécial fête d'Al-Fitr" a rassemblé hier dans l'enceinte du Lycée de Tokoin Lomé, une foule immense de fidèles de Mahomet parmi laquelle le président de l'Assemblée nationale, M. Fambaré Ouattara Natchaba, de même que plusieurs illustres personnalités du monde musulman. La prière de circonstance a été dirigée par l'imam supérieur de la ville de Lomé, El Hadj Joussouf Guimba.
Le chef de l’Etat y était représenté par le Premier ministre Koffi Sama. Il était entouré de certains membres du gouvernement.
Dans son sermon, El Hadj Joussouf Guimba a prié pour la paix au Togo et dans le monde. Il a surtout demandé à Allah, le Tout Clément et Très Miséricordieux, d'accorder sa grâce au chef de l’Etat et de le récompenser pour son soutien et ses divers dons à toute la communauté musulmane du Togo.
Le grand imam de Lomé a aussi prié pour les membres du gouvernement, les députés à l'Assemblée nationale et pour la paix au Togo, en Afrique et dans le monde. Il a enfin prié pour l'amour entre tous les peuples d'Allah et les hommes de la terre.
Précisant pour sa part l’importance de cette fête dans la vie de tout “bon musulman”, le secrétaire général de l’Union Musulmane du Togo (UMT), El Hadj Tétou, a dit que le jeûne ou carême conduit à une récompense divine certaine. "C’est un jour de grâce..., car c'est au cours du mois de Ramadan que le Saint Coran a été révélé ”, s’est enfin réjoui El Hadj Tétou, au nom de tous les fidèles musulmans.
Sur le terrain de Béniglato
De son côté, l’Imam Abdouganiou Kadji, à travers les sourates “ bacara ” et “ Alhachire ”, a demandé à Dieu tout-puissant, le Tout Miséricordieux d'accorder aux fidèles, au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement et à tous les Togolais sa bénédiction. Il a également demandé à Dieu d'éloigner du Togo, le spectre de la guerre fratricide afin que puisse régner la paix pour tous.
L’imam a en outre, signifié que la fête du Ramadan n'est pas une fête de réjouissance, mais une récompense pour les fidèles qui ont réellement observé le jeûne dans sa totalité, pour ceux qui craignent Allah et obéissent à ses recommandations.
Aussi, a-t-il demandé que les fidèles conservent cette récompense et que Dieu les garde en bonne santé. C’était sur le terrain de Béniglato.
Ambiance à la plage
La prière achevée, les finies se sont rendus en famille où ils ont fêté avec parents et amis. Tous les quartiers de Lomé ont connu une ambiance festive jusque tard dans la soirée.
Une ambiance qui a également été observée en bordure de la mer. En effet, des milliers de Loméens se sont notamment rendus à la plage pour achever la fête en beauté. "Il faut à certaines occasions rompre avec l'habitude, avec la vie monotone de la maison”, a confié un jeune couple, fier de se retrouver dans cette marée humaine composée en majorité de jeunes et d'enfants. Tandis que les uns organisaient des piques niques, les autres se livraient aux jeux de hasard et certains encore dansaient au rythme de la musique moderne et au tam-tam.
Kokou KATAKA
Prosper P. PITASSA
Togo-Presse
Frédérick Madore
