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Titre
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L'AEEMT va se doter d'une mutuelle d'entraide
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Date
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6 janvier 2003
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Résumé
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Les membres et sympathisants de l’Associa tion des Elèves et Etudiants Musulmans du Togo (AEEMT) se préparent à créer leur mutuelle d’entraide. La décision a été prise à l'issue d'une journée de réflexion organisée dimanche 29 dé cembre à la mosquée du campus de Lomé. A cet effet, un comité de pilotage dirigé par M. Abdoulaye Allassani a été mis sur pied.
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nombre de pages
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0005944
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contenu
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Les membres et sympathisants de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Togo (AEEMT) se préparent à créer leur mutuelle d’entraide. La décision a été prise à l'issue d'une journée de réflexion organisée dimanche 29 dé cembre à la mosquée du campus de Lomé. A cet effet, un comité de pilotage dirigé par M. Abdoulaye Allassani a été mis sur pied.
La manifestation qui a rassemblé une centaine de délégués venus de toutes les sections a essentiellement porté sur “la réglementation de la vie économique du musulman”. Il s’agissait de rappeler aux fidèles d’Allah, les préceptes de l'islam, ses contraintes et obligations liées entre autres au travail, au prêt, à l'usure, etc.
Les délégués ont suivi deux exposés. Le premier, présenté par Me Mouhamed Tchassona Traoré, président de la Chambre Nationale des Notaires du Togo incite les musulmans à travailler et à lutter contre l’oisiveté. “L’islam bénit le travail accompli honnêtement et réprouve le providentialisme et la mendicité”, a déclaré le conférencier. Selon lui, le travail pour le musulman doit s’effectuer dans une optique visant à garantir à l’homme, la dignité et la liberté individuelle ainsi que les intérêts de la communauté islamique. De même, Me Tchassona a souligné que la religion musulmane a réglementé le commerce. Ainsi, la vente des choses illicites telles que l’alcool, la viande du porc et autres moyens frauduleux d’avoir de l’argent sont interdits.
Egalement, les prêts à intérêt sont déclarés illicites lorsqu’ils sont pratiqués entre musulmans. Ceci s’explique par le fait que la loi islamique recommande l’esprit d’entraide et de solidarité entre toutes les composantes de la communauté musulmane. Le prêt est donc un emprunt de générosité, d’assis tance et ne saurait s’accommoder d’intérêt.
Le président de la Chambre Nationale des Notaires du Togo a également prodigué aux jeunes musulmans, la notion de libellé d’association, de contrat, de la participation du musulman au développement de la cité, etc.
Quant au deuxième exposant, El-Hadj Seydou Assanté, il a axé son intervention sur les institutions mutualistes de coopératives, d’épargne et de crédit. Les jeunes musulmans ont eu à apprendre le fonctionnement des institutions financières e surtout le mode de financement islamique.
Cyril EKPAWOU
Togo-Presse
Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
Frédérick Madore
