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Titre
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Valeurs religieuses et lutte contre le VIH / SIDA : jeunes chrétiens et musulmans à la recherche d'une stratégie
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Date
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23 novembre 2007
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Résumé
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« Mon peuple est détruit, parce qu’il manque de connaissances ». C’est en référence à cette parole des Saintes Ecritures que se tient depuis hier, à Bagbé, un séminaire organisé a l’intention des jeunes musulmans et chrétiens sur la lutte contre le VIH/SIDA. C'est une initiative de la coordination de l’Afrique de l'Ouest francophone du Programme des Relations Islamo-Chrétiennes en Afrique (PRICA).
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Page(s)
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6
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nombre de pages
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1
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0005789
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contenu
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« Mon peuple est détruit, parce qu’il manque de connaissances ». C’est en référence à cette parole des Saintes Ecritures que se tient depuis hier, à Bagbé, un séminaire organisé a l’intention des jeunes musulmans et chrétiens sur la lutte contre le VIH/SIDA.
C'est une initiative de la coordination de l’Afrique de l'Ouest francophone du Programme des Relations Islamo-Chrétiennes en Afrique (PRICA).
Le présent séminaire se déroule au Centre d'Accueil et de Formation Agropastoral de Bagbé, dans la préfecture de 1'Avé, sous le thème, « jeunes chrétiens et musulmans, ensemble contre le VIH/SIDA ». Une quarantaine de jeunes Béninois et Togolais prennent part à cette rencontre qui vise à les éclairer sur ce fléau redoutable du siècle qu’est le SIDA. Il s'agit de les stimuler pour une action concertée, afin de trouver des stratégies de riposte contre la propagation du SIDA, dans les milieux religieux.
Ces travaux, axés essentiellement sur « les approches chrétiennes et musulmanes du VIH/ SIDA », s’efforcent de conscientiser les participants sur les valeurs religieuses et africaines en matière d'éthique sexuelle. Meublés de visites guidées dans deux centres d’accompagnement des personnes atteintes du SIDA, les travaux devront également amener les jeunes religieux à créer un Forum National Interreligieux contre le VIH.
A leur ouverture, le coordinateur régional du PRICA, le révérend Dr. Désiré Adraké, a fait savoir que ces travaux, de trois jours, vont « équiper les participants pour la lutte contre la pandémie du SIDA ». Il a rappelé que le PRICA, en dehors de son rôle traditionnel de promotion de la paix interreligieuse, inscrit dans ses actions prioritaires, « l'accompagnement des Eglises dans la lutte contre tout ce qui avilit l'homme et entrave son épanouissement intégral ».
Pour sa part, la coordinatrice du Programme des Femmes et de l’Education du PRICA, Mme Angèle Dogbé, a souligné que le silence attaché à la maladie du SIDA à cause de la honte, a fait qu’aucun groupe religieux n’avait voulu admettre que le virus se trouve dans son milieu. Cela a laissé libre cours au virus. Aujourd'hui, selon elle, il faut que « nous reformulions nos valeurs pour l'être humain pour la communauté et pour lu société ». Nous devons arriver à une compréhension mutuelle malgré nos différences. (... ) Nous devons penser, apprendre et agir ensemble pour gagner la bataille contre la pandémie, car la lutte contre cette pandémie doit être fondée sur la collaboration, spécialement au niveau des communautés religieuses ».
Bernardin ADJOSSE
Togo-Presse
Frédérick Madore