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Titre
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Le 5e CIMEF a pris fin sur un appel à l'engagement
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Date
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13 août 2008
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Résumé
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Ouverts vendredi au Palais des Congrès de Lomé, les travaux de la 5e édition du Colloque International des Musulmans de l’Espace Francophone (CIMEF) ont pris fin, lundi dernier, au Centre Culturel Islamique de Lomé sur une note de satisfaction générale.
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Page(s)
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nombre de pages
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1
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0005763
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contenu
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Ouverts vendredi au Palais des Congrès de Lomé, les travaux de la 5e édition du Colloque International des Musulmans de l’Espace Francophone (CIMEF) ont pris fin, lundi dernier, au Centre Culturel Islamique de Lomé sur une note de satisfaction générale.
C'est le directeur de cabinet du ministère d’Etat, ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, M. Méwonawovo Têko qui a clôturé ces assises.
Arrivés de vingt six pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, les délégués au 5e Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone (CIMEF) ont échangé, pendant quatre jours, sur « Islam et développement les musulmans face aux objectifs du millénaire ». Cette rencontre de Lomé a été une occasion pour les participants de mettre ensemble leurs expériences et leur savoir-aire au service du développement de leurs pays respectifs, en tirant profit de leurs diversités culturelles.
Ainsi à travers plusieurs sous-thèmes tels « Islam et santé », « Islam et environnement », « la contribution des musulmans dans la prévention et la gestion des crises sociopolitiques dans les pays de l'espace francophone », « Islam et mondialisation de l’économie », les croyants d’Allah affirment avec force qu’au-delà des diversités cultuelles, le CIMEF défend les valeurs de fraternité, de dignité humaine, d'autonomie, d’indépendance et de liberté.
La philosophie du CIMEF, selon Tariq Ramadan, coordonnateur du comité de pilotage basé à Paris, c'est que les musulmans et non musulmans doivent toujours se sentir libres, optimistes et engagés quelles que soient les vicissitudes de la vie. Il a appelé ses coreligionnaires à l'espérance, car tout est toujours possible si l'homme sait bien assumer ses responsabilités pour changer le cours des événements, à la tolérance et au raffermissement de leur foi. Ceci pour consolider les idéaux de paix, de stabilité, de développement humain durable et de réconciliation.
M. Méwonawovo Têko, directeur de cabinet au ministère d’Etat, ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales a souligné que la réconciliation est un facteur de développement durable, car « elle apporte la paix, libère les énergies et favorise la conjugaison des efforts des citoyens pour leur développement soutenu et harmonieux ».
C'est pourquoi il a demandé à chaque participant de traduire dans les faits les enseignements tirés de cette rencontre, notamment la prévention des crises sociopolitiques qui bloquent le développement.
Koenga POUH
Togo-Presse
Frédérick Madore