Article
Les leaders d'opinion et les oulemans de la communauté musulmane de la Kara éclairés sur la pandémie du VIH / SIDA
- Titre
- Les leaders d'opinion et les oulemans de la communauté musulmane de la Kara éclairés sur la pandémie du VIH / SIDA
- Type
- Article de presse
- Créateur
-
Agence Togolaise de Presse
- Editeur
-
Togo-Presse
- Date
- 31 mars 2008
- Résumé
- L'Association des Cadres Musulmans du Togo (ACMT) section Kara, en collaboration avec le PSI-Togo, a organisé, le dimanche 16 mars, à la direction régionale de l'Action sociale de Kara à l'intention des leaders d'opinion et oulemans des mosquées de Kara, une journée de réflexion, autour du thème « La communauté musulmane et le VIH/SIDA ».
- DescriptionAI
- L'ACMT-Kara, en collaboration avec PSI-Togo, a organisé une journée de réflexion à Kara pour sensibiliser les leaders d'opinion musulmans et les oulemas sur le VIH/SIDA. L'objectif était de lever le tabou sur la maladie, promouvoir des comportements responsables et harmoniser les points de vue sur le dépistage prénuptial. Les participants ont discuté des voies de transmission, de la prévention et des conséquences socio-économiques du SIDA, soulignant l'importance de l'abstinence et de la fidélité.
- pages
- 6
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0005751
- contenu
-
L'Association des Cadres Musulmans du Togo (ACMT) section Kara, en collaboration avec le PSI-Togo, a organisé, le dimanche 16 mars, à la direction régionale de l'Action sociale de Kara à l'intention des leaders d'opinion et oulemans des mosquées de Kara, une journée de réflexion, autour du thème « La communauté musulmane et le VIH/SIDA ».
A travers cette rencontre, l’ACMT-Kara par la voix de son président régional, M. Ayéva Tchatchibara, entendait sensibiliser les leaders d'opinion et les oulemans en charge de l'éducation des fidèles à lever le voile sur le mutisme coupable face aux ravages de la pandémie du VIH/SIDA au sein de la communauté afin d'induire un changement de comportement responsable pour freiner la progression de l'infection. Autre aspect que visait la rencontre, est d'amener les cadres musulmans à harmoniser leur point de vue sur l'idée d'une proposition d'institution de tests de dépistage aux futurs époux avant toutes célébrations de mariages religieux.
Dans un exposé développé à l'occasion, le gynécologue chef-service de la maternité au CHR-Kara, le Dr Aboubakari Abdoul Samadou a éclairé l’assistance sur la maladie du SIDA : le microbe responsable, ses manifestations, les voies de transmission et les modes de prévention, avant de déplorer l'ampleur de la propagation et les conséquences socioéconomiques de cette infection sur l'individu, la société et le pays tout entier.
L’infection au VIH/SIDA est une menace sérieuse à la survie de l’espèce humaine et devient aujourd’hui une affaire de tous. Chacun doit adopter un comportement responsable, a-t-il indiqué tout en précisant aussi qu’« il est plus facile de prévenir que de guérir ».
Face aux questions taboues concernant l’utilisation du préservatif qui, selon certaines inquiétudes, encourage plutôt la fornication et la débauche et à l'institution des tests de dépistages avant les célébrations de mariages religieux, l'assistance n'a pas réussi à harmoniser un point de vue se réservant de soumettre les avis recueillis aux instances islamiques du pays. Cependant, les participants se sont mis d’accord sur le point : pour l’heure, seules l’abstinence sexuelle avant le mariage et la fidélité entre époux restent les voies royales et divines pour se mettre à l’abri du fléau du SIDA.
A l’issue d'un débat assez riche, la rencontre a été clôturée par le vice-président régional de l’Union Musulmane du Togo (UMT-Kara), El Hadj Korodowou Habib. Celui-ci a, au nom de son président régional, félicité l’ACMT-Kara pour son initiative, et remercié le PSI-Togo pour son soutien en faveur de la tenue de cette rencontre. Il a exhorté tous les participants à servir de relais en qualité de pairs-éducateurs pour porter l’information reçue une fois de retour dans leurs milieux.
(ATOP)