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Attaques du 2 mars 2018 : le M/PRSCA exige des poursuites judiciaires contre Blaise Compaoré et compagnie
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- Titre
- Attaques du 2 mars 2018 : le M/PRSCA exige des poursuites judiciaires contre Blaise Compaoré et compagnie
- Créateur
- Colette Drabo
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 9 mars 2018
- Résumé
- Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse le 7 mars 2018 pour, entre autres, condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et exiger que des poursuites judiciaires soient engagées contre l'ex-président Blaise Compaoré, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé pour «haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
- Sujet
- Attentat de Ouagadougou de 2018
- Blaise Compaoré
- Djibril Bassolé
- Gilbert Diendéré
- Iyad Ag Ghaly
- Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans
- Terrorisme
- Radicalisation
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000418
- contenu
-
Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse le 7 mars 2018 pour, entre autres, condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et exiger que des poursuites judiciaires soient engagées contre l'ex-président Blaise Compaoré, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé pour «haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
Les condamnations tous azimuts de la double attaque du 2 mars par l'opinion publique continuent. Le 7 mars dernier, le M/PRSCA a, face aux Hommes de médias, condamné lesdites attaques ayant fauché la vie à huit militaires burkinabè. Pour le M/PRSCA, ces attaques démontrent que la situation est très préoccupante. A ce titre, le mouvement appelle non seulement les Burkinabè à l'union sacrée, mais aussi invite chaque citoyen à s'approprier la lutte en devenant un relais utile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. « Nous lançons un appel urgent au gouvernement, aux services de renseignement à mener des investigations sans faille pour démasquer ces fils et filles qui travaillent à détruire le pays au profit des criminels », a martelé le coordonnateur national du M/PRSCA, Claude Ouédraogo. Prenant acte de la revendication de ces attaques par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali, « proche collaborateur de l'ex-président Blaise Compaoré, du Général Gilbert Diendéré et de Djibrill Bassolé », le M/PRSCA exige que des poursuites judiciaires soient engagées contre ces trois cités pour « haute trahison, collusion avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ».
Le Tribunal militaire accusé d'avoir pris « le procès du peuple insurgé en otage »
Par ailleurs, le mouvement demande, entre autres, la délocalisation de tous les camps militaires situés à l'intérieur des villes vers l'extérieur, l'interdiction du port de la tenue militaire et l'utilisation d'engins militaires par les civils, l'interdiction ferme de circulation de tout véhicule et engin non immatriculé, identifié et autorisé.
Concernant le procès du putsch ouvert le 27 février dernier et qui a été reporté sine die, le M/PRSCA a fustigé le fait que la presse n'ait pas pu travailler sereinement. Face aux Hommes de médias, M. Ouédraogo et ses camarades ont accusé le Tribunal militaire d'avoir pris « le procès du peuple insurgé, le procès de nos martyrs en otage ». Tout en mettant en garde tous ceux qui tenteront de perturber le procès à la reprise, les conférenciers ont interpellé les autorités judiciaires à prendre toutes les dispositions utiles pour la retransmission en direct dudit procès afin de permettre aux Burkinabè des confins les plus reculés du pays de savoir ce qui s'est réellement passé.
Sur le cas Auguste Denise Barry arrêté pour tentative présumée de déstabilisation du pays, le M/PRSCA invite le ministre de la Justice à situer l'opinion sur l'évolution du dossier.
Colette DRABO