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Fête nationale et 20e anniversaire du RPT : des offices religieux et des meetings populaires appelant à la consolidation de l'unité dans nos préfectures
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- Titre
- Fête nationale et 20e anniversaire du RPT : des offices religieux et des meetings populaires appelant à la consolidation de l'unité dans nos préfectures
- Editeur
- La Nouvelle Marche
- Date
- 16 janvier 1990
- Résumé
- La célébration de la fête nationale et du 20e anniversaire du RPT a été marquée dans les préfectures par des offices religieux, des retraites aux flambeaux, des marches de soutien, des meetings, des défilés, des compétitions sportives et des réjouissances populaires.
- Page(s)
- 5
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0005562
- contenu
-
La célébration de la fête nationale et du 20e anniversaire du RPT a été marquée dans les préfectures par des offices religieux, des retraites aux flambeaux, des marches de soutien, des meetings, des défilés, des compétitions sportives et des réjouissances populaires.
A Kara, la population s’est retrouvée sur l’esplanade de la maison du RPT pour célébrer le double événement. Le préfet de la Kozah. M. Abilébou Okandapéou a expliqué que le 13 Janvier est une date-repère dans le processus de mutation de notre pays. Précisant que l’armée est intervenue le 13 Janvier 1967 pour libérer un peuple qui croupissait sous le poids du régionalisme, des règlements de compte, de la dusse à l’homme, des pillages, des bastonnades, etc.
Parlant du RPT créé pour combler le vide politique et coller les morceaux d’un Togo socialement et éthiquement émietté, il a indiqué qu’en 20 ans notre parti d’avant-garde nous apporte la paix, l’union, la solidarité, le progrès économique, l’autosuffisance alimentaire, la notoriété et surtout l’inestimable crédit de confiance de notre pays devenu un grand carrefour international.
En ce 20e anniversaire du RPT. M. Abilébou Okandapéou a appelé ses administrés à l’union, à la solidarité, au militantisme, à la discipline, à la vigilance et au travail pour pérenniser et renforcer les acquis de notre marche en avant.
A Pya, l'adjoint au préfet de la Kozah, M. Beléi Alfa, a indiqué que ce double anniversaire doit être une occasion de bilan, de réflexions et de prise de conscience.
Ainsi, il a fait l’historique du Togo depuis le temps colonial jusqu’à ce jour en passant par le 27 avril 1960 date de l’indépendance et l’avénement de l’Homme du 13 Janvier au pouvoir.
M. Béléi a rappelé les efforts déployés par le gouvernement dans tous les domaines pour assurer le bien-être du peuple togolais. Après avoir rappelé les acquis du RPT et les distinctions honorifiques de l’Homme du 13 Janvier qui font aujourd’hui la fierté de tous les Togolais, l’adjoint au préfet a appelé la population de Pya à la vigilance et à l’union pour enseigner aux générations futures les voies de garantie de notre révolution.
A Kara et à Pya comme dans les autres cantons de la préfecture de la Kozah, l’événement a été également marqué par des défilés qui ont connu la participation de toutes les forces vives de tout âge et des groupes folkloriques qui ont tenu à témoigner leurs reconnaissances à l’Homme du 13 Janvier.
Les manifestations se sont poursuivies dans l’après-midi par des rencontres sportives et des réjouissances populaires.
Le 12 au soir déjà, les jeunes de la ville de Kara, conduit par le délégué régional de la JRPT, M. Djato Kanda, avaient organisé une retraite aux flambeaux à travers les artères de la ville.
A Kpalimé, la militante population de la commune et de ses environs a pris d’assaut le stade de la Place du 30 Août où, après la prestation des groupes d’animation, de l’UNFT de Kloto et du canton de Tové et de ceux du Lycée de Kpodzi et du CEG Zomai I, le préfet de Kloto, M. Elitsa Koadjo Lanou s’est adressé à l’immense foule. Selon lui, cette double célébration offre au peuple togolais l’occasion de jeter un coup d’œil méditatif sur l’histoire du pays afin d’inventorier objectivement les tirs à rectifier, les entreprises à encourager et de continuer son engagement systématique aux côtés du général Eyadèma. Il a reconnu que l’avénement du régime du président Eyadèma procède de la volonté de Dieu qui a ainsi sauvé le Togo de la dispersion, du chaos et du délassement social.
Après avoir rappelé les tribulations du peuple togolais au cours des dernières années de son indépendance, M. Elitsa a affirmé que le RPT est la baguette magique qui a donné au Togo l’envergure qu’on lui connaît aujourd’hui, c’est-à-dire une nation respectable et respectée. Il a alors renouvelé sa confiance au RPT et à son président-fondateur le général Eyadèma qui a-t-il, ont fait leur preuve.
Le préfet de Kloto a ensuite engagé ses administrés à faire de la décennie 1990 une décennie de vigilance et de travail en vue de pérenniser les acquis du RPT.
A Sokodé, de nombreux slogans riches en significations ont été lancés lors du grand défilé qui a rassemblé toutes les forces vives de Sokodé et de ses environs sur l’avenue bitumée des Affaires sociales au lieu du stade municipal comme à l’accoutumée.
Avant ce défilé qui a duré plus de deux heures, le préfet de Tchaoudjo M. Kokouvi Massé né était revenu sur les grandes articulations du message du chef de l’Etat à la nation qui fait le bilan des 20 ans de notre parti d’avant-garde et souligné la nouvelle approche du combat qui reste à mener.
La ville de Sokodé ayant pris une part importante dans la vie de notre mouvement pour avoir abrité une fois l’un des congrès du parti, le préfet de Tchaoudjo a demandé à ses administrés de ne pas dormir sur leurs lauriers ou leur autosatisfaction. Car, a-t-il dit, «si les 20 ans du RPT et les 23 ans du régime Eyadèma présentent un bilan aussi positif, chacun doit s’interroger sur son apport tant au niveau individuel que collectif».
Après avoir rappelé à la population de sa préfecture qu’elle est parmi les grands bénéficiaires des réalisations socio-économiques et culturelles du régime Eyadèma, il l’a exhortée à continuer le travail dans l’ordre et la discipline pour gagner définitivement la bataille contre la faim, la maladie, la pauvreté et l’ignorance afin de relever les nombreux défis que nous lance le monde d’aujourd’hui. Mais pour M. Massémé Kokouvi, rien ne pouvant se faire sans la paix et la sécurité sociale, la population de Tchaoudjo doit demeurer toujours vigilante.
Les manifestations ont été poursuivies par des mouvements d’ensemble, un match de football et un bal populaire.
A suivre