Article
Oummah : un fonds pour accélérer le développement
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Oummah : un fonds pour accélérer le développement
- Créateur
- Cheick Beldh'or Sigue
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 25 mars 2008
- Résumé
- Le Fonds de solidarité islamique de développement "permettra aux Etats africains d'accélérer la réalisation de leur développement économique et social". Foi du président burkinabè Blaise Compoaré, qui s'exprimait à la XI e conférence au sommet de la Oummah islamique, tenue à Dakar les 13 et 14 mars derniers. En matière de financement du développement et de lutte contre la pauvreté au sein de la communauté, son homologue sénégalais a fait des propositions.
- Sujet
- Banque Islamique de Développement
- Blaise Compaoré
- Charia
- Coopération arabe
- Hadj
- Organisation de la Coopération Islamique
- Pauvreté
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000331
- contenu
-
Le Fonds de solidarité islamique de développement "permettra aux Etats africains d'accélérer la réalisation de leur développement économique et social". Foi du président burkinabè Blaise Compoaré, qui s'exprimait à la XI e conférence au sommet de la Oummah islamique, tenue à Dakar les 13 et 14 mars derniers. En matière de financement du développement et de lutte contre la pauvreté au sein de la communauté, son homologue sénégalais a fait des propositions.
Au sein de ses Etats membres, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) peut jouer un rôle plus accru dans la lutte contre la pauvreté. A la XIe conférence au sommet de l'Organisation, la question du financement de la lutte contre le fléau et de l'accès au développement, a figuré parmi les discussions entre souverains, chefs d'Etat et de gouvernement de la Oummah. Il faut dire que la 3e session extraordinaire de la Conférence islamique au sommet, tenue à la Mecque en décembre 2005, avait déblayé le terrain avec la création d'un Fonds auprès de la banque de l'Organisation, la Banque islamique de développement, plus connu sous l'appellation de Fonds de solidarité islamique de développement. Ce Fonds a, à ce jour, reçu la contribution de 2, 6 milliards de dollars, contre 10 milliards de dollars attendus. Le président Blaise Compaoré, qui intervenait au nom du Groupe Afrique, a estimé que la mise en place du Fonds "permettra aux Etats africains d'accélérer la réalisation de leur développement économique et social".
Financer des programmes sociaux
Me Abdoulaye Wade ne pense pas autrement, lui qui souhaite que les investissements arabes interviennent aussi largement que possible en Afrique, tout en assurant que les investissements ne courent aucun risque en Afrique qui se démocratise de plus en plus. Pour la mobilisation massive des ressources, le président sénégalais a sa petite idée : l'intérêt étant prohibé par la Sharia, pourquoi les masses d'intérêts générés par les dépôts des pays musulmans pétroliers dans les banques occidentales ne serviraient-elles pas à financer des programmes sociaux, en dehors de la mobilisation de la zakat ? Pour Me Abdoulaye Wade, en tout cas, "nous ne devons pas rester les bras croisés et attendre que les économies occidentales se partagent ces fonds. Nous devons créer les conditions pour que les fonds arabes s'investissent en Afrique". Pour Me Abdoulaye Wade, c'est faire cadeau aux Occidentaux que de laisser ses intérêts prohibés dans ces banques. Il suggère la mise en place d'une commission avec des représentants des Académies du FIQH, des Oulémas des pays membres, des économistes et des financiers des pays membres de la Oummah, pour faire l'évaluation, définir des mécanismes de collecte d'un fonds de développement et d'éradication de la pauvreté. Si l'idée de collecte de ces intérêts prohibés générés par les dépôts est retenue en faveur du développement des pays membres, le fonds prévu de 10 milliards USD pourrait être orienté plutôt, selon Me Wade, vers les problèmes de l'enfance, de la mortalité infantile et maternelle.
Taxation des superprofits du pétrole
Il s'est aussi prononcé sur la crise énergétique qui frappe de plein fouet les pays membres de la Oummah islamique non producteurs de pétrole, en proposant que l'OPEP, chaque fois qu'elle augmente le prix du pétrole, ajoute 2 points en faveur du Fonds Pétrole/pauvreté qu'il aurait lui-même récemment lancé. Wade dit partager la même idée que son homologue français qui, dit-il, propose une taxation des superprofits du pétrole. Pour le président Blaise Compaoré, il serait souhaitable que les Etats donateurs, dans l'esprit du Programme d'action décennal lancé en 2005 au sommet de la Mecque, prennent des mesures nécessaires à l'allègement de la dette des pays africains.
Fait partie de Oummah : un fonds pour accélérer le développement