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Lutte contre l'insécurité : le CCNOSC exprime son soutien à l'armée burkinabè
- Titre
- Lutte contre l'insécurité : le CCNOSC exprime son soutien à l'armée burkinabè
- Créateur
- Issa Siguire
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 16 janvier 2017
- Résumé
- Le Cadre de concertation national des OSC (CCNOSC), en collaboration avec d'autres OSC, a initié une marche le 13 janvier 2017, à Ouagadougou. Cette marche qui avait pour objectif de témoigner son soutien aux Forces de défense et de sécurité victimes de nombreuses attaques terroristes, est partie de la Maison des jeunes et de la culture pour rejoindre l'état- major des armées où un mémorandum a été remis au représentant du Chef d'état- major général des armées.
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000325
- contenu
-
Le Cadre de concertation national des OSC (CCNOSC), en collaboration avec d'autres OSC, a initié une marche le 13 janvier 2017, à Ouagadougou. Cette marche qui avait pour objectif de témoigner son soutien aux Forces de défense et de sécurité victimes de nombreuses attaques terroristes, est partie de la Maison des jeunes et de la culture pour rejoindre l'état- major des armées où un mémorandum a été remis au représentant du Chef d'état- major général des armées.
Sous l'égide du Cadre de concertation national des OSC (CCNOSC), la Coalition Burkindi, le Mouvement du 21 avril (M21), le mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR) ont mobilisé leurs membres et sympathisants le 13 janvier dernier, pour une marche dont l'objectif était de soutenir les Forces de défense burkinabè. Partis de la Maison des jeunes et de la culture pour rejoindre l'état- major général des armées afin de remettre un mémorandum au premier responsable des lieux, les marcheurs ont été stoppés devant le rond-point des cinéastes où attendaient le représentant du Chef d'état-major général des armées, le colonel Mady Sawadogo, chef de la division renseignements militaires, et ses proches collaborateurs. « Pendant l'insurrection, l'armée a été du côté du peuple. Si elle n'avait pas été du côté du peuple, nous aurions perdu plus de camarades… Pendant le coup d'Etat, c'est l'armée républicaine qui est venue sauver le Burkina Faso, les fils de ce pays. Aujourd'hui, elle est attaquée de toutes parts et à chaque fois, des militaires tombent et c'est tout le peuple qui pleure. Nous avons décidé d'organiser une marche pour soutenir ces vaillants soldats afin qu'ils sachent que le peuple est derrière eux. Nous avons pu récolter la somme d'environ 5 millions de F CFA pour les familles des victimes, mais l'armée n'a pas voulu recevoir cette somme aujourd'hui… Nous verrons dans les jours à venir comment les familles des victimes pourront entrer en possession de la somme récoltée », a confié Safiatou Lopez, présidente d'honneur du CCNOSC. Après avoir invité à maintenir haut le flambeau de l'armée nationale pour défendre la Patrie, elle a émis le vœu que le mémorandum soit remis au ministre de la Défense et des anciens combattants, par ailleurs président du Faso. Le représentant du Chef d'état-major général des armées a, au nom de sa hiérarchie, remercié les initiateurs de la marche qui vise à témoigner leur soutien aux FDS. « Au-delà de vos organisations, nous disons merci au peuple tout entier pour le soutien », a dit le colonel Mady Sawadogo.
Issa SIGUIRE
Marche de soutien aux FDS
Des tractations entre responsables de la marche et le chef de la division renseignements militaires
Annoncée pour 9h, c'est finalement vers 10h 30 que la marche a débuté. Mais avant, il y a eu des tractations de plusieurs minutes entre les responsables de la marche, à savoir Safiatou Lopez du CCNOSC, Hervé Ouattara du CAR, Marcel Tankoano du M21 et le chef de la division renseignements militaires, le colonel Mady Sawadogo. Après cet entretien, les organisateurs de la marche qui avaient prévu de se rendre devant l'état-major général des armées, n'ont pas pu le faire. Pourquoi ? On ne saurait vous le dire ! Pour des raisons de sécurité, a-t-on appris. Vrai ou faux ? Difficile de donner une réponse exacte. Toujours est-il que le Chef d'état-major général des armées à qui le mémorandum était destiné, n'est pas venu. La délégation a refusé de prendre l'argent collecté pour les familles des victimes.
Fait partie de Lutte contre l'insécurité : le CCNOSC exprime son soutien à l'armée burkinabè