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Islam Info #844
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Islam Info #844
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 23 mars 2022
- numéro
- 844
- nombre de pages
- 12
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Issouf Binaté
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001251
- contenu
-
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Avec islaminfo.org, nous allons plus loin et proche de vous
N°844= Du Mercredi 23 au Mardi 29 Mars 2022
L'ENSEIGNEMENT SPIRITUEL DU PROPHETE (SUITE ET FIN]
Diabète : 10 conseils simples pour éviter les complications
Imam Doumbia, président du Conseil d'administration de la LIPCI en Côte d'Ivoire
PG 09/10
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2
slam Inf ^
DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022
N° 844
DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
S
bmmaire
aitorial
TAFSÎR SOURATE AL FATHIHA (L'OUVERTURE)
Al-Fatiha, première sourate du Coran, son exégèse et ses bénéfices
L'ENSEIGNEMENT DU PROPHÈTE EN MATIÈRE DE MARIAGE
Ce que le Prophète (SAW) dit du mariage, ses conseils et consignes
EVENEMENTS HISTORIQUES
PENDANT LE RÈGNE DU 1ER
CALIFE, ABOU BAKR
L'ENSEIGNEMENT SPIRITUEL
DU PROPHÈTE (SUITE ET FIN)
Mouhammad (SAW) un homme multidimensionnel
INAUGURATION DE LA MOSQUÉE D'ADAMAKRO
L’ONG A.I.D.E. offre une mosquée aux populations du village d’Adamakro
INTERVIEW AVEC IMAM DOUM-BIA, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA LIPCI EN CÔTE D'IVOIRE
INTERVIEW AVEC IMAM DOUM-BIA, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA LIPCI EN CÔTE D'IVOIRE
Imam Doumbia : « Un musulman qui ne sait pas lire le Coran est un musulman handicapé. »
DIABÈTE : 10 CONSEILS SIMPLES POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS
Le diabète n'est pas une fatalité, il peut être évité
Les différentes Unes de Islam info
TIDIANE BA, PREMIER MUFTI DE LA CÔTE D'IVOIRE ; LES LEÇONS D'UN HOMMAGE
Vingt années après sa mort, la communauté musulmane, à travers la grande mosquée du Golf et la communauté musulmane de la Riviera (CMR) vient de rendre un hommage mérité au CheickTIDIANI BA.
Que des compagnons se souviennent de vous, 20 ans après votre disparition est déjà suffisamment éloquent pour comprendre ce que vous avez été réellement pour eux. Et effectivement le Cheick TIDIANI Ba a vécu utile.
TIDIANI B a s’était donné trois missions essentielles : maîtriser les sciences islamiques, transmettre son savoir et s’assurer que tous ceux à qui il s’adressait, comprennent à sa manière, mais comprennent bien l’essentiel et l’esprit du message divin.
TIDIANI B a ne cherchait ni la gloire personnelle, ni la conquête effrénée de talibé. Il voulait par-dessus tout, le vivre ensemble, la cohabitation de toutes les croyances. D’où son attachement au dialogue is-lamo-chrétien. D’où son attachement, sinon son acharnement à donner espoir, toujours espoir aux âmes qui se croyaient à jamais perdues. Il fallait avoir du courage et du cran au moment où TIDIANI B a se lançait dans la prédication dans notre pays. Car il fallait à la fois faire accepter aux traditionalisme musulmans la nécessité de travailler autrement face à l’arrivée de nouveaux prédicateurs venus de moyen orient. Mais aussi il fallait rassurer un pouvoir fébrile face à l’éveil musulman après une période de
Par Fatim Djamila
confinement de l’Islam sous la colonisation et sous le nouveau pouvoir de l’après indépendance. Tidiani B a était parfaitement conscient de sa mission et des difficultés qui l’attendaient en chemin. Trois qualités humaines l’ont aidé tout au long de son sacerdoce : Humilité, Modestie et Tolérance.
Ce n’est donc pas par hasard que Tidiani Ba est et a été un grand Cheick, un grand Imam, le premier Mufti de notre pays et un savant de la confrérie Tidjanite dans notre sous-région, tout en étant un érudit responsable et respecté chez nos amis et frères chrétiens.
Que de leçons et de belles leçons à retenir dans la vie et la mort de CheickTIDIANI BA.
Paix à son âme !
islam Inf
N° 844
DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022
Tafsir 3
DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
CALENDRIER
Grégorien Hégirien 1440H
Mercredi 23 Mars Araba 20 Shaban
Jeudi 24 Mars Lamissa 21 Shaban
Vendredi 25 Mars Djouma 22 Shaban
Samedi 26 Mars Sibiri 23 Shaban
Dimanche 27 Mars Kari 24 Shaban
Lundi 28 Mars Ténin 25 Shaban
Mardi 29 Mars Tarata 26 Shaban
i nLUIXLJ UL rl\lLl\L .
SOUBH: 05H10
ZOUHR: 13H00
ASR: 16H00
MAGRIB: 18H10
ICHA 19H15
TAFSÎR SOURATE AL FATHIHA (L'OUVERTURE)
Al-Fatiha, première sourate du Coran, son exégèse et ses bénéfices
Sheikh 'AbdAr-Rahman Ibn Nasir As-Sa’di (QuAllah lui fasse miséricorde)
” Deux Noms qui prouvent qu Allah - Le Très haut, a une grande est large miséricorde^ qui cerne toutes choses et qui englobe tout être vivant. Et II la écrit pour les pieux qui suivent ses prophètes et ses messagers. Ceux-là auront la miséricorde sans restriction. Alors que tout autres qu'eux n'en auront qu'une partie
Et saches que parmi les règles qui font l'unanimité des prédécesseurs [des Sa-lafs] et des grands imams de cette communauté, il y a la croyance dans les noms d'Allah et dans Ses attributs, ainsi qu'aux règles concernant les attributs. Par exemple, ils croient qu'Il est le Tout Miséricordieux et Très Miséricordieux, Il a donc une miséricorde dont II est caractérisé est qui est lié à celui envers qui Il est miséricordieux. Ainsi, tout les bienfaits sont des traces de Sa miséricorde et on dit de même pour les reste de Ses attributs : on dit de l'Omniscient qu'Il est omniscient et ayant une science avec laquelle il connaît toutes choses ; du Puissant qu'Il a une puissance avec laquelle il peut tout faire... "
« Au nom d'Allah »
C'est à dire, je commence par tout les noms d’Allah, car le mot nom (« Ism » en arabe) est un singulier annexé à Allah [et le singulier annexé en arabe permet] d'englober tout les plus beaux noms d'Allah.
« Allah »
C'est Celui qui est adoré et qui est le Seul à mériter l'exclusivité du culte, car il a les attributs de divinité, qui sont des attributs de perfection.
« le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux »
Deux Noms qui prouvent qu'Allah - Le Très haut, a une grande est large miséricorde, qui cerne toutes choses et qui englobe tout être vivant. Et II l'a écrit pour les pieux qui suivent ses prophètes et ses messagers. Ceux-là auront la miséricorde sans restriction. Alors que tout autres qu'eux n'en auront qu'une partie.
Et saches que parmi les règles qui font l'unanimité des prédécesseurs [des Sa-lafs] et des grands imams de cette communauté, il y a la croyance dans les noms d'Allah et dans Ses attributs, ainsi qu'aux règles concernant les attributs. Par exemple, ils croient qu'Il est le Tout Miséricordieux et Très Miséricordieux, Il a donc une miséricorde dont II est caractérisé est qui est lié à celui envers qui Il est miséricordieux. Ainsi, tout les bienfaits sont des traces de Sa miséricorde et on dit de même pour les reste de Ses attributs : on dit de l'Omniscient qu'Il est omniscient et ayant une science avec laquelle il connaît toutes choses ; du Puissant qu'Il a une puissance avec laquelle il peut tout faire.
Remarque : C’est la formule que prononce le Musulman au commencement de tout acte, se rappelant ainsi de son Créateur et de son Guide et Lui demandant Son aide pour bien l’accomplir. Selon les commentateurs, il faut sous-entendre: «Je commence» par le nom d’Allah, etc. Mais comme «par le nom» donne une ambiguïté et peut également signifier «Je jure par le nom d’Allah», il est préférable d’écarter ici la formule
«Par le nom». Qu’on entende seulement «Je commence par le nom d’Allah». Les adjectifs Rahman et Rahim sont tous deux d’une même racine, signifiant Miséricordieux (le premier étant plus intense que l’autre). Nous traduisons donc par «le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux».
« Toutes louanges et tous remerciements sont dus à Allah »
C'est faire les éloges d'Allah avec les attributs les plus parfaits, ainsi qu'avec Ses actions qui tournent entre la bonté et la justice. Il a donc des éloges les plus complètes et ceci sur tout les aspects.
« Seigneur des mondes »
« Rab » : [Le seigneur se dit Rab en arabe] c'est Al mourabbi (celui qui éduque) tous les êtres vivants en les
créant et en leurs préparant des moyens et en leurs octroyant des grands bienfaits que si ils les perdent, il ne leurs serait possible de rester en vie. Donc, tout ce qu'ils ont comme bienfaits cela provient d'Allah.
Et la façon dont II éduque Ses créatures est de deux sortes, une générale et une spécifique :
La générale : c'est d'avoir créé les créatures et de leurs avoir données subsistances et de les avoir guidées vers ce qui est bien pour eux qui leurs permet de vivre sur terre.
La spécifique : l'éducation de Ses alliés qu'Il éduque avec la foi en les guidant vers elle et en la leurs parfaisant et en repoussant tous les obstacles et éléments qui pourraient les en éloigner.
www.qurancomplex.org
4 slâmOnf^ n°844 Pratique
Il DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022 DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
L'ENSEIGNEMENT DU PROPHÈTE EN MATIÈRE DE MARIAGE Ce que le Prophète (SAW) dit du mariage, ses conseils et consignes
Se marier est devenu aujourd'hui un casse-tête pour celui qui s'y engage, et ce, en Afrique particulièrement. Pourtant, c'est une pratique que le prophète présente avec une facilité on ne peut plus grande ! Voici les conseils du dernier messager de Dieu et les remèdes pour éviter le mal du diable dans les futurs couple
L'enseignement du Pro-
rapporté que le Prophète
phète (Bénédiction et salut soient sur lui) relatif au mariage consiste à le rendre facile, à le dé-
clarer, à s'en réjouir et à préparer un repas, à y inviter les gens et à insister sur leur présence, même si certains d'entre les invités observaient le
jeûne. Que le jeûneur prie alors pour l'auteur de l'invitation. Aucun reproche ne saurait lui être fait de ne pas manger. En plus, on doit veiller sur le bon ménage et en réunir les moyens. Voilà présentés succinctement les enseignements. Voici maintenant les détails :
Premièrement, la facilitation de la dot.
Al-Bayhaqui (14721) a
(Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : La meilleure dot est la plus facile. Le même hadith
est rapporté par Abou Dawoud (2117) en ces termes : Le meilleur mariage est le plus facile. Jugé authentique par al-Albani.
L'auteur d'Awn al-Ma'aboud dit : C'est-à-dire la dot rendue la plus facile pour l'intéressé et pour d'autres. L'érudit cheikh al-Azizi dit : La moins importante, la plus facile à mobiliser.
Ibn Hibban (4095) a rapporté d'après Aicha (P.A .a) que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : C'est bien une source de
bénédiction pour la femme qu'on facilite ses fiançailles, sa dot et son ménage (ou l'entretien de ses liens de parenté ou ses relations avec sa belle famille). Hadith jugé bon par al-Albani dans Sahih al-Djami' (2235).
At-Tirmidhi (1114) a rapporté qu'Omar ibn al-Khattab (P. A .a) a dit : Attention ! N'exagérez pas le montant de la dot. Si elle reflétait l'importance de la bénéficiaire ici-bas, le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) aurait mérité plus que tout autre d'en augmenter le montant. (Or) je ne sache pas qu'il ait offert à l'une de ses femmes ou demandé pour l'une de ses filles plus de 12 ouguis. Hadith jugé authentique par al-Albani dans Sahih at-Tir-midhi. L'ougui vaut 40 dirham et celui-ci a un poids de 2.975gr d'or.
Deuxièmement, la déclaration du mariage
At-Timidhi (1089) a rapporté qu'Aicha (P. A .a) a dit : « Le Messager d'Allah (Bénédiction et salut
soient sur lui) disait : Déclarez les mariages. (Hadith jugé bon par al-Albani dans al-Irwa (7/50). An-Nassai' (3369) a rapporté que Mhammad ibn Hatib (P. A .a) a dit : « Le Messager d'Allah ( Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Ce sont les battements du tambour et les voix (annonçant) le mariage qui constituent les facteurs qui distinguent entre le licite et l'illicite. Hadith jugé bon par al-Albani. Le battement du tambour dans les mariages est réservé aux femmes.
Dans al-Fateh, al-Hafidh dit : Des hadith très sûrs l'autorisent aux femmes. Les hommes ne leur sont pas assimilables puisqu'il leur est interdit d'imiter les femmes.
Troisièmement, la réception
C'est une sunna fortement recommandée lors des noces. Elle contribue à la déclaration du mariage et constitue une manière de s'en réjouir. D'après Anas (P.A.a) le
Prophète (Bénédictin et salut soient sur lui) a dit à Abdourrahman ibn Awf qui venait d se marier : Prépare un festin, ne serait-ce qu'en égorgeant un mouton. Hadith cité dans les Deux Sahih. Certains ulémas rendent la réception obligatoire, compte tenu d'un hadith rapporté par Ahmad (22526) d'après Bouray-dah qui le tenait de son père selon lequel quand Ali demanda la main de Fatimah (P.A.a), le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Il faut que les noces soient marquées par une réception. Al-Al-bani dit dans Adab az-Zafaf (72) Sa chaîne d transmission est comme le dit al-Hafizh- passable.» Celui qui est invité à la réception doit accepter l'invitation. D'après Abdoullah ibn Omar (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Si l'un d'entre vous est invité à une réception, qu'il y participe. Hadith cité dans les Deux Sahih.
Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa mi-
séricorde) a dit : Les ulémas (puisse Allah leur accorder Sa miséricorde) disent qu'il est obligatoire de répondre à la première invitation à une réception, que 1' on reçoive l'invitation directement de son auteur ou par l'intermédiaire de son mandataire ou sous la forme d'une carte d'invitation, pourvu toutefois que la réception ne renferme pas des choses condamnables. Si tel est le cas, ou bien l'invité est en mesure d'éliminer les choses en question, au quel cas , il doit répondre à l'invitation, ou bien il n'est pas capable de s'opposer aux choses condamnables , auquel cas il ne lui est pas permis d'y assister. Voir liqaa al-Bab al-Maftouh (133/13). Se référer à la réponse donnée à la question n° 22006.
Il est permis de préparer un festin sans viande.
Allah le sait mieux.
Islamqa.info
N. B. Les titres sont de la rédaction
îSlamlnf^ n^ Histoire 5
| j Dü MERCREDI 23 Aü MARDI 29 MARS 2022_Dü ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
Evénements historiques pendant le règne du ier calife, abou bakr Le regroupement et assemblage des versets coraniques
Tous les musulmans du monde se réfèrent à un seul livre : le Coran, qui comporte 114 versets révélés au Prophète et longtemps mémorisés par ses compagnons. Comme Mohamed (SAW), ces derniers étaient continuellement rappelés à Allah, d'où le soucis de perdre les versets ad vitam œternam. Aujourd'hui ils sont sous la forme écrite. Mais comment cela s'est-il produit ? Les détails, ci-dessous
Le prophète Mouhammad, paix et salut sur lui, a passé 40 ans à la Mecque avant la prophétie. Il y passe 13 ans après cela en appelant les gens à l'Islam, et 10 ans à Médine pendant lesquels il a mené plusieurs batailles contre les mécréants pour la survie de sa prophétie et de l’Islam. Après son rappel à Allah à l’an 11 hégire, le choix des musulmans s’est unanimement dirigé vers son intime compagnon, Abou Bakr As-Siddiq. Le règne de ce premier calife qui n’a duré que trois ans (de l’an 11 à l’an 13 hégire) est caractérisé par de nombreux évènements importants. Dès le rappel à Allah du prophète Mouhammad (psi), plusieurs tribus arabes ont décidé de rejeter et renoncer partiellement ou totalement à l’Islam. Le devoir primordial et prioritaire était, d’abord, de dialoguer avec ces tribus en vue de leur reconversion pacifique à l’Islam ou, à défaut, de mener des luttes acharnées contre elles pour ne pas faire rêver d’autres tribus de suivre le même comportement. Après l’échec des négociations, le Calife Abou Bakr As-Sid-fiq, dépêcha 11 différentes armées musulmanes pour combattre ces différentes
tribus qui avaient rejeté l’Islam autour de Médine, Yémen, Bahreïn et d’autres endroits du golf. Les 11 armées musulmanes étaient dirigées par des commandants redoutables comme les généraux Khaled Ibn Al-walid, Ekrema Ibn Abi Jahl, Shurahbil Ibn Has-sana, Amr Ibn Al-Aas et beaucoup d’autres. Ces guerres sont historiquement considérées parmi les plus importantes vue le nombre des morts. 20 000 tués ont été enregistrés du coté des mécréants contre 1 200 du coté des musulmans. Parmi les tués du coté musulman figuraient près de 400 compagnons mémorisant le Saint Coran. La mort de ces 400 compagnons ayant mémorisé le Saint Coran a semé une profonde crainte chez Oumar Ibn Al-Khattab qui exprima cette inquiétude au Calife Abou Bakr. Oumar suggère au Calife que tout le Coran (qui était auparavant écrit en versets et sourates indépendants d’une manière éparpillée chez les compagnons) soit rassemblé et réuni en une seule intégralité). Après plusieurs hésitations, Oumar parvient à convaincre le Calife Abou Bakr qui chargera le célèbre compagnon Zayd Ibn Thabit de
cette tâche. Zeid a adopté deux conditions rigoureuses pour l’exécution de sa tâche: chaque verset coranique devrait être trouvé écrit depuis le moment du prophète (psi); et deux compagnons témoins justes et équitables devraient confirmer cela. Donc, il est à retenir que tout le Saint Coran a bel et bien été écrit depuis le temps et en présence du prophète Mouhammad (psi) même si cela était d’une manière éparpillée. La première réunification intégrale de tout le Saint Coran a vu le jour pendant le règne du premier calife, Abou Bakr As-Sid-diq. Après ces guerres décisives, le Calife Abou Bakr a commencé à propager l’Islam dans les régions d’Irak-Iran (sous l’influence de l’empire perse) et en Syrie (sous l’influence de l’empire romaine). Le calife Abou Bakr a envoyé deux armées en Irak-Iran: une première armée composée de 18 000 soldats dirigée par Khalid Ibn Al-Walid qui a mené 11 batailles décisives sans aucune défaite; et la deuxième armée a été dirigée par lyad Ibn Ghounm. Le calife Abou Bakr a dépêché aussi quatre autres armées vers les régions de Syries (As-
Sham) sous commande-
Quand est-ce sonnera
ment des généraux sui-
l’heure (de la résurrection)?
vants:
1- Yazid Ibn Abi Soufyan vers Damasse;
2- Shurahbil Ibn Hasana vers Jordanie;
3- Abou Oubeida Ibn Al-
Jarrah vers Homs;
4- Amr Ibn Al-Aas vers Palestine.
Ces différentes armées musulmanes, malgré beaucoup de difficultés et beaucoup de résistances farouches de la part des romains, ont pu achever leurs missions en sortant victorieuses après être assistées et renforcées par Khalid Ibn Al-Walid après ses succès dans ses 11 batailles de l’Irak-Iran.
HADITH DU JOUR
Abu Hourayra - qu'Allah l’agrée - dit : « Un jour, alors que le prophète - que la paix et le salut soient sur lui - était assis dans un en-
droit le distinguant des au-
tres, vint un homme et
l’interrogea: / Qu’est-ce que la foi? - La foi est de croire en Allah, à Ses anges, à Sa rencontre, à Ses prophètes, et de croire à la résurrection. - Et l’Islam, c’est quoi? - L’Islam est d’adorer Allah sans rien Lui associer, d’observer la salat (prière), de payer l’aumône légale et de jeûner le Ramadan. - Qu'est-ce que la perfection? - C'est adorer Allah comme si tu Le vois. Et si tu ne Le vois pas, Lui te voit sans aucun doute. -
- L’interrogé n’en sait pas
plus que l’interrogateur, mais je vais te citer ses signes précurseurs: la femme enfantera son mai-tre; les pasteurs de chameaux noirs se venteront
dans l’édification des
constructions. L’heure fait
partie de cinq choses qu’Allah seul connait/ Et le prophète (psi) a récité: Allah détient la science de l’heure (Sourate Luqman). Sur ce, l’homme s’éloigna. / Faites-le revenir!/ , ordonna le prophète (psi), mais on ne trouva personne./ C’est l’Ange Gabriel, dit le prophète (psi), qui est venu enseigner aux gens leur religion/ .»
Rapporté par Al-Boukhary
6 slamlnf^ N° 844 | Spiritualité ____| DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022_DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H L'ENSEIGNEMENT SPIRITUEL DU PROPHÈTE (SUITE ET FIN)
Mouhammad (SAW) un homme multidimensionnel
Si on est loin de tout connaître du Muhammad historique, son enseignement spirituel reste présent et de façon bien réelle dans la mémoire et les cœurs des croyants. Comment cet héritage a-t-il été transmis et vécu à travers les siècles ? Que nous apprend-il de la figure spirituelle de cet être, auquel restent attachés des milliards de croyants à travers le monde ?
MODÈLE ET MÉDIATEUR
La sixième partie fait état des qualités de modèle et de médiateur du Prophète. Sa place se limite-t-elle à l’appel des croyants ou intervient-il directement dans leur cheminement ?
Le Prophète est le premier appelé à suivre la voie de Dieu. Suivre la voie du Prophète c’est suivre la voie de Dieu. Dès lors, obéir au Prophète, c’est obéir à Dieu. Cet engagement dans cette voie implique un discernement intérieur qui relève de la grâce divine. Elle rend possible l’obéissance,puis l’adoration, la gratitude et l’amour dans l’imitation du Prophète. Aimer Dieu implique nécessairement d’aimer le Prophète.
Suivre le Prophète, c’est l’imiter extérieurement (ce qu’enseigne la Sunna) et intérieurement (ce qu’enseigne le Coran, au moyen de l’invocation abondante, l’espérance et la pure adoration). Le Coran affirme l’identité du modèle abrahamique et muhamma-dien. Le beau modèle de Muhammad est le prolongement du beau modèle dans Abraham. Le Coran inscrit ce double modèle dans la voie qui mène à Dieu.
Côtoyer le Prophète c’était ressentir l’effet d’une présence divine dont il était chargé. Le Coran institue une vénération du Prophète, condition sine qua none de la foi et point de distinction de la croyance. Le compor-
tement à son égard est imprégné de respect et de déférence. On remarque la tension entre simplicité de sa condition humaine et la sacralité de son être en tant qu’élu de Dieu.
L’INTERCESSEUR
La septième partie aborde le rôle d’intercesseur du Prophète à qui Dieu enjoint de demander pardon pour les croyants. En plus de sa fonction de transmission, d’assistance, il prépare les hommes à la rencontre de Dieu dans l’Au-delà. Il est le garant de la miséricorde et de la réconciliation de Dieu avec ses serviteurs.
Il est investi d’une fonction de témoin (shâhid) envers les croyants dans ce monde comme dans l’autre. Mais il est aussi objet de témoignage (shahîd). Il s’inscrit dans le prolongement d’une longue lignée de témoins prophétiques chargés de veiller sur leurs propres communautés. Il est également auxiliaire de Dieu sur ce plan, chargé de ce principe divin car Dieu est le témoin absolu, « témoin de toute chose ».
Une autre qualité du Prophète,
exercée par délégation divine, est la miséricorde qui s’opère par retour de Dieu vers les hommes et retour des hommes vers Dieu, à l’image de la sourate al-Tawba. Il est « miséricorde » pour les croyants qu’atteste la qualité « al-Rahîm », du Dieu miséricordieux qui dispense sa miséricorde spécifique aux croyants (al-ra’ûf al-rahim).
Mais le Prophète est un « avertisseur pour les mondes »4 donc pour l’humanité dans son ensemble : « Dis : ô hommes, je suis l’envoyé de Dieu ». Ce qui ne signifie pas que tous les hommes reconnaitront la mission du Prophète.
La huitième partie se penche sur le statut d’Élu de Dieu du Prophète. Par le terme « ‘abd », qui signifie à la fois « serviteur », « adorateur » et « esclave », le Coran affirme sa totale dépendance à Dieu, dépourvu qu’il est de liberté propre, n’agissant que ordre de son Maître. En même temps, le « dépouillement de toute individualité » fait de lui un modèle pour l’humanité. Serviteur donc, et élu de Dieu à la fois.
La Révélation faite au Prophète est un pur don de l’esprit qui « procède de l’ordre de Son Seigneur ». Il y a un -équilibre entre petitesse de sa condition humaine et immensité de la grâce divine, grâce accordée comme condition attachée à la Révélation et rendue possible par le « caractère magnifique » du Pro-phète9. « Son caractère est le Coran » rapporte Aicha dans un hadith.
La proximité du Prophète avec les croyants est également affirmée comme présent au plus près « de leurs propres âmes ». L’injonction divine appelant les croyants à prier sur lui introduit le fidèle en présence de Dieu, des anges et du Prophète « dans un temps rituel au-delà du temps ordinaire ». Le Prophète se place dans ce sens dans la continuité d’Abraham, et se voit prolonger son héritage de « religion immuable d’Abraham ». Faire acte d’islam, c’est s’en remettre entièrement à Dieu, selon le modèle d’Abraham.
Le Coran insiste sur la nature humaine du Prophète, au même titre que les autres prophètes, comme pour lever toute ambi-
.slam Inf ^ N° 844 iSpiritualité 7
11 DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022 DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
L'ENSEIGNEMENT SPIRITUEL DU PROPHÈTE (SUITE ET FIN) Mouhammad (SAW) un homme multidimensionnel
guïté entre le divin et l’humain. De la même façon , Jésus se nomme « serviteur de Dieu ». « Du fait de sa conception, est aussi Parole et Esprit de Dieu ». Muhammad quant à lui est clairement identifié à la lumière divine telle qu’annoncée aux autres prophètes qui l’ont précédé ce qui fait dire à la Révélation s’adressant aux Gens du Livre : « vous est venu de la part de Dieu une lumière ». C’est une « lumière de guidance » qui fait « sortir des ténèbres vers la lumière ».
Ceci participe à l’avènement de la doctrine de la lumière mu-hammadienne, « réalité lumineuse » telle que puisée dans les versets de la Lumière et les premières exégèses. Cela participe à définir sa réalité principielle, comme venue avant tous les Prophètes.
La nature et la réalité du Prophète a donc été fait l’objet de maints questionnements. Et ce d’autant plus que des versets l’assimile à la « vérité » (al-haqq). Cette ambiguïté désigne l’autorité divine investie et renvoie à la présence divine elle-même qui vivifie les cœurs.
L’épisode du pacte de Huday-biya est instructif puisqu’il énonce le pacte noué avec le
Prophète mais aussi, de façon théurgique, avec Dieu, « la main de Dieu est sur leur main » et le savoir divin pénètre les cœurs. Un état béatifique est communiqué à ses adeptes.
L’ÉLU DE DIEU
La neuvième partie examine la relation entre le Prophète et la Révélation. Le Coran souligne qu’il « vient de vous » ou de « vous-même » comme pour rappeler sa stricte nature humaine et son adéquation aux destinataires du message. S’il ne « reçoit que l’ordre d’adorer, de s’en remettre à Dieu, de réciter et d’être avertisseur », le Prophète s’identifie au Coran, comme si le lire revenait à le suivre (talâ, yatlû).
Le Coran évoque par endroits l’épreuve endurée par le Prophète pendant la Révélation : c’est une « parole lourde » pour la « poitrine » (sadr), pour la mémorisation, la récitation mais qui est en même temps facilité dans ce sens26. Le Coran et le Prophète sont tous deux investis de la mission d’annonce et avertissement. L’un et l’autre sont des rappels (dhikr). L’un et l’autre sont la vérité.
Contrairement aux autres prophètes, Muhammad n’est pas en
situation de dialogue avec Dieu. L’énonciation ne va que dans un sens : tantôt par l’interpellation (« Ô ! »), l’injonction (« Dis ... »), le soutien, l’interrogation, la consolation qui instaure une familiarité voire une intimité sans précédent entre un humain et Dieu qui va jusqu’à faire serment sur la « vie » du Prophète. « Qu’il s’agisse d’évènements majeurs ou d’éléments mineurs, le Coran actualise par touches successives la présence du Prophète. Il inscrit sa mémoire dans la continuité de celle des prophètes dont il refonde l’histoire sacrée que parachève celle du Prophète ».
LE PROPHÈTE ET LA RÉVÉLATION
La neuvième partie s’arrête sur la relation entre Muhammad et les autres prophètes. Leurs récits sont contés comme un exemple, un encouragement, une consolation. Les épreuves subies et les promesses reçues sont communes.
La répétition et la prégnance des récits procèdent du passage d’une mémoire à une autre. Les récits visent à rappeler et à restaurer une mémoire conservée par ceux que le Coran appelle les « Gens de la mémoire » (ahl al-dhikr) . Le Prophète reçoit
une « mémoire du passé » pour
cercle familial d’Abraham.
lui et sa communauté ainsi que pour le devenir de chaque âme et de l’humanité : l’ensemble
des histoires des prophètes vise la fondation d’une mémoire. De nombreux points sont mis en commun, comme mis en miroir.
La fonction de ces récits est ainsi d’instaurer ou de restaurer une mémoire oubliée : « pour se souvenir » (après avoir oublié). Tous refondent une mémoire pour une nouvelle révélation et une nouvelle prophétie.
LE PROPHÈTE ET LES PROPHÈTES
La dixième et dernière partie porte sur la relation entre le Prophète et sa communauté dont Muhammad est à la fois membre et témoin. Les Gens de la Maison (ahl al-bayt) est la même expression qui désigne le
Comme lui, le Prophète n’est dans l’attente d’aucun salaire, mais de l’amour seulement de la
parentèle.
La proximité intime d’Abu Bakr est relatée dans l’épisode de la grotte durant l’Hégire qui annonce un nouveau départ de la mission à Médine et préfigure le combat dans la voie de Dieu. Dans ce contexte, Dieu est Celui qui assiste et qui dispense son « Secours divin ».
Dans un même contexte, les Compagnons sont sur une voie de félicité et de lumière dans l’Au-delàô par la prière également durant les « deux tiers de la nuit », que le Prophète voit « inclinés, prosternés sur leurs faces ».
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INAUGURATION DE LA MOSQUÉE D'ADAMAKRO
L’ONG A.I.D.E. offre une mosquée aux populations du village d’Adamakro
Le vendredi 11 mars 2022, rONG A.I.D.E (Association ihsane pour le développement et Véducation) en collaboration avec le COSIM de Bonoua a procédé à l'inauguration de la mosquée du village dAdamakro situé à 30 Km de la ville. C'était en présence du président de l'ONG, des partenaires et des fidèles musulmans
Ils sont venus de contrés diverses
habitants d’Adamakro pour un coût
Pour aller dans la même veine que son prédécesseur, le chef de cabinet du COSIM l’imam Dramé Moumine a signifié : « La mosquée est un lieu de rassemblement, de paix, de cohésion sociale, de formation, d’organisation d’évènements heureux ou malheureux... ». L’imam de la Douane a par ailleurs, invité les habitants d’Adamakro à fréquenter régulièrement la mosquée en officiant les prières quotidiennes et à entretenir ce lieu de culte.
tion caritative, nous les remercions du fonds du cœur pour le choix de notre localité » a-t-il déclaré.
Hassan Bey, consul de la Turquie en Côte d’Ivoire a signifié que cette mosquée a été construite en hommage à celle qui porte le nom de l’édifice tout en remerciant tous ceux qui ont contribué à sa réalisation. Le point de chute de la cérémonie a été marqué par la grande prière de vendredi ‘’Djoumou’a” officiée par l’imam Dramé Moumine.
pour participer à l’inauguration de la mosquée d’Adamakro. C’est un jour exceptionnel pour les fidèles musul-
mans de prendre part à cet évènement solennel. En effet, l’honneur a été donné au consul de la Turquie, des partenaires et du président de l’ONG de procéder à la coupure du ruban. Cet acte symbolique marque ainsi l’ouverture de la mosquée dénommée ‘ ’ SEHER B AYRAKTAR”. Le joyau architectural bâti sur une superficie de 400 m2 sert de cadre de prière pour les hommes et les femmes. Il comporte aussi une salle d’eau, un forage pour le bonheur des
total de réalisation qui s’élève à plus de 60.000.000 F CFA.
Le président de l’ONG A.I.D.E, Ali Orphan Pehlivan, a ouvert la série des allocutions en remerciant les autorités administratives, religieuses et les invités qui ont honorés de leur présence à cette cérémonie. Selon lui, la mosquée doit être un lieu de rassemblement et non de distinction de races, de couleurs ou d’ethnies. « Nous devons avoir comme repère le prophète qui nous dit à travers le Coran que le meilleur d’entre vous est le plus pieux » a-t-il exhorté.
Au nom des villageois, Habli Yacoub a remercié les donateurs de ce nouvel
Balla
édifice. « Nous disons un grand merci à l'ONG A.I.D.E, à la fonda-
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IMAM DOUMBIA, PRÉSIDENT DU CONSEIL
D'ADMINISTRATION DE LA LIPCI EN CÔTE D'IVOIRE
Imam Doumbia : « Un musulman qui ne sait pas lire le Coran est un musulman handicapé»
L'imam Doumbia a réagit après la cérémonie organisée par la Lipci relativement au concours national de lecture du Coran, le samedi 5 mars à Koumassi. Interview avec Islam info
Islam info : Cette cérémonie que la chose la plus sublime compagnons en ces termes « est organisée autour du thème par laquelle Allah "soubhana Quel était le comportement
"Le noble Coran, source de bonne conduite et de discipline" ; dites-nous en quelques mots, imam, en quoi est-ce que le Coran peut contribuer à ces vertus ?
Imam Doumbia : Alors vous savez quand l'on fouille dans le Coran, on se rend compte
wataallah" décrit Son prophète, c'est la bonne conduite. Il dit à ce sujet, dans un passage, parlant du prophète ceci : « Tu es d'une moralité éminente ! ». Et l'épouse du prophète Muhammad, Paix et Salut de Dieu sur lui, fut demandée une fois par un de ses
du prophète ? » et elle répondit que le comportement du prophète était le Coran. Donc c'est un Coran en mouvement. L'homme le plus disciplines avec la religion qu'il a apportée est basée sur la discipline. Son comportement se tirait dans le Coran, c'est
pourquoi il est important ce thème. Nous devons donc montrer au monde entier que le musulman est un homme de discipline, de bonne conduite et qui est caractérisé d'une bonne moralité. Il est aussi question de psalmodier le Coran, en quoi est-ce que c'est important ?
Oui, psalmodier le Coran, parce qu'il est la créature de Dieu. Ce livre n'est pas comme un journal, donc il fait apprendre à le lire, le lire avec une belle voix comme nous le recommande le prophète. C'est de montrer donc au monde entier que le Coran est un livre sacré.
Y a-t-il d'autres localités mis à part Abidjan qui sont concernées par ce concours ? Evidemment. Il y a même parmi les 11 finalistes un qui venait de Yamoussoukro. Ça veut dire sue c'est toute la Côte-d'Ivoire qui est concernée. Nous préparons par la même occasion le concours
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IMAM DOUMBIA, PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA LIPCI EN CÔTE D'IVOIRE
Imam Doumbia : « Un musulman qui ne sait pas lire le Coran est un musulman handicapé»
sous-régional qui se tiendra cées notables. C'est à juste dit ceci : « Ne sait pas lire le
dans le mois de Ramadan.
Vous avez aussi suivi la prestation des candidats et quels jugements vous avez à faire, croyez-vous qu'ils sont tous à la hauteur vraiment comme l'a dit le président du jury ?
Oui, en effet. Quand tu vois les éditions précédentes par rapport à celle-ci, on se rend compte qu'il y a eu des avan-
titre que le jury dit cela. Ils sont tous les premiers donc pas de dernier en réalité, car s'il arrivait qu'on reprenait, on verrait certainement que le dernier serait le premier.
Justement, et parlant du président des jurés, il a dit une phrase qui résonne encore dans la tête du fait de son étrangeté me semble-t-il. Il
Coran celui qui ne fait pas de fautes ». Est-ce à dire qu'il est inévitable pour quiconque voudrait lire le Noble Coran de faire quelque erreur ?
Oui, vous savez nous sommes des humains. On ne peut donc pas lire le Coran sans y associer notre nature humaine. Et maîtriser le Coran, c'est quand on fait les fautes, mais
involontairement.
Vous avez un message à l'endroit de ces candidats mais aussi à tous les musulmans de la Côte-d'Ivoire ?
Naturellement. Il y a mon imam qui me disait que le musulman qui ne sait pas lire le Coran est un musulman handicapé. Alors autant on apprend d'autres langues, il faut essayer dans la mesure de son possible d'en faire de même pour la langue arabe.
Voulez-vous réitérer vos remerciements à l'endroit des fidèles venus assister à ce concours ?
Oui, parce que pour mieux organiser ce genre de cérémonie, il y a eu des gens de près et de loin qui ont soutenu cette assise. La mosquée nous a accueillis et même la presse. C'est une manière d'immortaliser la cérémonie et c'est très important. Nous tenons donc à remercier tout le monde et qu'Allah les récompense au centuple !
Yahya Cissé (Sultane)
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DU MERCREDI 23 AU MARDI 29 MARS 2022
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Santé
DU ARABA 20 AU TARATA 26 SHABAN 1443 H
DIABÈTE : 10 CONSEILS SIMPLES POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS
Le diabète n'est pas une fatalité, il peut être évité
Le diabète touche près de 500 millions de personnes par an selon l'OMS. S’il n’existe pas, à l’heure actuelle, de promesses de guérison, il est possible d’éviter les complications liées à cette maladie chronique. Voici 10 conseils de Dr Dominique Huet. Attention lisez attentivement, et ne manquez surtout pas de détails
Dr Dominique Huet, est chef du service Diabétologie et Endocrinologie du groupe hospitalier Paris Saint-Jo-seph_
Les complications liées au diabète sont de deux types :
Les complications micro-vasculaires (qui touchent les petits vaisseaux) peuvent affecter la rétine (cécité), les reins et les nerfs, et sont liées directement au taux de sucre sanguin ;
Les complications macro-vasculaires (qui touchent les artères) peuvent affecter les carotides (AVC), les coronaires (infarctus du myocarde) ou les artères des jambes (artérites) ; elles sont liées à la glycémie et à d’autres facteurs.
L’important pour les patients diabétiques est de véhiculer un message beaucoup plus positif quant à la maladie chronique dont ils souffrent. Pour cela, Dr Huet a confié à Doctis-simo ses 10 conseils pour vivre avec un diabète, mais sans complications.
Contrôlez votre diabète
C’est la première chose à faire afin d’éviter toute complication. "L’objectif dans un premier temps est toujours un bon contrôle de son niveau de sucre sanguin", conseille le Dr Huet. Au-delà du contrôle quotidien de la glycémie qui se fait à domicile de manière autonome, les patients diabétiques doivent faire surveiller leur taux d’hémoglobine glyquée tous les 3 à 4 mois par leur médecin.
"C’est un indicateur beaucoup plus fiable que la simple concentration sanguine de glucose. Cela permet de voir si cette concentration est contrôlée sur le long terme et pas seulement de manière ponctuelle", explique Dominique Huet. "Si le taux d’hémo-
globine glyquée reste inférieur à 7 %, le risque de complications microvasculaires est quasi nul."
Surveillez votre tension artérielle et vos taux de lipides sanguins
Ces deux facteurs sont importants dans la prévention des complications macro-vasculaires. "Les patients diabétiques doivent maintenir une tension artérielle inférieure à 14/8,5 mmHg", explique le diabétologue Dominique Huet.
En ce qui concerne les lipides sanguins (cholestérol et triglycérides), les contrôles vont porter en priorité sur le LDL (mauvais cholestérol). "Ce LDL doit être inférieur à 1,30 g/L pour les patients diabétiques, poursuit le Dr Huet. Mais ces chiffres varient si d’autres facteurs de risque entrent en jeu. Le LDL doit être inférieur à 1 g/L pour les diabétiques qui fument et même inférieur à 0,7 g/L s’il existe en plus des antécédents de maladies cardiovasculaires."
Arrêtez de fumer (ou évitez de commencer)
Le tabac n’a pas d’influence directe sur le diabète. C’est en revanche un facteur de risque reconnu de troubles vasculaires. Les personnes diabétiques qui fument augmentent de manière considérable leur risque de développer des complications macrovasculaires graves, pouvant conduire à un AVC, un infarctus du myocarde ou une artérites des membres inférieurs.
Si le facteur diabète ne peut malheureusement pas être supprimé, il est possible de supprimer le facteur tabac en se faisant aider pour arrêter de fumer.
équilibrez votre alimentation
Il n’existe aucun interdit, pas même
"Parmi les droits des patients diabétiques, il y a celui de ne pas avoir à subir de complications en plus de leur maladie, martèle le Dr Huet. Mais à côté de ces droits, il y a aussi des devoirs, le premier étant de surveiller son alimentation pour contrôler son diabète".
Pas de surprise, les patients diabétiques ne peuvent pas faire n’importe quoi au moment de passer à table. Une alimentation saine et variée est essentielle, "comme pour le reste de la population", fait remarquer le spécialiste.
En d’autres termes, les recommandations générales du Programme National Nutrition Santé (PNNS) s’appliquent. "Le terme de "régime diabétique" n’est d’ailleurs plus employé. Les patients peuvent manger de tout, de manière équilibrée. Il faut juste faire un peu plus attention aux sucres rapides, et ne pas en consom-
mer trop souvent."
l’alcool. Tout est question, comme toujours, de modération.
Contrôlez votre poids
Le poids est également un facteur à surveiller. "Nous ne demandons pas aux diabétiques de maigrir à tout prix, ils doivent simplement se trouver aux alentours de leur poids de forme", recommande Dominique Huet. En cas de surpoids, un régime pourra être envisagé, en limitant en particulier les apports en graisses (charcuteries, beurre, fromages, etc.).
Le chef du service Diabétologie du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph insiste sur l’importance de déculpabiliser les patients diabétiques en surpoids. "Le surpoids ou l’obésité ne sont pas forcément l’élément déclencheur de leur maladie, du moins pas le seul. Il ne faut pas les accabler, mais au contraire les encourager à prendre soin de leur santé.
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Wæmx de nouvel (in L'amour du prophète au ^efde l^Uü \pour les animaux
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Chronique du vendredi!
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Fait partie de Islam Info #844