Issue
Islam Info #834
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Islam Info
- Titre
- Islam Info #834
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 12 janvier 2022
- numéro
- 834
- nombre de pages
- 12
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Issouf Binaté
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001243
- contenu
-
www.islaminfo.org
Avec islaminfo.org, nous allons plus loin et proche de vous
N°834 Du Mercredi 12 au Mardi 18 Jenvier 2022
raba 08 au Tarata 14 Joumada ath-thamia 1443H
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DU MERCREDI 12 AU MARDI 18 JENVIER 2022
N° 834
DU ARABA 08 AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA 1443 H
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SOURATE ASH-SHU'ARA
EXÉGÈSE DU VERSET 49 SOURATE LES POÈTES
L'ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE EN CÔTE-D'IVOIRE
L'évolution de l'enseignement islamique en Côte-d'Ivoire
ORDONNER LE BIEN ET INTERDIRE LE MAL
Les attitudes à adopter face à un acte blâmable
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LES CHRONIQUES D'AHMED TOURÉ: LE BIEN ET LE MAL
« Le mal est facile ; le bien demande des efforts. »
UNE HISTOIRE DU CALIFE, UMARIBN AL-KATTAB
La bonté de Umar, deuxième calife des musulmans
AVIS DES MEMBRES DU FORUM ISLAM INFO
Ce que pensent des participants aux débats de "Islam info forum"
10 CONSEILS POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS
Contrôlez votre diabète C’est la première chose à faire afin d’éviter toute complication.
Les différentes Unes de Islam info
LA CHRONIQUE DU VENDREDI : LA LAÏCITÉ ET NOUS : VIVRE ENSEMBLE N'EST PAS UNE OPTION ; C'EST UNE OBLIGATION
Je me souviens encore comme hier en étant étudiant, comment il a fallu travailler avec intelligence pour obtenir un local pour la mosquée au sein du campus de l’université de Cocody.
Un peu plus tard, adulte, il a fallu utiliser la même manière douce pour obtenir, au Plateau, la mosquée Salam qui fait aujourd’hui la fierté de toute la Côte d’Ivoire.
Parce qu’en Côte d’Ivoire, celle, à nous léguée par nos ancêtres est une Côte d’Ivoire plurielle, multiethnique, et mul-tireligieuse.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’exercice de l’islam dans l’espace public
est aussi mal vu par certains musulmans.
Car eux et certains non musulmans ont une lecture parcellaire et partielle de la laïcité et de la République. Pour eux, laïcité et république riment avec anti religion.
Ces personnes vont même jusqu’à voir dans le port du boubou, les jours de travail comme une défiance à la laïcité ou à la république.
Il m’a été ainsi rapporté deux cas qui nous rappellent un récent passé vécu par les musulmans dans ce beau pays.
Dans un grand ministère de la place, un haut fonctionnaire musulman en boubou
ABOU KHALFATIM
le, un
vendredi, a été mal vu par ses supérieurs hiérarchiques, et qui le lui ont fait savoir ouvertement. Cette scène s’est passée en 2017 sous le régime du RHDP.
La seconde histoire, toujours en 2017, se passe également dans un grand ministère de la république.
Pour aider ses agents à effectuer leur prière de Zouhr et Asr, un responsable avait dédié à ceux-ci un local non occupé,un local abandonné.
Son successeur, dès la prise de de fonction ferma la mosquée sans aucune explication.
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DU MERCREDI 12 AU MARDI 18 JENVIER 2022
N° 834
Tafsir
DU ARABA 08 AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA 1443 H
CALENDRIER
Grégorien Hégirien 1440H
Mercredi 12 Jenvier Araba 08 Joumada ath-thania
Jeudi 13 Jenvier Lamissa 09 Joumada ath-thania
Vendredi 14 Jenvier Djouma 10 Joumada ath-thania
Samedi 15 Jenvier Sibil i 11 Joumada ath-thania
Dimanche 16 Jenvier Kari 12 Joumada ath-thania
Lundi 17 Jenvier Ténin 13 Joumada ath-thania
Mardi 18 Jenvier Tarata 14 Joumada ath-thania
g ntuitr^ ut : r KIlKl J
SOUBH: 05H10
ZOUHR: 13H00
ASR: 16H00
MAGRIB: 18H10
ICHA 19H15 •
SOURATE ASH-SHU'ARA
Exégèse du verset 49 sourate les poètes
La sourate, les poètes, est la 26e du Coran. L'auteur met en évidence la question du destin relativement à la volonté d'avoir un enfant, volonté qui incombe à Dieu Seul
Au nom d'Allah le Miséricordieux, le toute Miséricordieux. Qu'Allah déverse Ses prières et Sa paix sur le Prophète Muhammad (saw), sa famille et ses compagnons.
Thème : le destin
À Allah appartient la royauté des deux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui II veut, et don de garçons à qui II veut,
50. ou bien II donne à la fois garçons et filles ; et II rend stérile qui II veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent.
Explication du passage : "À Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut."
Pourquoi Allah a-t-il besoin d'invoquer sa seigneurie avant d'aborder la question de ses dons d'enfants ?
Allah invoque ses attributs de
seigneurie parce que la question qu'il va aborder est sensible et importante car elle touche à la foi.
Autrement, le non respect de celle-ci expose le croyant à la mécréance.
A titre d'exemple, le verset 17 de la sourate « La table servie » : "Certes, sont mécréants ceux qui disent : « Allah, c'est le Messie, fils de Marie ! » -Dis : « Qui donc détient quelque chose d'Allah (pour L'empêcher), s'il voulait faire périr le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur la terre ?... À Allah seul appartient la royauté des cieux et de la terre et de ce qui se trouve entre les deux ». Il crée ce qu'Il veut. Et Allah est Omnipotent."
Le verset 18 de la même sourate : Les Juifs et les chrétiens ont dit : « Nous sommes les fils d’Allah et Ses préférés »
d'Allah recommandent de lire
les lignes qui suivent la sei-
II s'agit du destin. De l'insatisfaction et de l'insatiabilité de
)is-leur : « Alors pourquoi vous châtie-t-Il pour vos pé-
chés ? » Non, vous êtes des
êtres humains d’entre ceux qu’Il a créés. Il pardonne à qui Il veut et II châtie qui II veut. Et à Allah seul appartient la royauté des cieux et de la terre et de ce qui se trouve entre les
deux. Et c’est à Lui (à l’Essence d’Allah que sera la destination ).
Ensuite, les savants de l'exé-
gèse, vis-à-vis de la Seigneurie
gneurie avec la soumission du
cœur, la plus grande crainte et la plus grande humilité.
Car lorsque le Seigneur invoque sa seigneurie, le serviteur va à sa rencontre soumis
et humilié. Enfin, il est prompt à l'application de sa volonté.
De quelle question liée
à la foi s'agit-il ?
l'homme concernant son des-
tin. L'insatisfaction diverses des hommes en ce qui concerne les Grâces divines et plus particulièrement, en ce qui concerne les enfants.
USTAZ Fofana Inza
4 slamlnf^ n°s34 Évènements
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L'ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE EN CÔTE-D'IVOIRE
L'évolution de l'enseignement islamique en Côte-d'Ivoire
L'islam et son système d'enseignement en Côte-d'Ivoire a connu de nos jours une avancée remarquable qu'il doit à de multiples facteurs. Toutefois cette évolution ne s'est pas faite sans obstacles. Cet article montre le parcours de son enseignement traditionnel à l'instauration de la medersa dans un contexte social, politique et historique
^e système éducatif en Côte d'Ivoire est fortement marqué par l'existence de deux types d'enseignement : l'un formel et l'autre informel
dersas sous l'administration coloniale française [Kaba, 1976 ; Triaud, 1979 ; Brenner, 2000].
compte du décalage culture du pays [Meunier, 1995], a suscité des réactions au sein de la communauté musulmane. Celle-ci a mis en
[Desalmand, 1983]. L'enseignement islamique, qui figure dans le second groupe, est l'un des précurseurs du système éducatif du pays. Relevant de l'autorité d'un individu ou d'une collectivité, elle a fait son entrée sur la scène éducative sous la forme des écoles coraniques traditionnelles avant de connaître une mutation avec l'avènement des me-
En dépit de ce changement qui les rapprochait, par la forme, de l'enseignement dans les écoles publiques, les établissements islamiques ont, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur, continué leur évolution sans débouchés sur le marché de l'emploi. Cette situation de mise à l'écart d'une frange de la jeunesse d'âge scolaire, qui n'a pas tenu
place des structures associatives islamiques engagées pour l'organisation et la reconnaissance des écoles islamiques. Ces initiatives, en raison de la complexité des rapports entre l'État et les musulmans [Miran, 2006], furent toutes sans succès. Toutefois, elles ouvraient la voie aux pourparlers entre les deux parties à l'ère du multipartisme à partir de
1990 [Loucou, 1992 ; N’Da, 1999].
Avec le décloisonnement de la vie politique au début de la décennie 1990 consécutif à la fin des régimes de parti unique, la question de l'enseignement islamique a occupé une place importante dans les débats d'intérêt public. Sous la conduite de la structure fédérative musulmane, le Conseil national islamique (CNI), les négociations, engagées avec l'État ont abouti à la signature d'une Convention sur l'enseignement islamique le 2 décembre 1993. Cet accord prévoyait une mixité de la formation sur le modèle des écoles confessionnelles catholique et protestante [Lanoue, 2006 ; Pohor, 2007]. Son caractère séculier a empêché l'adhésion à la convention d'une partie considérable des promoteurs d'écoles coraniques, regroupés en associations et militant pour la préservation de l'identité religieuse de leur projet. Une décennie plus tard, les discussions ont repris, avec des changements notables au niveau de la composition des parties à la négociation.
Les acteurs étatiques, avec l'élection d'Alassane Ouat-tara au poste de président de la République, étaient de confession musulmane en majorité, comme les promoteurs de ces écoles. Mais l'État s'inscrivant dans la continuité, la question du type d'offre éducative répondant à la demande d'acteurs partagés entre principes séculiers et religieux demeure entière.
Dans cet article consacré à l'étude de la politique publique de réforme des mé-dersas en Côte d'Ivoire, il s'agira de décrire le parcours de l'enseignement islamique dans ce pays ouest-africain tout en analysant l'offre éducative de l'État et sa perception par ses destinataires. Étant donné l'évolution du contexte politique et ses implications sur le terrain du religieux, un regard sera porté sur l'attitude des acteurs musulmans à travers l'espace de négociation qu'offrent les écoles islamiques.
La méthodologie adoptée pour cette analyse s'appuie sur une recherche bibliogra-
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phique et de documents aux archives, ainsi que sur des enquêtes de terrain, menées depuis 2007 à Abidjan et dans des villes de l'intérieur, notamment Bouaké, Bon-doukou, Bouna, Daloa, Kong, Korhogo, Man, Man-kono et Odienné. Des entretiens semi-directifs ont permis de collecter des données auprès de différentes personnes-ressources : promoteurs d'écoles islamiques, responsables d'associations/ONG, autorités publiques en charge de l'éducation et partenaires au développement. Plus d'une centaine de personnes ont ainsi été interrogées grâce à la technique de la boule de neige.
Les centres pionniers de la diffusion du savoir islamique en Côte d'Ivoire Les productions littéraires sur l'islam en Afrique au sud du Sahara, particulièrement en Côte d'Ivoire, indiquent les établissements coraniques au nombre des vecteurs de la transmission du savoir de cette religion. Sous la forme d'écoles coraniques traditionnelles d'abord, puis de medersas, ces centres ont constitué des institutions de formation en dehors du cercle familial.
Les écoles coraniques traditionnelles
Elles font partie des structures éducatives du pays qui ont jeté les bases du système d'enseignement islamique. Connus sous l'appellation de Dougouma kalan (« école par terre », en langue malinké), ces établissements, conçus sur le même modèle que les daara au Sénégal [Hugon, 2016],
étaient fortement implantés dans les régions septentrionales du pays, réputées bastion de l'islam [Marty, 1922 ; Triaud, 1974a]. L'une de leurs particularités en rapport avec le nom qu'ils portent est le cadre de la formation, qui change au gré des circonstances. Les cours ont ainsi lieu dans la véranda du maître, autour du feu, sous un arbre ou une paillote...
La formation dispensée dans ces écoles comporte deux volets, l'un religieux et l'autre, une initiation à la vie communautaire. Le premier volet, dont la durée dépend des capacités de l'apprenant et de la disponibilité du chargé des études, s'articule autour de trois cycles :
Walaga kalan, Kitabou kalan et Jalala kalan. L'enseignement comprend des exercices de lecture, de mémorisation et d'écriture de versets coraniques à l'exégèse du Coran (tafsir), en passant par l'assimilation des cours portant sur la jurisprudence islamique (fiqh), la théologie (tawhid), la biographie du Prophète (sira), la grammaire (nahw), la conjugaison (safu), etc.
A l'issue de ces cycles, l'apprenant reçoit le titre de ka-ramoko (« celui qui a la connaissance », en langue malinké), symbolisée par un turban (namou) autour de la tête et une attestation (Isnad).
Cette attribution de titre est une occasion de réjouissance et s'accompagne de rituels évolutifs selon que l'on est dans un endroit ou un
autre du pays. A Kong, an-
niques et de s'adonner à
société, est autonome et co-
cien bastion de diffusion de l'islam au nord du pays, les prétendants au titre de kara-moko, doivent se rendre au cimetière dès l'aube pour une ziara (« une visite
pieuse » en langue arabe) aux défunts, avant le début des festivités.
A Mankono, localité du septentrion ivoirien, la cérémonie d'enroulement du turban a lieu dans la mosquée, à l'abri du regard des non-initiés. L'obtention du titre de karamoko ouvre la voie à l'occupation d'une place honorable au sein de la société. Les personnalités chargées de l'imamat sont, dans certaines régions, recrutées au sein de cette élite. La succession au poste de guide religieux étant souvent l'affaire d'une famille,
les karamoko ont aussi la possibilité d'assurer la charge des écoles cora-
d'autres activités telles que la thaumaturgie.
Cette formation a lieu en parallèle avec une initiation à la vie communautaire. En
envoyant leurs enfants dans ces écoles, les parents en font « don » au karamoko pour qu'il en fasse des hommes complets, c'est-à-dire des personnes dotées d'un savoir-faire et de qualités de respect, d'honnêteté et d'humilité. Cette phase va donc consister, en dehors des périodes de cours, en une socialisation des apprenants à travers des pratiques allant des travaux champêtres et domestiques aux activités de mendicité au profit du karamoko [San-terre, 1973, p. 148 ; Coulon, 1981,p. 108].
Ce type de formation, combinant enseignement religieux et initiation à la vie en
existe avec le système éducatif public. Les rapports de ces deux types d'enseignement remontent à l'époque de la colonisation. Ils ont évolué en fonction des
contextes, en fonction d'une politique de la France vis-à-vis de l'islam empreinte de méfiance et visant l'assimilation. Au début du XXe siècle, l'islam parvint à sortir de son bastion traditionnel pour s'étendre aux régions du Sud du pays, où le débarquement de soldats sénégalais en 1880 [Anouma, 2006] avait participé à la constitution de communautés musulmanes [Haidara, 1986]. En 1914, on notait l'existence de deux écoles coraniques dans le village de Cocody (Abidjan) [ANCI, 1914a].
Cairn.info
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Religion
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ORDONNER LE BIEN ET INTERDIRE LE MAL
Les attitudes à adopter face à un acte blâmable
Les hommes semblent hériter des erreurs commises par leurs ancêtres (Adama et Haoua) et continuent de les commettre volontairement ou non. Cela dit, comment interdire le mal au profit du bien ? quelle posture adopter à l'égard de son semblable quand celui-ci est en faute ?
La louange est à Dieu le Créa-
Prophètes du premier 'Adam
le mal et vous croyez en Allah
teur du monde Celui Qui
'alayhi s-salâm au dernier
», [sôurat 'Ali 'Imrân /110].
existe sans début, sans fin,
sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allah et II est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre Maître Mouhammad Al-
'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les
Mouhammad salla 1-Lâhou
'alayhi wa sallam.
Allah Ta" âlâ dit dans le Qour'ân honoré:
(kountoum khayra 'oummatin 'oukhrijat li n-Nâs ta'mouroüna bi 1-ma'rôufi wa tanhawna 'ani 1-mounkari wa tou'minôuna bi 1-Lâh)
ce qui signifie: « Vous êtes la meilleure communauté, vous ordonnez le bien et interdisez
Il est du devoir de la personne responsable d’ordonner à celui qu’elle a vu délaisser quelque chose de ce que Allah a ordonné d’accomplir, et d’ordonner à celui qu’elle a vu pratiquer l’une de ces obligations d’une manière inappropriée de l’accomplir de façon qu'elle devienne correcte. Ceci vaut dans le cas où il a man-
qué à une obligation ou qu’il a effectué une cause d’annulation selon l’Unanimité des
Imams. En revanche si elle l’a vu manquer à quelque chose sur laquelle il y a divergence, elle ne la blâmera pas pour cela.
Le Messager de Allah salla 1-Lâhou "alayhi wa sallam a dit
(man-ra’â minkoum mounka-ran falyoughayyirhou biyadih fa'in lam yastatf fabilisânihi fa'in lam yastatf fabiqalbihi wa dhâlika 'acfafou l-'îmân)
ce qui signifie : « Celui d’entre vous qui a su qu'un mal se pratique, qu’il le change par sa main, s'il est incapable, avec sa langue et s'il est incapable, qu'il déteste cela par son cœur, et ceci étant le minimum que la foi exige », [rapporté par Mouslim] Ce qui est visé par (ra'â) dans le hadlth c’est le fait de prendre connaissance de cette chose blâmable et non pas particulièrement de la voir de ses yeux. Ainsi cette 'âyah et ce hadlth indiquent clairement qu'il est permis en Islam de juger les gens selon les règles la loi de Dieu pour ainsi les corriger ou réprouver cela par le cœur.
Par contre, si quelqu’un est capable de réprouver par la
main ou la parole, il ne lui est pas suffisant de le réprouver par le cœur, et cette réprobation ne le sauve pas de la désobéissance à Allah. Celui qui est sauvé de la désobéissance, c’est celui qui l’a réprouvé par la main s’il en est capable, s’il ne peut pas par la langue et s’il ne peut pas par le cœur.
Il est un devoir d'abandonner toutes les choses interdites, de les interdire à celui qui les commet et de l'en empêcher par la contrainte si on en est capable. Sinon, c’est un devoir de le réprouver dans le cœur.
Pour ordonner le bien et interdire le mal, il est une condition que cela ne mène pas à quelque chose d’encore plus blâmable que ce qui est réprouvé. Sinon ce n’est pas permis, car ce
Dans ces deux versets, les savants ont dit ici c'est une interrogation pour renier, comme cela existe dans la langue (exemple: Mais qu'est-ce que tu as fait ?! Mais qu'est-ce que
Al-'Ijiyy a dit dans Jâmfou 1-Bayân: il a renié sur eux par cette interrogation, l'adoration des idoles.
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Religion 7
DU ARABA 08 AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA 1443 H
Les savants du tafsîr ont dit que le Prophète Ibrâhîm sait qu'ils adorent des statues, il ne va pas leur dire: "est-ce que vous adorez des statues ?" alors qu'il sait qu'ils adorent des statues. Donc l'interrogation c'est pour les blâmer et renier leur adoration des statues.
Et la règle fondamentale: il n'advient pas aux Prophètes le fait d'aider ou d'approuver que des gens disent de la mécréance ou les pousser ou les provoquer pour dire la mécréance. Allah dit:
ce qui signifie: « Il n'agrée pas la mécréance pour Ses esclaves », [sourat az-Zoumar 'âyah7].
Et la règle de base en Islam est la suivante: aider au bien est un bien et aider au péché est un péché donc aider à la mécréance est de la mécréance. Allah ta' âlâ dit:
Ce qui signifie: « Aidez vous pour le bien et la piété et ne vous aider pas pour le péché et l’injustice » [sourat al-mâ'idah ’âyah2].
Concernant les deux versets précédents al-Qourtoubiyy a dit: " ici, il blâme par cette question ce qu'ils adorent, il a dit cela pour leur montrer qu'ils n'ont aucune preuve et que la preuve est contre eux ".
Abou Hayân dans son célèbre Tafsîr a dit: " mâ ta'boudoûn, ici c'est une interrogation dans le sens de blâmer et rabaisser
et montrer qu'ils n'ont pas de preuve dans ce qu'ils font ".
Khatïb Achirbiniyy a dit: " ici, c'est une interrogation pour blâmer et renier et éloigner, montrer que cette voie là, elle est blâmable ".
Mouhammad An-Nou'miyy Ach-Châffiyy a dit: "c'est montrer qu'ils n'ont pas de preuves sur cela et ça englobe le blâme c'est-à-dire comment vous faîtes cela ?! c'est-à-dire vous n'avez pas de preuve en faite sur cela et c'est blâmable ce que vous faîtes".
Al-Baghawiyy a dit: " c'est une interrogation de reniement, de blâme ". Et d'autres ont dit pareil à cela comme Chaykh Zâdâ, Ar-Râziyy, Al-Qourtoubiyy et d'autres.
Preuves du Qour'ân que les péchés sont inscrits sur les non-croyants
Allah Ta'âlâ dit:
Ce qui signifie: « Malheur aux non-croyants, [qui ne rentrent pas en Islam et] ils ne donnent pas la Zakât et ils ne croient pas en l'au delà » [sourat Foussilat / 6-7].
Cette 'âyah nous fait comprendre que les non-croyants rendent des comptes sur la Zakât car c'était un devoir sur eux que de rentrer dans l'Islam et d'accomplir les devoirs et d'éviter les interdits. Bien sur les actes d'adoration telle que la prière, la zakât ne sont pas valables de la part du non-croyant, il faut qu'il rentre en
Islam en premier. Donc les pé-
dans l'au-delà Hadith du
planche pour puiser l'eau di-
chés sont notés sur les non-croyants en plus du péché de la mécréance. De même à chaque fois que le non-croyant fait de la mécréance cela l'augmente en péché et en mécréance. Allah ta'âlâ dit :
Ce verset indique clairement l'augmentation en mécréance des mécréants qui ont rendu licite ce que Allâh a interdit.
Allâh ta' âlâ dit :
(mathalou 1-ladhîna kafarôu birabbihim ‘a' mâlouhoum ka-ramâdin ichtaddat bihi r-rîhou
fi yawmin'âsif)
Ce qui signifie : « Les œuvres de ceux qui ont mécru, sont telle de la cendre emportée par le vent, un jour de tempête », [sourat Ibrâhîm / 18]. Voir aussi: La Miséricorde de Dieu
est réservée aux Musulmans
prophète comparant celui qui ordonne le bien et interdit le mal et celui qui ne le fait pas Le messager de Allâh salla ILâhou 'alayhi wa sallam a dit:
Ce qui signifie: « L'exemple de celui qui ordonne le bien et interdit le mal et celui qui ne le fait pas est à l'image de voyageurs qui avaient procédé à un tirage et suite à cela ils se sont répartis entre le pont et la cale d'un navire. Les passagers qui étaient sur le pont pouvaient facilement se procurer l'eau du fleuve.
Mais ceux qui se trouvaient dans la cale devaient monter pour remplir leur récipient, puiser l'eau, et redescendre avec leurs seaux. Certains de ceux qui étaient dans la cale du navire se sont dit et si nous
creusions un trou dans une
rectement, sans avoir à déranger ceux qui étaient sur le pont. Ainsi si les autres les laissaient faire cela, tous vont périr, et s'ils les en empêchaient, tous allaient être sauvés. », rapporté $par al-Boukhâriyy.
Nous tirons de ce hadïth une moralité très importante: si la personne délaisse l'interdiction de ce qui est blâmable tout en étant capable, elle tombe elle même dans le péché et laisse autrui dans le péché et l'erreur.
La louange est à Allah, le Créateur du monde.
N. B. Les titres et chapô sont de la rédaction
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8 slam Inf ^ Chroniques _____________| DU MERCREDI 12 AU MARDI 18 JENVIER 2022_______________________________________DU ARABA 08 AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA1443 H LES CHRONIQUES D'AHMED TOURÉ : LE BIEN ET LE MAL
« Le mal est facile ; le bien demande des efforts. »
« Le mal est facile, le bien demande d'effort », a dit un penseur Grec. Une sentence qui se passe de commentaires, tellement son sens est évident. D'ailleurs, qui d'entre nous ne s'est pas rendu compte que le mal est facile et que le bien demande beaucoup d'efforts ? Casser un verre ou une assiette dans un accès de colère ; détourner à son profit les biens communs ; refuser de céder une priorité par égoïsme ; détruire une amitié par la calomnie ; ruiner une réputation ou un honneur... ''Œuvres de tant de jours en un jour effacés ! " pour citer Lamartine
Essayons maintenant de ré- Si nous cassons une voiture II faut un comportement
parer la portière défoncée, de remplacer la vaisselle cassée, de rétablir la confiance ou l'amour entre
deux amis qui nous avons brouillés, ou même de restituer les fonds dissipés...
En vérité le mal est facile et le bien demande beaucoup d'efforts.
C'est pour cela que nous devons faire au mieux pour préserver le bien déjà acquis, les amitiés construites, le bien commun à tous les citoyens, et plus encore.
administrative parce qu'elle n'est pas à notre nom, nous la paierons dans nos impôts (directs ou indirects).
L'électricité, l'eau, le téléphone administratif, l'équipement des bureaux, les infrastructures routières et les bâtiments publics, s'ils sont respectés par tous, permettent aux spécialistes des problèmes économiques de dégager des bénéfices qui permettront de réviser nos salaires à la hausse.
économique de la part des citoyens pour qu'un pays se développe vous savez !
Il en est de même pour notre sécurité.
Les gendarmes, les policiers, les douaniers ne peuvent pas être partout à la fois. Ils ne peuvent non plus tout faire si nous ne les aidons pas.
Notre économie et notre sécurité sont également notre affaire à tous.
LE DRAPEAU
Comme dit le dictionnaire, le drapeau est une pièce d'étoffe attachée par un de ses côtés à une hampe. C'est un emblème, un signe de ralliement ; en tout cas un des symboles qui représentent une nation.
Si, en temps de guerre le drapeau blanc signifie que l'on désire parlementer ou se rendre, en temps de paix, il signifie Paix.
En côte d'Ivoire, lors de notre accession à l'indépendance le 7 Août 1960, la République a adopté un drapeau tricolore : ORANGE, BLANC, VERT. Ces trois couleurs ont une signification précise chacune, et leur disposition est bien définie.
Hissé pour la première fois le 4 Décembre 1958 lors de la proclamation de la République, le drapeau national de la Côte d'Ivoire est orange pour représenter le Nord ensoleillé, blanc pour symboliser la Paix, Vert signifiant les forêts du sud.
En d'autres termes,
la couleur ORANGE exprime l'éclat de l'épanouissement national en même temps qu'elle fait penser
aux savanes du NORD ;
la couleur blanche signifie la paix dans la pureté et l'Union des cœurs, gage de notre succès ;
le VERT, tout en exprimant l'espérance de la Côte d'Ivoire dans l'avenir, rappelle la luxuriante forêt de Côte d'Ivoire qui est une des principales sources de la prospérité Nationale.
Lorsque l'on a compris la signification des couleurs nationales, il reste à comprendre le pourquoi de la disposition.
Le drapeau ivoirien est disposé en trois bandes verticales et se lit de gauche à droite.
Sur la hampe est toujours attachée la bande orange, puis la blanche et la verte se suivent dans l'ordre.
Par Ahmed Traoré
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I DU MERCREDI 12 AU MARDI 18 JENVIER 2022
N° 834
Histoire
DU ARABA 08 AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA 1443 H
UNE HISTOIRE DU CALIFE, UMAR IBN AL-KATTAB
La bonté de Umar, deuxième calife des musulmans
Umar ibn al-Khattab fut le successeur de Abu Bakr Sidick. Umar s'est distingué de son excellente gestion de sa communauté dans sa mission califale, une gestion remplie de bienfaits et de compassion. Voici une histoire qui témoignage de sa magnanimité
'Umar ibn al-Khattab (RAA) fut un proche compagnon du prophète (SAW) et le second calife de l’islam à la mort d’Abu Bakr (RAA). Appelé également amïr al-mu‘minïn « commandeur des croyants », ses mérites sont multiples : il était doté d’une humilité et
d’un comportement hors-norme.
Parmi ses nombreux bienfaits en tant que Calife, figure cette merveilleuse histoire narrée par Aslam, l'un de ses serviteurs affranchi.
« Une nuit je me rendis avec ‘Umar à Harat Wâqim. Lorsque nous arrivâmes à Sirâr (un puits se situant à trois lieues de la ville de Médine), nous aperçûmes un feu au loin. ‘Umar dit : "Aslam ! Il s’agit sûrement de voyageurs qui ont été surpris par la nuit. Allons voir ce qu’il en est."
Nous nous dirigeâmes vers eux, et arrivés à leur hauteur, nous vîmes qu’il s’agissait d’une femme et de ses enfants. Elle faisait bouillir de l’eau dans une marmite posée sur le feu, tandis que ses enfants ne
cessaient de pleurer.
‘Umar dit :
- Que la paix soit sur vous, vous qui avez allumé la nuit par le feu.
- Et sur toi la paix ! lui répondit-on.
- Puis-je m’approcher ?
-C’est comme bon te semble.
Il s’approcha et demanda :
- Que vous arrive-t-il ?
- Nous avons été surpris par la nuit et le froid.
- Qu’ont tes enfants à pleurer ainsi ?
- Ils sont tiraillés par la faim.
- Qu’es-tu en train de cuire ?
- Ce n’est que de l’eau qui bout. Je leur fais croire que je prépare le souper en espérant qu’ils s’endorment. Je me plains à Allah de l’état dans lequel ‘Umar nous laisse.
‘Umar se mit alors à pleurer. Au pas de course, il se rendit dans les réserves où le blé était stocké, en retira un sac, et prépara une outre pleine de gras.
Il dit ensuite: « Aslam ! Aide-moi à porter ces deux sacs sur mon dos. » Je lui répondis : « Laisse-moi les porter à ta place ».
Il me dit alors : « Est-ce toi qui portera mes péchés le jour de la résurrection ? »
Il charge les deux sacs sur son dos et nous nous rendîmes de nouveau auprès de la femme. Arrivé devant elle, ‘Umar posa les sacs au sol. Il prit une certaine quantité de blé qu’il versa dans la marmite, puis ajouta des morceaux de gras. Il se mit ensuite à souffler sur les braises de la marmite, et l’on pouvait voir la fumée émaner de sa barbe un long moment. Par la suite, il retira la marmite
du feu et demanda à la femme : « Donne-moi un bol ». Elle lui en remit un, qu’il remplit de la soupe de blé qu’il venait de préparer et le posa devant les enfants à qui il intima l’ordre de manger. Ils mangèrent donc jusqu’à satiété, et (dans le même temps) la femme ne cessa de formuler des invocations en sa faveur, sans savoir qui il était.
‘Umar resta à leurs côtés jusqu’à ce que les enfants s’endorment. Il leur laissa une certaine somme d’argent et quitta les lieux.
Il se retourna ensuite vers moi et me dit : « Aslam ! C’est la faim qui les empêchait de dormir et les faisait pleurer. »
Selon Abou Houreira, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Parmi ceux qui vous ont précédés des fils d’Israël, il y eut des hommes qui n’étaient pas des prophètes, mais auxquels Allah a adressé la parole. S’il devait y en avoir dans ma communauté, ce serait Omar ! »
[ R. Al-Boukhari ]
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N° 834 Communauté
DUARABA08AU TARATA14 JOUMADA ATH-THAMIA 1443 H
AVIS DES MEMBRES DU FORUM ISLAM INFO
Ce que pensent des participants aux débats de "Islam info forum"
[ Au cours de l’année 2021,
(1) Quels sont les débats d’Islam info forum qui vous ont le plus marqués ici 9 •
(2) Que souhaitez-vous comme débats ou améliorations en 2022 ?
(3) Quels sont vos souhaits pour :
3.1 la Communauté musulmane
3.2 la Côte d’Ivoire ? ]
Oustaz Bamba Moussa
« Tous les sujets, mais particulièrement deux : "Le mariage interreligieux et la polygamie"
Dans l'avenir, je souhaite comme débats :
- le dialogue inter religieux
- le regard du musulman sur la vie de nos enfants dans ce nouvel environnement
- la formation de nos guides religieux dans notre nouvel environnement. (La qualité de leur formation et surtout le rendu des messages).
- l'organisation de la commu-
nauté musulmane en Côte-d'Ivoire
- la gestion de nos mosquées - la gestion de notre outil commun de communication (groupe Albayan)
- la gestion du pèlerinage à la Mecque. »
Je souhaite, pour la communauté musulmane :
- plus de cohésions, de dynamismes, de présences dans les débats interreligieux ; plus de participations à la vie de la nation, plus de formations en faveur de nos fidèles, le tout couronné par une contribution honnête et
sincère de chacun à tous les niveaux pour un bonheur partagé au sein de notre oumma qui pourrait ainsi permettre à chacun de connaître la félicité
Pour la Côte-d'Ivoire :
La paix, la prospérité, l'équité, la justice, le goût de l'effort pour une meilleure répartition des fruits de la croissance.
Konaté
1) le débat sur "les servantes dans nos maisons et le phénomène des microbes", m'a marqué.
2) Je souhaite que le débat se tienne deux fois dans la semaine (vendredi et samedi) et le dimanche, on fait un récapitulatif des 48h de discussions et tirer des conclusions, faire intervenir des experts pour donner leur avis sur le sujet
3.1 Pour cette année 2022, je souhaite à ma communauté : la discipline, le travail, la solidarité, l'union, le progrès, la bénédiction abondante.
3.2 . Pour le pays, je souhaite la paix, le développement rapide, la croissance économique, la sécurité aux frontières, la lutte contre les inégalités et la corruption.
Que le pays renforce sa puissance militaire, économique, politique, sportive, culturelle et diplomatique sur le continent et dans le monde.
Avis d’une participante (Mme Fall) à la soirée spirituelle organisée par islam info à Abobo ce 31 décembre 2021 :
« C'était très très bien cette soirée ! Personnellement j'ai bien dansé lorsque le chantre faisait sa prestation. J'y étais avec tous mes enfants et amis.
La nourriture, l’eau et les sucreries étaient au Rendez-vous. Vous savez la partie que j'ai appréciée le plus, c’est pendant la prière, quand minuit a sonné......voilà le bruit des pétards, feux d’artifices partout. Je vous dis, chers frères et soeurs même les tous-petits étaient concentrés, tous arrêtés derrière l’Imam sans être distrait par les vacarmes des pétards. J'avoue que j'ai été très impressionnée par cela.
Qu’Allah nous permette de voir le 31 décembre 2022 et me permette d'organiser aussi une nuit spirituelle dans mon quartier à Anyama....»
slam Inf ^
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N 8 4 Santé
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HM hlfi ™ CONSEILS POUR ÉVITER LES COMPLICATIONS
Contrôlez votre diabète C’est la première chose à faire afin d’éviter toute complication.
"U objectif dans un premier temps est toujours un bon contrôle de son niveau de sucre sanguin ”, conseille le Dr Huet. Au-delà du contrôle quotidien de la glycémie qui se fait à domicile de manière autonome^ les patients diabétiques doivent faire surveiller leur taux d’hémoglobine glyquée tous les3 à4 mois par leur médecin.
"C’est un indicateur beaucoup plus fiable que la simple concentration sanguine de glucose. Cela permet de voir si cette concentration est contrôlée sur le long terme et pas seulement de manière ponctuelle", explique Dominique Huet. "Si le taux d’hémoglobine glyquée reste inférieur à 7 %, le risque de complications micro-vasculaires est quasi nul."
Surveillez votre tension artérielle et vos taux de lipides sanguins Ces deux facteurs sont importants dans la prévention des complications macro-vasculaires. "Les patients diabétiques doivent maintenir une tension artérielle inférieure à 14/8,5 mmHg", explique le diabétologue Dominique Huet.
En ce qui concerne les lipides sanguins (cholestérol et triglycérides) , les contrôles vont porter en priorité sur le LDL (mauvais cholestérol). "Ce LDL doit être inférieur à 1,30 g/L pour les patients diabétiques, poursuit le Dr Huet. Mais ces chiffres varient si d’autres facteurs de risque entrent en jeu. Le LDL doit être inférieur à 1 g/L pour les diabétiques qui fument et même inférieur à 0,7 g/L s’il existe en plus des antécédents de maladies cardiovasculaires."
Arrêtez de fumer (ou évitez de commencer)
Le tabac n’a pas d’influence directe sur le diabète. C’est en revanche un facteur de risque reconnu de troubles vasculaires. Les personnes diabétiques qui fument augmentent de manière considérable leur risque de développer des complications macrovasculaires graves, pouvant
conduire à un AVC, un infarctus du myocarde ou une artérites des membres inférieurs.
Si le facteur diabète ne peut malheureusement pas être supprimé, il est possible de supprimer le facteur tabac en se faisant aider pour arrêter de fumer.
Equilibrez votre alimentation "Parmi les droits des patients diabétiques, il y a celui de ne pas avoir à subir de complications en plus de leur maladie, martèle le Dr Huet. Mais à côté de ces droits, il y a aussi des devoirs, le premier étant de surveiller son alimentation pour contrôler son diabète".
Pas de surprise, les patients diabétiques ne peuvent pas faire n’importe quoi au moment de passer à table. Une alimentation saine et variée est essentielle, "comme pour le reste de la population", fait remarquer le spécialiste.
En d’autres termes, les recommandations générales du Programme National Nutrition Santé (PNNS) s’appliquent. "Le terme de "régime diabétique" n’est d’ailleurs plus employé. Les patients peuvent manger de tout, de manière équilibrée. Il faut juste faire un peu plus attention aux sucres rapides, et ne pas en consommer trop souvent."
Il n’existe aucun interdit, pas même l’alcool. Tout est question, comme toujours, de modération.
Contrôlez votre poids
Le poids est également un facteur à surveiller. "Nous ne demandons pas aux diabétiques de maigrir à tout prix, ils doivent simplement
se trouver aux alentours de leur poids de forme", recommande Dominique Huet. En cas de surpoids, un régime pourra être envisagé, en limitant en particulier les apports en graisses (charcuteries, beurre, fromages, etc.).
Le chef du service Diabétologie du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph insiste sur l’importance de déculpabiliser les patients diabétiques en surpoids. "Le surpoids ou l’obésité ne sont pas forcément l’élément déclencheur de leur maladie, du moins pas le seul. Il ne faut pas les accabler, mais au contraire les encourager à prendre soin de leur santé."
Pratiquez une activité physique régulière
Là encore, rien de surprenant : "Les personnes diabétiques doivent se prendre en charge et s’engager à pratiquer un minimum d’exercice physique, exactement comme les personnes non malades doivent le faire", conseille le diabétologue Dominique Huet. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande en moyenne aux adultes de pratiquer l’équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour.
Les diabétiques qui pratiquent un sport intensif doivent toutefois apprendre à intégrer ces pics d’activité dans le contrôle de leur glycémie, afin d’éviter les hypoglycémies.
Les bienfaits du sport sont reconnus dans la prévention de nombreuses maladies chroniques, des maladies cardiovasculaires, du surpoids et de l’obésité, mais aussi pour améliorer le bien-être général et diminuer le stress.
pour autant les affoler", explique le Dr Huet.
Effectuez un bilan de santé général annuel
"Différents contrôles sont obligatoires, au minimum une fois par an, pour éviter les complications liées au diabète", explique le Dr Huet.
Selon le chef du service Diabétologie du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, ces contrôles comprennent :
Un électrocardiogramme pour vérifier la santé du cœur ;
Un fond de l’œil pour contrôler l’état de la rétine ;
Un bilan des fonctions rénales ; La recherche de complications nerveuses ;
Un examen dentaire ;
Un examen des pieds.
Ces examens pratiqués de manière régulière permettent de dépister le moindre signe d’une éventuelle complication. Un programme (appelé "Sophia") a été mis en place par l’Assurance maladie pour aider les malades à créer une routine de contrôle, "afin de les y sensibiliser, sans
"Des infirmières appellent régulièrement les patients inscrits à ce programme pour voir avec eux s’ils sont à jour dans leurs bilans de santé et les aiguiller en cas de besoin", poursuit le diabétologue. La participation à ce programme est gratuite et sans engagement, par simple inscription par courrier (voir détails sur le site de la CPAM).
Soyez à jour dans vos vaccins "Ce n’est pas une obligation, comme pour le reste de la population, constate le Dr Dominique Huet. Mais être à jour dans ses vaccins peut être recommandé pour les diabétiques, en particulier pour prévenir certaines maladies infectieuses".
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