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Islam Info #633
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Islam Info #633
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 24 janvier 2018
- numéro
- 633
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Université Islamique Al-Fourqane
- Soungalo Coulibaly
- Amicale des Anciens de l'AEEMCI
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001228
- contenu
-
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N° 633 du Mercredi 24 au Mardi 3 0 Janvier 2 018
Prix : 500 Fcfa
Islam
DU ARABA 07 AU TARATA 13 DJOUMADAL OULA 1439 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EDITORIAL p 2
le Coran, le grand oublié
Allah a dit dans la sourate Al Hijr (15) au verset 9- « En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. Cette parole divine évocatrice semble attirer l’attention de l’humanité sur le caractère sacré du livre saint de l’Islam.
LA SACRALITE DU SAINT CORAN
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ENTRETIEN AVEC
COULIBALY SOUNGALO (AMIR DE L’AEEMCI)
“La base de notre militantisme, c’est la formation.”
ASTUCE BEAUTE
Comment adoucir les cheveux ?
JOURNÉE D’EXCELLENCE piô
L’Université Al Fourqane récompense ses meilleurs étudiants.
HADITH FEMME L’importance de P 15 la pose de henné sur les ongles.
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Islam Info N°633 du Mercredi 24 au Mardi 30 Janvier 2018-du Araba 07 au Tarata 13 Djoumadal Oula 1439H
1TORIAL
le Coran, le grand oublié.
Allah a dit dans la sourate Al Hijr (15) au verset 9- « En vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. Cette parole divine évocatrice semble attirer l’attention de l’humanité sur le caractère sacré du livre saint de l’Islam. Résumé de l’ensemble des paroles du Seigneur dictées aux fils d’Adam, le noble Coran, depuis sa révélation au Prophète Mouhamad (Paix et Salut de Dieu sur lui) est toujours sous la protection du Maître de l’Univers. Malgré certaine manigance du diable et des tentatives d’oblitérations de ses sbires, ce livre est resté intact. Chose extraordinaire, on pourrait le dire. Depuis l’histoire de l’humanité, jamais un livre, religieux ou mondain, n’a pu résister aux velléités d’incrimination ou de sabotage que le Noble Coran. Traité de mensonge par les renégats, accusé de livre mystique par des impies, ce Coran transcende pourtant l’univers dans son entièreté. Il est même en avance sur le temps de sorte qu’il représente pour l’Homme, un catalogue atemporel dont l’application des recommandations ne produira que le résultat escompté. D’où la satisfaction totale de l’utilisateur (les Hommes et les Djinns). Après plus d’un millénaire, le Coran a toujours gardé son originalité ainsi que toutes
ses
nombreuses vertus.
Loin d’être un bien privé pour le musulman, il est aussi universel. Musulmans, Chrétiens, juifs, féticheurs ou athées, tous sont béné-
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ficiaires des incommensurables vertus de ce livre divin ; à la différence des autres qui, eux, avaient un message précis pour des peuples bien déterminés. C’est en cela que nous comprenons la pluralité des sujets abordés dans ce livre; science, histoire, droit, littérature et bien d’autres sont autant de sujets traités par ce livre pour le bonheur des créatures de Dieu. Or par maladresse ou par ignorance, aujourd’hui, le Coran ne représente qu’un simple objet de décoration rangé dans les vitres d’armoires dans les maisons. Un fait qui n’est pas sans conséquence pour les musulmans qui de plus en plus perdent leurs repères. Aujourd’hui pour traiter des questions relatives à la pratique de l’Islam, les musulmans préfèrent se référer aux “ Hadiths” (Parole ou enseignements du Prophète Mouhamad) dont certains sont pourtant tronqués. C’est le cas dans nos mosquées où certains jeunes appelés “Dawas” ou “Dahis, ne se contentent que des livres tels que “le jardin des vertueux”, “la voie du musulman” ou autres pour leurs séances de prédication. Résultat, la vraie religion musulmane tend vers sa disparition face à la percée spectaculaire de “hadiths” non authentiques. Il est opportun que le Coran refasse surface pour la sauvegarde d’un Islam original, sans amalgame garant du bonheur d’ici bas et celui de l’au-delà.
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Editorial
Le Coran, le grand oublié.
Page 2 à
Chapelet
Le bonheur terrestre
Page 3
Vie et Spiritualité
Entre les deux prosternations :
Page 4
Focus
LA SACRALITÉ DU SAINT CORAN
voici les détails Page8
Vie de la communauté
Aeemci:assemblée générale ordinaire
Page 6
confidence
Mon mari me bat depuis 7 ans
Page 15
Témoignage pw> 15
“Mon boss se nourrissait de sang humain pour ...”
Hadith femme
Page 15
La femme et la pose de henné sur les ongles
Astuce beauté
Le miel, le jus de citron et les œufs pour Page 15 adoucir les cheveux ternes
Un but cruel
Par Abou Soufyane
omma.LKe
Dans une ville assiégée, une finale de football interdépartemental se déroule. Les rebelles qui ont assiégé la ville disent que celui qui marque le 1 er but va mourir, donc aucun but n'est enregistré durant les 90 mn du temps réglementaire.
Pendant les prolongations, un joueur effectue un violent tir, le ballon frappe le genoux de l'arbi-
tre et file tout droit vers les buts. Si le but marque, ça serait un but de l'arbitre.
Voila l'arbitre qui se met à courir à fond après le ballon en criant..."S'il vous plaît cassez le Poteau des But ! Je vous en prie, faites à cause de Dieu. J’ai une femme et beaucoup d’enfants. Qui va s’occuper d’eux si je meurs. Pardonnez ! Cassez le poteau !"
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Grégorien
Hégirien 1439H
Samedi
24 Janvier 07 Djoumadal Oula
25 Janvier Lamissa 08 Djoumadal Oula
26 Janvier Djouma 09 Djoumadal Oula
27 Janvier 28 Janvier 10 Djoumadal Oula
11 Djoumadal Oula
Tenin
29 Janvier 12 Djoumadal Oula
30 Janvier Tarata 13 Djoumadal Oula
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HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: O5h 10
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 20
ICHA 19h 15
Imam Meité Al Imam
Le bonheur terrestre
Louange à Allah, le Puissant, le Majestueux. Que le salut et la paix soient sur notre prophète, sur sa famille, ses compagnons et ceux qui le suivent dans le droit chemin jusqu’au jour de la résurrection. Comme tout un chacun le musulman recherche le bonheur. La différence est que nous croyons que le bonheur parfait ne s’obtient finalement que dans l’au-delà, dans le Paradis. Cette croyance ne nous interdit évidemment pas de chercher dans cette vie une part de bonheur, en étant pleinement conscients de son caractère éphémère et imparfait, au contraire, nous sommes encouragés à cela. Simplement, pour nous, ce bonheur terrestre ne se réalise que dans
l’obéissance à Allah, dans l’accomplissement des prescriptions et l’éloignement des interdictions. Notre Prophète (saw) nous a appris à valoriser et reconnaître les bienfaits d’Allah. Il nous dit : « Quiconque se réveille jouissant de la sécurité, de la santé et possédant de quoi se nourrir pour la journée, c’est comme-ci le bas-monde lui avait été accordé » (Al Boukhari dans aladab, Al Tirmi-dhi). Al Manawi commente disant que celui à qui Allah a accordé ces bienfaits « possède en fait tout ce dont il a besoin dans cette vie, et doit se montrer reconnaissant envers Allah, en obéissant à son bienfaiteur, en ne Lui désobéissant pas et en ne L’oubliant à aucun moment ». La sécurité,
la santé, le minimum de confort matériel sont de grands bienfaits que nous devons chercher à obtenir et à préserver à tout prix, ne serait-ce qu’afin de pouvoir adorer Allah convenablement. Les Textes du Coran et de la Sounnah qui le prouvent sont nombreux. Nous devons donc, en tant que musulmans, participer et veiller au maintien de la sécurité et de la paix dans la société et des conditions permettant une vie prospère et heureuse, « entraidez-vous à la bonté et à la piété, ne vous soutenez pas dans le péché et la transgression...
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Islam Info N°633 du Mercredi 24 au Mardi 30 Janvier 2018-du Araba 07 au Tarata 13 Djoumadal Oula 1439H
Islam
Vie et Spiritualité
»urate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Abou Ismaël
SOÛRATOUL JÂTHIYATI - N°45- -L’AGENOUILLÉE (SUITE)
LE TERME «DIWAN (OU DIWAN)»
TRANSCRIPTION : 24-25
V.24 : Wa Qâloû Mâ Hiya 'illâ hayâtounâ Ad-Dounyâ Namoûtou Wa Nahyâ Wa Mâ Youhlikounâ 'illâ Ad-Dahrou Wa Mâ La-houm Bidhâlika Mine ilmine 'ine Houm 'illâ Yazounnoûna
V.25 : Wa ’idhâToutlâ 'Alayhim 'âyâtounâ Bayyinâtine Mâ Kâna houjjatahoum 'illâ Ane Qâloû Atoû Bi'âbâ'inâ 'ine Kountoum sâdiqîna
TRADUCTION : 24-25
V.24: Et ils dirent: "Il n'y a pour nous que la vie d'ici-bas: nous mourons et nous vivons et seul le temps nous fait périr". Ils n'ont de cela aucune connaissance : ils ne font qu'émettre des conjectures.
V.25: Et quand on leur récite Nos versets bien clairs, leur seul argument est de dire: "Faites revenir nos ancêtres si vous êtes véridiques".
j^e saviez-vous ?
Abou Ismaël
Le mot Diwan (ou Dîwan) renvoie à une institution administrative, un registre ou un bureau ; c’est aussi le nom du meuble bas servant de siège au kâtib (en français : divan). Par extention, le mot désigne un recueil de textes. On distingue le dîwân al-djund, registre des combattants indiquant les soldes et les rations, le dîwân al-khâdj, veillant sur l'assiette et la perception du foncier, et le dîwân al-nafaqa, pour l'enregistrement des dépenses etc.
1 i Toua de la semaine
Abou Ismaël
Entre les deux prosternations
Allâhoumma-ghfir lî, war-hamnî, wahdinî, waj-bournï, wa âfinî, warzouqnî, warfanî. Traduction : "Ô Seigneur ! Pardonne-moi, accorde-moi Ta miséricorde, guide-moi, panse mes blessures, assure-moi le salut, procure-moi ma subsistance et élève-moi."
Les prières (salawats) surérogatoires et les moments interdits de prières (suite et fin):
adith de la semaine
Abou Ismaël
‘Prières surérogatoires rattachées au Dhoor:
Ibn 'Umar radhiallahu 'aanhuma a dit : " J'ai fait avec l'Envoyé d'Allah salallahu aalayhi wa salam deux rak'ats avant la prière de dohr (de midi) et deux autres à son issue, (...)''. (Rapporté par Al Boukhari 895 muslim 729 et 1200).
2 rak'ats avant la prière du Dhoor et 2 rak'at après la prière du Dhoor.
Prières surérogatoires rattachées au maghreb :
Dans le même hadith que cité pour le dohr il est dit à la fin " (...)Quant aux deux rak'ats (supplémentaires) de la prière de maghrib, de 'ichâ'et de vendredi, je les ai faites en compagnie du Prophète sallahu 'alayhi wa sallam dans sa maison".
Ici il faut procéder à cette prière après la prière obligatoire, sous forme de 2 rak'ats. (Rapporté par Al Boukhari 895 et muslim 729 et 1200).
2 rak'ats après la prière du Maghreb.
Prières surérogatoires rattachées à l'Icha :
Dans le même hadith que cité pour le dohr il est dit à la fin " (...)Quant aux deux rak'ats (supplémentaires) de la prière de maghrib, de 'ichâ'et de vendredi, je les ai faites en compagnie du Prophète sallahu 'alayhi wa sallam dans sa maison".
Ici il faut procéder à cette prière après la prière obligatoire, sous forme de 2 rak'ats. 2 rak'ats après la prière de al 'Icha.
Prières surérogatoires afin de clôturer toutes les prières ( al witr ) :
Ainsi, le witr est le fait de compléter la prière de la nuit par une rak'a ou trois rak’ats d'affiler
( il s'agit de faire 3 rak’ats ou plus ) en ne procédant qu’à un seul tachahoud à la fin. (Cf. fatawas arkan al islam (n°664), shaykh Al 'Utheymine).
Le witr est une sounna recommandée (mou-akada) que cela soit durant le ra-madhan ou une autre période.
l'imam Ahmad et d'autres ont dit : "celui qui délaisse al witr est quelqu'un de mauvais, son témoignage ne doit pas être pris en compte. "
Prières surérogatoires rattachées à la prière du vendredi :
Selon Abou Hourayra , le Messager d'Allah sallahu 'alayhi wa salaam a dit :«Quand l'un de vous a fait la prière du Vendredi, qu'il la fasse suivre de quatre unités de prière » (Rapporté par Muslim). 4 rak'ats après la prière du vendredi ( joumou'a ) :
Dans une autre version on trouve 2 rak'ats, dans une autre on trouve 6 et dans une autre 8 .
Prières surérogatoires effectuées après avoir fait ses ablutions ( al woudhou):
D'après 'Abû Hurayra, au moment de la prière du matin, l'Envoyé d'Allah salallahu aaalyhi wa salam dit à Bilâl,
"O Bilâl, raconte-moi quelle est l'œuvre que tu as faite dans l'islam et dont tu espères le plus de récompense ? j'ai entendu (cette nuit) le bruit de tes sandales devant moi au Paradis". - "
“Je n'ai, répondit Bilâl, fait dans l'islam aucune œuvre dont j'espère le plus de récompense que celle-ci: je n'ai jamais fait une ablution de nuit ou de jour sans avoir prié avec cette purification ce qui m'avait été prescrit (c'est à dire prédestiné, voulu par Allah) de prier".
2 rak'ats après avoir fait effectuer al-woudhou aussi bien de nuit que de jour.
Moments interdits pour effectuer des prières surérogatoires:
(source majmu' Fatwa / Shaykh Al 'Oth-aymin ). Ces moments sont :
La fin de la prière de l'aube jusqu'à ce que le soleil se trouve à une hauteur égale à la longueur d'une lance .
Quand le soleil est au zénith jusqu'au moment où il entame son inclinaison, cela se passe au milieu de la journée, près de cinq minutes avant que le soleil ne s'incline .
A la fin de la prière du 'asr jusqu'au coucher du soleil. L'on tient compte ici de l'accomplissement individuel de la prière. Quand on a achevé la prière du 'asr, l'on doit s'abstenir de prier jusqu'au coucher du soleil, sauf dans un cas particulier dans lesquels la prière n'est plus interdite, (fin)
(source : AUTOUR DE LA PRIERE).
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Allah ne fit descendre aucune maladie sans lui assigner son remède. » Rapporté par Bou-khâry.
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Question : Une femme qui est sur le point de se convertir à l'Islam m'a posé cette question : " Beaucoup de gens n'auront jamais l'occasion de rencontrer un musulman face à face ; seront-ils responsables de leur ignorance ? Que signifie précisément ces propos : " Après la révélation du Coran, toute personne qui reçoit le message et n'y adhère pas n'est pas croyant ?" Qui peut-on considéré comme celui ayant reçu le message , N'est-il pas possible que le message ne soit pas parvenu à certains en dépit de l'existence du Coran 7
Réponse : Louange à Allah.
L'équité d'Allah le Majestueux fait qu' Il ne châtie aucun peuple avant de lui communiquer le message et lui fournir la preuve (de sa véracité(, car ton seigneur ne fait du tort à personne. Allah le Majestueux dit à ce propos : ".... Et Nous n' avons jamais puni (un peuple) avant de (lui) avoir envoyé un Messager » (Coran,17:15).lbn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit en guise d'explication de ce verset : " Les propos du très Haut : " Et Nous n' avons jamais puni (un peuple) avant de (lui) avoir envoyé un Messager " nous informent sur Son équité et nous montrent qu'Il ne punit aucune personne avant de lui apporter une preuve en lui envoyant un messager. A ce propos le Très Haut dit :
"..Toutes les fois qu' un groupe y est jeté, ses gardiens leur demandent: "Quoi! ne vous est-il pas venu d’avertisseur?
" " ( Coran,67:8 ) et dit : " Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à I' Enfer. Puis, quand ils y parviendront, ses portes s’ouvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers (choisis) parmi vous ne vous sont- ils pas venus, vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront:
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si, mais le décret du châtiment s' est avéré juste contre les mécréants. " (Coran, 39 :71). Celui qui n'a rien entendu sur l'Islam, ni sur le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) et n'a donc pas reçu l'appel de façon appropriée, Allah ne le châtiera pas s'il meurt mécréant. Si l'on dit : quelle sera sa destinée ? La réponse est qu’Allah le soumettra à une épreuve le jour de la résurrection ; s'il obéit, il entrera au paradis et s'il désobéit, il entrera en enfer. La preuve en réside dans le hadith rapporté par Al-Aswad Ibn Saria selon lequel le Prophète d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit : " Quatre (personnes protesteront ( au jour de la Résurrection : un homme sourd qui n'entend rien, un homme sot, un vieillard finissant, et un homme qui est mort dans une période de rupture (du message divin). Quant au sourd, il dira : mon Maître, l'Islam m’est parvenu mais je n'entendais rien. Quant au sot,il dira : mon maître, l'Islam m’est parvenu alors que les enfants me jetaient des crottins. Quant au vieillard, il dira : mon Maître, l'Islam m’est parvenu alors que je ne saisissais plus rien ; Quant à celui qui est mort dans une période de rupture (du message divin), il dira : mon Maître, aucun de tes messagers ne s'est adressé à moi. Il prendra alors leur engagement de lui obéir et enverra quelqu'un leur dire : entrez dans le feu ...Puis le Prophète poursuit : Par Celui qui tient l'âme de Muhammad en Sa main, s'ils s'y entraient il deviendrait pour eux fraîcheur et paix " Une autre version dit : " Quiconque y entre y trouve fraîcheur et paix, et quiconque refuse d'y entrer y sera attiré ". (le hadith est rapporté par l'imam Ahmad et Ibn Hibban et vérifié par Al-Albani, voir Sahih al-Djami n° 881).
Allah connait mieux Sa Créature et ne fait du tort à personne et II voit Ses serviteurs.
( Source : Sheikh Muhammed Salih Al-Mu-najjid).
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PIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
C ulte
bl Une réparation à cause de l’ajout: le “sujud al-baî’
Notez bien :
L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la réparation (sujûd al-qablî) est le fait de remplacer la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue seulement (sans se faire entendre soi même). Ou encore (pour le Sujûd al-ba’dî) le remplacement de la voix basse par le maximum de la voix haute (c'est-à-dire au dessus du fait de se faire entendre et faire entendre celui à côté).
Dans la prière surérogatoire (non obligatoire) on ne fait pas de réparation pour l’omission de la récitation à voix basse ou à voix haute (c.à.d le remplacement d’une lecture à voix haute par une lecture à voix basse et inversement).
T estez vos connaissances
Qui a été le deuxième calife après Abou Bakr ?
D es étapes pour une bonne compréhension des écoles
La relecture de la femme dans le Coran
7- Il semblerait donc que Dieu ait créé l’homme et la femme de façon simultanée d’une seule substance et ces deux êtres humains vont constituer les composantes sexuées d’une même réalité unique. Ceci correspond tout à fait à cette notion de « dualisme » de la création à maintes reprises citée par le Coran : « Et de toute chose Nous avons créé deux éléments d’un couple, afin que vous vous rappeliez >> (S 51 V 49). En fait, l’homme et la femme en tant que « paires » ou « couple » vont confirmer le principe majeur du Coran : le Créateur est UN alors que toute la création est en « paires ». Et qui dit « paires » dit égalité en tout point de vue... Cette lecture réformiste de la création humaine semble être la plus proche du message coranique qui prône l’égalité et l’équité humaine... On remarquera aussi que tout le récit de la création de l’humanité tourne autour du concept majeur de l’Unicité ou « Tawhid », qui est l’essence même de la spiritualité musulmane.
Cependant, force est de constater, que de nombreux exégètes classiques vont faire appel à certains Hadiths, parlant de la femme en général, afin de « contraindre » plus ou moins le sens du texte, en particulier celui concernant la création, et d’en soustraire une conception particulière, à savoir celle d’une création « subalterne » de la femme ! Ce qui induit malheureusement à cautionner religieusement une certaine infériorité structurelle de la femme.
A SUIVRE
A) ALI
B) OMAR
UREPONSEAUQ^STIOND^63LC
§ agesse de la semaine
De la même sorte que votre corps, votre esprit se fatigue aussi, revigorez-le donc par de sages paroles.
interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir)
L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE”
Souratoul-Baqara
Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn
“wa id qala rabbuka li-l-makâ’ikati ’inni jâ ‘ilun fi-l-arA halifatan qâlû ’ataj'alu fiha man ynfi-sada fihâ wa yasfiku-d-dimâ’a wa nalmu nusabbihu bihamdika wa nuqaddisu laka qâla’innî ’a‘lamu mâ lâ ta‘lamûn (30)”.
Lorsque Allah confia aux anges qu’Il voulait sur terre un lieutenant, ceux-ci lui dirent : «Vas-tu mettre sur terre quelqu’un qui y apportera le désordre et y fera couler le sang, alors que nous chantons Tes louanges et glorifions Ta sainteté?» Je sais, répondit Allah, ce que vous ne savez pas. (30).
Dieu fait rappeler aux hommes Sa grande faveur en les mentionnant au ciel devant les anges avant leur création. Il ordonna à Son Prophète ; «O Mouhammad. raconte aux hommes lorsque Dieu a dit aux anges qu’il a voulu désigner un lieutenant sur la terre, et des générations qui succéderont à d’autres générations comme II a dit; (C’est Lui qui a fait de vous ses lieutenants sur la terre) [Coran VII, 165] et; (Lui qui a fait de vous ses lieutenants sur la terre) [Coran XXVII, 62].
Quant aux dires de Dieu; (Si nous avions voulu, nous aurions fait, d’une partie d’entre vous, des anges et ils vous remplaceraient sur la terre) [Coran XLIII, 60], il n’est pas comme certaines ulémas ont prétendu qu’il s’agit d’Adam -que Dieu le salue- Car si c’était ainsi, les anges n’auraient pas demandé; (Vas-tu mettre sur terre quelqu’un qui y apportera le désordre et y fera couler le sang), ils voulaient dire que, parmi cette race humaine, il y aura ceux qui feront cela. Il parait qu’ils l’ont deviné comme s’ils étaient au courant de la nature humaine ou d’après une science qui leur était propre. Dieu leur dit qu’jl va créer l’homme ; (D’une argile extraite d’une boue malléable) [Coran XV, 26]. Ou bien, il se peut encore que les anges avaient compris par «lieutenant» celui qui jugera entre les hommes, tranchera leur différend, les interdira de commettre les interdictions et les péchés -comme a dit Al-Qourtoubi-.
La réponse des anges n’était pas en tant qu’objection ni une jalousie des fils d’Adam comme le pensent certains commentateurs. Mais elle était une sorte d’interrogation et un
désir de connaître la sagesse qui se trouve dans cette création. Ils dirent : Notre Seigneur, quelle est la raison pour laquelle Tu vas créer de telles créatures alors que parmi eux il y aura ceux qui sèmeront la corruption sur la terre et commettront les meurtres? Si c’est pour T’adorer nous ne faisons que de chanter Tes louanges et glorifications et proclamons Ta sainteté en priant sans qu’un de ces méfaits ne puisse être commis de notre part ? Pourquoi ne Te contentes-Tu pas de notre création ? Et le Seigneur de leur répondre: Je sais ce que vous ne savez pas: C’est comme II voulait leur dire: «Je leur enverrai les Prophètes et les Messagers, parmi ces hommes certes il y aura les justes, les témoins, les saints serviteurs, les hommes pieux, les ascètes, les vertueux, les soumis, les proches, les savants qui pratiqueront leur science, les humbles et ceux qui m’aimeront et suivront les Messagers -que Dieu les salue tous-, (Je sais ce que vous ne savez pas): Cette dernière partie du verset a été interprétée de deux façons différentes:
- Certains disent que Dieu, en s’adressant aux anges, voulait dire : «Ce n’est pas le cas comme vous prétendez car il y aura parmi vous Iblis qui sera rebelle».
- D’autres disent que les anges avaient demandé à leur Seigneur de s’établir sur la terre, mais II refusa en répondant : «Non votre place est dans le ciel et cela est meilleur pour vous».
A SUIVRE
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rIE DE LA COMMUNAUTE
AEEMCI
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
Les instances dirigeantes dressent le bilan
de leur gestion
Le samedi 30 décembre dernier, les instances dirigeantes de P Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) ont dressé le bilan de leur gestion débutée à l’issue du 18ème congrès. C’était à l’occasion de son Assemblée Générale Ordinaire tenue à son siège sis à la Riviera 2.
Une année passée à la tête de l’AEEMCI, l’heure est au bilan pour l’Amir Coulibaly Soungalo et le commissariat central aux comptes. Face aux différents responsables des structures de base de l’AEEMCI venus de toutes les régions du pays, Le président national a expliqué de fonds en comble sa gestion annuelle. Bilan moral et financier ont été les points saillants de l’exposé fait par Amir Soungalo. Coulibaly Soungalo a égrené un long chapelet d’actions menées par son équipe aussi bien en faveur de la jeunesse que dans le sens de la redynamisation des structures de bases. Ce sont notamment les actions de sensibilisation sur les thèmes d’actualités relatifs à la jeunesse et des tournées de l’Amir dans la quasi-totalité des régions du pays. Aussi, l’Amir Soungalo a mis un point d’honneur sur la question du statut d’utilité publique à l’AEEMCI. Un dossier dont l’aboutissement est imminent selon l’Amir qui indique qu’un comité d’experts a été mis en place pour élaborer un document retraçant les grandes lignes du dossier pour la sollicitation du statut d’utilité publique. Poursuivant, il précise que la for-
mation étant au cœur de son mandat, le comité exécutif a initié des cours de formation en management, droit de l’homme, leaderships et plusieurs autres théma-
tiques susceptibles de préparer le militant de l’AEEMCI à la vie professionnelle. Terminant son exposé, Coulibaly Soungalo a lancé un appel aux bonnes volontés au
nom de l’AEEMCI pour l’acquisition d’un véhicule de type 4x4 en vue de faciliter les tournées de mobilisation à l’intérieur du pays. Suite à l’Amir Coulibaly, les commissaires centraux aux comptes ont également dressé leur bilan qui semble être une copie conforme de celui fait par le comité exécutif. D’où la certification. Prenant la parole, le parrain de la cérémonie, Djaka-ridja Konaté s’est dit fier de l’actuelle génération qui gère l’association quarantenaire avec professionnalisme. En tant qu’un des anciens de la structure, l’actuel Directeur Général de l’office national d’Identification, n’a pas manqué de partager son expérience professionnelle avec les militants. Précisons que le bilan a été jugé positif par le président du Conseil d’Administration et l’imam Sékou Sylla qui, au cours de leur intervention ont félicité Coulibaly Soungalo et son équipe pour toutes ces actions qui ne visent qu’à maintenir l’AEEMCI dans l’univers des associations de jeunesse de Côte d’Ivoire.
Abou Soufyane
PLATEAU
PETIT-DÉJEUNER DÉBAT DES 3A
Les entrepreneurs informés sur l’alternative de la mésofinance
Dans un réceptif dans la commune du plateau a servi de cadre au petit-déjeuner /débat organisé par l’Amical des Anciens de l’Aeemci (3A), le samedi 13 janvier 2018. “La mésofinance et les solutions qu’elle offre à l’entreprenariat” a été le thème de cette rencontre.
L’objectif a été d’informer l’assistance sur la mésofinance.
Selon Jean Luc Konan, orateur du jour ; la mésofinance est le pont entre la microfinance et les banques. Mieux, elle permet le financement des entreprises devenues trop importantes pour les microfinances traditionnelles mais qui sont encore moins structurées pour intéresser les banques.
Vu le marché de l’emploi devenu de plus en plus restreint, l’auto emploi se présente comme l’alternative au manque d’emploi. Ainsi dans l’espace Uemoa, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) représentent aujourd’hui 95% des entreprises. En Côte d’Ivoire 70% des PME n’ont pas accès aux financements des banques.
La mésofinance vient donc au secours des dites entreprises pour leur développement précise Jean Luc Konan.
Par ailleurs, pour ce qui est du refus des fois, de certaines banques à financer des entrepreneurs, l’aurateur prévient que cela
est, faire un faux procès aux banques. Car “le vrai entrepreneur est celui qui connaît
à 70% son domaine d’activité qu’il commence sur fond propre et n’adresse de de-
mande à la banque que pour l’aider à se développer” précise-t-il en recommandant à tout entrepreneur de ne surtout pas confondre le chiffre d’affaire aux bénéfices. A cela il n’a pas manqué d’expliquer que les banque dans leur financement s’attendent à des entrepreneurs qui répondent à leur “business model”. Docteur Samuel Mathey, le modérateur de la cérémonie a posé la problématique de l’état statique de nos entrepreneurs africains pendant qu’ailleurs dans le monde, le même temps d’exercice a suffi à de petites entreprises pour devenir des multinationales. Sur ce point, M. Konan explique ce fait par le nombre élevé de charges pour un seul individu en activité en Afrique. Ce qui ne favorise pas l’épargne pouvant aider au développement des activités.
Ajoutons que ce petit-déjeuner débat des 3A est à sa deuxième édition.
Koriyan Camara
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NTE
LA VIANDE TRANSFORMEE EST HAUTEMENT
CANCERIGENE
U information risque défaire trembler tout un pan de r industrie agroalimentaire. Les viandes transformées rejoindront prochainement la liste des produits cancérogènes éditée par l’OMS sur le même plan que l’arsenic, l’amiante ou la cigarette.
Combien peut-on manger de burgers par semaine sans danger pour sa santé ni pour sa ligne ?
En France, un sandwich vendu sur deux est un burger. Rapide, pas cher et savoureux, il a tout pour plaire sauf son gras. Pourtant, si vous savez vous arrêter, il n'est pas nécessaire de le bannir de votre alimentation.
Lire l’interview d’Armand Cocaul.
L’information révélée par le Dailymail risque de faire pas mal de vagues parmi les pontes de l’industrie agroalimentaire. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), via le Centre International de Recherche sur le Cancer s’apprête à revoir ses classifications en matière de viande et son impact sur la santé. Principalement pointées du doigt, les viandes transformées qui constituent hamburgers, saucisses et autres « presque viandes » industrielles. 150 000 personnes décéderaient chaque année de maladies liées à la consommation de ces viandes, uniquement en Angleterre, précise le journal qui a dévoilé l’information.
Aussi dangereux que la cigarette ou l’arsenic
Contrairement au glyphosate (composé principal du Roundup de Monsanto) classé « probablement cancérogène » par l’OMS en mars 2015, la viande transformée se place en tête du classement des produits cancérigènes. Soit le niveau 5 : hautement cancérogène. Ainsi, bacon, hamburgers et saucisses, pour ne citer qu’eux, sont enfin considérés comme une menace avérée pour
l’organisme au même titre que la cigarette, l’arsenic où l’amiante. Ceci fait suite à des dizaines d’études scientifiques démontrant des liens entre ces produits et certains cancers. Les chercheurs ont établi des évidences fortes entre la consommation de ces viandes et le cancer du côlon (deuxième cause de mortalité par cancer en Grande-Bretagne), en précisant que 50% des cas pourraient être évités avec un mode de vie plus sain.
En pratique, les viandes dites transformées le sont par différentes techniques où interviennent une large gamme de produits chimiques. Ainsi, la liste des produits incriminés risque d’être longue dans un monde où l’essentiel de l’alimentation est industrialisée. On parle ici des jambons industriels, du bacon, du salami, des hot-dogs, des saucisses et, naturellement, des hamburgers. Mais les scientifiques ne s’arrêtent pas là. La viande rouge serait également susceptible de rejoindre officiellement l’encyclopédie des substances cancérogènes, avec un classement cependant moins dangereux que pour les produits transformés.
dangersalimentaires. com
Le burger classique est souvent considéré comme le symbole-même de la malbouffe. Est-ce aussi nocif pour la santé qu'on le présente souvent ? S'il fallait établir une moyenne, combien de burgers peut-on s'autoriser par semaine?
Je ne considère pas le burger comme de la malbouffe dans le sens où il s’agit de viande, de pain, de crudités et éventuellement de fromage. Certes on peut tomber dans la malbouffe si on a la main lourde en ce qui concerne les matières grasses ajoutées (sauces) ou sucres (ketchup). «Le meilleur burger, c’est celui fait à la maison» car on contrôle mieux les corps gras et on choisit des produits de meilleure qualité.
L’offre grandissante de burgers plus personnalisées via des petites enseignes, me semble une bonne chose.
Elle est à même d’éloigner le consommateur de la monotonie alimentaire et de l’affadissement du goût. Cela peut donc être un plat équilibré à condition de bien choisir sa boisson et son dessert. On peut s’autoriser un burger 2 à 3 fois par semaine, cela me semble encore raisonnable. L’avantage du burger, c’est que la viande y est cuite à point, les cardiologues américains mettent en garde contre le fait de manger de la viande rouge plus d’une fois par semaine.
Au-delà de cette limite, quels sont les risques pour notre santé et pour notre ligne ?
Le risque pour la santé est lié au fait qu’un gros consommateur de burgers a également d’autres travers qui l’exposent à des ennuis de santé au long cours. Si vous privilégiez ce mode de nourriture, il y a plus de risque que vous ne soyez pas adepte des légumes et des fruits mais plutôt de plats riches, de charcuterie, de fromage. La propension à prendre du poids existe à force de privilégier ce mode alimentaire. La diversité alimentaire est une règle essentielle qui optimise votre capital santé. Plus vous mettez des couleurs dans votre assiette, plus vous faîtes le plein en antioxydants et vitamines. Un burger équilibré doit comporter des fibres (pain plutôt complet ou farine > T80 , crudités) afin d’agir dans la prévention des cancers, des maladies cardio-vasculaires et métaboliques. Le risque, également, c’est qu’en privilégiant les enseignes fast-food classiques, vous avez toujours une portion de taille identique à celle de tous les autres consommateurs donc pas forcément adaptée à vos réels
besoins. En mangeant une portion trop grosse par rapport à vos besoins, vous prenez du poids indubitablement.
Mais tous les burgers ne se ressemblent pas. Pour les fous de ce sandwich US, vers quels types de burgers faut-il aller ? Comment choisir son burger ? Quelle est la ligne à ne pas franchir même avec ces burgers plutôt lights voire lights ?
Il faut privilégier le burger du coin soit du petit camion, soit du petit resto local. Pour le pain, évitez le pain de mie ou le pain américain pauvre en fibres (plus la mie est blanche, plus le pain est raffiné donc riche en sucres - ce qui n’est pas top) privilégiez les pains avec une mie plus grise, de bonne tenue, avec un profil pas parfaitement géométrique !
Un burger fait devant vos yeux est quand même plus gouleyant qu’un burger industriel prêt à être mangé. Un burger doit-il être light ? Pas forcément, il doit avoir du goût, avoir de la consistance, de l’épaisseur, de la résistance aux dents.
Y-a-t-il des moments dans la journée où il est déconseillé de manger des burgers ?
Une campagne choquante des années 2000 montrait sur les abribus un hamburger avec cette interrogation : "déjà 11 h ?" Comme si l’enseigne misait sur un nouveau créneau et sollicitait de nouvelles envies qui se seraient apparentées en France à du grignotage. Nous sommes fortement impliqués dans le respect des trois repas par jour à heures à peu près fixes. Il ne faut pas déroger à ce principe de bon aloi qui nous réussit plutôt bien en termes de santé publique et de maintien de notre poids par rapport à bon nombre de nos voisins. Donc on ne mange pas de burgers à 16 h de l’après-midi ou à 10 h du matin !
ARNAUD COCAUL est médecin nutritionniste.
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ocus
LA SACRALITE DU CORAN
Le Coran, saint livre de l’Islam est la principale source de guidée pour le croyant. Ainsi, appartient-il au musulman de classer ce livre contenant la parole d’Allah, maître de l’Univers au premier ordre de sa vie.
Allah dit : « Et le Messager se plaint : Ô Seigneur ! Mon peuple a vraiment négligé ce Coran ! » (25;30). Pourtant Allah l’a fait descendre pour les croyants comme « une miséricorde », « une guidance », « une lumière », « une bonne annonce », « une guérison spirituelle-psycholo-gique », lui conférant le pouvoir de « guider vers ce qu’il y a de meilleur » et de sortir l’homme « des ténèbres vers la lumière ». Un Coran au sujet duquel Allah dit que « s’il était descendu sur une montagne, tu l’aurais alors vu se fendre et s’affaisser par crainte d’Allah » (59;21), et que s’il y avait un livre susceptible de « déplacer les montagnes, de fendre la terre ou de faire parler les morts », ce serait alors ce Coran. Ceci provient de la force, de la grandeur et de la puissance de Celui dont il est la parole ! Allah avait par ailleurs prévenu son Prophète (saw) dont le cœur pur avait été rendu plus robuste que la montagne : « nous allons « jeter » sur toi une parole lourde » (de sens), et II confirme : « c’est un discours déterminant et non une futilité ».
Avant de chercher à donner la vue aux cœurs aveugles qui nient le caractère Divin du Coran nous voudrions commencer par interroger notre propre relation à ce Livre. En effet, nous croyants devons être les vecteurs de transit de la lumière coranique. Or, si nous-mêmes qui croyons en l’origine Céleste du Coran ne véhiculons pas convenablement la lumière de son enseignement, comment espérer que d’autres soit touché par lui ?
Différents modes d’action avec le Coran sont possibles et nécessaires pour réaliser l’approche positive, que nous devons à ce Livre Saint, conformément à cette parole de l’Envoyé d’Allah (saw) : « La religion est le fait d’avoir de bons sentiments (...) envers Allah, envers Son Livre, Son Envoyé, les leaders spirituels et la masse musulmane » (Mouslim). Or, ces actions ont des degrés d’importance qui varient en fonction de leur nature ou en fonction de la situation. La négligence des règles de priorisation en la matière est une forme d’irrévérence à l’endroit du Livre contenant la Parole du Seigneur des Mondes.
La première chose à savoir certainement, est que le Coran constitue la principale source de guidée et de jugement dans l’Islam. Comprendre cela signifie accepter que le Coran ait la prédominance y compris sur le hadith. Durant les premières années de la Révélation, le Prophète (saw) veillait à ce que les versets coraniques soient mémorisés par cœur et consignés par écrit de façon systématique. À l’inverse, il interdisait la consignation par écrit et la mémorisation stricte de ses propres paroles pourtant inspirées. Le psycho-sociologue Bennabi note dans le phénomène coranique que cela est bien un signe de la prophétie de Mohammad (saw), qui était capable de distinguer ce qui lui provenait directement de la Révélation, de ce qui lui était inspiré à travers sa
conscience
Cette prééminence du Coran sur la Soun-nah devrait se retrouver dans les prêches et les livres d’enseignement de l’Islam, de droit musulman etc. Le Coran, à travers ses quelques 600 pages, se lit et se relit avec aisance, peut s’assimiler et être mémorisé rapidement. Cela n’est pas le cas des centaines de milliers de hadiths répartis dans des dizaines d’ouvrages, d’auteurs aux profils, aux méthodologies et époques différents.
Or, beaucoup de prédicateurs érudits se trompent en donnant parfois, sans même s’en rendre compte, au Coran une position de subalterne vis-à-vis de la Sounnah qui
L’individu attaché au Coran observe l’univers avec précision, connaît parfaitement les ressorts de la prospérité et du déclin des civilisations
est normalement la seconde source de guidance.
Le Shaykh Mohammad Al Ghazali avait déjà constaté cet écueil dans lequel certains tombent :
« Je me vois cependant dans l’obligation d’attirer l’attention sur la nécessité d’accorder une attention extrême au Coran lui-même. Il est en effet des gens qui se penchent sur les recueils de hadith (...) tout en délaissant le Coran. Leurs idées se développent ainsi de travers, s’attardant là où elles devraient passer rapidement et passant rapidement là où elles devraient s’épanouir. Ils s’enthousiasment là où il n’y a pas lieu de le faire et restent de marbre là où l’insurrection est requise ! (...) La méconnaissance du Coran et l’incapacité à saisir ses enseignements, évidents ou
subtils, est une tare psychologique et intellectuelle que ne saurait soigner la lecture maniaque des livres de la Sounnah. La Sounnah vient après le Coran et sa bonne compréhension passe par la bonne compréhension du Livre lui-même. Ibn Ka-thîr rapporte que l’Imâm Ash-Shafii dit : Tous les jugements émis par le Messager (saw) proviennent de sa compréhension du Coran. Comment serait-il possible de maîtriser la branche alors qu’on ignore le tronc !" La compréhension des enseignements du Coran et de ses finalités trace le cadre général du message islamique, établit une échelle des priorités dans les enseignements transmis et permet de
replacer les traditions prophétiques à la place qui leur revient. L’individu attaché au Coran observe l’univers avec précision, connaît parfaitement les ressorts de la prospérité et du déclin des civilisations. Son esprit est éclairé par les Noms Sublimes et les Attributs Suprêmes ; il reste attentif aux scènes du Jour Dernier et de ce qui s’en suit. Il est aspiré vers les piliers de l’éthique et des bonnes manières ainsi que vers les fondements de la foi. Tout ceci est agencé dans des proportions harmonieuses. Lorsqu’on y ajoute les traditions prophétiques authentiques qui expliquent le Coran et parachèvent sa guidance, l’individu aura certes atteint la sagesse et la clairvoyance. (...) Je fus pris de peur pour notre Communauté lorsque je vis des gens se consacrer au hadith
alors qu’ils manquent de science juridique, puis ils se transforment en juristes, puis affichent des visées politiques pour remodeler la société et l’Etat conformément à leurs opinions... Le plus étonnant dans cette pensée religieuse de bas étage c’est qu’elle ne comprend pas grand-chose aux modes de gouvernance, ni aux méthodes de consultation, ni aux finances, ni aux conflits des classes, ni aux problèmes de la jeunesse, ni aux difficultés de la famille, ni au développement de l’éthique... Ceux-là ne connaissent rien à la vie urbaine ni au développement des infrastructures pour servir les idéaux et les grands objectifs apportés par l’Islam. Les esprits malades ne connaissent que les futilités. Ils s’insurgent pour elles, s’activent pour elles, se concilient et suscitent des conflits pour elles. Je hochai ma tête avec tristesse en voyant le chemin suivi par la prédication islamique. Le message que jadis l’humanité reçut, à l’instar du malade qui reçoit le remède ou de l’homme en proie au froid qui reçoit la chaleur, est aujourd’hui très dévalorisé aux yeux des gens, si bien qu’ils n’y attachent pas grand intérêt. Il est aussi dévalorisé auprès de ses propres adeptes si bien qu’ils n’y trouvent pas de quoi élever leur rang ni protéger leurs choses sacrées. »
Un autre écueil consiste à concentrer tous ses efforts dans la mémorisation du Livre et/ou dans sa prononciation correcte. Il n’y a aucun doute, comme pour ce qui est de l’étude de la Sounnah, qu’il s’agit d’œuvres grandement méritoires et bénies. Pour autant, cela ne doit pas se faire au dépend de ce qui est la priorité et le motif de la Révélation à savoir la réflexion théorique et pratique de la Parole d’Allah.
Nous avons certes une responsabilité et un rôle à jouer dans l’explication du texte coranique afin que celui-ci provoque une effervescence intellectuelle et spirituelle comme cela se faisait dans les tous premiers jours de l’Islam.
Finalement, ne devrait-on pas développer de nouvelles approches et méthodes d’enseignement du Livre Sacré, complémentaires des méthodes traditionnelles ? En mettant en avant la méditation à laquelle le Coran nous appelle pourtant à maintes reprises, et en priorisant cette discipline par rapport aux autres, et afin de répondre concrètement et pratiquement à la requête Divine : « En effet, Nous avons rendu le Coran facile pour la méditation. Y a-t-il quelqu’un pour réfléchir ? », « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! », « Ne méditent-ils donc pas sur la parole (le Coran) ? Ou est-ce que leur est venu ce qui n'est jamais venu à leurs premiers ancêtres ? », « [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent ! », « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou leurs esprits/cœurs sont-ils scellés ? ».
NOURRISSANTE ET PLEINE PE VIE !
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' Fie de communauté
AGNIBILEKRO
MAOULID2018
Les tidjanltes hamalites prient pour la paix en Côte d’Ivoire
A la faveur des festivités de la commémoration de la naissance du Prophète Mouhammad (Paix et Salut sur lui) tenues le Jeudi 11 au samedi 13 janvier 2018, à la résidence du guide spirituel Cheick Alpha Modibo Sidibé dans la ville d’Agnibilékro, VAssociation Tidjaniya Hamahoulah (ATH) a prié pour la paix en Côte d’Ivoire.
Trois jours durant, les membres de l’ATH ont invoqué le Créateur de l’Univers, Allah à travers des zikrs collectifs et la bénédiction de fin de lecture intégrale du Saint Coran pour la paix en Côte d’Ivoire. “La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement”, a rappelé le guide spirituel de l’ATH, cette parole de sagesse du Président Félix Houphouët Boi-gny. Venus nombreux cette année encore pour assister à cette rencontre annuelle de la famille hamilite, les participants à cette énième édition ont voulu s’insinuer dans les bonnes grâces de leur Seigneur à travers les bénédictions du Cheick Alpha Modibo. Aux côtés de cet Homme de Dieu considéré par ses disciples comme “ami de Dieu”, les ha-milites ont consacré les trois jours de festivités aux invocations et prières. Ce, en vue de prier pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire, gage de tout développement. Pour Alpha Modibo Sidibé, l’Islam accorde beaucoup d’intérêts à la paix car, elle favorise l’éclosion de la foi en Dieu et la spiritualité. C’est pourquoi, il a invité tous les disciples ainsi que les autres musulmans d’autres obédiences spirituelles à être des ambassadeurs de la paix partout où ils sont. “Tous les musulmans sont des frères en Allah. Donc, ils se doivent mutuellement amour et respect”, lance le guide hamalite qui ajoute que “ l’Islam ressemblerait à un
grand arbre dont les branches représentent les courants spirituels”. Selon lui, la diversité des courants idéologiques en Islam devrait
être une source de richesse et non la cause de divisions (situation qui contribue à fragilisation de la communauté musulmane (ndlr)).
A la demande des invités, le Cheick Sidibé Modibo a, au cours des invocations, prié pour la santé, la longévité et la prospérité des musulmans, en cette nouvelle année 2018. Il a surtout invité les musulmans à se contenter de ce que Dieu leur a donné car dira-t-il “ Dieu sait ce qui est bon pour nous”. Tout comme les années précédentes, ce Maoulid chez le guide hamalite dans la région de l’Indenié Djouablin a gardé sa particularité. Pour cette édition encore, le guide spirituel a partagé un secret avec les participants. La “Basmallah”, c’est ce le secret qui a été révélé aux invités de cette présente édition. Il a indiqué que “quiconque récitera cette formule 22 fois au cours d’un voyage, sera à l’abri de tout danger, y compris les accidents de circulations. Il a également dit “ pour celui qui la récite 21 fois pendant la nuit dans sa maison, sera en sécurité toute la nuit et sa maison ne pourra jamais être cambriolée”. Précisons que la “Basmallah” est la formule par laquelle la quasi-totalité des sourates (Chapitre) du saint coran commence. A cette énième édition, plusieurs conférences ont été animées sur des thèmes relatifs à la révélation de la religion musulmane.
Abou Soufyane
IMPRESSIONS DE...
TOUREABOU
(président du comité d’organisation)
“ On remercie Allah pour la tenue de cette autre édition du Maoulid’’
On remercie Allah pour la tenue de cette autre édition de Maoulid. Les gens sont venus d’Abidjan et de partout pour assister à cette cérémonie religieuse. Et Allah nous a aidés dans l’organisation. Par sa grâce tout s’est bien déroulé. Pour moi, c’est une passion de travailler dans le sentier d’Allah. Le Cheick a prié pour tout le monde. On sait que le musulman a toujours besoin de douas. On espère que l’année prochaine nous serons encore présents aux côtés du Cheick Alpha Sidibé pour bénéficier de ses douas.
TRAORÉ AMADOU (PARTICIPANT)
“ Je vols plusieurs changements dans ma vie”
Je viens chaque année au maoulid à Agnibilékro pour être aux cotés de mon Cheick Alpha Modibo Sidibé. Dans la tariqua tidjaniya, on doit toujours être connecté à un guide spirituel. Et ce Cheick est celui que j’ai toujours recherché. Il est très humble et pétri de connaissances. Depuis que je suis un de ses disciples, vraiment, je vois plusieurs changements dans ma vie tant sur le plan spirituel que matériel.
TOURÉ MAWA SACKO (PARTICIPANTE) “..Je fais des vœux nui sont toujours exaucés”
Cela fait dix-huit ans que je viens au Maoulid à Agnibilékro. Quand je viens à cette cérémonie, je fais des vœux qui sont toujours exaucés. Je me rends compte que je viens toujours ici sans mes anciens soucis. Car avec les prières qu’on fait, les soucis se dissipent par la grâce de Dieu. Il y a toujours un changement dans ma vie. C’est ce que je dis à mes sœurs pour qu’elles viennent expérimenter.
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DE LA COMMUNAUTE
ENTRETIEN AVEC...
COULIBALY SOUNGALO (AMIR DE L’AEEMCI)
“La base de notre militantisme, c’est la formation.”
En marge de VAssemblée Générale Ordinaire de l’AEEMCl tenue le 30 décembre 2017, le président national de cette structure, Amir Coulibaly Soungalo s'est prêté aux questions d'Islam Info relative à son bilan mi-parcours.
Amir, quel est votre état d’esprit après la présentation de votre bilan à mi-par-cours ?
On remercie Allah. Après 01 an de mandat, c'est-à-dire depuis le 02 janvier jusqu’ aujourd’hui 30 décembre cela fait exactement 12 mois que nos militants nous ont confiés la lourde tâche de diriger cette belle structure. Et il était de notre devoir comme nos textes le demande de venir faire un point, c'est-à-dire le point de la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixés. Par la grâce d’Allah, j’ai le sentiment d’avoir accompli une mission. Pourquoi je le dis, parce que toutes les activités que nous nous sommes fixés en tout cas pour l’année 2017, nous avons réussi à les exécuter. Mais, le travail humain n’est jamais parfait. C’est en ce sens que pour la deuxième partie du mandat, nous espérons pouvoir améliorer ce qui a manqué pendant la première partie du mandat de sorte à pouvoir atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés depuis le départ.
Vous avez le sentiment d’avoir rempli votre mission. Mais concernant le statut d’utilité publique de l’AEEMCl, on constate que les choses trainent encore.
Effectivement, sur la question du statut d’utilité publique, c’est un statut qui nous tient à cœur parce que nous estimons que nous le méritons. Voila pourquoi, il nous a été demandé pendant le congrès passé de solliciter auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire afin qu’il puisse nous octroyer ce statut. Mais, en réalité, il ne suffit pas de demander comme je l’ai dit, mais il faut demander de la bonne manière. J’estime que c’est de cette façon qu’on pourra l’obtenir. Donc c’est pour cette raison que nous avons voulu demander de la bonne manière. On ne veut pas aller déposer un simple courrier mais, on veut faire un courrier appuyé d’un dossier technique qui va nous faciliter l’obtention de ce statut. Et pour la première partie du mandat, nous avons pris tout le temps. On ne s’est vraiment pas pressé pour la rédaction de ce document technique qui va appuyer notre courrier. Et par la grâce de Dieu, le document, est enfin près aujourd’hui et cela va nous permettre de pouvoir déposer cette de-
mande auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais si le document est bien déposé, on estime qu’on l’aura ce mandat ou bien le mandat après. Mais si la demande est bien faite, nous pensons que nous allons l’obtenir. Voilà pourquoi on ne sait pas pressé pour pouvoir faire un courrier et aller déposer directement au ministère.
Au congrès, on a enregistré la présence d’autorités politiques de ce pays qui pourraient vous aider à obtenir ce statut d’utilité publique?
Effectivement, on a beaucoup de politiciens comme vous le dites qui nous soutiennent. Mais, en réalité quand je dis Politicien, ce sont des aînés, des anciens de la maison qui sont au quotidien avec nous, et nous soutiennent. Mais, il faut savoir que le statut d’utilité publique, c’est un statut qui est accordé par le Chef de l’Etat lui-même sur proposition du ministre de l’intérieur. Donc ce n’est pas une petite affaire. Ce n’est pas parce qu’on a un ancien ou un ainé dans un ministère
qu’on va taper à la porte pour demander le statut. On peut avoir l’appui de ces anciens. Mais, c’est le président de la république qui accorde ce statut.
Dans cette première partie du mandat, avez-vous posé des actions que vous regrettez aujourd’hui?
Mais on se dit toujours qu’on aurait pu mieux faire. C’est le sentiment de tout leader. On fait ce qu’Allah a facilité pour nous. Mais, on se dit toujours qu’on pouvait mieux faire. C’est ce qui nous pousse vraiment aujourd’hui à cette assemblée générale de faire le point de ce qui a été fait afin de pouvoir améliorer nos actions pour la deuxième partie du mandat.
Avez-vous un message à lancer à vos militants ?
Le message que je peux lancer à nos militants se trouve à deux niveaux. Je voulais interpeler nos militants sur la question de la formation qui est le socle de cette religion. Nous sommes une or-
ganisation religieuse, une organisation d’élèves et d’étudiants. La base de notre militantisme, c’est la formation. Il faut que nos militants se donnent à la formation. Aujourd’hui, on est fier de dire souvent qu’on a 28 secrétariats régionaux et plus de 200 sous comités. C’est la plus grande organisation de jeunesse. Mais, nous estimons qu’on peut toujours mieux faire .Il y a aujourd’hui plusieurs établissements scolaires en Côte d’Ivoire qui n’ont pas encore l’AEEMCl. Que faisons-nous des élèves musulmans qui sont là-bas? Donc nous interpellons nos secrétaires régionaux, nos sous comités sur leur cas en faisant de la mobilisation une priorité. Il y a des sections qui en ont besoin. Egalement, je reviens sur la question de la formation qui nous tient à cœur sans formation, il n’y a pas lieu de militer.
Réalisée par Abou Soufyane en Coll. Fanta
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Islam Info N°633 du Mercredi 24 au Mardi 30 Janvier 2018-du Araba 07 au Tarata 13 Djoumadal Oula 1439H
DE LA COMMUNAUTE
YOPOUGON
CONFÉRENCE PUBLIQUE
la FOKA sensibilise les jeunes et la société
La place figayo de Yopougon a servi de cadre à la rencontre organisée par la Fondation Oustaz Koné Abou (FOKA), le samedi 13 janvier 2018. Cette cérémonie s’est tenu autour de deux conférences animées respectivement par l’imam Hamidou Berthé et Oustaz Koné Abou.
“ Contribution de la jeunesse musulmane pour une paix durable en Côte d’Ivoire” est le premier thème qui a été développé par l’imam Hamidou Berthé. Les différentes crises qu’a connues le pays ont dénoté l’implication active de la jeunesse, rappelle le conférencier, or “la jeunesse constitue le maillon fort et l’avenir du pays” indique-t-il. Pour l’imam, pendant la crise, la communauté musulmane a été beaucoup affectée. Néanmoins, sa jeunesse ne doit pas hériter des querelles des parents. Hamidou Berthé continue en invitant les jeunes musulmans à tenir compte de sa foi plus que de son appartenance politique, ethnique et de ses convictions, parce que “ l’islam signifie la paix et est la paix, et la paix est une forme de guerre celle contre soi-même”. Pour conclure, le conférencier Hamidou Berthé dira que “ le musulman c’est le vivre utile et les guides religieux doivent anticiper sur l’avènement de la guerre en entreprenant la paix”. Un thème qui
pour Kouyaté Idriss, représentant de Kandia Camara, vient à point nommé parce que “ fait appel à une contribution de cette frange de la population qui constitue 70% de celle-ci”. Dans cette même lancée, le député Tchaba d’Attécoubé a salué le choix de ce thème. “ Les guides religieux doivent prendre leurs responsabilités dans la sensibilisation
de la jeunesse parce que toutes les religions prônent l’amour du prochain” ajouté-t-il. Oustaz Koné Abou, en sa qualité de 2ème conférencier s’est appesanti sur le thème “ regard sur la société”. Un thème qui a amené le conférencier a pointé du doigt toutes les tares qui minent notre société dans tous les domaines d’activités. Pour lui, cette
conférence est une aubaine pour s’adresser à tous, afin de faire un rappelle sur le message donné par le Saint Coran quant aux comportements à adopter dans la société. Oustaz Koné de dire “ chacun doit concrétiser la “kalmath chahada” l’attestation de foi dans toutes ses activités parce que chacun sait que les caméras qui nous surveillent dans nos lieux de travail, nos bureaux et qui tombent pas en panne sont ceux de Dieu. Il faudrait se préoccuper plutôt de la présence des anges qui prennent note de tous nos actes”.
La rencontre, la 1 ère du genre a vu la participation des musulmans non voyants. La Fondation Oustaz Koné Abou ( FOKA) a été créée par Diar-rassouba Mariam et a pour objectif d’enseigner la religion, la moralité et d’attirer l’attention sur le cas social des orphelins et des démunis.
SIRA
YOPOUGON
CARAVANE DU MAOULID
Le Fjmci marche pour l’éducation des enfants
Le dimanche 7 janvier 2018 a enregistré la 14ème édition de la caravane du Maoulid organisée par le Forum des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (Fjmci). “Uéducation des enfants” a été le thème choisi cette année.
L’éducation est la base de toute société émergente. Cette maxime, le Fjmci semble l’avoir bien comprise. Il s’est donné comme objectif, A travers cette marche, d’interpeler les parents sur l’état alarmant de l’éducation des enfants aujourd’hui. “Nous voulons à travers cette activité inviter les parents à veiller à un meilleur encadrement des enfants tant à la maison qu’à l’école” affirme Diakité Djibril, président du comité d’organisation de cette caravane.
Depuis décembre 2017, le Fjmci a mené plusieurs activités pour informer et inviter la population à s’impliquer dans l’amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. A cet effet, des conférences, des jeux concours, le sport ont été organisés. A l’occasion de cette marche, l’apothéose de cette série d’activités, organisateurs et participants se sont rués comme un seul homme, sur les
voies de Yopougon Port-Bouët II, chantant en choeur des cantiques de louange et de glorification d’Allah et de Son Messager (saw). Voitures et motos personnelles ont été abandonnées au profit de la marche. Tous
dirigés dans les sillons du gros camion utilisé pour l’occasion et portant le drapeau à l’effigie de la structure.
La marche ayant commencé devant la mosquée Bilal a pris fin devant la
demeure du Cheikh Idriss Koudouss Koné, Imam principal de ladite mosquée et guide spirituel de la structure.
Les membres du comité d’organisation et les autorités présentes à cette activité ont été a reçus par le Cheikh, les attendant à sa véranda. “Quand il était en bonne santé, le Cheikh prenait vaillamment les devants de la marche” a témoigné Diao Mama-dou, membre du comité d’organisation, tout en souhaitant de vivre les prochaines éditions avec le Cheikh en bonne santé.
Le Cheikh Idriss Koudous Koné a pour sa part exprimé sa joie et sa gratitude envers “ses enfants” qui ont aujourd’hui bien grandi. A la fin de la réception, le Cheikh Koné les a convoqués une prochaine fois à une rencontre en vue d’une amélioration de la prochaine édition.
Koriyan Camara
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NTERNATIONAL
L’ISLAM EN CORÉE DU SUD UNE PRÉSENCE ENCORE MINORITAIRE, MAIS CROISSANTE DEPUIS 1965
Alors que la Corée du Sud s’apprête à vibrer au rythme des jeux Olympiques d’hiver, du 9 au 25 février prochain, il est intéressant de se pencher sur le rayonnement de l’islam dans cette contrée d’Asie de l’Est, encore timide, bien que gagnant en puissance au fil des décennies.
Dans ce pays de 51 millions d’habitants, où les deux religions dominantes sont le christianisme (31,6% de la population, se partageant entre 7,6 % de catholiques et 24% de protestants) et le bouddhisme (24,2% des croyants), la religion musulmane, connue pour réchauffer les coeurs jusqu’en Chine, ne brille pas par une présence éclatante mais poursuit sa lente percée, passant de 3 700 fidèles en 1965 (année de la création de la Fédération musulmane de Corée), à plus de 200 000 en 2015.
Sa faible présence, comparativement aux deux religions prédominantes, n’empêche pas que l’islam ait un fort ancrage à Séoul, en raison de l’augmentation sensible du nombre d’ouvriers musulmans immigrés, en provenance notamment du Bangladesh et d’Ouzbékistan, et de la hausse non négligeable des conversions chez les Sud-Coréens. Si la Grande Mosquée de Séoul offre un ma-
jestueux témoignage de la présence musulmane en Corée du Sud, on ne dénombre que 8 mosquées en tout et pour tout sur le territoire national, tandis que près de 30 000 églises protestantes ont fleuri dans le paysage en l’espace d’un siècle, preuve de l’essor spectaculaire du protestantisme depuis son incursion à la fin des années 1880, à tra-
vers des missionnaires occidentaux, parmi lesquels figuraient des médecins. Il est à noter que les catholiques, persécutés pendant plus d’un siècle, n’ont cessé de voir leurs rangs s’élargir au cours de ces trente dernières années.
Loin d’être éradiqué, le fléau de l’islamopho-bie, qui se propage comme une traînée de poudre à chaque attentat sanglant perpétré par Daech ou les autres forces du mal se réclamant d’un islam gravement perverti, sévit également en Corée du Sud, sous l’impulsion de groupes chrétiens, sciemment alarmistes, qui diabolisent les musulmans et le halal, poussant des cris d’orfraie qui résonnent familièrement à nos oreilles : ils crient eux aussi, mais dans une autre langue que celle de Molière, à « l’islamisation » du pays
En dépit de ce racisme anti-musulmans prégnant, les autorités coréennes ont décidé de miser sur la niche économique du Halal à Iksan, une petite localité située à l’ouest de la 12ème puissance économique mondiale, au risque de provoquer l’ire de la population chrétienne, cherchant à séduire un nouveau cœur de cible prioritaire : les touristes musulmans.
Cette nouvelle stratégie de développement a été mûrement réfléchie après que la Chine, furieuse, a interdit les voyages de groupe en Corée du Sud, ne digérant pas que le système antimissile américain Thaad ait été déployé localement. Face au manque à gagner qui en a découlé, la Corée du Sud a alors intensifié ses efforts pour développer son industrie du tourisme, en espérant attirer tout particulièrement les visiteurs, au fort pouvoir d’achat, d’Indonésie, de Malaisie et du Moyen-Orient.
Petit à petit, l’islam fait son nid en Corée du Sud, même si pour nombre d’observateurs nationaux, il n’est guère probable qu’il imprègne aussi largement et profondément le pays que ne l’a fait le christianisme. Parmi les raisons invoquées pour justifier ce point de vue, le fait que la consommation de porc et d’alcool, formellement proscrite par la religion musulmane, fasse partie intégrante de la culture sud-coréenne est souvent avancé. L’avenir dira si l’islam réussira à transpercer l’épais rideau des préjugés pour se faire une place grandissante, et non minoritaire, dans le cœur des Sud-Coréens.
OUMMA.COM
L’UE RETIRE HUIT PAYS DE SA LISTE NOIRE DES PARADIS FISCAUX, DONT LE PANAMA
Après le scandale des « Paradise papers >> publiés en septembre, les pays de l’Union européenne avaient décidé de créer une liste noire des paradis fiscaux. Adoptée en décembre, elle comportait les noms de dix-sept pays. Près de la moitié d’entre eux en ont été retirés aujourd’hui lors de la réunion des ministres des Finances de l’UE, une décision vivement critiquée par les tenants de la transparence fiscale, d’autant que parmi les repêchés figure le Panama. Or, c’est le scandale des « Panama papers » qui était à l’origine du premier projet de liste noire européenne...
Huit pays ont été retirés de la liste noire des paradis fiscaux de l’Union européenne, dont
Panama, Trinité-et-Tobago et Sainte-Lucie. Depuis la création de la liste en décembre, ces pays ont pris des engagements formels pour réformer leurs pratiques fiscales, ce que n’ont pas fait les neuf qui restent sur la liste noire. Pour autant, les repêchés restent dans le collimateur de l’UE puisqu’ils atterrissent sur la liste grise où figurent une cinquantaine de pays qui ont pris des engagements.
Si ces engagements ne se réalisaient pas chacun des pays de la liste grise pourra retourner dans la liste noire. Ceci ne satisfait pas pour autant les partisans de la transparence fiscale qui accusent les pays de l’UE d’avoir cédé à des pressions diplomatiques.
Relative déception de la Commission Pierre Moscovici, Commissaire aux Affaires économiques, n’a pas caché la relative déception de la Commission européenne. Il a demandé ce mardi aux Etats de l’UE de rendre crédible la liste noire en prévoyant des sanctions et en publiant chacun des engagements des pays suspects.
Pour la Commission les engagements pris en urgence par les paradis fiscaux prouvent que la liste fonctionne mais pour lui donner toute sa force, la Commission menace de publier elle-même les engagements de ces pays sans attendre une décision des 28 Etats de l’UE.
RFI
LA CORRUPTION AU CŒUR DU SOMMET DE L’UNION AFRICAINE
Le sommet de l'Union africaine s'ouvre ce lundi à Addis-Abeba, la capitale de l'Ethiopie. Le thème à l'honneur cette année : la lutte contre la corruption, une pratique qui touche de façon inégale les pays du continent.
Les pays d'Afrique sont absolument inégaux face à la corruption. Certains s'en sortent extrêmement bien comme le Botswana ou le Rwanda. C'est ce qui ressort du dernier Index sur la perception de la corruption, réalisé chaque année par l'ONG de lutte contre la corruption Transparency International. En bas du classement, on retrouve des pays comme la Somalie, le Tchad, la Centrafrique ou encore la République démocratique du Congo (RDC).
Répercussions
La corruption se pratique à différents niveaux et se répercute sur l'ensemble de la société. Il y a ce qu'on peut appeler la « petite corruption », celle qui affecte directement le quotidien des citoyens, par exemple lorsqu'un élu local détourne de l’argent destiné à la construction d'un puits ou d'un centre de santé. Il existe aussi une corruption de niveau intermédiaire, lorsque des fonctionnaires - comme les enseignants de la fonction publique - sont recrutés sans que leurs diplômes ou leurs compétences ne soient vérifiés.
« Les enseignants qui sont recrutés et qui n'ont pas les qualités requises ne peuvent pas assurer un bon encadrement de ces enfants qui sont les futurs citoyens de demain, les dirigeants de demain. Si on n'a pas des
hommes de qualité, le pays ne peut que faire appel à d'autres personnes, ce qui fera augmenter le taux de chômage à l'intérieur du pays. Donc un enseignement au rabais réduit de ce point de vue, au niveau intellectuel, la compétitivité du pays », analyse Cléophas Gbedji Oke, le vice-président du Front des organisations nationales contre la corruption à Cotonou, au Bénin.
Enfin, il y a aussi la « grande corruption », celle qui est orchestrée au sommet de l'Etat ou au sein des élites. Cette forme de corruption nuit au bon fonctionnement de l'appareil étatique et peut conduire, à long terme, à l'épuisement des ressources financières des pays, au détriment de leur développement. Le coordonnateur Afrique de Transparency
International, Lucas Olo Fernandes, note que les pays les plus corrompus aujourd'hui sont passés par des conflits armés au cours des dernières années.
L'inaction de certains et de la justice, dénoncée par les sociétés civiles
Dans des pays comme le Niger, le Togo ou encore le Bénin qui n'ont pas connu de conflits récents, les acteurs de terrains dénoncent l'inaction des Etats et de la justice en matière de lutte contre la corruption. Lorsque des initiatives sont lancées pour tenter de mettre un terme à ces pratiques, elles ne sont pas toujours efficaces, souligne l'économiste et analyste politique Gille Yabi, fondateur du think tank ouest-africain Wathi : « Même dans les pays où on a des campagnes anticorruptions très médiatisées, il y a toujours un fort soupçon de politisation de la lutte contre la corruption. C'est-à-dire que finalement on a toujours l'impression qu'un gouvernement se met à lutter contre la corruption et toujours de manière sélective, et que cela est plutôt utilisé pour éliminer des adversaires potentiels, des hommes d'affaires qui soutiennent les hommes politiques, plutôt que réellement dans une volonté de démanteler le système qui alimente la corruption ».
Pour pallier l'inaction de l'Etat et de la justice, Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption à Kinshasa, en République démocratique du Congo, estime que les citoyens ont le pouvoir d'agir contre la corruption : « Les ci-
toyens peuvent s'attaquer effectivement à ces pratiques de corruption. Par exemple, je vous donne un cas : le gouverneur de la ville de Kinshasa institue une taxe routière que les taximen et tous ceux qui ont profité d'un véhicule doivent payer. Mais les gens résistent à payer étant donné que les routes ne sont pas réhabilitées. C'est une façon effectivement de lutter contre les pratiques de corruption en disant ‘écoutez, nous allons payer des taxes, mais nous allons voir aussi comment l'argent mobilisé par les taxes sera utilisé’. Je pense qu'avec ces actions les choses peuvent changer petit à petit ».
Coût financier, humain et écologique Le coordinateur Afrique de l'ONG Transparency International, Lucas Olo Fernandes pointe également la responsabilité de certains pays occidentaux, en particulier dans les pays producteurs de ressources naturelles. C'est le cas de la République démocratique du Congo où les convoitises extérieures alimentent les systèmes de corruption en place.
Ces pratiques coûtent 50 milliards de dollars par an aux Etats africains, précise Lucas Olo Fernandes. Le coût de la corruption est également humain - une route mal construite, c’est plus d’accidents mortels - et un coût écologique lorsqu'on échange de pots-devin, des terrains miniers ou forestiers sont ravagés sans aucune restriction.
RFI
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Par Panianta
NUMEROS UTILES
QUESTION DE LA DEMAINE
Peut-on mettre fin à sa vie pour une raison quelconque ?
★ FIRDAOUSSE
Salam
aucune religion ne permet à un être de métré fin à sa vie. La vie est tellement precieuse aux yeux d’Allah, raison pour laquelle, dans la religion musulmane, Allah nous a interdit formellement à ôter la vie. Allah nous dit dans le Saint Coran, quiconque ôte la vie d’un être, c’est comme s’il a ôté la vie à tous les Hommes. Cela veut dire que tu porteras le péché de celui qui a tué tous les Hommes. Allah nous dit en suite qu’il est interdit de ôté la vie, sauf à une raison précise.
^HILLIASSOU KOUAME IBRAHIM
Un homme quelle que soit sa religion, son statut social, son sexe doit savoir que la vie que nous menons est faite d’épreuves et d’embuches. Pour être cité comme un exemple dans la société, il faut être un homme qui surmonte les épreuves de la vie. Dieu en créant homme, a programmé sa subsistante et le nombre de jour qu’il fera sur terre. Toutefois, avant la réalisation de ces vœux, cet individu doit fournir des efforts tout en surmontant les difficultés auxquelles il sera confronté. Mettre fin à sa vie à cause d’une de ces épreuves, est un acte de lâcheté. Au niveau religieux, une personne qui met fin à sa vie pour n’importe quelle raison, est un péché qui a pour châtiment l’enfer.
^TAPSOBA JIBRIL
Mettre fin à sa vie n’est nullement conseillé dans les religions. Toutefois, avant de faire cette pratique, il faut se renseigner auprès des guides religieux pour savoir dans quel cadre une personne peut mettre fin à sa vie. Mettre fin à sa vie est un péché que Dieu ne pardonne car c’est lui qui crée, donne le souffle de vie et Est parfaitement informé de ta situation. Toutefois, quand on est éprouvé pour des raisons de santé, d’emploi, d’enfant ou quelconque difficulté, sache qu’en l’implorant, il pourra te donner ceux qui est meilleur et profitable pour toi.
Sujet à débattre prochainement
Peut-on faire la prière avec des vêtements souillés par l’urine d’un enfant ?
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COMMANDEMENT SU-
PERIEUR DE LA GENDARMERIE
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AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY
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At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y à pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de Glorification.
Sira
Cissé A
^/nc^i^na^e
Mon mari me bat depuis 7 ans
Beaucoup d’exemples ont montré qu’en lieu et place du divorce, c’est avec des membres fracturés ou après perte de vie humaine que chacun se rend compte que ce qui devait être fait n’a pas été fait, c’est-à-dire le divorce. Le divorce n’est pas une fin en soi, mais un moyen de retrouver sa quiétude intérieure.
Encourager votre mari à voir un spécialiste
Sous nos tropiques, les psychologues ou autres travail-
ïe de couple
Comment s'aimer toujours...
Avant, il suffisait de s'aimer ! Aujourd'hui, les règles ont changé et les rapports hommes femmes avec. Au-delà de l'amour qui nous lie l'un à l'autre, il faut respecter certaines pistes relationnelles, si on veut un tant soit peu que ça dure.
Tomber amoureux est déjà une première étape. Reste à trans-
\r adith femme
La femme et la pose de henné sur les ongles
D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), une femme a tendu un livre qu'elle avait dans sa main au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) depuis derrière un rideau.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a alors attrapé sa propre main et a dit: « Je ne sais pas si c'est la main d'un homme ou la main d'une femme >>.
Elle a dit: Plutôt d'une femme.
leurs du domaine ne sont pas valorisés. Mais, vous pourrez trouver un qui saura vous accompagner de même que votre mari pour aider à comprendre déjà la situation afin d’y apporter des solutions.
Il est évident que votre mari a des problèmes, alors, le spécialiste lui permettra de cerner son problème psychologique même enfoui. Il peut vous permettre de remettre votre couple sur les rails.
A suivre
Cissé A
former la rencontre en une histoire d'amour durable. Car si tout porte à croire qu'on aspire follement au couple et à l'intimité partagée, force est bien de constater que ce n'est pas si simple. Alors pour rejoindre ces couples qui restent unis, bâtis à chaud et à sable, solides dans la durée, il suffit de connaître quelques astuces.
A. Pamanta
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu étais une femme tu aurais changé la couleur de tes ongles (*) ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounann°4166 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
(*) C'est à dire avec du henné.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous
tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
“Mon boss se nourrissait de sang humain pour...”
Alors les jours où je n'avais pas cours, j'en profitais pour coller et distribuer des affiches que j'avais confectionnées pour chercher des cours à domicile. Je les collais sur les murs et les poteaux électriques. Mon endurance m'a permis d'avoir quelques propositions ça et là et c'est ce qui me permettait de joindre les deux bouts. Par la grâce d'Allah, j'ai eu ma licence après avoir évidemment perdu des années en raison des incessantes grèves et aux dysfonctionnements que connaît notre système éducatif. Après la licence, j'aspirais maintenant avoir un travail qui allait me permettre de me prendre en charge et de m'occuper de ma famille. J'avais espoir et je mettais toute ma confiance en Dieu. Je me réfugiais dans la prière et pendant ce temps, je continuais mes cours à domicile. Je dispen-
stuce beauté
Le miel, le jus de citron et les œufs pour adoucir les cheveux ternes
Pour nourrir et adoucir les cheveux ternes et fatigués, mélangez un oeuf, du jus de citron et du miel. Utilisez cette préparation en shampoing, laissez agir dix minutes et rincez. Toujours
réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
sais des cours aux enfants d'un monsieur que j'avais rencontré un jour dans la rue lorsque je collais mes affichages. Il était très sympathique et m'aimait bien. Chaque mois, il s'arrangeait pour m'ajouter 3 mille ou cinq mille de plus sur mon salaire pour mon transport. Et sa satisfaction devenait de plus en plus grande quand il recevait les bulletins scolaires de ses enfants. Un soir après mes séances de répétition avec ses enfants, "mon boss" m'a fait appel. Il voulait que j'aille le retrouver le lendemain à son bureau pour un entretien car il avait besoin de moi. Cette nuit là, je n'avais pas fermé les yeux. Je me demandais bien de quoi il allait être question. Cela faisait déjà 10 mois que j'avais fini et que je n'avais encore rien eu comme boulot.
(A suivre)
A. Pamanta
finir le rinçage par un jet d'eau très froide, cela donne beaucoup de brillance aux cheveux. On peut aussi se verser une cuillère à soupe de vinaigre sur les cheveux. Cela renforce leur teinte.
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' He de la communauté
YOPOUGON
CÉRÉMONIE DE RECOMPENSE DES ÉTUDIANTS
«Les acteurs de l’appareil judiciaire» au centre de
la Journée d’excellence à l’Université Al Fourqane
Première édition de la journée d'excellence de l'université Al Fourqane
L'Université Islamique Al Fourqane de Yopougon Pk 17 a abrité, le 15 janvier, la première édition de la journée d'accueil et de récom-
pense des étudiants (JARE 2018) qui vise à encourager et de récompenser les meilleurs étudiants de sa toute première promotion en sciences juridiques.
L’Université Islamique Al Fourqane de Yopougon Pk 17 a abrité, le 15 janvier, la première édition de la journée d’accueil et de récompense des étudiants (JARE 2018) qui vise à encourager et de récompenser les meilleurs étudiants de sa toute première promotion en sciences juridiques.
«Les acteurs de l’appareil judiciaire» a été le thème choisi pour cette première édition parrainée par la directrice générale de l’office national de l’identification, Konaté Diakalidia qui a invité ses filleuls à cultiver l’excellence dans le travail.
"Vous êtes l’avenir du pays. Ceux qui prendront en main son développement dans un futur proche, mais pour cela, vous devriez
travailler dur" a-t-il exhorté.
Pour communiquer sur le thème central, la conférencière Makoueni Cissé, directrice de
l’École de magistrature a premièrement fait la présentation des débouchées de la filière de magistrature avant d’inviter les étudiants, notamment les jeunes filles, à s’intéresser à ce secteur professionnel qui, selon elle, enregistre un faible taux de présence féminine.
Notons qu’à la fin des communications, les 3 meilleurs étudiants de l’année écoulée ont été récompensés avec des bourses, des ouvrages et des trophées quand les nouveaux venus ont reçu chacun un kit de rentrée.
L’université Islamique Al Fourqane qui accueille 250 nouveaux étudiants pour cette nouvelle année académique dispense des cours laïcs.
Abidjan.net
LA CEREMONIE EN IMAGES
Journée d'A<
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ISLAMIQUE AL FOURQA
UrR DES SCIENCES JURIDIQUL
et de Récompense des Etudiar
Fait partie de Islam Info #633