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Islam Info #605
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- Titre
- Islam Info #605
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 12 juillet 2017
- numéro
- 605
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- OCI (Organisation de la Coopération Islamique)
- Sohoba des sœurs
- Hadj
- Femme en islam
- Laïcité
- Coopération arabe
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- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001215
- contenu
-
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www.islametinfos.net
RETROUVEZ-N0U5 AUSSI SUR...
NOUVEAU DESIGN, PLUS D’INFORMATIONS.
N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017
TT Prix:500Fcfa
Islaw&
DU ARABA 17 AU TARATA 23 CHAWAL 1438 H
EDITORIAL
Sommes-nous suffisamment prêts pour rencontrer notre Seigneur 9 P 2
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
LES CINQ GRAN
PROPHETES DE
□ leur histoire
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ORGANISATION DE COOPÉRATION ISLAMIQUE
• session DUCONSEILDESMINKTREs des affaires Etrangères
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l la Côte d’Ivoire assure la présidence
1 pour 1 an P6
DECOUVERTE
ISLAM DANS LE BAFING
Sur les traces du saint fondateur deKoro p-
RESEAU AGA KHAN DE DÉVELOPPEMENT
2
Islam Info N°605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
'ITORIAL
Sommes-nous suffisamment prêts pour rencontrer notre Seigneur P
à la Sourate 51 verset 56 La mort constitue la fin notre passage dans
« Dis: "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez » telles sont les paroles d’Allah au verset 8 de la Sourate 62 (Al Jou-mou’a).
En tant que créatures d’Allah, nous sommes soumis au temps qui passe. Ainsi, devrons-nous nous rappeler du réel but de notre existence après chaque souffle qui nous est accordé.
« Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils M’adorent » Nous précise-t-ll
de
ce
monde éphémère. Le crédo monothéiste affirme qu’il existe une autre forme de vie après la mort, de même qu’il existait une vie avant notre naissance. Notre connaissance de la vie après la mort ne peut se faire qu’à travers le Créateur de l’univers. Dieu n’a pas créé ce monde en vain. Pour nous transmettre Son message, Il nous a envoyé des Prophètes et Messagers.
La vie est donc cette courte période de notre existence totale durant laquelle nous avons la charge d’être vicaire
de Dieu sur terre et durant laquelle nous disposons du libre arbitre qui nous permet de choisir entre le bien et le mal ; d’agir en conséquence. Si l’homme est responsable de ses choix et de ses actes, il peut également compter sur la capacité qui lui est offerte durant cette vie de se repentir de ses péchés, car Dieu est Le Miséricordieux par excellence. Il aime le repentir de Ses serviteurs tel que mentionné dans ce hadith rapporté parTirmidi « Tous les fils d1Adam sont des pécheurs et le meilleur d1entre eux est celui qui se repent ».
Il est important pour chacun de nous de se rappeler en permanence que la manière dont nous gérons la vie terrestre que Dieu nous accorde temporairement a une influence directe sur notre vie future dans l’au-delà.
En attendant notre rappel à Allah, Créateur de l’Univers, il nous appartient de nous poser la question suivante : Sommes-nous suffisamment prêts pour la rencontre avec notre Seigneur ? »
Dans une prochaine parution, nous vous indiquerons le chemin à emprunter afin de rester sur la voie du salut éternel.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah !
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PAR Aïssata Pamanta
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Editorial
Sommes-nous suffisamment prêts pour rencontrer notre Seigneur ? page 2
Chapelet
L’Islam est un mode de vie
Page 3
Vie et Spiritualité
Le Prophète (S.A.W.) avait l'habitude de dire entre le coin Yéménite et la pierre noire :
Page 4 Focus
Les cinq grands Prophètes élus de Dieu
Page 8/9
Vie de la communauté
CONFERENCE SUR LA LAÏCITÉ intégré l’enseignement religieux dans le programme scolaire et universitaire Page 6
VIE DE COUPLE
Comment le musulman doit se comporter envers ses enfants ? page 15
Témoignage Page 15
"Etre musulman discret"
Confidence
K , Page 15
Issue d un viol, ma mere me deteste
Astuce / beauté
Le miel, le jus de citron et les œufs pour adoucir un les cheveux ternes Page 15
- Un monsieur visite un musée.
Soudain il s'arrête et dit au guide:
- Ah, c'est moche !
- C'est du Picasso, répond le guide.
Plus loin, il s'écrie de nouveau:
- Ah, c'est vraiment moche!
- Ça Monsieur, c'est un miroir!
Islam Info N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
Grégorien Hégirien
KM ftwonri 1 HlCiCrcul 12 Juillet 17 Chawal
Jeudi 13 Juillet Lamlssa 18 Chawal
Vendredi Samedi 14 Juillet Dlouma 19 Chawal
15 Juillet SiMri 20 Chawali
Dimanche 16 Juillet Karï 21 Chawal
Lundi 17 Juillet Ténin 22 Chawal
Mardi 18 Juillet Tarata 23 Chawal ;
F INhOLINE : 1
I 66 08 46 62
L 05 20 93 46
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Zanian Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz
Avec 7miuui Taare,Tout Abidjan va crier Hakatakc
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 15
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 10
ICHA 19h 15
C HAPELET
Imam Mette Al Imam
L lslam est un mode de vie
L’Islam est un mode de vie complet et la moralité est l'une de ses pierres angulaires. La moralité est l’une des sources fondamentales de la force d’une nation, tout comme l’immoralité est l’une des principales causes du déclin d’une nation. L’Islam a établi certains droits fondamentaux universels pour l’humanité, droits qui doivent être respectés en toutes circonstances. Pour faire respecter ces droits, l’Islam fournit non seulement des garanties légales, mais aussi un système moral très efficace. Par conséquent, tout ce qui mène au bien-être des individus et/ou de la société et qui ne va pas à l’encontre des lois divines est moralement bon ; et tout cequi cause du tort aux individus et/ou à la société est moralement mauvais.
Vu son importance dans une société saine, l’Islam encourage la moralité et tout ce qui y mène et s’oppose à la corruption et à tout ce qui y mène. Le principe directeur du comportement du musulman est l’action vertueuse; ce terme s’applique à toutes les actions et non seulement aux actes d’adoration. Et le juge de toute action est Dieu Lui-même.
Les qualités les plus fondamentales du musulman sont la piété et l’humilité. Le musulman doit se montrer humble devant Dieu et devant les gens : « Ne
détourne pas ton visage de tes semblables par mépris (envers eux) et ne foule pas la terre avec insolence; car Dieu n’aime pas l’arrogant infatué de sa personne. Sois plutôt modeste dans ta démarche, et abaisse le ton de ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien celle de l’âne! » (Coran 31:18-19) Le musulman doit constamment exercer un contrôle sur ses passions et ses désirs. Il doit éviter d’être vaniteux ou d’être trop attaché aux plaisirs éphémères de la vie d’ici-bas. Tandis que la majorité des gens permettent à leur amour des choses matérielles de prendre toute la place, dans leur cœur, le musulman doit apprendre à accorder une grande place à Dieu, dans son cœur, et à ne voir les choses matérielles que comme des nécessités de la vie. Plutôt que de s’attacher à sa voiture, à son emploi, à ses diplômes et à son compte bancaire, il voit ces choses comme des outils qui peuvent, peut-être, l’aider à devenir une meilleure personne.
« ... le jour où ni ses biens ni ses enfants ne seront d’aucune utilité (à l’homme), et où seul se réjouira celui qui viendra à Dieu avec un cœur pur. » (Coran: 26:88-89).
MINISTÈRE D’ETAT RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR I nion ■ Discipline - Travail
ET DE LA SÉCURITÉ
Di rççtioi^éné ra lies
COMMUNIQUÉ DU COMMISSARIAT DU HADJ :
RELATIF À LA RÉOUVERTURE DES GUICHETS
POUR LE PAIEMENT DES FRAIS ANNEXES
Le Commissariat du Hadj note qu’en dépit de ses nombreux appels, nombre de candidats au HADJ 2017 ne se sont pas encore acquittés du paiement des frais annexes dans les trésoreries du pays. Cette situation susceptible de compromettre le séjour de ces futurs pèlerins n'est pas de nature à satisfaire le commissariat du Hadj. Cependant, le Commissariat du HADJ comprend que cela s'explique en grande partie par le caractère inédit de cette mesure dans le schéma habituel d'organisation du Hadj. En conséquence, pour éviter tout désagrément aux futurs pèlerins, le Commissariat du hadj porte à la connaissance des retardataires, que la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique consent de façon exceptionnelle à proroger le paiement desdits frais.
Pour rappel, ces frais annexes s'élèvent à 81 500 FCFA et doivent être payés dans la trésorerie dans laquelle les candidats se sont déjà acquittés du paiement du coût du Hadj, le récépissé de paiement des 2.000.000 FCFA faisant foi. Ces frais se composent comme suit ;
1. 2000 FCFA pour les bouteilles de 5 litres de Zam-Zam (les bouteilles seront remises au retour à Abidjan, aucune bouteille de Zam-Zam n’étant acceptée dans l’avion) 2. 3 500 FCFA pour les Ziyaras internes et externes à Médine.
3. 76 000 FCFA pour le mouton.
Le Commissariat du Hadj rappelle que ces dispositions pratiques ont pour seul objectif de faciliter le séjour des pèlerins en terre sainte en anticipant les difficultés éventuelles. En conséquence, le Commissariat du Hadj insiste auprès des retardataires afin qu’ils s’acquittent le plus tôt et sans délai, de cette obligation qui contribuera à leur pleine satisfaction.
Pour toute information, prière contacter le Centre d’information du Commissariat du Hadj aux numéros suivants (de 08h à 12h et de 14h à 18h du lundi au vendredi) : (+225) 46 22 42 22 / 40 58 51 58 / 78 45 21 45 / 56 11 05 33
Puisse Allah agréer le Hadj de tous les pèlerins.
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•urate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Abou Ismaël
SOÛRATOUL JÂTHIYATI - N°45- -L’AGENOUILLÉE (SUITE)
LE TERME: «HAJJ (OU HADJDJ)»
TRANSCRIPTION : 1-3
TRADUCTION : 1-3
V .1: Hâ-Mîm
V .2: Tanzîlou Al-Kitâbi Mina Allâhi AI-'Azîzi Al-Hakîmi
V .3: ’inna Fî-s-Samâwâti Wa Al-'Ardi La'âyâtine Lilmou'ouminîna
V .1 : Ha, Mim.
V .2: La révélation du Livre émane d'Allah, le Puissant, le Sage.
V .3: Il y a certes dans les cieux et la terre des preuves pour les croyants.
Le Hajj (ou Hadjdj) est le Grand pèlerinage à La Mecque, 'Arafat et Minâ. Ce pèlerinage, cinquième pilier de la religion islamique, a lieu durant le mois de dhu-l-hijja et rassemble chaque année plusieurs millions de fidèles. Le croyant est tenu d'effectuer ce pèlerinage au moins une fois dans sa vie, pour autant qu'il en soit physiquement capable et que ses ressources financières le lui permettent.
uestions-Réponses
Abou Ismaël
adith de la semaine
Abou Ismhël
Abou Houreira (Radia Allahou Anhou) a dit que le Messager d'Allah (Salla Alla-
hou Alaihi wa Salam) a dit: "Les hôtes d'Allah sont au nombre de trois: le combattant (dans le sentier d'Allah), le pèlerin et celui qui effectue une Oumra" (An-Nassa'i et déclaré authentique par Al-Albani)
Le Prophète (SJLW.) avait l'habitude de dire entre le coin Yéménite et la pierre noire :
Rabbanâ âtinâ fid-dounyâ hassana-tane, wa fil-âkhirati hassanatane, wa qinâ adhâba-n-nâri
TRADUCTION: Ô notre Seigneur donne-nous une bonne part ici-bas et une bonne part dans l’au- delà et protège- nous du châtiment du feu.
Question : Comment juger le pèlerin en état de sacralisation qui commet un des interdits liés à cet état par ignorance ou par oubli ? Réponse : Louanges à Allah.
Cheikh Ibn Outhaymine a dit : «Le Pèlerin qui commet par oubli ou par ignorance un des interdits liés à l’état de sacralisation n’encourt rien. Toutefois il doit cesser l’acte dès la disparition de l’excuse. Il faut rappeler aux gens et instruire les ignorants.
Voici un exemple : le pèlerin qui oublie et porte un habit ordinaire alors qu’il est toujours en état de sacralisation n’encourt rien. Cependant, il doit ôter l’habit dès qu’il se souvient. Il en serait de même si, par oubli, il n’avait pas ôté son pantalon et s’était mis en état de sacralisation et avait commencé la talbiyah. Il doit ôter son pantalon tout de suite mais il n’encourt rien. Il en serait de même encore si, par ignorance, il avait porté un sous vêtement non cousu parce qu’il croyait que ce qui est interdit se limite au vêtement cousu, il n’encourrait rien. Si toutefois il découvrait plus tard que le sous vêtement, bien que n’étant pas cousu, fait partie des habits qu’il lui est interdit de porter, il doit l’ôter.
La règle générale en la matière est que la commission d’un acte interdit par oubli, ou par ignorance ou sous la contrainte n’a aucune conséquence. C’est à ce propos que Le Très-haut dit : «Seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur de nos omissions et de nos erreurs ! » (Coran, 2 : 286). Et le Très-haut de répondre : «Je l’ai fait » Le Très -haut dit encore : «Aucun grief ne vous sera fait de vos erreurs, mais seulement des fautes que vous commettez délibérément. Cependant, Allah est Plein d’indulgence et de mansuétude. »(Coran, 33:5).C’est encore dans ce sens que le Très-haut dit à propos de la chasse : «Quiconque en tuera volontairement... » (Coran, 5 :95)
Aucune différence n’existe entre la commission d’un interdit consistant à porter un vêtement ou à utiliser du parfum et consort ou à tuer un gibier ou à se raser la tête et consort. Il est vrai que des ulémas font la distinction entre ces choses. Mais ce qui est juste, c’est le contraire car il s’agit d’interdits dont la violation par ignorance, par oubli ou sous contrainte reste excusable. »
(Source : Fatwa arkane al-islam, p. 536-537).
e saviez-vous ‘^
Les conditions d'exigibilité du pèlerinage (suite et tin]:
Les frais du pèlerinage doivent être prélevés du surplus constitué en dehors de ce dont on a besoin pour satisfaire les dépenses vitales, les dépenses légales et celles liées au règlement des dettes. Par celles-ci, on entend celles engagées vis -à- vis d'Allah comme les frais des actions expiatoires et celles dues aux humains. Toute personne endettée qui ne dispose pas d'assez de biens pour régler les dettes et faire le pèlerinage, doit commencer par le règlement des dettes, le pèlerinage n'étant pas une obligation pour lui. Certains croient que cela dépend de l'autorisation du créancier et que s'il l'accorde au débiteur, il peut faire le pèlerinage. Cette croyance n'a pas de fondement. La vraie raison réside dans le non acquittement de la conscience (de l'endetté), Car il est bien connu que l'autorisation donnée par le créancier au débiteur n'équivaut pas à une remise de dette. Voilà pourquoi on dit à ce dernier : « règle d'abord tes dettes. Et puis s'il te reste assez d'argent pour faire le pèlerinage, tu pourras le faire. Autrement, tu n'as pas à le faire ».
Si le débiteur que ses dettes empêchent d'accomplir le pèlerinage meurt, il rencontrera Allah en musulman accompli, exempt de toute complaisance et de toute négligence. Car il n'était pas tenu de faire le pèlerinage. Il en est dispensé comme le pauvre l'est de la zakate.
S'il s'empressait d'accomplir le pèlerinage et mourrait avant de régler ses dettes, il s'exposerait à un grand danger. Car, même le martyr obtient le pardon de tout sauf de ses dettes impayées. Que dire alors des autres ?
Par dépenses légales, on entend celles autorisées par la Chari'a, comme la dépense familiale effectuée ni avec trop d'économie ni avec gaspillage. Si, bien que de statuts moyen, on cherche à se donner l'apparence d'une personne aisée en achetant un véhicule luxueux pour se mesurer aux riches alors qu'on ne dispose pas d'autres fonds pour le pèlerinage, l'on doit vendre le véhicule afin d'utiliser son prix pour faire le pèlerinage. Et puis on achète un véhicule qui correspond à son état réel. En effet, la dépense que l'on a effectuée pour acquérir un véhicule luxueux n'est pas légale. Car c'est un gaspillage que la loi religieuse interdit. La dépense que le pèlerin doit laisser à sa famille doit pouvoir couvrir leurs besoins vitaux jusqu'à son retour. Il doit posséder de quoi subvenir à ses besoins et à ceux des gens qu'il a en charge après son retour. Ces besoins comprennent le loyer d'un immeuble, les salaires, le commerce, etc.
Aussi nul n'est tenu d'utiliser de son fond de commerce dont il tire son gagne-pain pour faire le pèlerinage, si la diminution du capital entraîne une baisse des bénéfices qui les rende insuffisants pour couvrir ses besoins et ceux de sa famille.
La Commission Permanente (11/36) a été interrogée à propos du cas d'un homme disposant d'une somme déposée dans une banque islamique et générant des bénéfices qui, ajoutés à son salaire, lui suffisent raisonnablement, pour savoir s'il est tenu de faire le pèlerinage en utilisant son capital tout en sachant qu'une telle dépense aura une incidence sur son revenu mensuel, et constitue un fardeau écrasant? Voici sa réponse : « Si votre état est tel que vous l'avez décrit, vous n'êtes tenu de faire le pèlerinage parce que vous n'en êtes pas capable en vertu de la parole du Très-Haut: « Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes. » (Coran, 3:97) et : «Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion» (Coran, 22: )
Par besoins fondamentaux, on entend ce dont on a souvent besoin de sorte qu'il est pénible de s'en passer. C'est comme des ouvrages de référence pour un étudiant. Nous n'allons pas lui dire: vends tes livres pour faire le pèlerinage. Car ils font partie de ses besoins fondamentaux. Il en est de même du véhicule qui lui est nécessaire. Nous ne lui demandons pas de le vendre pour pouvoir faire le pèlerinage. Cependant, s'il en avait deux, alors qu'il n'a besoin que d'un seul, il devrait en
Abou Ismaël \
vendre un pour pouvoir accomplir le pèlerinage. De même, un fabricant n'a pas à vendre ses outils de travail qui lui sont nécessaires.. .Un transporteur (non plus) ne doit pas vendre le véhicule qui lui permet de gagner sa vie pour pouvoir faire le pèlerinage.
Parmi les besoins fondamentaux figure encore le mariage. Celui qui a besoin de se marier doit le faire avant de chercher les moyens d'aller en pèlerinage. (...).
En somme, par capacité financière, on entend le fait de disposer d'un surplus permettant d'entreprendre le pèlerinage après le règlement des dettes, l'acquittement des dépenses légales et la satisfaction des besoins fondamentaux... Celui qui est capable physiquement et financièrement d'accomplir le pèlerinage, doit s'empresser à le faire. Celui qui n'a pas cette double capacité n'est pas tenu d'effectuer ce voyage. Quant à celui qui possède les moyens financiers nécessaires, mais reste incapable physiquement (de voyager), il doit attendre que son état de santé le lui permette, si son incapacité est réversible. Si sa situation est irréversible, comme celle d'un malade du cancer ou celle d'une personne trop vieille, il doit se faire remplacer en pèlerinage. Car il n'est pas dispensé de l'accomplissement de ce culte, vu sa capacité financière. Ceci s'atteste dans ce hadith rapporté par al-Boukhari (1513) selon lequel une femme a dit:
- «Ô Messager d'Allah, le pèlerinage qu'Allah a prescrit à Ses fidèles serviteurs concerne mon père devenu trop vieux pour pouvoir se stabiliser sur une monture.. Puis-je le remplacer en pèlerinage?» - «Oui.»
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui donna ainsi une autorisation sur la base de son affirmation selon laquelle le pèlerinage est prescrit à son père, bien que physiquement empêché. La femme n'est tenue de faire le pèlerinage que si elle dispose d'un accompagnateur légal (mahram).Car, sans celui-ci, il ne lui est pas permis de voyager pour un pèlerinage obligatoire ou surérogatoire, en raison de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : «La femme ne doit voyager qu'avec un accompagnateur légal. » (Rapporté par al-Boukhari, 1862 et par Mouslim, 1431). Peuvent être considérés comme accompagnateurs légaux pour une femme le mari et tout homme avec lequel il lui est perpétuellement interdit de contracter mariage, soit pour un lien de sang (trop étroit) ou un lien créé par l'allaitement ou l'alliance matrimoniale. Le beau-frère et le mari de la tante maternelle ne sont pas des mahram. Certaines femmes font preuve de complaisance et voyagent avec leur sœur et son mari ou avec leur tante maternelle et son mari. Ce qui est interdit. Car les deux hommes ne font partie des mahram et il ne lui est pas permis de voyager avec eux. Aussi craint-on que son pèlerinage ne soit pas agréé. Car l'agrément suppose l'absence de péchés. Or, de telles pèlerines sont plongées dans le péché pendant toute la durée de son voyage. Le mahram doit être majeur et sain d'esprit. Car l'objectif de sa présence est d'assurer la protection de la femme. Ce que le fou et le mineur ne peuvent pas faire.
Si une femme ne dispose pas d'un mahram ou si celui-ci refuse de l'accompagner, elle n'est plus tenue d'accomplir le pèlerinage. L'autorisation du mari n'est pas requise. Et si toutes les conditions d'exigibilité sont réunies, elle est tenue de faire le pèlerinage, même en l'absence de l'autorisation du mari.
La Commission Permanente (11/20) a dit: «Le pèlerinage obligatoire s'impose à la réunion de ses conditions. L'autorisation du mari ne fait pas partie de celles-ci. Et il ne lui est pas permis de s'opposer au pèlerinage de sa femme. Bien au contraire, il lui est recommandé de coopérer avec elle dans l'accomplissement de cette obligation.
Ce qui vient d'être dit concerne le pèlerinage obligatoire. Quant au pèlerinage surérogatoire, Ibn al-Moundhir a rapporté un consensus sur la possibilité pour le mari d'empêcher sa femme d'accomplir un pèlerinage surérogatoire. Car le droit du mari ne doit pas être négligé pour un acte qui n'est pas obligatoire. » (Voir al-Moughni,5/35.Voir encore ach-charh al-mumt',7/5-28).
(Source: Islam Q&A).
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PIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
O es étapes pour une bonne compréhension des écoles
8] Principaux représentants du Tafsîr ou exégèse des fondateurs d’Écoles
QUATRIÈME ÉTAPE
Al Marhala-r-Rabî’a : At-Tafsîr-I-Jâmid
C’est l’étape la plus longue et la moins féconde. Elle débuta au milieu des catastrophes, et prit fin sous la menace d’autres catastrophes : le sac de Baghdad par les Mongols de Hulagû (656/1258) et domination de la majorité de la communauté musulmane et ses longues luttes pour sa libération du joug colonial christiano-européen. Résurgence d’une exégèse polémiste et scientifique.. Assurément, il y a eu avant cette chute, d’autres menaces longues et dangereuses comme les Croisades (489-669/1096-1270).
es grandes ablutions ‘al-ghousl)
4. La pratique légale des grandes ablutions
Il résulte de ce qui précède que la purification par lavage complet est obligatoire à la suite d’une souillure majeure (janâba), des menstrues (haydh) et des lochies (nifâs). Deux conditions légales s’imposent à celui qui entreprend les ablutions générales: l’intention et le lavage de tout le corps.
a. Le croyant lave d’abord ses mains trois fois.
b. Il lave ses deux parties intimes.
c. Il fera ensuite les petites ablutions prescrites pour la prière, exception faite des pieds dont il est préférable de les laver à la fin de la purification par lavage complet.
d. Puis, il fera couler l’eau sur la tête en prenant soin de se frotter le cuir chevelu. La femme fera la même opération mais elle rassembler et nouer ses cheveux, pour que l’eau s’introduise à la peau. Elle n'est pas obligée de défaire ses tresses.
agese de la semaine
32. « Quand trois personnes sont ensemble, deux d’entre elles ne doivent pas chuchoter pour que la troisième n’entende pas, car cette dernière se sentirait blessée. » (Boukhari, Mouslim)
interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir)
estez vos connaissances
28) Certaines des femmes du Prophète (sawl se sont-elles remariées après sa mort P
A) OUI B) NON
LA RÉPONSE À LA QUESTION DU N°604: C
L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE”
Souratoul-Baqara Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn”
6- 'Inna Al-LadhTna Kafarû Sawâ'un Alayhim 'A 'Andhartahum 'Am Lam Tundhirhum La Yu'uminüna.
6- IMaisl certes les infidèles ne croient pas, cela leur est égal, que tu les avertisses ou non: ils ne croiront jamais.
Les incrédules sont ceux qui dissimulent la vérité et la voilent. Que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses pas, c’est égal pour eux, car ils ne croiront point à ce que tu leur apportes de la vérité. Dieu dit à leur sujet; (Ceux contre qui s’est réalisée la Parole de Dieu ne croiront sûrement pas même si tous les signes leur parvenaient- tant qu’ils ne verront pas le châtiment douloureux) [S 10, 96-97. Dieu leur a inscrit la misère nul ne pourra les rendre heureux, car celui que Dieu égare, ne trouvera aucun guide en dehors de Lui. Que ton âme ne se répande pas en regrets sur eux, tu n’as qu’à leur communiquer le message, quiconque y répond, aura la chance de se sauver, mais quand à celui qui s’en détourne, t’inquiète pas à son sujet car; (Seule t’incombe la communication du message prophétique, le compte find nous appartient) [S 13, 40],
Au sujet du verset, Ibn Abbas a dit; «L’Envoyé de Dieu (saw) était avide à ce que tous les hommes le suivent et répondent à son appel, mais Dieu lui fit connaître que seul croirait celui qui avait déjà reçu le bonheur de la part de Dieu au premier rappel, et ne serait égaré que celui qui en avait déjà reçu le malheur.
Islam Info N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
IE DE LA COMMUNAUTE
OCI
44ÈME SESSION DU CONSEIL DES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
La Côte d'Ivoire prend les rênes de rorganisation internationale
Abidjan a abrité du 10 au 11 juillet 2017 la 44ème session des ministres des Affaires Etrangères de rOrganisation de la Coopération isla-mique (OC)I. Les travaux ont eu lieu au Sofitel hôtel Ivoire à Cocody, sous le thème central de : "Jeunesse Paix et Développeinent dans un monde de Solidarité
Le secrétaire général de lfOCI et le Ministre des Affaires étrangères de CI ont animé un point de presse.
Ce grand rendez-vous des pays membres de cette organisation a permis d’examiner des grandes questions du moment que sont notamment le terrorisme, l’islamopho-bie et la crise palestinienne. Dans un point de presse animé à la clôture des travaux,
le ministre des affaires étrangères de Côte d’Ivoire Marcel Amon Tanoh et le secrétaire général de l’Organisation de Coopération Islamique, Dr. Yousef Bin Ahmed Al-Othaimeen ont annoncé l’élection de la Côte d’Ivoire à la tête de l’organisation
pour un mandat d’un an. Une élection qui est due aux nombreuses bonnes qualités observées en Côte d’Ivoire grâce aux efforts consentis par le président de la République Alassane Ouattarra. Pour Dr Youssef, la Côte d’ivoire est un exemple à suivre tant au niveau de la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses. Comme en témoigne la stabilité politique qui a permis la réussite de cette 44ème session du conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI. Il n’a pas manqué de féliciter les autorités ivoiriennes pour avoir préparé un (01) an durant, la réussite de ce grand rendez-vous. Il a par ailleurs salué la forte représentation des pays de l’Afrique dans l’organisation dont les africains représentent le tiers de l’effectif. C’est pourquoi la présente session a décidé de soutenir toutes les initiatives qui profitent aux pays africains. En guise de résolutions, le conseil milite pour la gestion pacifique de la crise palestinienne en proposant la solution à deux Etats, le Secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), a félicité le Président irakien, Fuad Mas-soum, ainsi que le Premier ministre, Hay-dar Al-Abadi, et tout le peuple irakien à la suite de la récupération de la ville de Mos-soul qui était contrôlée par l’organisation terroriste Daech, réitérant la position de principe et la solidarité de l’OCI avec le gouvernement irakien dans la guerre qu’il
mène contre le terrorisme et pour le tarissement de ses sources. Parlant de la jeunesse islamique, il a souligné que le monde musulman jouit d'une véritable manne démographique avec, sur les quelques 1,75 milliard de jeunes dans la tranche d'âge des 15 à 29 ans de par le monde, une part de 500 millions ou 28,5% vivant dans les États membres de l'OCI. «Si les capacités des jeunes sont correctement exploitées, elles peuvent constituer un atout majeur pour leurs pays et le monde entier. Ils peuvent être des leaders et des agents pour des changements sociétaux afin de promouvoir la paix et le développement et de mettre fin à la pauvreté ", a déclaré Al-Othaimeen. "Nous devrions intensifier nos efforts pour remédier aux privations économiques, à l'exclusion politique, à la marginalisation sociale et à la désintégration des familles qui créent un terreau fertile pour les organisations extrémistes et terroristes qui y recrutent les jeunes pour atteindre leurs objectifs plus que répréhensibles", a-t-il ajouté. Notons que cette 44ème session du conseil des ministres de l’OCI a enregistré la participation des 35 délégations ministérielles des pays membres, des observateurs et des institutions spécialisées. A ce jour l’OCI compte 55 membres dont la Côte d’ivoire qui vient de signer la charte.
Abou Soufyane
COCOD
CONFERENCE SUR LA LAÏCITÉ
Dr Koné Drissa : « Il faut Promouvoir la mise sur pied de programme scolaire et universitaire comprenant renseignement religieux »
Le hall de l'Institut Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle (INSAAC) a servi de cadre ce jeudi 06 juillet 2017 à une conférence autour du thème « l'Islam et laïcité en Afrique de l'ouest : débats et perspectives ». Cette rencontre est initiée par la direction générale à travers son centre de recherche.
Fondé en 1991 pour renforcer les cours données en classe dans tous les domaines spécifiques, le centre de recherche de l’INSAAC n’a tenu aucune conférence. Pour une grande visibilité de l’INSAAC, le Professeur Goran Koffi, Directeur Général, a entamé plusieurs reformes dont la tenue des confé-
rences. “A l’heure actuelle, il est difficile d’éviter la question du religieux dans les espaces africains, tellement qu’elle est devenue permanente dans la littérature africaine et dans les médias internationaux ces vingt dernières années. La montée de l'extrémisme religieux ou la recrudescence des vio-
lences perpétrées par des groupes se réclamant de l’Islam vient remettre à jour la question du vivre ensemble, la question de la compatibilité de l’Islam avec les notions de laïcité, de liberté religieuse”. Ces en ces phrases que Koné Drissa, maître-enseignant à l’Université, a ouvert sa communication. Dans son développement, le conférencier a fait remarquer que la laïcité, un fait ancien dans l’histoire des sociétés africaines islamisées en ce sens que les prémisses de l’application de la laïcité chez les musulmans, date du début du Vllème siècle avec la Constitution de Médine (623) qui garantissait le droit à chaque citoyen de pratiquer la religion de son choix dans le pur respect de l’autre et des institutions qui régissaient la vie en communauté. De même, les sociétés africaines islamisées connaissent quant à elles depuis de longs siècles les prémisses d’une laïcité locale. C’est l’exemple du royaume Dioula de Kong au XVIIIème siècle. En outre, l’Islam a été otage des pouvoirs politiques de la colonisation aux lendemains des indépendances. La politique de l’administration coloniale oscillait entre deux attitudes, tantôt, elle
était conciliante, tantôt elle était coercitive. La plupart des Etats ouest-africains, héritiers des pouvoirs coloniaux francophones, optèrent pour la laïcisation de leurs régimes vis-à-vis des religions. Mais les réalités musulmanes (retour massif dès 1970 des diplômés des universités arabo-islamiques avec ses contestations à l’égard des lettrés traditionnels et des autorités dirigeantes, la prolifération des associations islamiques et des lieux de culte, la mise en place des me-dersas et par-dessus-tout le nombre croissant de la population musulmane amenèrent les dirigeants africains à poursuivre par d’autres moyens, la politique musulmane de l’administration coloniale. Il a terminé sa communication en proposant la mise sur pied de programme scolaire et universitaire comprenant l’enseignement des faits religieux sans prosélytisme de quelque croyance et inciter les Etats ou les dirigeants politiques à éviter de conduire les religieux dans leurs intrigues politiciennes pour assouvir leurs intérêts égoïstes.
Ibrahima Khalil
Islam Info N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
RÉSEAU AGA KHAN DE DÉVELOPPEMENT
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Jubilé de diamant de l’Aga Khan marque 60 ans d’engagement au service de la foi, du pluralisme et d’une meilleure qualité de vie pour les populations vulnérables
Les musulmans chiites ismailis célèbrent, avec les partenaires de l’AKDN, la contribution de Son Altesse à la promotion de la paix et du progrès
Gouvieux, France, juillet 2017- Le 11 juillet 2017, Son Altesse l’Aga Khan célébrera son Jubilé de diamant, c’est-à-dire 60 ans passés dans sa charge de 49e imam héréditaire (leader spirituel) des musulmans chiites ismailis. Partout dans le monde, ces célébrations rassembleront toute la communauté ismailie, les partenaires du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) ainsi que les responsables politiques et religieux de plus de 25 pays. Le 11 juillet marquera le lancement d’une année particulière durant laquelle l’Aga Khan fera d’importantes annonces à l’appui de son engagement, à l’échelle mondiale, au sein de partenariats fondés sur les principes éthiques de l’action, de la paix et du pluralisme.
Ces soixante dernières années, l’Aga Khan a transformé la qualité de vie de millions de personnes à travers le monde. Dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la revitalisation culturelle et de l’autonomisation économique, Son Altesse a œuvré pour inspirer l’excellence, améliorer les conditions de vie et ouvrir les perspectives dans certaines des régions les plus reculées et les plus instables de la planète.
Selon la tradition musulmane, les leaders religieux non seulement interprètent les textes sacrés, mais doivent aussi aider à améliorer la qualité de vie de leur communauté et des sociétés où vivent ses membres. Pour l’Aga Khan, cela se traduit par une vie consacrée aux difficultés du monde en développement.
L’Aga Khan et la communauté des musulmans chiites ismailis
L’Aga Khan est un descendant direct du prophète Mahomet (que la paix soit sur lui et sur sa famille) par le cousin et gendre de celui-ci, Ali, premier Imam, et son épouse Fatima, fille du prophète. À vingt ans, il a donc succédé à son grand-père, Sir Sultan Mahomed Shah Aga Khan au titre d’imam des musulmans chiites ismailis, il y a soixante ans.
Aujourd’hui, Son Altesse l’Aga Khan est le chef spirituel d’une communauté globale de quelque 15 millions de musulmans chiites ismailis, qui vivent surtout en Asie du Sud, en Asie centrale, en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe, en Amérique du Nord et en Extrême-
Orient. Comme le monde musulman dans son ensemble, la communauté ismailie représente une riche diversité de cultures, de langues et de nationalités. Le rôle d’imam consiste à interpréter les textes sacrés et à assumer la responsabilité des activités et institutions religieuses de ses disciples dans le monde.
L’Aga Khan et l’AKDN
Mu par l’éthique musulmane et par ses attributions héréditaires en tant qu’imam, qui impliquent d’améliorer la qualité de vie de sa communauté et des populations au sein desquelles elle vit, l’Aga Khan a toujours été, pendant ses 60 années d’imamat, à la pointe de l’innovation en matière de développement. Il est fondateur et président du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), aujourd’hui l’un des réseaux de développement les plus vastes au monde. L’AKDN intervient dans plus de 30 pays, essentiellement en Asie centrale et en Asie du Sud, en Afrique orientale et occidentale, et au Moyen Orient. Avec un personnel atteignant désormais 80 000 personnes, ce réseau constitue l’un des plus grands organismes de développement dans le monde.
Toujours inspiré par l’éthique musulmane, qui prône la compassion et l’aide aux plus nécessiteux, l’AKDN œuvre pour le bien commun de tous, indépendamment du genre, de l’origine ou de la confession. Les agences de l’AKDN ont des missions diverses, qu’il s’agisse de santé ou d’éducation, d’architecture, de microfinance, de prévention des catastrophes, de développement rural, de promotion des entreprises privées ou encore de revitalisation des villes historiques - autant de domaines qui agissent comme des catalyseurs du développement. Ensemble, ces organisations
contribuent à construire une société civile dynamique, qui répond aux besoins des populations vulnérables.
L’AKDN consacre chaque année 925 millions USD à des actions de développement social et culturel sans but lucratif - un montant qui a triplé au cours des dix dernières années. Le réseau exploite plus de 200 établissements de santé, 2 universités s’étendant sur 6 pays, ainsi que 200 écoles et programmes d’amélioration de l’enseignement dans certaines des zones les plus reculées et les plus pauvres du monde en développement.
En parallèle, l’AKDN gère plus de 90 entreprises menant des projets dans des économies en transition et post-conflit, pour aider à y poser les fondements du développement économique. Ces entreprises, notamment un projet d’hydroélectricité de grande envergure en Ouganda ou encore une société de téléphonie mobile en Afghanistan, génèrent plus de 4,1 milliards de chiffre d’affaires. Les bénéfices tirés de ces activités sont réinvestis dans des projets de développement encadrés par l’Aga Khan.
Fidèle à la tradition de ses aïeux - qui remonte à l’instauration, il y a plus de mille ans, par les imams ismailis, des premières universités et institutions d’enseignement du monde musulman -, l’Aga Khan accorde également une importance majeure à l’éducation des femmes comme des hommes. Il a créé des centres d’apprentissage à l’avant-garde des pratiques pédagogiques, du savoir et de la recherche scientifique. Il s’agit en particulier de l’Université Aga Khan, de l’Université d’Asie centrale et des Académies Aga Khan.
Chaque année, parmi maintes autres interventions, l’AKDN dispense des soins de qualité à cinq millions de personnes, améliore l’éducation de deux millions d’élèves de la maternelle à l’université, fournit de l’électricité à dix millions de personnes, et aide huit millions de personnes à bénéficier d’une meilleure sécurité alimentaire, à augmenter les revenus de leur foyer et à améliorer leur qualité de vie.
Perpétuant la tradition, les célébrations organisées pour le Jubilé de diamant de l’Aga Khan incluront le lancement de nouveaux projets de développement social, culturel et économique.
Parmi les initiatives à venir figurent des programmes coordonnés visant à réduire la pauvreté, renforcer l’accès au financement pour des projets en matière d’éducation, de santé et de logement, de développement de la petite enfance et d’infrastructures (notamment concernant l’eau, l’énergie et les télécommunications) dans les pays en développement. Les ressources et les capacités des institutions de l’AKDN seront renforcées, en particulier celles de l’Université Aga Khan et de l’Université d’Asie centrale.
En Afrique de l’Ouest, AKDN développe depuis plus d’une cinquantaine d’années des activités économiques, et depuis plus d’une dizaine d’année des activités sociales et culturelles au profit de dizaines de milliers de personnes au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal, au travers de quatre de ses agences : le Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), le Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED) qui évolue sous l’égide de sa filiale Industrial Promotion Services (IPS(WA)), l’Agence Aga Khan pour la microfinance (AKAM) dont les guichets et points de services portent la dénomination « Première Agence de Microfinance » (PAMF), et la Fondation Aga Khan (AKF).
Actuellement, l’AKF met en œuvre 13 projets de développement social (région de Mopti, Bamako et nord de la Côte d’Ivoire), la PAMF gère 17 agences et points de service de microfinance (dans les trois pays : Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Mali), l’AKTC a restauré le Parc national du Mali (botanique et zoologique), les grandes mosquées en architecture en terre du Mali (Djenné, Komoguel à Mopti et Djingareyber à Tomboutou), et a créé le Centre d’exposition et de formation de l’architecture en terre à Mopti. IPS(WA)/AKFED est présente dans les unités industrielles au Burkina Faso (Fasoplast, Sn Sosuco, Faso Coton), au Mali (Embalmali), au Sénégal (Fumoa, Cofisac) et en Côte d’Ivoire (Filtisac, Azito Energie, Ivoire Coton, Chimtec, Cajou des Savanes).
L’Aga Khan est convaincu que la diversité doit être une source d’inspiration, et non de division, et qu’il est crucial de favoriser le pluralisme pour construire des sociétés paisibles et prospères. En 2006, Son Altesse et le gouvernement canadien ont créé à Ottawa le Centre mondial du pluralisme, qui a pour mission de mener des recherches et de faire avancer la connaissance sur les valeurs qui sous-tendent des sociétés pluralistes inclusives.
L’Aga Khan favorise le dialogue et la collaboration entre les communautés religieuses. Il plaide ardemment en faveur d’une meilleure compréhension de l’Islam. Son Altesse insiste également sur la portée spirituelle de l’Islam, religion qui enseigne la compassion et la tolérance et fait respecter la dignité du genre humain. Rejetant l’idée d’un conflit inévitable entre les peuples, l’Aga Khan parle d’un « choc de l’ignorance » plutôt que d’un choc des civilisations.
Selon ses propres termes : « Le monde que nous cherchons à créer n’est pas un monde d’où les différences seraient gommées, mais où elles peuvent être une force au service du bien, qui nous aide à façonner une nouvelle forme de coopération et de cohérence dans notre monde et à construire ensemble une vie meilleure pour tous. »
En cette époque troublée, espérons que le Jubilé de diamant soit aussi l’occasion de mieux faire comprendre l’Islam et les civilisations musulmanes et d’encourager la collaboration entre les peuples et les communautés religieuses dans le monde.
Un évènement privé sera organisé pour l’Aga Khan et les leaders de la communauté ismailie le 11 juillet afin de marquer cet anniversaire historique ; simultanément, des cérémonies se tiendront au sein de la communauté partout dans le monde. Si la nature privée de l’évènement exclut toute diffusion auprès du grand public, un communiqué de presse, une vidéo et une sélection de photos seront mis à la disposition des médias le jour même.
Pour les questions presse, contacter
Semin Abdulla
Responsable Communication
Réseau Aga Khan de développement
Semin.Abdulla@akdn.org
Pour en savoir plus sur le Jubilé de diamant de Son Altesse
l’Aga Khan : http://www.akdn.org/commemoration-of-dia-mond-jubilee-of-his-highness-aga-khan
Pour en savoir plus sur le Réseau Aga Khan de dévelop-
pement (AKDN) : www.akdn.org
Pour en savoir plus sur la communauté ismailie :
www.theismaili.org
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Les cinq grands Prophètes élus de Dieu
Apres avoir créé l’homme en lui donnant la capacité de penser et le libre arbitre, Allah dans Son infinie sagesse, a décidé de lui envoyer des Prophètes et des Messagers comme guide. Chaque Prophète a été envoyé à son peuple pour lui rappeler la nécessité de vouer un culte au Seul et Unique Dieu et de s’abstenir de Lui donner des partenaires. Ils n’étaient ni des dieux, ni Ses fils ou Ses partenaires, mais tout simplement les meilleurs parmi les hommes, choisis en raison de leur humilité, leur moralité, leur sens de la paix
et leur connaissance d’Allah grands Prophètes de Dieu.
Allah a envoyé une longue chaîne de Prophète et ce dès les premiers jours de l’humanité, du Prophète Adam (le père de l’humanité) aux sceaux des Prophètes: Mou-hammad, le dernier des prophètes (puisse paix être sur eux). Cette longue chaîne inclue les prophètes des enfants d’Israël et les cinq grands Messagers qui sont venus avec des messages plus importants: Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammad (puisse Allah leur accorder paix et bénédiction).
Les Prophètes ont été les dirigeants de l'humanité et ils savaient mieux que quiconque comment adorer Dieu. Ils avaient le savoir sur la vie de l'au-delà, sur la bonne moralité et les droits de l’homme et ils ont conduit leur
Voici un zoom sur les cinq
peuple dans cette voie. Le Coran nous dit que chaque Messager a dit à son peuple: «Ô mon peuple, adorez Allah. Pour vous, pas d’autre divinité que Lui. Je crains pour vous le châtiment d’un jour terrible.» (Coran sourate 7, verset 59)
«Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et II interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez.» (Coran: sourate 16, verset 90) Mouhammad fut le dernier de ces Messagers, il est venu pour apporter le message d’Allah à l’ensemble de l’humanité du premier jour de la révélation à la dernière journée de cette existence. En raison de ceci,
nous voyons les musulmans du monde entier, de toutes les couleurs et les races, accepter et respecter tous les Prophètes
d’Allah, car ils sont tous sur la même voie: ils adorent Le Seul et Unique Dieu.
Prophète Noé (as) “Nadjioullah” Le deuxième père de l’humanité
Les livres saints du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam parlent de la même manière du Prophète Noé et du déluge. Le Coran nous apprend que Noé était un Messager qui a vécu 950 ans. Il consacra sa vie à prêcher à son peuple la croyance en un Dieu unique, il les invita à arrêter l’adoration des idoles et des statues et à être miséricordieux envers les faibles et les nécessiteux. Il les instruit sur les signes de la puissance de Dieu et de Sa Miséricorde et les mit en garde contre les châtiments du Jour du Jugement, malgré ceci ils ont été tenace et ont ignoré ses avertisse-
Prophète Ibraham (as) “Khaliloullah” Le père des Prophètes
Le Prophète Ibrahim est l’une des personnalités les plus brillantes dans l’histoire de la religion, de la morale, de la vie sociale et de la paternité.
Il est vraiment le Père des Prophètes. En effet, Allah le Tout-Puissant a choisi parmi sa descendance de nombreux Prophètes comme par exemple Isaac, Jacob, David et leur fils, Ismaël l’ancêtre du dernier des Prophètes Mouhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur eux tous).
Il y a une longue sourate du Coran a propos du Prophète Ibrahim. Sa biographie et des actes sont men-
ments. Allah les punit par le Déluge et ne sauvegarda que les croyants, ceux qui avaient suivi le Prophète.
Il y a un chapitre dans le Noble Coran qui a pour sujet le Prophète Noé. Son histoire y est détaillée dans l’un des plus longs chapitres du Coran (Sourate Houd 11), avec beaucoup de détails sur l’inondation, le navire et d’autres points comme les suivants:
Noé demanda à son peuple de servir Allah et de respecter le droit qu’Allah avait sur eux et les informa que par cette voie Allah pourrait pardonner leurs péchés.
Noé les appela nuits et
tionnés dans différents endroits du Coran.
Ibrahim pensait à l’unicité de Dieu depuis son plus jeune âge. Il entra dans des débats sérieux avec les moines de son temps, réfutant leur tendance à l’adoration d’idoles, d’étoiles et du feu.
Il leur dit avec une telle insistance que les idoles n’étaient pas dignes d’être adorées, ils tentèrent de le brûler vif. Mais Allah le sauva et le choisit comme Prophète.
Il était un Prophète, un père et un fils modèle. Voici quelques aperçus de sa vie mentionnés dans le Coran:
jours, mais ils enfonçaient leurs doigts dans leurs oreilles et persistaient dans leur refus.
Il leur demanda de solliciter la grâce de leur Seigneur, Le Par-donneur et leur dit qu’Il les fera prospérer en leur donnant richesse et descendance, leur attribuera des jardins et des rivières ainsi qu’une bonne vie.
Allah, le Tout-Puissant dit à Noé qu’aucune de ces personnes ne sera pardonnée à l’exception de ceux qui ont cru. Il lui dit de construire un navire sous Ses yeux et par d’après Sa révélation. Lorsque de son peuple passait près
Ibrahim fut un fils exemplaire envers son père mécréant, il était doux et très patient.
(Coran: sourate 19, versets 42-47) «Ainsi avons-Nous montré à Ibrahim le royaume des cieux et de la terre, afin qu’il fût de ceux qui croient avec conviction.» (Coran: sourate 6, verset 75)
Il débâtit avec les gens de son époque au sujet des fausses divinités célestes et déclara qu’il ne pouvait pas les adorer. (Coran: sourate 6, verset 76- 79)
Allah Le Très-Haut parle de
de lui, ils se moquaient de lui.
Quand
termina la
construction du navire, Allah lui ordonna d’y charger une paire (un mâle et une femelle) de chaque espèce, sa famille, et ceux qui avaient cru.
• Et il fut dit: Ô terre, absorbe ton eau! Et toi, ciel, cesse de pleuvoir! L’eau baissa, l’ordre fut exécuté, et le navire s’immobilisa sur (la montagne) Al-Judi avec Noé et les croyants, il fut donné à l’humanité une nouvelle occasion pour un nouveau départ.
lui dans le Coran comme étant un élu:
«Et mentionne dans le Livre, Ibrahim, c’était un très véridique et un Prophète.»
(Coran: sourate 19, verset 41)
Allah lui donna la sagesse et l’habilité de toucher les autres: «Tel est l’argument que Nous inspirâmes à Abraham contre son peuple. Nous élevons en haut rang qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Omniscient.» (Coran: sourate 6, verset 83)
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Le
Prophète Moïse (as) “Kalimoullah”
Le Prophète Moïse ou Moussa fut un Prophète très important et un leader qui libéra les enfants d’Israël de l’oppression de Pharaon, il n’est pas seulement une référence juive ou chrétienne, mais il est aussi une référence pour les musulmans. Tout comme dans Le Vieux et Le Nouveau Testament beaucoup d’informations se trouvent à son sujet dans le Noble Coran.
Il est le Prophète le plus cité dans le Coran: 136 fois dans 34 sourates
Prophète Jésus (as), “ Rouhoullah” Le Grand Prophète
Jésus ou Issa fait parti des Prophètes que Dieu envoya pour guider les enfants d’Israël (Bani Israil), il l’envoya avec un nouveau livre, la Bible (gospel).
Le Coran stipule que Marie donna naissance à Jésus sans qu’un homme ne l’ai touchée, un miracle de la part d’Allah.
"Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme par-
différentes. Il est aussi souvent cité dans les narrations authentiques rapportées du Prophète Mouham-mad (paix et salut de Dieu sur lui). La naissance de Moïse, son entrée dans la cours de Pharaon, son voyage à Madian, comment il devint Prophète, son expédition pour sauver les enfants d’Israël de Pharaon, la révélation divine qu’il reçut sur le mont Sinaï, les événements qui survinrent dans le désert et son rôle de chef des enfants d’Israël sont évo-
fait. Elle dit: “Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point]. Il dit: “Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur”. Elle dit: “Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et je ne suis pas prostituée? ” Il dit: “Ainsi sera-t-il Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée” (Coran: sourate 19, versets 16 à 21)
Pour l’aider dans sa mission, Jésus
qués dans le Coran.
Dans le Coran, il est mentionné que Moïse fut choisit parmi les hommes et chargé par Allah d’une mission. Les mots qu’Allah lui révéla (Coran: sourate 7, verset 143), l’affection qu’il reçu de Dieu, le fait qu’il fut élevé sous l’oeil d’Allah (Coran: sourate 20, verset 39); indiquent la préparation de Moïse pour le service d’Allah.(Coran sourate 20, verset 41).
Dans le Coran, Moïse est décrit
reçu la capacité d’accomplir des miracles avec la permission d’Allah. Selon les textes islamiques, Jésus n’a pas été tué ou crucifié, il fut élevé dans les cieux. Les traditions islamiques rapportent qu’il reviendra sur Terre peu avant le Jour du Jugement pour restaurer la justice et vaincre l’Antéchrist.
Tout comme les autres Prophètes en Islam, Jésus est considéré comme musulman, il prêcha et ordonna de suivre les ordres divins qui lui furent révélés. L’Islam rejette le concept de la divinité de Jésus en tant que fils de Dieu ou Dieu lui-
comme étant un Prophète qui annonça la venue du Prophète Mouhammad, Le Coran aussi nous informe que le Vieux Testament annonce la venue d’un Prophète illettré
(Coran: sourate 7, verset 157).
Dans la tradition musulmane, Moïse est appelé Kalimullah (celui a qui Dieu parle) car Allah s’est adressé directement à lui et lui a révélé directement Ses ordres.
même et affirme qu’il ne fut qu’un homme ordinaire comme tous les autres Prophètes choisis et envoyés par Dieu.
Les textes islamiques interdisent de donner un associer à Dieu, mettant l’accent sur son unicité. De nombreux noms sont donnés à Jésus dans le Coran, parmi lesquels se trouve Al-Masiah, qui ne correspond pas avec la croyance chrétienne selon laquelle il est le fils de Marie et Dieu. Jésus est vu en Islam comme le Prophète ayant précéder Mouhammad et qui dans son message annonça sa venue.
Le
Prophète Mouhammad “Habiboullah”(saw) Le sceaux des Prophètes
Mouhammad,(paix et salut sur lui) Prophète de l’Islam, est né à La Mecque en l’an 570 JC. Orphelin, il fut élevé par son oncle issu de la respectée tribu de Quouraich. En grandissant, il fut connu pour son honnêteté, sa confiance, sa générosité et sa sincérité si bien qu’il fut appelé le digne de confiance. Mou-hammad (paix et salut sur lui) était très pieux et détestait la décadence et l’idolâtrie qui régnaient dans sa société. Il reçut à l’âge de 40 ans la première révélation par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. La révéla-
tion dura 23 ans et les mots divins sont collectés dans le Coran.
Aussitôt qu’il débuta sa mission, lui et le petit groupe de ses adeptes subirent les persécutions de leur société. Les persécutions furent si intenses qu’en l’an 622JC, Allah leur ordonna d’immigrer vers Médine.
Après plusieurs années passées à Médine, Mouhammad (paix et salut sur lui) et ceux qui le suivaient, retournèrent à la Mecque où ils pardonnèrent à ceux qui les avaient persécutés. Mouhammad (paix et
salut sur lui) mourut à l’âge de 63 ans, avant sa mort la plus grande partie de la péninsule arabique adopta l’Islam et dans le siècle qui la suivit, l’Islam se répandit jusqu’à l’Espagne et la Chine. Parmi les raisons de cette rapide et pacifique expansion: la clarté et la véracité de ses enseignements.
Le Prophète Mouhammad (paix et salut sur lui) fut un exemple d’honnêteté, de justice, de miséricorde, de compassion, de confiance et de bravoure pour tous les hommes. Il n’était qu’un homme, mais il fut
éloigné de tous les maux et de leurs caractéristiques, s’employa à glorifier Allah et à atteindre Sa récompense dans l’Au-delà. Dans toutes ses actions il craignit Dieu. ’Ô gens! Le Messager vous a apporté la vérité de la part de votre Seigneur. Ayez la foi, donc, cela vous sera meilleur. Et si vous ne croyez pas (qu’importe!), c’est à Allah qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah est Omniscient et Sage.” (Coran: sourate 4, verset 170)
pageshalal.fr
Groupe ACS^,^^^^
Thème : Principes et techniques de la finance islamique
Date : jeudi 20 juillet 2017
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I ^COUVERTE
REPORTAGE
LUCARNE SUR UN LIEU DE SPIRITUALITÉ DANS LA RÉGION DU BAFING
Sur les traces du saint fondateur de Koro
Moussa boun Bakawi, dont la déformation est devenue le patronyine " Bakayoko", est arrivé en Côte d'Ivoire vers les années 1600 à la demande de B empereur des Diomandé pour pérenniser sa royauté. L'érudit Moussa Bakayoko serait le fondateur du village de Koro et B ancêtre de tous les Bakayoko qui vivent en Côte d'Ivoire. Koro est actuellement un département du district du Woroba dans la région du Bafing.
Situation géographique
Situés dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire, dans le pays Mahou, Koro et Ouaninou sont des départements de la région du Bafing avec Touba qui en est le chef lieu.
Koro est à 40 km au nord de Touba en bordure de l’axe bitumé reliant Man à Odienné ; la A7.
Globalement, Koro est situé à un carrefour qui permet de rejoindre Touba vers le sud, Borotou vers le nord, Bookô vers le nord-ouest et le complexe sucrier de Borotou-Koro vers l’est.
Historique de Koro
Fondateur de Koro avec l'assistance de son disciple Souma-horo, le patriarche Moussa Bakayoko était un saint et un homme pieux qui voyageait pour enseigner l’Islam. Grâce à une notoriété dépassant les limites de sa région d'origine,Tombouctou au Mali, ses compétences furent sollicitées par l’empereur des Diomandé qui résidait dans le Mahou vers Bookô pour lui faire des bénédictions afin de consolider son trône et d'agrandir son royaume.
De retour de cette mission, exténué du fait de son grand âge, il implora la miséricorde du Créateur de lui accorder un espace de terre pour fonder un village afin de vivre pleinement sa foi.
La réponse à sa supplication se serait faite en songe. Il y vit que l'endroit où sa canne, allait s’accrocher, serait son lieu
de résidence.
Poursuivant son périple, sa canne s’accrocha à un arbre du nom de « kôrô soun » dans la savane où il n'y avait aucun cours d’eau. Ce fut en ce lieu, à proximité de cet arbre que le village de Koro fut fondé.
Manquant d’eau pour subvenir à ses besoins, il implora de nouveau son Seigneur pour obtenir satisfaction.
En possession permanente de son Coran et de sa bouilloire, en faisant ses ablutions pour la prière de midi « Zhour », l’eau se serait mise à couler en suivant une direction pour se transformer en une rivière du nom de “Yi rima”.
En plus des familles Bakayoko et Soumahoro, d’autres familles vinrent s’installer telles que les Bamba, les Kalo, les Touré et les Traoré.
A Koro, les fonctions d’Imam ou de chef de terre sont dévolues à la famille Bakayoko pour la gestion de la communauté, quand celle de muezzin revient aux Soumahoro.
Généalogie du patriarche Moussa Bakayoko
Originaire de Tombouctou dans l’actuel Mali, le patriarche Moussa Bakayoko était issu d'une lignée d’Arabes avec la peau blanche.
Selon notre interlocuteur, Bakayoko Mamadou, il est fils Hyade fils d’Abdallah fils de Saïd Bakr fils de Mahmoud fils de Saïd Bakr fils d’Abdoul-Rahman fils de Shakir fils d’Ab-doul-Rahman Hamann fils de Saïd Yahya fils de Shakir fils d’Abou Houréïra qui était un compagnon du Prophète Mou-hammad (saw) et qui a rapporté plusieurs de ses hadiths.
Le patriarche Moussa Bakayoko eut quatre enfants de sexe masculin qui formeront plus tard les grandes familles Bakayoko et deux épouses dont la première se nomme Maï-mouna communément appelée Tombouctou avec qui, il est venu de sa ville natale.
L'aîné et son cadet enfant sont restés à Koro dont les descendants se multiplièrent pour former trois grandes familles que sont les «Siédou», les «Mouela» et les «Kômatila».
C’est au sein de cette dernière famille citée, que l’on retrouve une concession appelée « Kômoidou », où sont conservés les manuscrits légués par le patriarche, tel que son Coran qui a plus de 400 ans qu’il avait retranscrit. De plus, elle est l’origine de toutes les concessions Bakayoko.
Le troisième enfant s’installa non loin de Koro pour fonder un autre village du nom de «Moikô».
Le benjamin des enfants s'établit dans la région de Séguéla dont la descendance se retrouve aussi dans les départements de Mankono et de Kani.
Lors des grandes cérémonies à Koro de la famille Bakayoko, toutes ces autres familles font le déplacement.
Les miracles de l'érudit
Installé dans une zone aride sans aucune source d’eau, l’eau de ses ablutions par l’ordre du Créateur, serait devenue une rivière qui continue d’être exploitée. Cette eau a une notoriété au-delà des frontières de la Côte d’Ivoire et des per-
sonnes accourent de partout en vue de s'en approvisionner pour satisfaire leurs besoins. Le Coran, datant de plus de 400 ans qu’il a retranscrit, est toujours utilisé par les membres de sa famille.
Victime d’une trahison ourdie par le roi des Diomandé pour le déposséder des objets qu'il lui avait offerts, consécutivement aux invocations formulées pour la consolidation de son empire et de son trône, le patriarche aurait prononcé cette imprécation: « Les Diomandé resteront toujours les rois, mais leur notoriété ne sera limitée qu'à leur tribu». Ayant
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constaté les conséquences des propos de l’érudit dans leur vie, les dignitaires Diomandé de toute la Côte d’Ivoire se rendirent à Koro pour organiser des cérémonies de conjuration de cette malédiction séculaire. Ce fut après cette cérémonie, que certains des leurs, accéderont à des postes de responsabilité dans le pays.
Bien que le village soit devenu une ville et actuellement un département avec le déploiement de tous les services publics. Koro garde ses marques de sainteté et de ferveur religieuse ou se rendent des personnes pour l’exaucement de leurs voeux.
Tous les chefs d’Etat ivoirien, de feu le président Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara, l'ont visitée pour bénéficier de faveurs mondaines.
Enfin, la forêt, ou serait inhumé le patriarche depuis les années 1617, est restée intacte malgré le lotissement et l'urbanisation. En effet, aucune personne dans le village ne reconnaît l’emplacement exact de sa tombe, en revanche, le périmètre où il reposerait est identifiable.
Ibrahima Khalil,coll:Bakayoko Mamadou
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DE LA COMMUNAUTE
H AD J 201
ATELIER DE FORMATION
Les encadreurs formés à la stratégie globale de l’encadrement de proximité
Les encadreurs retenus pour Sédition du Hadj 2017 étaient à r école pour se former sur la stratégie globale de V encadrement de proximité. Les différentes commissions techniques du Commissariat du Hadj étaient en atelier deformation, le samedi 8 juillet 2017 au siège du Commissariat du Hadj sis à Cocody et au cabinet du CheickAlAiina Boikary Fofana à Aghien.
Quatre commissions techniques ont formé leurs membres. Il s'agit de la commission Sociale, la Commission Sécurité, la Commission Transports
et la Commission Hébergement dirigées respectivement par El Hadj Cissé Lanciné, Comino Koné Mamadou, El Hadj Dao Harouna et Imam Yan-
couba Diarrasouba. Ces séminaires ont pour objectif d’imprégner les encadreurs retenus à la stratégie globale de l’encadrement intégré de proximité. Aussi, les préparer à offrir un encadrement de qualité aux pèlerins pour réussir leur Hadj sur tous les plans.
Egalement, ces formations avaient pour but de mettre à niveau les différents membres de ces commissions afin de mieux accomplir leur mission une fois en Terres Saintes. Selon le président de la commission sécurité, El Hadj Koné Mamadou Comino, pour assurer une bonne sécurité aux pèlerins, il faut surtout une grande discipline de la part de nos pèlerins. Selon Imam Yancouba Diarras-souba, président de la commission Hébergement, cette discipline nous permettra de bien loger nos parents pèlerins en un temps record. « Car, notre objectif est l'appropriation et la maîtrise du système de l'encadrement de proximité pour un hébergement amélioré et plus efficace », souligne-t-il.
Quant à El Hadj Cissé Lanciné, président de la commission sociale, c’est de préparer nos encadreurs à offrir un encadrement social de qualité aux pèlerins et surtout à ceux dits vulnérables. Après avoir félicité les encadreurs retenus, Dr. Diaby Moustapha, 1er Vice commissaire, représentant l’imam Bachir Ouattara Commissaire du Hadj, les a sensibilisés sur leurs responsabilités dans le cadre de cette mission. "C’est un travail d’assistance aux hôtes de Dieu qui doit être fait avec respect, avec dévouement, avec considération et avec patience à l’égard de ses pèlerins qui pour la première fois participent au Hadj .” a-t-il indiqué. Notons que la série des formations des encadreurs se poursuivra la semaine prochaine pour d’autres commissions techniques telles que la commission médicale, religieuse, gestion des départs et retours et restauration.
FN
PLATEAU
I ATELIER DE FORMATION
L1PA0S engage la coopération ong-médias
L’Institut Panos Afrique de l’Ouest a démarré un nouveau projet dénommée Femme: occupez les inédias!” Ce projet vise à promouvoir deux droits, civils et politiques. La maison de la presse sise au plateau a servi de cadre à cette rencontre entre les organisations de la société civile et les acteurs des médias. Les assises de l’atelier se sont tenues du 29 au 30 juin.
L’objectif principal de cette rencontre est de déceler d'un commun accord entre les membres de la société civile la thématique à prioriser pour la suite du projet. Le droit à la participation politique et le droit à être protégé et défendue contre les violences qui sont faites à la gente féminine sont les fils conducteurs de ces deux jours d’échange. Afin de cerner les tenants et les aboutissants, de l’atelier, des présentations ont été faites sur les différentes thématiques. Pour Zio Moussa, l'un des conférenciers du jour, les femmes sont en nombre inférieur dans les maisons de presse. Aussi, elle devrait s’intéresser plus à ce corps de métier et investir dans le domaine de la presse par la mise en place de structure de communication. Ce projet de l’IPAOS est mis en place pour déceler les freins à l'implication des femmes dans les domaines de la politique et des médias relève Samba Koné membre du conseil d’administration de l’Institut Panos d’Afrique de l’Ouest. Pour lui, “ qui mieux que les
femmes peut dire les problèmes qui entravent leur implication dans la politique et les médias”. Au sortir des échanges, Diane Senghor de dire que le
choix des participant s’est porté sur la participation politique des femmes pour ledit projet. Selon Agnès Kraidy, conférencière, le nombre de minis-
tre femme dans le gouvernement ivoirien est de 21,5%, pour 11,15% au parlement en 2016 et 5, 58% au municipal. Le projet donc sera porté sur cette l’implication des femmes dans les prochaines élections. Au cours de l’atelier, des groupes de réflexion ont été mis en place dans l’optique de se pencher sur les sous thèmes pouvant faire l’objet de réflexion mais aussi sur l’utilisation efficiente des médias par les ONG. Une présentation sur les violences faites aux femmes, avec M Didier Lath, dénombre 595 cas de viol et 116 cas d'agression sexuelle pour l’année 2016, d’où la nécessité de hisser les femmes à des postes politiques afin de mettre en place plus de loi contre les violences faites aux femmes mais aussi permettre leur application effective. “Femmes: occupez les média!” est déployé dans trois autres pays ouest africains et prend fin en 2020.
SIRA
COCODY
FORMATION
La préservation des acquis de Ramadan, une préoccupation de l’AEEMCl
Le samedi 1er juillet 2017, le Comité Exécutif (CE) de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a de plus bel, sacrifié à sa tradition à travers la tenue de la ‘’Sohoba des sœurs”. Le siège de ladite structure a servi de cadre à cette rencontre.
Après s’être prononcée sur le thème « Et si c’était mon dernier Ramadan ?” le samedi 27 Mai dernier correspondant au 1 er Ramadan 1438 Hégire, Ouria Sy Savané a une fois de
plus été sollicitée pour répondre aux interrogations de la jeunesse féminine musulmane de Côte d’Ivoire. Pour cette sohoba des sœurs du mois de juin, « comment préserver les acquis
du Ramadan ?» a été le thème au cœur des échanges. "Allah est le Vivant, l’Omniprésent, IL demeure avant, pendant et après le Ramadan” a signifié la conférencière à l’entame de son exposé. Selon cette dernière, les actes de piété et d’adoration effectués au cours du Ramadan, ne se limitent pas à ce seul mois. Elle rappellera de ce fait à son auditoire que le réel et seul but de son existence est l’adoration exclusive à Allah. "Allah nous dit au verset 56 de la sourate 51 :« Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils M’adorent » précise-t-elle. Ouria Sy Savané a en outre invité l’assistance à la préservation des acquis du Ramadan que sont le jeûne, la prière, la lecture du Coran, les évocations, les invocations, les aumônes etc. Pour y parvenir, elle les exhortera à la régularité et à la constance dans ces actes susmention-
nés. Par ailleurs, elle a conseillé son auditoire à renouveler ses intentions, se repentir sincèrement, considérer les autres mois comme le Ramadan et vivre chaque instant comme si c’était le dernier. "Organisons-nous de sorte à perpétuer dans l’adoration, et vivons chaque instant comme si c’était le dernier” a-t-elle exhorté. Précisons que cette énième rencontre d’échanges entre jeunes musulmanes a de plus été émaillée par une phase d’échanges interactives afin d’élucider les ombrages relatifs au thème. Pour rappel, la "sohoba des sœurs” est un cadre de formation organisé par le CE de l’AEEMCl en collaboration avec l’Association Ihsane pour le Développement et l’Education (AIDE).
A.Pamanta
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X Contribution
Regards à posteriori sur l’ONUCI
Après plus del3 ans de présence en Côte d’Ivoire, la mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a plié bagages le 30 juin 2017. Dans les règles de l’art diplomatique, les hommages ont été rendus par les autorités ivoiriennes aux responsables de l’ONUCI et il y a quelques temps au Secrétariat de l’ONU à New York.
ONUCI
Au niveau de la société civile, à part, quelques initiatives parcellaires çà et là, il n’a pas été donné de constater une mobilisation de la société civile ivoirienne dans cette phase de reconnaissance à l’ONUCI. Dieu seul sait la résonnance de la sollicitation dont faisait l’objet l’ONUCI durant la décennie 2000-2010 ! Une situation qui pourrait ouvrir une constellation d'interprétations sur l’état d’esprit des Ivoiriens devant la mission de l’ONUCI. Toutefois, que peut-on en dire ?
De fait, de toutes les actions de l’ONUCI en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens semblent n'en retenir que l’issue de la crise post-électorale de 2011. Les partisans du RHDP voient dans l’ONUCI une mission de pacification qui a atteint ses objectifs. À contrario, pour les supporters et alliés du FPI, l’ONUCI n’a été qu’un « machin » du néocolonialisme qui a contribué à les déposséder de leur pouvoir. Entre ces deux extrêmes, il y a le regard des citoyens lambda qui n’ont d’autre intérêt à défendre que celui de la paix et du dévelop-
pement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Notre propos s’inscrit dans ce cadre médian.
Le premier regard relève d’une considération métaphorique. Imaginons deux groupes d’héritiers en train de se battre pour leurs droits successoraux après la mort de leur père. Ils poussent même leur inimitié jusqu’à vouloir réduire en cendre les biens laissés par ce père, voire l’avenir de tout le village. Voilà que les sages des villages voisins volent à leur secours. Ainsi, au bout d’intermédiations et même d’usage de la force, ceux-ci arrivent à rétablir l’ordre dans la famille et la paix dans le village. Préservant ainsi l’héritage du père et la paix dans tout le village. Que doit-on donc dire d’une telle action des voisins ? Est-ce parce qu’une partie en présence n’est pas satisfaite du dénouement de la crise qu’il faut incriminer cette action salutaire des voisins ? Nous croyons que la sagesse, la raison et le bon sens commandent
de dire mille mercis. Car, leur contribution a permis de sauver l’essentiel. À savoir, l’héritage, la paix et la cohésion, les vies humaines ; en somme l’avenir des protagonistes et du village en entier.
Dans ce cadre, ce qu’on ne mesure pas souvent à sa juste valeur, c’est que l’ONUCI par ses actions de maintien de la paix, a appris aux Ivoiriens à se parler de nouveau. Le fil du dialogue était totalement rompu. Comme le chante si bien Tiken Jah : « Mon pays va mal, les Ivoiriens sont divisés, même nos mamans au marché sont divisés... » Les actions de l’ONUCI à travers les ONG et la Radio de la Paix ont donc permis aux Ivoiriens de réapprendre à se dire un simple bonjour dans les villages et quartiers. C’est tout dire ! Pour cela, les Ivoiriens doivent dire ONUCI, ayoka !
Le deuxième regard, c’est cet apport incommensurable en termes de projets de développement socio-économiques réalisés par l’ONUCI. Nous n’avons pas de rapport exhaustif du volet de ces réalisations faites par l’ONUCI. Cependant, l’on sait que l’ONUCI a fait de sa présence en Côte d’Ivoire, une opportunité de consolidation de la paix à travers la réalisation de projets d’amélioration de la vie des populations. Ainsi, des dizaines d’écoles et centres de santé ont été construites ou réhabilitées. Des ponts ont été construits et des routes ont été ouvertes ou reprofilées, favorisant le désenclavement de beaucoup de zones rurales. Des pompes hydrauliques ont été remises en état ou installées... On pourrait dire sans exagération que les actions de l’ONUCI ont tracé la voie à de nombreux conseils généraux, qui semblaient myopes de vision.
Au niveau étatique, les bases de l’ONUCI à travers le pays entrent désormais dans le patrimoine des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). À cela s’ajoutent les acquisitions en armement tels que des hélicoptères et des avions de combat. À Abidjan, le siège de l’ONUCI est devenu un patrimoine immobilier de l’administration ivoirienne. Pour cela,
les Ivoiriens doivent dire, ONUCI, kloua o !
Le troisième regard concerne le volet économique. Un rapport officiel, pourra permettre de savoir une estimation globale du montant des sommes d’argent injectées dans l’économie ivoirienne à travers la présence de l’ONUCI. En attendant, on peut affirmer que la présence de l’ONUCI en Côte d’Ivoire a permis à des milliers d’Ivoiriens d’avoir un emploi, de développer leur activité économique, à des opérateurs économiques d’avoir une clientèle sûre et solvable tant au niveau de l'immobilier que de la consommation. Pour cela, les ivoiriens doivent dire ONUCI, anitché !
Le quatrième regard est celui d’un positionnement international attrayant pour la Côte d’Ivoire. Il est indéniable que l’ONUCI est arrivée dans un contexte conflictuel. Mais après la réussite de sa mission, la Côte d’Ivoire apparait à présent aux yeux de tous, comme un pays qui renait et qui attire de plus belle. Sans oublier la belle image qu’ont emportée ces fonctionnaires internationaux, heureux d’avoir séjourné en Côte d’Ivoire et d’avoir fait l’expérience de l’hospitalité ivoirienne. Tous ces acquis doivent constituer des atouts dont devrait profiter le tourisme ivoirien. Pour cela, les Ivoiriens doivent dire, ONUCI merci !
Allah nous dit au verset 152 de la sourate 2 (baqara, la vache) : « Souvenez-vous de Moi donc, Je vous augmenterai. Remerciez-Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi ! ». En somme, soyons reconnaissants à l’ONUCI pour ce tout qu’elle a apporté à la Côte d’Ivoire. Surtout, la possibilité d’être dans l’espérance d’un futur meilleur.
NURUDINE OYEWOLE
Onurudine 16@gmail. com
Expert-consultant en communication
LES INSCRIPTIONS ONT DÉJÀ COMMENCÉ
Le coût de participation par enfant est de 75.000 frs CFA.
COMMUNIQUE
INFO LINE :
Mme Traoré Hadja Ténin de TAJMCI et de l’ONG FEDEM et sa structure « FIRDAHOUS », le jardin de la miséricorde organise incha’Allah une colonie de vacances islamiques du 03 au 20 août 2017 à Daoukro sous le thème :
« La fraternité en Islam ».
Cette colonie de vacances vise
une soixantaine d’enfants dont l’âge varie entre 06 et 22ans. C’est un cadre de formation des jeunes et des enfants à travers de saines occupations : physique, ludique, manuelle, culturelle, visite, découverte du patrimoine national, de la lecture du saint coran pendant les vacances scolaires.
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TERNATIONAL
ABDOULAYE WADE AU SENEGAL
Un retour à double tranchantP
De retour au pays en fin d’après-midi ce lundi 10 juillet, Abdoulaye Wade a sillonné Dakar pour saluer ses sympathisants. Une première action de campagne en vue des législatives du 30 juillet qui s’est terminée devant le QG de son parti, le Parti démocratique sénégalais. Un QG devant lequel l’ex-président a pris la parole devant ses sympathisants. A 91 ans, Abdoulaye Wade estime que sa carrière n'est pas terminée
mais ce retour est néanmoins risqué.
Après la liesse à l’aéroport, la cohue et manque de discipline ont marqué l’arrivée d’Abdoulaye Wade au QG de son parti. L’ex-président a dû attendre longuement dans son véhicule pour accéder à la scène. C’est debout, dans son boubou bleu et jaune aux couleurs de son parti, avec une piètre qualité de son qu’Abdoulaye Wade a expliqué les raisons de son retour.
« J’ai entendu le message que le Sénégal va mal. Cette souffrance me fait mal, très mal. Ma famille politique s’est associée avec d’autres partis avec un objectif : faire partir Macky Sali », a affirmé l’ancien chef d’Etat.
Macky Sali « peut partir et aller où il veut »
Au milieu de ce discours improvisé, la sonorisation lâche. Abdoulaye Wade continue de parler mais devient inaudible pour ses sympathisants durant cinq longues minutes. Un nouveau micro est tendu, l’ex-chef de l’Etat sénégalais attaque
à nouveau le président Macky Sali et l’invite à quitter le pays.
« L’avion qui m’a amené, s’il le souhaite, je lui prête. C’est pour lui montrer que je ne lui veux pas de mal, a lancé Abdoulaye Wade. Demain à 10 ou 11 heure, avec sa femme, ses enfants, ses partisans, il peut partir et aller où il veut ».
Visiblement fatigué après cette longue journée qui signe son retour dans l’arène politique, Abdoulaye Wade a refusé de s’exprimer en français et est parti récupérer. Un repos mérité et essentiel car une chose est claire : la majorité présidentielle prépare la contre-offensive.
A 91 ans, Abdoulaye Wade joue gros Abdoulaye Wade opère donc un retour politique pour mener la campagne des législatives du 30 juillet prochain. L'ex-président est tête de liste nationale. L’ancien chef de l’Etat estime que sa carrière n'est pas terminée mais ce retour est néanmoins risqué.
S'il est quasi certain, en étant tête de liste natio-
nale, d'être élu député, la victoire d’Abdoulaye Wade est assurée mais celle de son clan est loin d'être gagnée. En rentrant à Dakar, l'ex-président met en effet en danger le parti qu'il dirige depuis 1974. Un parti déjà divisé, avec différentes fratries qui ont toutes le même rêve : succéder au Gorgui, au doyen, qui lui ne pense qu'à un seul homme politique : son fils.
Karim Wade, invisible depuis son exil au Qatar, est pour le moment le grand absent de ces législatives, mais il reste le choix de son père, le seul et unique candidat possible du PDS pour la présidentielle de 2019.
S'il espère une victoire aux législatives du 30 juillet, Abdoulaye Wade sait qu'un score correct mettrait justement son fils sur les bons rails mais il a aussi conscience qu'une défaite cuisante mettrait son parti le PDS dans une situation inquiétante et signerait aussi la fin de sa carrière, mais surtout celle de son fils. Abdoulaye Wade n'a donc pas le choix, à 91 ans, il engage son combat politique le plus difficile, rfi.fr
FRANCE/ appel contre la venue de Benjamin Netanyahou
Nous nous élevons contre la venue en France de Benjamin Netanyahou, premier ministre du gouvernement colonial israélien. L’invitation qui lui est faite par Emmanuel Macron de venir commémorer la rafle du Vel d’Hiv est indigne.
Il est indécent pour les victimes de la Rafle du Vel d’Hiv, 13.000 Juifs dont une moitié d’enfants arrêtés à Paris et en banlieue entre le 16 et le 17 juillet 1942 par 7.000 policiers français pour être livrées aux nazis et déportées dans des camps dont moins d’une centaine reviendront, d’être représentées par un raciste à la tête d’un Etat terroriste qui persécute tout un peuple depuis des décennies.
Confier cette commémoration à celui qui s’est spécialisé dans l’enfermement du peuple pales-
tinien, le massacre de populations civiles, la torture des enfants, et qui maintient hermétiquement fermé le ghetto de Gaza, est scandaleux.
D’autant que cette rafle de 1942 concerna essentiellement les Juifs étrangers, réfugiés en France, et on sait comment le gouvernement israélien traite les étrangers et les réfugiés, qu’il s’agisse des demandeurs d’asile africains, qualifiés de « cancer » par la ministre de la « culture » , ou des réfugiés palestiniens parqués dans des camps, privés de liberté de circulation, ou encore expulsés et bannis illégalement de leur propre pays.
Netanyahou, qui a remis à l’honneur le concept de races, qui pratique l’apartheid sur des bases ethniques et religieuses, n’a rien à faire dans un pays qui se présente comme un défenseur des droits humains et du droit international.
On ne peut pas dire “Plus jamais cela”, et dérouler le tapis rouge aux responsables d’un terrible nettoyage ethnique. C’est pourquoi nous appe-
lons à une manifestation de protestation la plus large possible le samedi 15 juillet, veille de sa réception par le président de la République.
Rendez-vous à 15 H Place de la République à Paris le 15 juillet.
Premiers signataires : EuroPalestine, Droits Devant, Enfants de Palestine, Christine Delphy, Jacques-Marie Bourget, Mgr Gaillot, Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah, Nanterre Palestine, PIR, Marie-Jeanne Manuel-lan, Odile Tobner, Fethi Chouder, Les Désobéissants, Comité Palestine Israël Chateaubriant, Samidoun, Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien, Alain Brossât, Paul Aries, Attac Paris Centre, Martine Sevegrand, Collectif Ni Guerre Ni Etat de Guerre, oumma.com
La communauté musulmane américaine traumatisée par le meurtre atroce de la jeune Nabra Hassanen
C’était le 18 juin dernier à Fairfax, en Virginie, lorsque Nabra Hassanen, 17 ans, une jeune américaine de confession musulmane qui rentrait chez elle après s’être recueillie à la mosquée, a eu le malheur de croiser la route d’un automobiliste derrière lequel se dissimulait le plus monstrueux des assassins.
En pleine célébration du Ramadan, le destin de la jeune fille, qui croquait la vie à pleines dents, s’est brisé tragiquement aux abords d’une enceinte sacrée de l’islam, après avoir été brutalement enlevée par Darwin Martinez Torres, 22 ans, un immigré clandestin originaire du Salvador, qui
a foncé droit sur sa proie.
Son corps sans vie et martyrisé a été retrouvé en fin de journée, soit plusieurs heures après sa disparition, gisant près d’un étang. Auteur d’un crime effroyable, Darwin Martinez Torres, aujourd’hui sous les verrous, a fait subir un véritable calvaire à Nabra Hassanen, laquelle aurait été violée, avant de succomber sous la pluie de coups de batte de baseball assénée avec une rage inouïe. Horrifiées par ce meurtre atroce et hantées par les hurlements de douleur d’une mère qui a interpellé les autorités de manière déchirante « Pourquoi tuer une enfant ? En quoi ma fille méritait-elle ça ? », plusieurs éminentes personnalités de la communauté musulmane américaine ont immédiatement dénoncé un « crime abominable mû par le racisme anti-musulmans », alors que les forces de l’ordre ne privilégiaient de prime abord aucune piste.
Pour Ibrahim Hooper, le porte-parole de l’influent Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), il ne fait pas l’ombre d’un doute que ce déchaînement de haine qui a culminé dans la fureur meurtrière a été provoqué par l’islamité visible de la malheureuse victime. « Vous ne pouvez pas juste dire : Oh, cela n’a rien à voir avec lïsiam, ce n’est pas un crime raciste », a-t-il récemment martelé au micro de CBS, en déplorant grandement les atermoiements de la police.
Abondant pleinement dans son sens, Rabia Chaudry, une avocate engagée dans la défense
des droits des musulmans, n’a pas mâché ses mots sur Twitter : « Si vous pensez une seule minute que son apparence n’a rien à voir avoir avec ce meurtre, vous vous mentez à vous-mêmes », a-t-elle fustigé, tout en faisant l’amer constat que le deux poids deux mesures sévit jusque dans la qualification des crimes commis par les musulmans, accusés systématiquement de « terrorisme », alors que l’inverse n’est pas vrai...
« J’ai la désagréable impression que quand un suspect non musulman agresse ou tue des musulmans, on hésite à le classer dans la catégorie des « terroristes ». On lui trouve toujours des problèmes psychologiques ou d’alcool pour éviter de lui coller cette étiquette », a-t-elle renchéri, en appuyant là où le bât blesse.
Près de trois semaines après le drame et les funérailles émouvantes de Nabra Hassanen qui ont rassemblé près de 5 000 personnes à Sterling, en Virginie, une centaine d’Américains, musulmans et non musulmans, se sont réunis dans le jardin public de Haledon, une localité du New Jersey, afin de rendre un hommage posthume poignant à l’adolescente sauvagement assassinée. Parrainée par l’association des femmes bangla-daises américaines et l’association pour l’autonomisation des femmes musulmanes, cette veillée à la bougie à la mémoire de Nabra Hassanen a résonné des récitations de prières en anglais et en arabe, de lectures de poèmes, mais aussi de cris demandant « Justice for Nabra ».
L’inquiétude face à la propagation de l’islamopho-bie était palpable dans les rangs de cette assemblée profondément recueillie et bouleversée, à l’instar de Tahsina Ahmed, une élue du Conseil local d’arrondissement, qui frémit désormais à l’idée que personne n’est à l’abri de cette spirale infernale de violences. « Je suis musulmane et voilée, et cela aurait très bien pu m’arriver, à moi ou à d’autres membres de ma famille », a-t-elle déclaré, visiblement anxieuse.
Bien que voulant croire désespérément à une Amérique attachée aux droits de l’Homme, où la tolérance triomphera de la haine, la voix de Kaity Assaf, une étudiante, a néanmoins trahi une certaine angoisse quand elle a répété avec insistance, comme pour mieux s’en convaincre : « Un véritable Américain ne fait pas de discrimination basée sur la race, la religion, la couleur de peau ou le handicap ».
De son côté, Karram, son petit frère de 14 ans, est ressorti de cette veillée avec une lueur d’espoir dans les yeux, celle qu’ont fait naître en lui les bougies à la flamme vacillante d’émotion, symbolisant « l’union de toutes les religions, de toutes les différences, de tous les milieux ». « Peu importe nos différences, à l’intérieur, nous sommes tous des humains ! », s’est exclamé le jeune garçon, en ayant une pensée émue pour Nabra, seulement de trois ans son aînée, fauchée en pleine jeunesse par la haine implacable de l’altérité.
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Islam Info N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
Par Pamanta
NUMEROS UTILES
QUESTION DE LA SEMAINE
Un musulman peut-il offrir le Hadj à ses parents avant qu 'il ait
lui-même effectué ce pilier de rislam?
OUSTAZ SANOGO
Notons d’emblée que le Hadj fait partie des 05 piliers de l’Islam. Son accomplissement est donc obligatoire pour tout musulman remplissant ses conditions. Permettre donc à une tierce personne de faire le Hadj alors qu’on ne l’a pas encore fait, pourrait être perçu comme un acte de désengagement vis-à-vis de Dieu car le Hadj est une dette que tout le monde doit payer tout comme l’attestation de foi, la prière, la Zakate et le jeûne du Ramadan. Comme on le dit “On ne peut pas payer les crédits d’une autre personne alors qu’on est aussi endetté”. Offrir le hadj à ses parents est méritoire pour tout Homme ayant lui-même accompli déjà ce pilier de l’Islam. Dans le Noble Coran, Allah dit : “ Nulle contrainte en matière de religion”. Le hadj ne sera une obligation pour les parents que s’ils en ont les moyens physiques, matériels et psychologiques. A la lumière de cette thèse développée plus haut, nous affirmons sans risque de nous tromper qu’un musulman ne peut pas offrir le Hadj à ses parents avant qu’il ait lui-même effectué ce pilier de l’Islam.
^ BAMBA ZÉÏNAB
L’Islam est fondé sur cinq piliers parmi lesquels le hadj ou pèlerinage à la Mecque fait partie. Ce pilier ne peut être exécuté que pour les personnes physiques de confession musulmane, bénéficiant d’une bonne santé et les moyens financiers. Pour une personne qui remplit toutes ces conditions, le hadj devient obligatoire pour lui avant qu’il offre à une tierce personne le hadj. Par conséquent, nous vivons dans une société qui est bâti sur des normes sociales telles que les us et coutumes. Avant de poser un acte, il faut se connaître, connaître sa culture et la mentalité des personnes de notre environnement.
★ MALIKA
Le hadj est une obligation pour tout musulman ayant les moyens physiques, matériels, moraux. Et en Islam, le musulman doit effectuer lui-même le hadj avant de financer pour d’autres personnes quand bien même que ces personnes soient ses géniteurs.
^ LE PENSEUR
Salam à toutes et à tous,
Le Hadj cinquième pilier de l’Islam est une obligation individuelle et subordonnée relative. Ce qui signifie qu’il n’est obligatoire que lorsque vous remplissez ses conditions: financière, physique, morale et ou environnementale. Ceci dit, une fois ces conditions réunies, il vous est obligatoire de l’effectuer vous-même d’abord avant de l’offrir à qui que ce soit.
Maintenant, votre parent ou autre personne chère à vous, atteint d’une maladie qui ne lui permettra l’année suivante d’effectuer le Hadj physique, peut profiter de votre générosité pour accomplir cet acte d’adoration une année avant vous, si vous n’avez pas les moyens de le faire en même temps que lui tout en étant sûr de le faire l’année suivante
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Doit-on obligatoirement rembourser les jours de jeûnes des parents décédés pendant le mois de Ramadan ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net
I SECURITE
POLICE SECOURS
Tel: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE
20 22 20 30
PREFECTURE DE PO-
LICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
>DEFENSE
POMPIERS
Tél:180
POMPIERS INDENIE
Tél:20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél:23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél:21 35 73 65
POMPIER DE YAMOUS-
SOUKRO
Tél:30 64 11 00/ 30 64 42 12
COMMANDEMENT SU-
PERIEUR DE LA GENDARMERIE
Tél:20 25 70 00
>AEROPORT
AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY
Tél:21 75 79 01 /
21 75 79 02
At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Islam Info N° 605 du Mercredi 12 au Mardi 18 Juillet 2017-du Araba 17 au Tarata 23 Chawal 1438H
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LAM AU FEMININ
nmjïdence
Sidibé Ramatou
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Issue d’un viol, ma mère me déteste
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'ac-
corder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces
textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
J’ai besoin d’aide. Je n’en peux plus. Je vie beaucoup de choses, des problèmes avec ma mère et avec tous les membres de ma famille qui m’épuise mentalement.
À chaque fois que j'en parle, on me sort que le paradis se trouve au pied des Parents surtout de la mère. J’ai aujourd'hui 25 ans et je souffre du manque d’amour de ma génitrice. Et à cause de cela, je suis au milieu de deux familles en guerre. Ce conflit affecte ma vie et même mon travail. À 25 ans, j’aimerais me marier et avoir ma famille mais à cause de ma relation avec ma mère, tout est mélangé. Après m’avoir dit que je suis issue d'un viol et qu’elle ne m'a pas désirée, elle ne me parle pas. J'ai dû déménager de la maison. Depuis lors, ce sont des paroles de méchanceté à mon égard. Je ne connaissais pas mon père jusqu’à mes 22 ans. Quand j’ai décidé d’aller chercher mon père, nos relations se sont encore aggravées. Ma mère s’est encore renfermée et me boudait. Et mon père aussi me rend la vie difficile. Mes deux parents ne s’adressent pas la parole. Les deux familles non plus. Quand je parle de mariage, on me prend pour un enfant. Je vis en Europe seule chez moi, exposée à tout. Mon géniteur étant
converti au christianisme prétend que mes parents maternels sont des sorciers et me pousse à sa religion. Mais à chaque fois, il me demande de l’argent sans se soucier de sa provenance encore moins de mes conditions de vie. La plupart des membres de ma famille maternelle ne me parle pas parce qu’ils ont pris partie pour ma mère en disant que c’est moi l’enfant, je dois tout supporter. Je suis fatiguée et mentalement épuisée. Aidez-moi svp !
RÉPONSES
ÉCRIRE TA PROPRE HISTOIRE
Le viol se définit par son caractère forcé, avec toutes les douleurs qui vont avec. Et au delà du physique, il y’a ce traumatisme psychologique qui reste et qui marque à vie. Le viol va à l’encontre de l’affirmation de son être par le fait de dire “non” pendant l’acte. Une victime du viol voudrait en l’instant d’une seconde réécrire son histoire tout en effaçant cet épisode de sa vie. Et le plus difficile est d’avoir une preuve permanente de ce qui a été un événement le plus douloureux dans sa vie : un enfant issu de cet acte.
A suivre
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
Être "musulman discret"
«Je mets le voile depuis mes 18 ans. Par choix. Ce n’était pas imposé par ma famille, c’est tout le contraire. Mon père était contre, dans le sens où il savait qu’en portant le voile, j’allais être exposée à des discriminations. Déjà, avoir un nom d’origine maghrébine, ce n’est pas facile. Il pensait que j’étais encore jeune pour porter un voile, surtout pour mon avenir professionnel. Ça me dérange qu’on me demande tout le temps pourquoi je porte le voile. On ne pose aucune question aux personnes qui ont les cheveux roses, qui ne sont rasées que d’un côté, qui ont des pier-cings... Chacun doit pouvoir s’habiller et vivre comme il l’entend. J’ai l’impression que, quand on demande aux musulmans de rester discrets, c’est qu’on ne veut pas nous assimiler à la culture française. C’est comme si on avait une maladie et qu’il fallait nous mettre en quarantaine pour que ça ne se propage pas. Etre "musulman discret" en France, ce n’est pas possible. La France est un état de droit, laïc, où les droits de l’homme doivent
prendre le dessus. On ne peut pas nous demander d’être discrets vestimentairement parce qu’on est d’une certaine religion.
«Je ne me sens plus à l’aise quand je me promène à Nice. Depuis l’attentat, l’atmosphère est très pesante. J’ai toujours une double peur : qu’un attentat se reproduise et d’être agressée verbalement ou physiquement. Cet été, mon mari m’a même dit : "Pour que ce soit plus discret, pour ta sécurité, le mieux c’est que tu mettes ton voile en arrière si tu sors le soir ou que tu es seule avec les enfants." Mais non, je garderai mon voile. J’ai l’impression que, de génération en génération, les combats se rajoutent. Mon père devait se battre contre la xénophobie. Nous, qui sommes nés ici, devons nous battre contre la xénophobie et l’islamophobie. Si ça continue comme ça, j’ai peur pour l’avenir de mes enfants.»
Iiberation.fr
BU
je de couple
Cissé A
L’ENFANT DANS UN COULPE MUSULMAN
Comment le musulman doit se comporter envers ses enfants ?
stuce beauté
Aïssata P amant a
Le miel, le jus de citron et les œufs pour adoucir les cheveux ternes
L’Islam donne des droits à l'enfant sur ses deux géniteurs, avec plus de responsabilités pour le père. Ces droits peuvent être d’ordre spirituel, humain, social, éducatif etc.
Le père doit au préalable choisir une bonne femme qui serait une bonne mère pour lui c’est-à-dire l’enfant, lui choisir un nom convenable, faire un sacrifice le septième jour de sa naissance, le circoncire, le nourrir convenablement, le traiter avec amour et tendresse, subvenir à ses besoins, prendre soin de lui, s'occuper de son éducation et de sa morale, l'apprendre les enseignements de l'Islam et l’application de ses recommandations et l'entraîner à pratiquer les prescriptions de la loi religieuse.
Et sa mère en qualité de nourrice et d’auxiliaire au père, doit veiller aux respects des consignes donnés par le père. Ainsi, à l'âge adulte, le père doit lui trouver une bonne épouse et lui laisser le
choix de rester sous son patronage ou de vivre seul en pleine liberté et choisir son chemin dans la vie.
Voici les paroles de Dieu à propos de ce sujet : « Les mères allaitent leurs enfants deux années entières pour qui veut parfaire l'allaitement. Au père de l'enfant il incombe de pouvoir à la nourriture et à l'habillement de la mère de la manière reconnue convenable » S2 ; V233. Et dans la Sourate 66 verset 6 Allah (swt) s’adresse aux croyants : « Croyants! préservez-vous, ainsi que les vôtres d'un feu auquel hommes et pierres serviront et combustibles: un brasier gardé par des anges gigantesques et violents qui n'enfreignent en rien les ordres de Dieu et exécutent ce qui leur est commandé ».
Les vôtre signifie ici sa famille (la femme et ses enfants ainsi que tous ceux qui vivent sous sa tutelle.
A suivre
Pour nourrir et adoucir les cheveux ternes et fatigués, mélangez un oeuf, du jus de citron et du miel. Utilisez cette préparation en shampoing, laissez agir dix minutes et rincez. Toujours finir le rinçage par un jet d'eau
très froide, cela donne beaucoup de brillance aux cheveux. On peut aussi se verser une cuillère à soupe de vinaigre sur les cheveux. Cela renforce leur teinte.
adith femme
A ïssata Pamanta
La femme et la pose de henné sur les ongles
D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), une femme a tendu un livre qu'elle avait dans sa main au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) depuis derrière un rideau.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a alors attrapé sa propre main et a dit: « Je ne sais pas si c'est la main d'un homme ou la main d'une femme ».
Elle a dit: Plutôt d'une femme.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si tu étais une femme tu aurais changé la couleur de tes ongles (*) ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sou-nann°4166 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud) (*) C'est à dire avec du henné.
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
Tél.:(225)22 42 43 21
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DÉPOS LEGAL: 09/06/2008 sous le NUM2R0 CI-ABJ-2008-B-3439