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Titre
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Islam Info #563
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Date
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28 septembre 2016
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numéro
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563
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nombre de pages
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16
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Identifiant
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iwac-issue-0001195
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Droits
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contenu
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THEME
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Club des Hommes d'Affaires Musulmans de Côte d'Ivoire
N° 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04 Octobre 2016
EDITORIAL
L’HÉGIRE ET SA SYMBOLIQUE : EST-CE UN NÛN-ÉUÉNEMENT POUR LES MUSULMANS ? P 2
Le 02 octobre prochain du calendrier grégorien, les musulmans fêtent de manière discrète, le Nouvel an hégirien “Mouharram 1438 H”. Ce n'est que dans le pays profond qu'il reste encore un ancrage au divin. Les musulmans étymologiquement soumis à Dieu, tiennent à leur Créateur, le Dieu des Prophètes Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammed (saw), contre vents et marées dans leur immense majorité ne demandent qu'à vivre leur spiritualité...
NOUVEL AN MUSULMAN OU HEGIRIEN
CEREMONIE DE RESTITUTION DE FORMATION p is
Les imams en
! formation au Maroc font le point au COSIM
HAD J 2016: ARRIVÉE DES 8 VOLS
DU CONTINGENT ÉTATIQUE P13
VIE ET SPIRITUALITE
Les photos qui empêchent les anges d’entrer dans une maison
Plus de 3650 pèlerins
déjà à Abidjan
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Islam Info N° 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04 Octobre 2016-du Araba 26 Zoul Hidja au Tarata 02 Mouharam 1437H
DITORIAL
Koulibaly Y Khayder
ommatre
L’HÉGIRE ET SA SYMBOLIQUE : EST-CE UN NON-ÉVÉNEMENT POUR LES MUSULMANS ?
Le 02 octobre prochain du calendrier grégorien, les musulmans fêtent de manière discrète, le Nouvel an hégirien “Mouharram 1438 H”. Ce n'est que dans le pays profond qu'il reste encore un ancrage au divin. Les musulmans étymologiquement soumis à Dieu, tiennent à leur Créateur, le Dieu des Prophètes Abraham. Moïse, Jésus et Mouhammed (saw), contre vents et marées dans leur immense majorité ne demandent qu'à vivre leur spiritualité et n'ont nullement l'intention de faire du prosélytisme.
Quelle est la signification de l'Hégire?
Quelle est l'histoire religieuse liée l'Hégire ? Nous lisons sur le site
à
«
l'intemaute » les explications suivantes : « L'Hégire est un évènement qui marque le point de départ du calendrier musulman ou hégirien. (...) ce calendrier est fondé sur 12 mois lunaires vascillant entre 29 et 30 jours. Le calendrier ne compte donc que 354 ou 355 jours : c'est cela qui décale la plupart des fêtes comme l'Aïd El-Kébir ou le Ramadan de dix à onze jours dans le calendrier civil chaque année (...). La tradition fixée plus tard par le calife Oumar veut que les premiers départs aient eu lieu le 16 juillet 622. Yathrib devient l'actuelle Médine. On parle d'Hégire pour qualifier cette rupture. Pour les musulmans, cet épisode marque le début officiel de l'islam comme religion et comme communauté, par opposition avec les liens tribaux qui organisaient la société arabe de l'époque.
La symbolique de l'Hégire
Au-delà d'un calendrier, la symbolique de l'Hégire renvoie à une rupture par rapport à un ordre précédent. Une analyse percutante nous est donnée par la contribution suivante : « Mouhammad (saw) vient en effet de rompre un modèle sociétal établi sur les liens du sang (organisation clanique), vers un modèle de communauté de croyance. En effet, l'égalité entre les croyants est proclamée lors de la rédaction de la Constitution de Médine, qu'ils soient libres ou esclaves, Arabes ou non-Arabes. (...) Le 16 juillet 622. une poignée d'hommes s'enfuit de la cité de La Mecque pour la grande oasis voisine. (...) La situation qui prévalait était une nuit de l'intellect : « L'étouffement d'esprit, les voiles ténébreux régnaient sur la Mecque. Les musulmans y étaient haïs, poursuivis, tracassés et martyrisés ; toujours menacés d'arrestation et risquant la mort. A vrai dire, le terme ne dénote point un simple déplacement géographique. Le terme signifie une rupture des relations affectives et/ou temporelles, une rupture toujours vivante et actuelle, l'abandon en partie ou en totalité : et enfin l'émigration symbolique. Après que toutes les mesures redoutables prises contre Mouhammad (saw) et son mouvement religieux eurent échoué, ils cherchèrent à fomenter un nouveau complot contre le Prophète (saw) pour atteindre définitivement leur objectif final. ». « Cette fois-ci, il s'agissait d'assassiner le Prophète (saw). Les comploteurs confièrent la tâche à une bande terroriste composée des jeunes, un de chaque clan ; pour que le crime redoutable soit partagé par presque toute la Mecque. Ceux-ci planifièrent de mettre
à exécution leur mission nuitamment. Mouhammad (saw) se réfugia dans une caverne, ensuite lui et son compagnon Abou Bakr Sidick s'acheminèrent vers Yathrib par une route détournée. (...) Médine fut régulièrement dévastée par des guerres tribales, et ses habitants pâtirent des hostilités, ils accueillirent alors l'Islam comme une idéologie libératrice qui leur octroierait le bonheur et la paix. (...) L'Hégire devint le point de départ dans l'histoire de l'Islam. Une nouvelle phase commença dans l'histoire de la religion islamique. Le mouvement de Mouhammad (saw) s'affermit à Médine. Son appel fut entendu de maison en maison et s'enracina au fond des coeurs. Cela donne naissance à la « Oumma », le terme coranique désignant « l'ensemble des groupes humains qui choisissent consciemment un chemin précis à parcourir pour arriver à un but commun » ». La pensée créatrice et l'esprit logique de Mouhammad (saw) inspiré par l'Omniscience lui permirent de bouleverser le système socio-moral destructif, des coutumes inhumaines qui prévalaient jusqu'alors. Il introduisit un ensemble d'ordres transcendants par lequel l'esclavage, l'oppression et l'agression disparaîtraient, les diverses souverainetés hérétiques seraient détrônées. Il mit en pratique la vertu, de même qu'il offrit également à l'humanité le credo islamique dans lequel la justice, les principes humanitaires étaient valorisés. L'idéologie islamique se propagea, dans une période de moins d'un demi-siècle (...). Profitons pour souhaiter la paix dans le monde, le vrai ennemi de l'homme c'est l'ignorance. Le XXIe siècle qui aurait pu être le siècle de la tolérance, de la délivrance de l'homme est en train de sombrer dans le chaos identitaire. L'autre vrai ennemi de l'homme c'est sa boulimie d'avoir, tout est bon pour augmenter sa richesse au détriment des autres, de ceux qui n'ont rien et qui se réfugient dans le secours de la religion. Il est vrai que l’Islam est mal expliqué, mal représenté par des prétendants musulmans qui sèment la peur dans l’esprit. Heureusement que l'Islam est aussi représenté par plus de 1 milliard de musulmans qui prônent la non-violence et la tolérance religieuse. Dans un monde de plus en plus anomique formaté par le gain, l'islam bien compris apaisé, apportera sans nul doute sa part d'empathie à cette humanité en souffrance qui veut sonder l'espace alors que tout se trouve au fond de son cœur. La question qui se pose pour les musulmans est la suivante : doivent-ils attendre d'une façon fataliste et résignée, d'atteindre ce rendez-vous pour se mettre au travail, aller à la conquête de la science, cesser de se lamenter et reporter la faute sur les autres ? Je crois profondément qu'il n'y a pas d'autres solutions que celle de s'arrimer à la science et permettre à chacun en toute liberté d'apporter sa part d'humanité. Le prophète (saw) a tracé une règle, ce ne devrait pas seulement être une segmentation du temps mais un nouveau départ, une nouvelle vision de l'humanité et une transcendance vers le positif.
Bonne lecture et à la semaine prochaine!
Editorial
L’Hégire et sa symbolique: est-ce un non-événement pour le musulman ?
Page 2
Chapelet
L’épreuve de la Foi
Page 3
Vie et Spiritualité
Les photos qui empêchent les anges d’entrer dans une maison
Page 4
Focus
Le nouvel an musulman: calendrier, tradition et histoire
Page 8-9-10-11
Vie de la communauté
Arrivée des pèlerins étatiques des huits premiers vols
Page 13
Hadith femme
La demande de divorce sans raison
Témoignage
Un amour vrai (suite)
Confidence
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Page 15
Un étrange sentiment de soulagement
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Astuce / Beauté
La papaye, une solution pour lisser les talons secs et fendillés
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Islam Info N° 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04 Octobre 2016-du Araba 26Zoul Hidjaau Tarata 02 Mouharam 1437H
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Grégorien Hégirien
Mercredi 28 Septembre Araba 26 Zoul Hidja
Jeudi 29 Septembre Lamissa 27 Zoul Hidja
Vendredi 30 Septembre 01 Octobre ajourna 28 Zoul Hidja
souri
29 Zoul Hidja
Samedi
Dimanche 02 Octobre Kari 30 Zoul Hidja
Lundi 03 Octobre Tenin 01 Mouharam
Mardi 04 Octobre Tarata 02 Mouharam
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC J AH OUSTAZ
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ASR : 16h00
MAGHRIB : 18h3O
ICHA 19h30
HAPELET
Imam Meité AI Imam
L’épreuve de la foi
L’histoire des gens de la caverne relatée dans la sourate du même nom s’est déroulée dans une cité alors incroyante. C’est dans cette caverne d’abord inconfortable et d’apparence peu attrayante que ces jeunes gens trouvèrent quiétude et réconfort. Ils s’y assoupirent et dormir de façon miraculeuse pendant 309 années lunaires (qui correspondent à 300 années solaires, d’où la tournure coranique « 300 ans et 9 »). À leur réveil, les jeunes ne se doutaient absolument pas de ce qui s’était passé. Aussi, désignèrent-ils l’un des leurs pour que celui-ci se rende incognito dans la cité afin d’apporter une nourriture « pure » au reste du groupe : Envoyez donc l’un des vôtres à la ville avec votre argent que voici, pour qu’il voit quel aliment est le plus pur et qu’il vous apporte de quoi vous nourrir. Qu’il agisse avec tact ; et qu’il ne donne l’éveil à personne sur vous. Si jamais ils vous attrapent, ils vous châtieront ou vous feront retourner à leur religion, et vous ne réussirez alors plus jamais (19,20).
Les visages, le paysage, la langue, les habitudes vestimentaires et la monnaie avaient évidemment changé depuis le temps. Le jeune homme, malgré toutes les précautions qu’il avait prises, attira l’attention sur lui et dut narrer son histoire. Les gens de la cité découvrirent avec stupéfaction le
miracle qui s’était produit. Les « gens de la caverne » ne survécurent que peu de temps. Les habitants de la cité décidèrent de construire un sanctuaire au niveau de la caverne qui leur servit de sépulture.
Comme le confirme le Coran, cet évènement constitue une chose totalement extraordinaire (9). Allah veut montrer à travers ce récit, aux compagnons du Prophète (paix et salut sur lui) et à ceux qui après connaîtront les difficultés, le rejet ou la violence du fait de leur conversion, qu’Il est capable de leur accorder une issue favorable, dès lors que les croyants respectent deux conditions que sont la piété et la patience loin de toute violence et de toute précipitation. Parfois cette issue nécessite de s’exiler, comme dans le cas d’Abraham : Et quiconque émigre dans le sentier de Dieu trouvera sur terre maints refuges et abondance [4;100]. Parfois Allah accorde le dessus aux croyants comme dans le cas des compagnons à qui II dit : Allah a promis à ceux d’entre vous qui ont cru et fait les bonnes oeuvres qu’Il leur donnerait la succession sur terre... [24;55]. À certaines époques, Allah dans Sa sagesse, choisi de ramener à lui ses adeptes pour les faire entrer au Paradis avec tous les honneurs.
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Association Al Ghadir
Félicitations
A l’occasion de la fête de la Tabaski, l’association Al Ghadir adresse ses vœux fraternels et les plus sincères au Président de la République, son gouvernement et à toute la population ivoirienne.
COMMUNIQUE
[ El hadj MEITE Ismaïla dit « TEBO » patriarche des ressortissants de Kani à ) Abidjan, EL Hadj SOUMAHORO Mamadou N°5 fondateur d’établissement à Abidjan Plateau Dokoui, El HADJ MEITE yaya Député-maire de Kani. Hadja MEITE Dissaman présidente de l’association des femmes de Kani invitent tous les ressortissants de Kani à Abidjan et leurs alliés Bakayoko de Séguéla. Dosso . Fofana, Karamoko et Cissé de Mankono à la grande cérémonie de « DOUAHOU » des pèlerins qu’ils organisent
le Samedi 1 Octobre 2016
au domicile du patriarche Tebo à Yopougon Sicogi derrière l’église saint André à partir de 8H00.
La présence de tous est vivement souhaitée. ____________________________________________ J
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Islam Info N° 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04 Octobre 2016-du Araba 26 Zoul Hidja au Tarata 02 Mouharam 1437H
Ab ou Ismaël
•urate de la semaine
SOÛRATOUL FATH-N°48- LA VICTOIRE ÉCLATANTE (SUITE):
TRANSCRIPTION : 11-12
TRANSCRIPTION : 11-12
e saviez-vous <
Abou Ismaël
Les Photos qui empêchent les anses d’entrer fdans une maison)
V.11: Dhâlika Bi'anna Allâha Mawlâ Al-Ladhîna 'âmanoû Wa 'Anna Al-Kâfirîna Lâ Mawlâ Lahoum
V.12 : 'Inna Allâha Youdkhilou-l-ladhîna 'âmanoû Wa Amiloû Aç-çâlihâti Jannâtine Tajrî Mine Tahtihâ Al-'Anhârou Wa-l-ladhîna Kafaroû Yatamattaoûna Wa Ya'kouloûna Kamâ Ta'koulou AI-'Anâm Wa-n-Nârou Mathwâane Lahoum
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Question: A quoi doit- on accorder la priorité: le pèlerinage ou le mariage? Qu'est ce qui est prioritaire pour une personne: aller en pèlerinage ou se marier? On est dans une époque où l'on craint la tentation...
Réponse: Louanges à Allah.
Si on éprouve le besoin de se marier au point de ne plus pouvoir attendre, il vaut mieux donner la priorité au mariage. Autrement, on peut commencer par le pèlerinage.
Ibn Qudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans al-Moughni (5/12) : «Si on a besoin de se marier et craint pour soi les conséquences de s'en abstenir, on commence par se marier puisque c'est un devoir indispensable au même titre que sa propre prise en charge vitale. En l'absence de crainte, on donne la priorité au pèlerinage car, dans ce cas, se marier serait facultatif et ne saurait être préféré au pèlerinage qui est un devoir.» Voir encore al-Madjmou' de an-Nawawi,7/71.
Cheikh Ibn Outyamine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé pour savoir s'il est permis à celui qui en a les moyens de retarder l'accomplissement du pèlerinage au-delà du mariage, compte tenu de la situation des jeunes marquée par la présence de facteurs de séduction et de
lossaire
Le terme
«Aqiqahfou
'Aqiqal»
Le terme Aqiqah ('ou Aqîqa) désigne une tradition consistant à sacrifier un ou deux moutons à l'occasion de la naissance d'un nouveau- né, en remerciement à Dieu. A cette occasion, au septième jour de la naissance, on rase les cheveux du nouveau-né et l'on fait l'aumône du poids de la chevelure de l'enfant. Abou Ismaël
oua
semaine
Abou Ismaël
V.11:Cest qu'Allah est vraiment le Protecteur de ceux qui ont cru; tandis que les mécréants nont pas de protecteur.
V.12: Ceux qui croient et accomplissent de bonnes œuvres, Allah les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et ceux qui mécroient jouissent et mangent comme mangent les bestiaux; et le Feu sera leur lieu de séjour.
tentations petites et grandes.. Il a répondu en disant: «nul doute que se marier à un moment où l'on éprouve un désir pressant de le faire est préférable à l'accomplissement du pèlerinage car, quand on éprouve un désir sexuel débordant, le mariage devient une nécessité pour l'intéressé au même titre que le manger et le boire. C'est pourquoi il est permis de donner une partie des recettes de la zakat au besogneux sans biens comme on donne au pauvre une partie de la zakat pour lui permettre de se nourrir et de se vêtir. Cela étant, nous disons: si l'intéressé éprouve le besoin de se marier qu'il se marie avant d'aller en pèlerinage car le Transcendant et Très haut a fait dépendre le caractère obligatoire du pèlerinage de la possession des moyens. C'est à propos qu'Il dit: «Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison» (Coran,3:97). S'agissant du jeune qui n'éprouve pas le besoin de se marier au cours de l'année ou de l'année suivante, celui-là commence par l'accomplissement du pèlerinage parce qu'il ne voit pas la nécessité de donner la priorité au mariage.» (Cf. Fatwa manar al-islam,2/375). (Source : Islam Q&A).
Louanges à Allah.
Premièrement, la présence des photos dans les livres, revues et papiers d’emballage constitue une épreuve générale. Le musulman n’est pas tenu de les enlever vu l’énorme difficulté que cela représente.
Cheikh Abdourrahman as-Saadi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «Il me semble que les nécessités qui ont fini par s’imposer aux gens au point de représenter une épreuve générale telles les photos figurant sur les billets de banque, les boites d’allumette, et consort, représentent des cas de contrainte donc une épreuve générale. On espère qu’elles sont pardonnées par Allah et seront traitées avec facilité. » (Extrait de al-adjwibah an-naafia an al-massail al-waquia, p. 83).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «On n’est pas tenu d’effacer tout ce que l’on trouve dans les revues et magazines à cause de la difficulté de le faire et parce que le Très-haut dit : «Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion. » L’on n’achète pas les revues et magazines pour les photos qu’elles contiennent mais pour les informations et connaissances qu’on en tire. » (Extrait de djalassat ramadaniyyah, p. 103. Voir ach-charh al-moumt’i’ (2/92)).
Deuxièmement, les images qui empêchent les anges d’entrer dans une maison sont les photos qui représentent des êtres dotés d’âmes et qui ne sont pas banalisées. Quant aux photos licites comme celles de paysages naturels et d’êtres non dotés d’âmes et les images banalisées, elles n’empêchent pas les anges d’entrer dans l’endroit où elles se trouvent.
Voici ce qui prouve que de telles photos n’empêchent pas les anges d’entrer là où elles se trouvent. Selon Abou Hourayrah (P.A.a) le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Gabriel s’est présenté à moi et a dit : j’étais passé te voir hier et je ne m’étais abstenu d’entrer que parce que j’ai trouvé une statue à la porte représentant des hommes. La porte abritait un rideau décoré de statuettes, et un chien se trouvait dans la maison. Fais couper la tête de la statue de sorte qu’elle devienne comme un arbre. Fais découper le rideau pour le transformer en deux oreillers pouvant être foulés aux pieds. Et fais sortir le chien.» Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) s’exécuta. » (Rapporté par
at-Tirmidhi(2806) et jugé authentique par al-Albani dans as-silsilah as-sahiha(256).
Al-Hafez Ibn Hadjar a dit : «Ce hadith soutient fortement l’avis de celui qui pense que l’image empêche les anges d’entrer dans l’endroit qui l’abrite si elle reste intacte, hautement posée et non banalisée. Si elles sont banalisées ou non banalisées mais déformées ou posées à une haute position ou déformées de manière à les amputer de la moitié ou de la tête, leur présence ne représente aucun inconvénient. » (Extrait de Fateh al-Bari (10/392)).
Al-Khattab a dit : «Il est vrai que les anges n’entrent pas dans une maison qui abrite un chien ou une photo relevant des chiens et des photos dont la détention est interdite. Quant à ce dont la possession n’est pas interdite comme le chien de chasse et celui utilisé pour la garde des troupeaux et des champs, et les images qui figurent sur les oreillers et les tapis et ailleurs, ces choses n’empêchent pas les anges de fréquenter un endroit. » Citation tirée de Touhfatoul Ahwadhi (8/72).
Cheikh Ibn Outhaymine a dit :«La plupart des ulémas trouvent qu’il est permis de laisser une image figurer sur un drap ou un oreiller. Dès lors, ces images n’empêchent pas les anges d’entrer dans une maison. Autrement, la présence des images serait interdite. » Extrait de Liqaa al-bab al-maftouh (6/85).
L’imam Ahmad (6290) a rapporté que Layth a dit : «Je m’étais rendu auprès de Salim ibn Abdoullah et l’ai trouvé accoudé sur un oreiller décoré avec des images d’oiseaux et de fauves. Je lui ai dit :
-«N’est-ce pas réprouvé ? »
-« Non. C’est la sculpture qui est réprouvée. » Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé à propos du statut des photos qui figurent sur les couvertures et d’autres effets domestiques. Voici sa réponse : «Ces choses sont pardonnées parce que banalisées. Les matelas sont banalisés, les oreillers le sont encore. Les boites de piment sont jetées à la poubelle. Rien de ces photos ne nuit, s’il plaît à Allah car elles sont l’objet d’une utilisation banale. » Extrait de fatwas nouroune alaa ad-darb (1/310). Les photos contenues dans les machines de recyclage de déchets sont l’objet d’une banalisation et n’empêchent pas les anges d’entrer dans une maison.
Allah le sait mieux.
Doua à réciter entre deux prosternations:
adith de la semaine
Abou Ismaël
Allâhoumma ghfir lî, war-hamnî, wahdinî, wajbournî, wa âfinî, warzouqnî, warfaonî.
Traduction : "Ô Seigneur ! Pardonne-moi, accorde-moi Ta miséricorde, guide-moi, panse mes blessures, assure-moi le salut, procure-moi ma subsistance et élève-moi."
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.
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COCODY
CEREMONIE D’HOMMAGE
L’Ong “AIDE” change de tête
Dans U après-midi du samedi 30 Juillet 2016, a eu lieu au siège de VAssociation Al Ihsane pour le Développement et rEducation (AIDE) sise aux II Plateaux Vallon, une cérémonie d’au revoir à Mehmet Targal, Président de ladite Association en Côte d’Ivoire.
Ils sont nombreux les élèves et collaborateurs de l’AIDE, venus dire au revoir à leur professeur et directeur Mehmet Targal. Après 3 ans de mandat, il passe le relais à Ali Orhan Pehlivan, le nouveau Président de l’Association en Côte d’Ivoire.
A l'occasion, une cérémonie d’au revoir alternée de cantiques et allocutions a été organisée en l’honneur du tout premier Président de l’Ong turque en Côte d’Ivoire. Prenant la parole à son tour, M. Mehmet
Targal n’a pas manqué de remercier ses élèves et collaborateurs pour cette belle surprise qu’ils lui ont organisé. Aussi, a-t-il exprimé sa reconnaissance à l’idée de laisser derrière lui une équipe de jeunes dynamiques. ‘ Depuis trois ans que nous sommes ensemble, l’heure de la séparation est arrivée’- a-t-il dit avant de prodiguer des conseils à ses administrés. Il leur a recommandé la droiture comme Allah le demande dans le Coran ainsi que l’humilité, la confiance mutuelle, la
générosité, la reconnaissance etc. Outre cela, il les a invités à cultiver l’esprit patriotique. A ce sujet, il a signifié qu'aimer sa patrie fait partie de la foi du point de vue islamique. “Privilégiez d’abord l’intérêt de votre religion et de votre patrie au-delà de vos intérêts personnels” a-t-il exhorté. En plus des allocutions, une remise de présents à l’ex Président et son épouse ainsi que le partage d’un repas ont
marqué la cérémonie.
Enfin M. Targal a signifié que tous les témoignages de bonne moralité qui lui sont manifestés reviennent au Cheikh Ousmane Nuri T, Président honorifique de la fondation Mahmud Hudaï qu’il représentait en Côte d’Ivoire.
Rappelons que l’AIDE est une structure turque en Côte d’Ivoire engagé dans le domaine social et éducatif.
ABOBO
FISA2016 Le social au centre de la distraction
L’Association Al Imam Al Hassane Al Basri a organisé la 4 ème édition du Festival Islamique d’Abidjan (FISA). Avec pour thème "La solidarité en Islam”, l’activité a eu lieu dans la matinée du jeudi 15 Septembre 2016 au Centre Culturel d’Abobo.
Selon le Président du comité d’organisation, M. Soro Yacouba, le Fisa vise la rédynamisation de l’éducation islamique, car cette activité a pour but de ramener les jeunes à cette éducation là.
Avant le début effectif de la cérémonie, le public a été soumis à des questions de
culture générale islamique, des concours d’appel à la prière, de lecture coranique. Au cours de l’activité, l’assistance a eu droit à des cantiques et pièces théâtrales du groupe Al Hasane Al Basri et d'autres artistes de renom dont les Zinzins de l’art, Koro Abou, Mala Adamo etc.
L’activité était axée sur l’invitation à la
générosité, l’équité et à la décence surtout vestimentaire.
Rappelons que le Fisa est un produit de l’institut Al Imam Al Hassane Al Basri, sise à Abobo plateau Dokui. Il a lieu chaque
année après la fête de la Tabaski.
Enfin, selon le président du comité d’organisation M. Soro, leur objectif est d’étendre le FISA sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
PROPOS DE :
Diakité Zara (Marraine du Fisa 2016)
"Les "microbes” viennent du manque de générosité"
Cela fait trois ans que j’ai l’honneur d’être la marraine du Fisa et cela est un réel plasir pour moi car c’est la cause de Dieu. Et si nous savons combien notre Prophète (psi) a souffert pour cette religion,
nous ne devons que redoubler pour l’avancée de cette cause. La dépravation de la société est causée par la limite des actions sociales. Car, si avec mes millions je ne me soucie pas de la famille ou de l’enfant qui meurt de faim,
je ne dois être surpris de le voir devenu ’microbe” car c’est moi qui ai favorisé cela par mon manque de générosité. Il faut donc assez de générosité de la part de tout le monde et surtout du gouvernement.
Toumodi
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Daoukro
Bondoukou
Tanda
Agboville
Fresco
San-Pédro
Aboisso
Maféré
Tlassalé
Soubré
Responsable manrhés régionaux: Daïfo Maïmouna
Conseil- 8719 0218 03 32 05 75
75 61 05 97
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RIVIERA-GOLF
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IE DE LA COM
CEREMONIE DE RESTITUTION DE FORMATION
PROPOS DE...
Ismaël Ouattara (Secrétaire général des imams en formation au Maroc)
« Nous recevons le soutien moral des membres du COSIM à travers des conseils constructifs »
Les imams en formation au Maroc
font le point au COSIM
Le samedi 17 septembre 2016, le Conseil Supérieur des Imams en Côte d'Ivoire (COSIM) en collaboration avec l'Institut International de l'Imamat en Afrique (31 Afrique) ont organisé une cérémonie de restitution de la formation des imams à l'institut Mohamed VI de Rabat au Maroc. Au cœur des préoccupations, la question de “la formation des imams au Maroc, instrument de coopération et de renforcement de runité de la Oummah ". C’était dans l’enceinte de la grande Mosquée de la Riviera-Golf à Cocody.
Nous avons procédé à la mise en place d’une organisation des imams en formation au Maroc pour un meilleur encadrement de ceux-ci. Le Docteur Mouhamed Sylla qui veille sur nous, ne cesse de nous prodiguer des conseils afin que nous réussissions notre mission. En plus, nous recevons le soutien moral
des membres du COSIM à travers des conseils constructifs.
Docteur Mouhamed Sylla (Superviseur des imams en formation au Maroc)
(i Cette restitution est la bienvenue »
Ils sont au total 500 imams qui bénéficieront d’une formation de renforcement des capacités à l’institut Mohamed VI de Rabat au Maroc. Ils vont par vagues successives de cinq principaux groupes dont chacun composé de 100 imams sur cinq ans à savoir les groupes des années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019. Au cours de l'année 2015, sur les 100 imams désignés à prendre part à la formation d’une durée de 2 ans, les 75 premiers sont partis d’Abidjan le 11 février 2015 et la vague restante des 25 imams a quitté la Côte d’Ivoire le 09 mars de la même année. En 2016, l’on a pu enregistrer 13 prédicatrices sur la centaine d’effectif. Le départ de la troisième vague des 100 derniers guides religieux est prévu pour l’année 2017. A leur arrivée, les premiers bénéficiaires ivoiriens ont été logés dans des hôtels avant d’être transférés au campus le 30 mars 2015 pour des raisons de réhabilitation. Ils sont plus d'une quintaine de pays participants dont le Maroc, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la France, le Tchad, le Nigéria et la Tunisie. La formation
obéit à un programme mis au point en coordination avec les pays d'origine des participants. Il s’agit d’initier les imams aux principes fondamentaux des sciences théologiques, la maîtrise des langues (arabe et français), les méthodes d'aborder les thèmes nécessaires en sciences humaines, les questions d’histoire et les institutions du pays dont l’imam est originaire ainsi que des travaux d'imamat et de prédication. Cette rencontre a été meublée par trois conférences sur les thèmes du “vivre-ensemble”, des “quatre écoles juridiques dont l’école malikite” et de “l’éducation des enfants” animées respectivement par les imams Ladji Daman Doumbia, Zakaria Traoré et la prédicatrice Maïmouna Diarrassouba. A tour de rôle, ils ont su tenir en haleine l'assistance qui n'a pas voulu cacher sa satisfaction. Dr. Arna Konaté (Coordination chargé de la formation des imams de Côte d’Ivoire au Maroc) a saisi l’opportunité pour expliquer comment les imams sont allés en formation au Maroc. Quant à Docteur Mouhamed Sylla, superviseur des imams en
formation au Maroc, il a édifié l'assistance sur “l’importance de la formation au Maroc”. Imam Moussa Diabaté du Chu de Cocody a prodigué de sages conseils à la nouvelle génération des imams en formation au royaume chérifien. "N'hésitez pas à apprendre et à tirer profit de la formation à chaque fois que vous aurez l’occasion”, a-t-il conseillé Imam Mamadou Traoré (représentant du Cheick Boikary Fofana) indique que la formation doit servir à porter les messages visant à lutter contre le terrorisme. Il faut qu’ils restent attentifs aux cours afin de servir de relai à tous ceux qui n’ont pas eu la chance d'aller au Maroc. “Votre formation consiste à apprendre afin de lutter contre le terrorisme”, a-t-il précisé avant de saluer la qualité d'intervention des formés. Ajoutons que les 100 premiers imams seront de retour du Maroc en décembre 2016, ceux partis en 2016, reviendront en décembre 2017 soit 2 ans de formation par groupe. Les 4ème et 5ème groupes des 100 imams iront respectivement en 2018 et en 2019.
Nos missions sont nombreuses à savoir veiller à la formation des imams prédicateurs et des prédicatrices dans les domaines de l’imamat et de l’orientation religieuse de sorte à leur assurer la maîtrise des méthodes et du savoir leur permettant d’exercer les missions qui les incombent. Il y a aussi une formation de mise à niveau et de perfectionnement aux cultes étrangers. En outre, les imams suivent l’organisation de sessions de formation continue dans les domaines de compétence de l’institut selon les besoins exprimés. Nous assistons
l’organisation des cycles
d’études, de colloques et de stages pour le perfectionnement du savoir des imams prédicateurs et des prédicatrices. Enfin, il y a l’élaboration des travaux de recherche visant à développer les prestations des formés. Cette restitution est la bienvenue.
Imam Mamadou Traoré Traoré (représentant du Cheick Boikary Fofana)
« Nous espérons que les autres imams en Côte d’Ivoire pourront en bénéficier »
Dr. Arna Konaté Konaté (Coordinateur chargé de la formation des imams de Côte d'Ivoire au Maroc)
(i Nous n’avons pas eu tord d’avoir placé notre confiance en eux n
C’est une satisfaction pour nous de constater que nos jeunes imams aient pu acquérir du talent au Maroc. Leurs différents exposés étaient très impressionnants. Cela nous rassure davantage et nous donne l’espoir qu’ils ne sont pas allés visiter
simplement le Maroc mais tirer des enseignements constructifs. Il faut que les imams puissent trouver des moyens efficaces pour lutter contre le terrorisme. Nous espérons que les autres imams en Côte d’Ivoire pourront en bénéficier.
Nous sommes heureux et pensons qu’ils peuvent réussir leur formation au Maroc. Nous n’avons pas eu tord d'avoir placé notre confiance en eux. Ils auront une bonne expérience après leur formation. Ils pourront ensuite les partager aux autres imams. Que Dieu les guide sur la bonne voie !
Islam Info N= 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04Octobre 2016-du Araba 26Zoul Hidjaau Tarata 02 Mouharam 1437H
[E DE LA COMMUNA
Par Koulibaly Y Khayd^
ENTRETIEN AVEC
M. KONÉ WOSSAMA MARC (PRÉSIDENT ONG S.O.S IMMIGRATION CLANTESTINE)
“Nous faisons la promotion légale dans le respect strict des lois d’immigration des pavs d’accueil”
A l’issue du séminaire du jeudi 1er Septembre 2016 avec les Imams du COSIM et du CODIS, M. WOSSAMA Marc Koné (Président de SOS immigration clandestine), fait des propositions pour lutter contre ce fléau.
Votre constat sur l’impact de l’immigration clandestine en Côte d’Ivoire ?
Depuis l’avènement de la crise militaro-politique en 1999, les ivoiriens, les jeunes en particulier sont tournés vers l’aventure à la recherche d’un lendemain meilleur. Vu le chômage de plus en plus grandissant dans le monde entier, surtout en Afrique. A ce jour, l’obtention du visa pour l’Europe, principale destination pour ces jeunes n étant pas facile, ils sont tournés de plus en plus vers la voie clandestine. Pour étayer nos dires, il y’a eu récemment le rapatriement d’un nombre important de jeunes ivoiriens qui étaient en situation difficile en Libye. Cela a été possible grâce au ministre de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur. Acte que nous saluons avec beaucoup de déférence.
Selon vous, pourquoi les jeunes s'y adonnent de plus en plus ?
Les raisons sont multiples. Si nous tenons compte de ce que les candidats évoquent: la pauvreté, le chômage, l’inadéquation formation / emploi en sont les principales raisons. Il est indéniable que ces derniers se volatilisent. C’est une solution mais elle n’est pas la meilleure.
Dans quelle partie de la Côte d'ivoire, dénombre-t-on un fort taux de jeunes qui s’adonnent à ces voyages ?
Il est difficile de le dire avec précision. Toutes les villes de Côte d’Ivoire sont touchées par ce fléau. Mais les villes comme Daloa, San Pedro et Abidjan sont citées de façon récurrente. Abidjan étant la capitale économique, certains jeunes de la sous-région y viennent dans le but de travailler, de se faire un peu d’argent et entreprendre ce voyage.
Une publication d’un journal à révélé que la région du Haut Sassandra était le carrefour de l’immigration clandestine en Côte d’Ivoire, où plusieurs réseaux de voyageurs opèrent en toute impunité. Que pensez-vous ?
Nous avons effectivement vu cette publication. Nous avons été dans cette région et nous avons constaté que les jeunes ne jurent que par l’Europe qu’ils assimilent à l’Eldorado. Et nous avons été intrigué par leur slogan qui dit que : « Ici nous sommes morts en ne faisant rien de la journée, alors si nous mourons en essayant de partir en Europe, ce sera une bonne mort parce qu’on aura essayé. La mort c’est la mort ». Nous disons que cela est une mauvaise approche, parue qu’ils ne savent pas les dangers qu’ils courent. Ceux qui ont réussi à faire demi-tour, nous disent qu’ils ne peuvent conseiller cette voie à leur pire ennemi. Et c’est à ce niveau que nous intervenons pour dissuader ceux qui pensent qu’il suffit d’un
claquement de doigt pour se trouver en Europe. De là à dire que le Haut Sassandra est le carrefour, nous ne pouvons confirmer cette assertion, mais des études sont en cours.
Que font les autorités pour lutter contre ce fléau ?
C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un chef d’Etat en parle et s’en préoccupe. Nous avons vu le Président Ouattara participer à toutes les rencontres internationales concernant ce fléau que ce soit à Malte où au cours des différentes rencontres des chefs d’Etat africains. Nous en sommes très heureux parce que cela a toujours été notre combat, celui de voir les autorités slnvestir pour trouver des solutions. La création du Ministère de la promotion de l’emploi jeune en est la preuve et le ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur qui mène aussi des actions visant à dissuader les jeunes gens. Plusieurs actions sont menées et nous en demandons plus.
Quelles sont les conséquences que cela entraîne ?
Les conséquences sont énormes. L’Afrique perd de plus en plus sa jeunesse. Celle-là même qui est sensée assurer l’avenir de demain. On ne s’en rend peut être pas compte, mais ce sont les bras valides qui meurent chaque jour dans les déserts et les mers. Quand on se solidarise lorsqu’il y’a des morts pendant les guerres et certaines attaques, il faut en faire de même pour ces jeunes qui meurent dans l’anonymat. La récente crise à fait plus de 3 000 morts en Côte d’Ivoire, nous savons les dispositions prises par les gouvernants pour que cela n’arrive plus sous nos cieux. Alors quand plus de 5 000 africains meurent dans ces voyages, on les assimile à des fous. Les familles se disloquent, l’économie aussi prend un coup parce que ce sont ces jeunes qui constituent la main ouvrière.
Quelles actions mènent donc votre organisation ?
Les jeunes, dans la plupart des cas ne savent pas les dangers liés à l’immigration clandestine. Depuis la mise sur pieds de notre organisation, nous ne cessons d’animer des campagnes de sensibilisation, sur les dangers réels liés à cette forme de migration dans l’optique d’informer et de dissuader les candidats potentiels afin de sauver des vies.
Pensez-vous que les différentes actions menées ont pu freiner l’avancée de ce fléau ?
Il serait présomptueux de faire une telle affirmation puisque les jeunes continuent de mourir aux larges des côtes. Néanmoins, partout où nous sommes
passés durant nos campagnes de sensibilisations, nous avons été édifié par l’impact que ces actions ont eu sur cette jeunesse, à en croire les témoignages. C’est ce qui nous pousse d’ailleurs à continuer sur cette lancée. Plus la jeunesse saura, moins il y’aura des morts inutiles. Dans cette optique nous pouvons dire que nos actions ont contribué à sauver des vies. Pour nous, un jeune informé, c’est une progéniture qui est sauvée. Mais nous sommes conscients que le chemin est long. Il est arrivé parfois où nous avons été interdit de mener nos campagnes sous prétexte que nous offrons rien en contrepartie. Alors qu’ils sont libres de choisir leur destin. C’est dire qu’il est difficile de changer les mentalités du jour au lendemain.
Empêchez-vous des jeunes à aller en Europe ?
L’immigration donne naissance au codéveloppement qui est l’action favorisant la contribution des migrants au développement au profil de leur pays d’origine, ce qui est une bonne action. Nous faisons la promotion légale dans le respect strict des lois d’immigration des pays d’accueil au détriment d’une immigration clandestine qui est l’origine de la disparition de milliers de jeunes africains chaque année. Nous n’empêchons donc personne d’aller en Europe et nous n’en avons pas les moyens. Il y’a des accords de libre circulation entre les pays depuis la nuit des temps. Mais nous, nous disons NON à l’immigration clandestine.
Quelles solutions votre organisation peut-elle apporter à ces jeunes ?
Le problème d’emploi étant au cœur de la motivation de ces jeunes, nous avons des programmes de formation à l’auto emploi, des programmes de formation de montage de projet jusqu’à leur mise en œuvre ensuite les orientant vers le ministère de la promotion de la jeunesse et de l’emploi pour les programmes emploi-jeunes. Nous sommes constamment à leur écoute pour une meilleure orientation.
Peut-on éradiquer définitivement ce fléau ?
Quand on parle d’immigration clandestine, plusieurs facteurs sont pris en compte notamment la politique de délivrance des visas dans les ambassades, la famine, la guerre, la misère, le chômage etc. autant il y a le chômage en Côte d’Ivoire, il y’en a en Europe. Donc pourquoi fuir un chômage pour se retrouver dans un autre? L’éradication de ce fléau sera possible qu’avec la sensibilisation et la prise de conscience des jeunes, que
l’Eldorado ce n’est ailleurs mais dans leur pays, parce que d’autres viennent faire fortune ici. L’Europe a aussi ses réalités pour l’insertion de sa jeunesse et il faut le faire savoir à la jeunesse.
Quelles solutions proposez-vous aux gouvernants ?
Au terme d’une étude approfondie, la majeure partie des candidats à l’immigration clandestine ont un niveau intellectuel assez bas. Il faudra encore mettre l’accent sur la scolarisation des jeunes, leur formation à des métiers, développer la politique de mécanisation agricole et encourager le retour des jeunes à la terre. Suivie d’une politique de soutien aux PME locales, afin de leur facilité l’accès aux micro-crédits pour le financement de leurs projets. La création de ces centres d’écoute et d'insertion des jeunes déscolarisés et désœuvrés, doit être une priorité pour les gouvernants. Au plan politique, nos dirigeants africains doivent s’impliquer véritablement dans la lutte contre ce fléau. Ensuite, au plan social, la mise en place d’une structure qui va s’attaquer sérieusement à l’imigration clandestine en sensibilisant les populations, les jeunes en particulier sur les conséquences désastreuses et les risques auxquels ils s’exposent en choisissant de force les portes de l’Europe. Enfin, au plan économique, il est de notoriété que l’Afrique possède de grandes potentialités. Dès lors, nos dirigeants doivent songer à transformer nos matières premières avant de les exporter ce qui créera des emplois pour cette jeunesse gagnée par le désespoir.
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NOUVELLE AN MUSULMAN
L'émigration du Prophète (saw) vers Médine ou l'Hégire
La nouvelle année dans le calendrier musulman commence par la commémoration de F Hégire, exil du prophète Mouhammad (saw) de la Mecque vers Médine. Que retenir de cet événement religieux, ses traditions et son histoire? Imam Méité Al-Imam vous édifie sur la question.
Le mois sacré de Moharram
Le mois de Mouharram est le premier mois lunaire du calendrier hégirien. Bien avant l’avènement de l’Islam, le mois de Mouharram était un mois sacré pour les arabes. Les tribus s’interdisaient de mener des combats durant ce mois d’où, en fait, provient son appellation. Le Coran le considère comme un mois sacré de l’année hégirienne durant lesquels les rétributions des bonnes œuvres sont multipliées, et les croyants sont appelés à ne pas se faire du tort à eux-mêmes.
L’hégire du Prophète
L’émigration du Prophète (saw) ou l’hégire a constitué un événement majeur dans l'histoire de l'Islam. Médine fut alors témoin de l’expansion de l’Islam sous le commandement du Prophète (saw) qui a institué une nouvelle communauté basée sur la fraternité entre les Emigrés et les Ansârs.
Mecque. Ils fixèrent alors une récompense de cent chamelles à celui qui apporterait de leurs nouvelles. Désireux de gagner la récompense, les Qouraychites partirent à sa recherche. Ils escaladèrent la montagne où se cachaient le Prophète (saw) et Abou Bakr et s’arrêtèrent sans les apercevoir à la porte de la grotte où une araignée avait tissé sa toile et où nichait un couple de pigeons. Abou Bakr était terrifié, mais le Prophète (saw) le réconforta en lui disant que Dieu était avec eux pour les assister.
Le Prophète (saw) à Médine :
Le Prophète arriva à Kobâa, située à une journée de marche de Yathrib et y construisit une mosquée, puis se dirigea vers Yathrib. Les musulmans, en liesse, sortirent par centaines pour l’accueillir. Chacun d’eux espérait que le Prophète (saw) séjournait chez lui, mais ce dernier, ne voulant préférer aucun de ses compagnons aux autres, décida de construire sa mosquée et sa résidence là
Les prémices de l’Hégire vers Médine : Le deuxième serment d’allégeance d’AI-Akaba a permis aux musulmans de poser la première pierre d’une nouvelle demeure à Yathrib, qui deviendra la cité
“Le Coran considère le mois de Mouharram comme un mois sacré de Cannée hégirienne durant lesquels les rétributions des bonnes œuvres sont multipliées, et les croyants sont appelés à ne pas se faire du tort à eux-mêmes”
du Prophète (saw) puis sera nommée Médine. Le Prophète (saw) autorisa les musulmans Mecquois d’y émigrer en leur disant : « Dieu vous a donné des frères et une demeure où vous serez en sécurité ». Les musulmans partirent alors secrètement vers Médine, seuls ou en groupes. Deux mois après ce serment d’allégeance, seuls quelques musulmans, retenus malgré eux à cause d’une infirmité ou d’un autre empêchement ainsi que le Prophète (saw) et son compagnon Abou Bakr restèrent à la Mecque.
Tous les compagnons du Prophète (saw), à commencer par Abou Salama, le premier à émigrer vers Médine, ont quitté secrètement la Mecque, à l’exception d’Omar Ibn Al Khattab qui a défié les associateurs de le suivre en leur annonçant publiquement qu’il émigrait. Abou Bakr ne cessait de demander au Prophète (saw) de lui permettre d’émigrer, mais ce dernier lui disait de
patienter car peut-être Dieu lui destinerait un compagnon de voyage. Abou Bakr souhaitait avoir le Prophète (saw) comme compagnon et prépara alors deux montures bien équipées.
La conspiration des Qouraychites contre le Prophète (saw) :
Les Qouraychites s’étaient aperçus que le Prophète (saw) avait des partisans à Yathrib et que tous les musulmans de la Mecque étaient partis les rejoindre. Ils se rendirent compte aussi que tôt ou tard, le Prophète (saw) ferait de même et que les musulmans seraient capables de les combattre. Les Qouraychites s’étaient alors réunis à Dar Annadwa où ils avaient l’habitude de traiter les affaires importantes. Ils s’étaient concertés sur la manière d’empêcher le Prophète (saw) d’immigrer. Abou Jahl leur proposa de tuer le Prophète (saw) de telle façon que sa tribu ne pourrait pas venger sa mort. Il leur suggéra que chaque clan de Qouraych choisisse un jeune homme fort et d’une noble lignée et lui donne une épée tranchante. Tous ensemble, les jeunes Qouraychites le tueraient d’un
seul coup et son sang serait ainsi retombé sur toutes les tribus. Les Banû Abd manâf, clan, du Prophète (saw), seraient alors incapables de combattre l’ensemble des clans de Qouraych et se contenteraient d’accepter l’indemnité pour le sang versé.
L’Hégire vers Médine :
A la tombée de la nuit, les jeunes choisis par les clans de Qouraych se réunirent devant la porte. Quand le Prophète (saw) les aperçut, il demanda à Ali Ibn Abi Taleb de dormir dans son lit. Il lui demanda aussi de restituer les dépôts que certains habitants de la ville lui avaient confiés, connaissant son honnêteté et sa loyauté. En sortant de la maison, le Prophète (saw) prit une poignée de terre et l’a jeta sur les têtes des jeunes Qouraychites en récitant les huit premiers versets de la sourate “Yâ sîn”. Ces derniers furent enveloppés de sorte qu’ils ne voyaient rien. Le Prophète (saw) rejoignit la maison d’Abou Bakr d’où ils sortirent par derrière et empruntèrent un chemin inhabituel en direction du Mont Thawr.
Au lever du jour, les Qouraychites découvrirent que celui qui dormait dans le lit du Prophète (saw) était son cousin Ali Ibn Abî Tâleb et que Mouhammad (saw) avait déjà quitté, à leur insu, la
“Médine fut alors témoin de l’expansion de l’Islam sous le commandement du Prophète (saw) qui a institué une nouvelle communauté basée sur la fraternité entre les Emigrés et les Ansârs”
où sa chamelle s’arrêterait. Il lui lâcha la bride et elle s'arrêta devant la maison d’Abou Ayyoub Al Ansari où le Prophète (saw) résida jusqu’à ce que sa demeure et sa mosquée soient construites.
Installé à Médine, le Prophète (saw) édifia sa mosquée et ordonna aux Emigrés (les musulmans de la Mecque) et à ceux qui les avaient accueillis (Al Ansâr) de fraterniser ensemble. Il ordonna aussi qu’un document soit écrit, stipulant les droits et obligations des Emigrés et des Ansârs.
Le calendrier hégirien
Le calendrier hégirien est un calendrier lunaire de douze mois. Il fut établi par Omar Ibn Al Khattab, le deuxième calife. La détermination du premier jour se fait après l’observation de la nouvelle lune. Si toutefois, elle n’est pas visible à cause des nuages, le mois sera automatiquement de trente jours.
Les origines:
Avant l'avènement de l'Islam, les arabes, dans la péninsule arabique, avaient un calendrier lunaire, qui se basait sur l'observation de la nouvelle lune. Ce calendrier se compose de douze mois dont les noms ont changé à travers l'histoire pour prendre l'appellation qu'ils
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NOUVELLE AN MUSULMAN
L'émigration du Prophète (saw) vers Médine ou l'Hégire
ont de nos jours; une appellation qui reflète d'une part les activités, principalement militaires, auxquels se livraient les arabes durant ces mois, et d'autre part l'état du climat. Ainsi, pendant le mois de Mouharram, il a été défendu aux tribus de se livrer à des batailles. Durant le mois de Safar, les demeures étaient vides de ces occupants qui prenaient part aux combats. Rabii I et II reflètent l'état de verdure qui caractérisait la péninsule arabique et Joumada I et II, qui survenaient en période d'hiver, reflètent l'inactivité des arabes due au froid. Rajab était le mois sacré et vénéré. Durant le mois de Chaabane, les tribus sortaient pour combattre. Ramadan survenait pendant la période de canicule. Les chamelles étaient en rut pendant le mois de Chaoual, appelé d'ailleurs ainsi car celles-ci dressaient leurs queues. Quant à Dhoul Kada, il était appelé ainsi parce que les tribus arrêtaient tous leurs combats durant ce mois. Le dernier mois de l'année, Dhoul Hijja, était le mois du pèlerinage.
Le calendrier hégirien-aperçu historique:
La tribu de Qouraish se référait dans sa datation à l'Année de l'Eléphant, durant laquelle Abraha, le gouverneur Abyssin dirigea une grande expédition contre la Mecque. Les Musulmans se referaient aussi à cette année jusqu'à l'hégire du Prophète (saw). Après, ils appelaient chaque année par l'événement majeur qui l'a marqué. La première année fut ainsi appelée l'année de la permission et la dixième celle de l'adieu, pour ne citer que ses deux exemples. Cette méthode
“L'Islam prêche la fraternité qui est à la base de toute relation humaine. A la Mecque comme à Médine, le Prophète (saw) a institué une société d'amour, d'entraide et de paix. Il a appris à ses Compagnons que le musulman, de par sa foi, n'aime et ne déteste que pour Dieu, et qu 'il vit par ses frères et pour eux”
de datation était en vigueur jusqu'à la dix-septième année durant laquelle les musulmans adoptèrent le calendrier hégirien connu de nos jours. Ce fut le calife Omar Ibn Al Khattab qui a eu cette idée. Les ouvrages d'histoire rapportent qu'il a écrit une lettre à Abou Moussa al Achari, son gouverneur à Bassora, datée du mois de Chaabane. Son gouverneur lui demanda de quel Chaabane s'agissait-il ?; celui de l'année dernière ou de celle en cours, répondit-il. Oumar réunit alors les compagnons du Prophète (saw) et leur informa de la nécessité d'établir un calendrier pour les musulmans. Après concertation, Ali Ibn Abi Taleb proposa de commencer la
datation à partir de l’année de l’hégire du Prophète (saw), une proposition qui a été approuvée par Oumar et les autres compagnons du Prophète (saw). Bien que l’hégire du Prophète (saw) a eu lieu en mois de Rabii I. les compagnons se sont mis d’accord que l’année commence par le mois de Mouharram pour deux raisons : la première est que ce mois-ci fut le mois qui a succédé la “baia” (l’allégeance) d’AI-Aqaba survenue au mois de Dhoul Hijja et durant laquelle le Prophète (saw) a rencontré un groupe de médinois et a permis à ces compagnons d’immigrer à Médine. La deuxième est que le mois de Mouharram était le premier mois de l’année pour les arabes avant l’Islam, après qu’ils aient accompli le pèlerinage et participé à tous les souks qui ont lieu dans les différentes régions de la péninsule arabique.
La fraternité en Islam: l'exemple des Emigrés et des Ansârs.
L'Islam prêche la fraternité qui est à la base de toute relation humaine. A la Mecque comme à Médine, le Prophète (saw) a institué une société d'amour, d'entraide et de paix. Il a appris à ses Compagnons que le musulman, de par sa foi, n'aime et ne déteste que pour Dieu, et qu'il vit par ses frères et pour eux. Il leur a inculqué un noble sentiment de fraternité noble qui leur a permis d'effacer leurs divergences tribales et de transcender les disparités sociales basées sur les biens matériels, la noblesse de la famille ou de la tribu, et la couleur de la peau. Cette fraternité a permis, sur le plan économique, de subvenir aux besoins des Emigrés et de
les réintégrer socialement afin qu'ils puissent reprendre leurs activités et leurs vies normales. Elle a aussi permis d'éradiquer la pauvreté et les disparités sociales, et de créer des projets économiques nouveaux par rapport aux gens de Médine; des projets qui ont allié le savoir-faire des Mecquois, habiles dans le domaine commercial, à la dextérité des Médinois dans le domaine agricole. Les efforts, l'efficacité et les idées des uns et des autres se sont mêlés permettant l'exploitation des ressources disponibles à Médine et rétablissement de l'indépendance économique d'une communauté naissante. Sur le plan social, la
fraternisation entre les Emigrés et les Ansârs a permis d'éradiquer les fléaux sociaux qui sévissaient dans la société dans l'ante islam ainsi que les séquelles des disputes sanglantes tribales . Elle a permis par ailleurs d'instaurer l'esprit d'amour et de convivialité au sein de la société et d'apprendre aux musulmans, unis par la foi, à se sacrifier et à préférer l'autre à soi et à s'ouvrir à autrui. C'était le climat qui régnait à Médine, et qui allait accompagner les musulmans partout dans le monde. Nos ancêtres ont vécu dans la confraternité élevée au rang de piété et dans la paix. Nous sommes appelés, aujourd'hui et plus que jamais, à retrouver cette sérénité et cette gloire passée qui étaient basées sur la fraternité envers les coreligionnaires, l'amour du prochain, la solidarité, le respect de l'avis différent, et de l'autre, quelques soient sa religion, ses idées et ses croyances, et la vie en paix.
L'Hégire dans le Coran
Le Coran a évoqué l'Hégire du Prophète (saw) et des Mecquois dans plusieurs versets. Certains parlent de l'émigration elle-même et les circonstances dans lesquelles elle s'est déroulée, alors que d'autres parlent de ses résultats et le comportement des compagnons du Prophète (saw) envers cet événement que le Coran a éternisé. Voici une sélection de ces versets.
1 - ‘Ceux qui ont cru, qui ont émigré et qui ont combattu pour la cause d'Allah, ceux-là espèrent en la Grâce d'Allah. Allah est Absoluteur et Miséricordieux”. (S 2, V 218).
2 - Allah a exaucé leur prière: " Je ne ferai perdre, dit-ll, le fruit de l'action de personne parmi vous; hommes ou femmes, les uns étant issus des autres ; pour ceux qui ont émigré, qui ont été chassés de leurs foyers, qui ont souffert pour Ma cause, pour ceux qui ont combattu ou ont été tués, pour
tous, Je ferai rémission de leurs péchés, et Je les ferai admettre dans les jardins du Paradis où coulent les ruisseaux.". Ce sera la récompense de la part d'Allah, Allah détient les plus belles récompenses, (S 3, V 195).
3 - Qu'avez-vous à ne pas combattre pour la cause d'Allah et pour la défense de ces opprimés : hommes, femmes et enfants qui implorent [disant] ; "Seigneur! délivre-nous de cette cité dont les habitants sont injustes; octroie-nous de Ta part un allié sûr et un protecteur puissant ?", (S 4,V 75).
4 - "Qu’avez-vous à vous scinder en deux aux sujets des hypocrites? Allah les a fait déchoir pour leurs mauvais agissements. Comment cherchez-vous à ramener sur la bonne voie ceux qu1 Allah a voués à la perdition? Il n'est point d'issue pour celui qu'Allah entend égarer. Ils auraient bien aimé que vous perdiez la foi comme eux, pour que vous soyez tous pareils. Ne contractez d'alliance avec aucun d'eux tant qu'ils n'auront pas pris le chemin de l'émigration vers Allah; s'ils se détournent de la voie d'Allah, saisissez-les alors et menez contre eux, où que vous les trouviez, une lutte à mort ; ne prenez parmi eux ni protecteur ni défenseur", (S: 4,V; 88-89).
5 - “Celui qui émigre pour la cause d'Allah trouvera sur terre maints lieux où se réfugier et un espace étendu où vivre. Celui qui, en quittant son foyer au service d'Allah et de Son Prophète (saw), aura été surpris par la mort, aura sa récompense auprès d'Allah. Allah est Absoluteur et Miséricordieux.”, (S: 4,V:100).
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V^IRITUALITE
LE CALENDRIER ISLAMIQUE, SON HISTOIRE ET SON ORIGINE
Quand on parle de nouvel an hégirien, on fait allusion à son origine, son histoire et surtout le calendrier lunaire. Pour mieux appréhender cet événement islamique, l’imam Méité Al-Imam vous édifie sur la question.
Ll usage de compter les années à partir d'une ère est très ancien chez toutes les nations, de toutes les contrées. Quand il se passait un événement ou un fait important dont la renommée se répandait dans le monde, les habitants de la terre le prenait comme point de départ d'une ère. La meilleure façon aurait été d'établir un, depuis l'apparition de Adam (AS) sur la terre ou encore du déluge de Nouh (AS) ; car ce sont là des événements importants. Mais malheureusement, on ne sait pas exactement depuis combien de temps ont eu lieu ces événements. II y a un désaccord sur chacun d'eux. Par conséquent, chaque peuple prit comme point de départ d'une ère quelque grand événement qui se passait parmi eux. Ainsi, il est rapporté que des descendants d'Ibrahim (AS) comptaient les années à partir de l'époque où il fut jeté dans le feu. Les mages ont une ère qui commence à l'année où Yezdedjerd fut tué. Les arabes aussi basaient leur calendrier sur un événement important, en l’occurrence, l'année de l'éléphant. Un Abyssin, nommé Abrahah fit bâtir une somptueuse cathédrale à Sana (Yémen) avec l'espoir que cette cité prendrait la place de la Mecque comme lieu de pèlerinage le plus fréquenté de toute l'Arabie. Abrahah ne faisait aucun secret de son dessein, ce qui suscita une colère grandissante parmi les Arabes. Finalement, l'un d'entre eux se rendit à Sana, souilla la cathédrale et l'incendia. Quand Abrahah apprit la nouvelle, il jura qu'en représailles, il raserait complètement la Kaaba. II se mit alors en route pour la Mecque avec une grande armée, en tête de laquelle marchait un éléphant. Quand Abrahah s’apprêta à marcher sur la Mecque, dans l'intention de détruire la Kaaba qu'il considérait comme le grand sanctuaire rival, tout à coup, le ciel devint noir et un bruit étrange se fit entendre : une grande vague d'oiseaux dont chacun portait trois cailloux, l'un dans le bec et les deux autres serrés dans chaque patte, déferlèrent sur l'armée d'Abrahah. Ces oiseaux fondirent sur les soldats, les criblant de pierres au passage, et les galets étaient si durs qu'ils transperçaient même les cottes de mailles. C'est ainsi qu'Allah sauva sa maison sacrée, la Kaaba. Cet événement, dont la nouvelle s'était répandue dans le monde entier, servit aux Arabes de point de départ d'une ère.
Origine
Ils dataient donc les lettres et les actes à partir de cette année-là. Même au temps du Prophète (saw), ils continuaient à se servir de ce calendrier. II est toutefois rapporté que le Prophète (saw) se servait pour certains de ses écrits, d'une date se référant à l'année de l'Hégire.
C'est à l'époque du Califat de Oumar (RA) que l'ère islamique fut établit définitivement à partir de l'Hégire dans les circonstances suivantes :
Abou Moussa Achari, qui était à l'époque gouverneur de Basra. écrivit un jour à Hazrat Oumar (ra) en ces termes : "
Nous avons reçu du Prince des croyants plusieurs lettres sans dates. Nous ne savons donc pas à quelle époque remontent tes ordres, et, pour que nous le savions, il faudrait dater les lettres."
Oumar (RA) trouvant que son gouverneur avait raison, rassembla autour de lui tous les hommes instruits et les sages conseillers musulmans pour leur demander leur avis. C'était là une des bonnes habitudes de Oumar (ra) : il se basait sur la "Choura", consultation, comme ligne de conduite pour diriger les affaires de l'Etat. II n'envisageait jamais de prendre une décision sans consulter les musulmans instruits. II avait l'habitude de dire : "L'opinion d'un seul est comme un fil très fin. Deux opinions sont comme deux fils que l'on a noués ensemble. Si les opinions sont nombreuses, cela devient comme une corde solide
La décision de Oumar à débuté le calendrier musulman
Enfin, chacun donna son avis, et, après avoir étudié longuement et réfléchi profondément sur les opinions énoncées, Oumar (RA) décida de débuter le calendrier islamique à partir de l'hégire. II expliqua ensuite la raison de son choix en ces termes : "Comptons à partir de l'année où le Prophète SAW effectua l'émigration; car en cette année se manifesta le pouvoir de l'Islam, la vérité s'affermit et l'erreur fut confondue; aucun fait plus important que celui-là n'est survenu dans le monde. ".
L'hégire, une nouvelle ère dans l'Histoire de l'Islam
En effet, l'Hégire marqua un tournant dans la mission du Prophète (saw) et une révolution dans l'Islam. L'Islam prit une nouvelle forme et se constitua en communauté autour d'un seul chef. A Makkah (Mecque), le Prophète (saw) était un citoyen comme les autres ; à Madina (Médine), il devint un guide d'une communauté. A Makkah, il devait se contenter d'opposer une résistance plus ou moins passive à l'ordre établi; à Madina, il devint actif et organisa une société religieuse. Bref l'hégire ouvrit une nouvelle ère dans l'Histoire de l'Islam.
Le choix des douze mois par le Créateur
Quand au nombre des mois de l'année islamique, il est bon de connaître que le calendrier islamique se compose de douze mois. Ce nombre a été fixé par Allah lui-même qui déclare ceci : "Le nombre des mois pour Allah est douze dans le livre d'Allah le jour où il créa les cieux et la terre. Parmi eux. quatre sont sacrés." (S 9 V 36 )
Ces quatre mois sont les mois de Zoul Hiddjah ainsi que celui qui le précède et celui qui vient après lui, à savoir Zoul Quardah et Moharram. le quatrième est l'avant dernier avant le mois de ramadan ; son nom est Radjab.
Les noms de chaque mois rappellent un événement
Les noms de chaque mois rappellent un événement ou un fait qui se produit en des différents mois. Nous citons ici quelques exemples :
1/ Moharam qui signifie sacré, fut appelé ainsi car les pillages et les guerres étaient interdits pendant ce mois.
2/ Râbi qui signifie automne, fut appelé ainsi car cette saison s'étendait durant les pénibles mois de Râbi:
3/ Ramadan qui signifie chaleur, correspondait à la période de l'année où la chaleur était si torride que la terre se desséchait.
4/ Zil-Hadjah qui signifie pèlerinage fut appelé ainsi pour la simple raison que c'était durant cette période qu'on accomplissait le pèlerinage.
Un des points important à souligner concernant le calendrier islamique est le fait qu'il est lunaire et non solaire. Allah Taala déclare dans le Coran : "Ils t'interrogent sur les croissants de lune, dis : "Ce sont des éléments de repères dans le temps pour les gens et pour le pèlerinage.", (S 2 V 182).
II affirme encore : "C'est lui qui fit du soleil un éclairage et de la lune une lumière. II détermina la croissance de la lune en vingt-huit quartiers, afin que vous sachiez le nombre des années ainsi que le calcul.", (S 10 V 5).
Pourquoi un calendrier purement lunaire ?
Parmi les plusieurs avantages de ce choix, nous en citons quelques uns:
Pour des besoins religieux et pour faciliter les pratiques religieuses ; l'Islam étant destiné au monde tout entier; il a fallu tenir compte des différences climatiques des diverses régions. Sachant que les mois du calendrier lunaire sont susceptibles de parcourir toute les saisons. Le jeûne du Ramadan sera donc tout à tour en différentes saisons. Si le jeûne était prescrit à un certain mois bien défini du calendrier solaire, il fallait donc accomplir toujours le jeûne à une même saison. Le but en serait alors vicié par la nature et, physiquement, son accomplissement ne serait pas possible.
En effet, l'été des pays du Nord de l'équateur coïncide avec l'hiver des pays situés au Sud de l'équateur. En outre, il se peut que l'hiver soit considéré comme une saison agréable dans les régions équatoriales, mais très rude dans les régions polaires. Seul le calendrier lunaire permet d'éviter cette discrimination entre les croyants des différents pays. Dans une religion mondiale, une saison fixe apportera donc des avantages constants à certains et des difficultés constantes aux autres, ou elle sera gênante d'une manière ou d'une autre pour les habitants de certaines régions. Les différents peuples du monde goûteront donc tour à tour durant le mois de Ramadan les différentes saisons (aussi bien l'été que l'hiver). Ainsi, le calendrier lunaire permet aux croyants de s'habituer de garder le jeûne (se priver de manger et de boire) en toutes saisons. Ce n'est ni toujours facile pour les uns, ni toujours rude pour les autres.
La nouvelle année, une occasion de méaculpa
Cette nouvelle année doit donc nous amener à faire une rétrospective de la partie de notre vie qui s'est achevée. Si les bonnes actions l'emportent sur les mauvaises, nous devons remercier Allah et lui demander de nous accorder davantage de miséricorde pour passer le reste de notre vie dans les oeuvres louables. Et si, par malheur, les mauvaises actions dominent les bonnes, alors nous devons faire le repenti sincère devant Allah et prendre les résolutions fermes de ne plus recommencer et de ne plus passer le reste de notre vie dans les oeuvres blâmables. Pensons aussi sans cesse que les minutes qui s’égrènent à longueur de journée et de nuit nous rapprochent inexorablement de la mort. Mais réfléchir sur l'époque révolue n'est pas une mince affaire. Mawlana Thanwi (ra) disait : "De par sa nature même, l'homme a tendance à oublier ; seule la situation présente retient toute son attention et son intérêt, il est le fils du présent ".
Pourtant, si on s'efforçait de méditer sur les jours passés, on constaterait que l’on a rien préparé sérieusement pour l'au-delà. Qu’Allah nous permette à tous de méditer sur nos actes passés, et d’en tirer des leçons pour agir mieux aujourd’hui et demain.
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SLAMETINFO .NET
L’AMBASSADEUR BRITANNIQUE SIMON COLLIS EMBRASSE L’ISLAM
Selon ArabNews, Simon Paul Collis, ambassadeur britannique, a effectué cette année le Hajj, confirmant ainsi les rumeurs faisant mention de sa conversion à l'Islam.
Simon Collis était parmi les 19.000 pèlerins britanniques qui ont effectué le hajj cette année. L'écrivain saoudien Fawziah Al-Bakr a affiché des photos de lui avec son épouse Huda Mujarkech, dans laquelle il est vêtu de l'ihram [1].
L'ambassadeur a tweeté en réponse au poste, remerciant Al-Bakr via sa poignée d'abonnés via le réseau social tweeter.
« Je me suis converti à l'islam après avoir travaillé dans des sociétés musulmanes depuis 30 ans, et juste avant de se marier à Huda. »
Les photographies ont été virales sur
Facebook. Twitter, WhatsApp et Instagram, recevant les félicitations de plusieurs personnalités importantes, y compris la princesse Basmah bint Saoud ainsi que Rashid Mogradia, directeur général du Conseil des hadjis britanniques.
Collis, père de cinq enfants, est l'ambassadeur britannique en Arabie Saoudite depuis janvier 2015, lorsque Sir John Jenkins a pris sa retraite du service diplomatique. Il parle couramment l'arabe. Il
a rejoint le Foreign and Commonwealth Office (FCO) en 1978 et a servi principalement dans les pays arabes.
Il a d'abord été affecté au Bahreïn en tant que deuxième secrétaire (1981-1984). Il a également servi comme ambassadeur britannique en Irak (2012-2014), en Syrie (2007-2012) et au Qatar- (2005-2007). Il était le consul général britannique à Dubaï (2000-2004) et à Bassorah (2004-2005). Il a également servi à New Delhi en tant que premier secrétaire 1991 à 1994.
[1] - L'ihram est un ternie arabe lié au hajj : tout au long du pèlerinage, le pèlerin doit être en état d’ihram (ar abe : [ihrâm], état de consécration rituelle ; sacralisation ; vêtement de pèlerinage). L’ihrâm symbolise l'entrée dans l'univers sacré. Pour cela, le pèlerin doit se soumettre à une purification physique complète (grandes ablutions) et à une certaine hygiène de vie.
INDE : DEUX HOMMES, LUN MUSULMAN, L’AUTRE HINDOU, ONT DONNE CHACUN LEUR REIN A L’ÉPOUSE DE L’AUTRE
xceptionnelle à plus d'un titre, la fabuleuse histoire de solidarité L humaine qui s'est déroulée en milieu hospitalier, en Inde, étonnant les médecins qui se félicitent aujourd'hui de cette grande première médicale, et touchant profondément l'ensemble de la population, émue par la beauté du geste à forte valeur symbolique, a créé des liens indéfectibles entre deux hommes : l'un de confession musulmane, l'autre hindoue. Le premier s'appelle Anwar Ahmed, le deuxième Vinod Mehra, chacun ignorant tout de l'existence de l'autre avant d'être confrontés, simultanément, à la même urgence vitale : donner un rein à leur épouse respective.
Tous deux étaient en proie au même désarroi en apprenant que leurs tests sanguins pour secourir leur moitié s’étaient révélés négatifs, lorsqu'une lueur d’espoir inespérée a jailli dans la salle d'attente où ils patientaient sans se connaître, rongés par l'anxiété : être chacun le donateur de l'épouse de l'autre.
Aussi incroyable que celui puisse paraître,
le groupe sanguin de Anwar Ahmed était compatible avec celui de la femme de Vinod Mehra, et vice-versa ! Les chirurgiens eux-mêmes n'en revenaient pas, d'autant plus que dans la plupart des cas les donateurs s'avèrent être des femmes. Devant le caractère urgent des deux greffes à réaliser, ils n'ont pas hésité un seul instant à proposer aux deux hommes d'entrer dans
les annales médicales indiennes pour sauver leurs épouses.
Depuis le 2 septembre dernier, date des deux opérations qui ont fait date, Anwar et Vinod. oscillant entre rires et larmes, partagent non seulement le même bonheur d'avoir offert une seconde vie à leurs femmes, mais sont liés désormais à vie, mesurant le prodigieux impact sur l'opinion
de leur geste salvateur, érigé en exemple de la main tendue vers son prochain par-delà les antagonismes religieux.
« Je vais célébrer cette année F Aid al-Adha avec encore plus de ferveur, tout cela grâce à Vinod. Il a donné son rein à ma femme. Ma femme se remet bien maintenant. C’est merveilleux. Ce qui nous lie est très fort dorénavant », déclarait récemment Anwar, l'Indien musulman, les yeux brillants dans lesquels Vinod, l'Indien hindou, pouvait Ere l'expression de sa gratitude.
« Je peux dire la même chose au sujet d’Anwar. il a sauvé ma femme également. Tout comme lui, ma ferveur sera plus grande encore pour Diwali (la grande fête des lumières) », confiait ce dernier au même moment, avec une émotion palpable.
C'est en marchant T un à côté de l'autre que les deux hommes sont retournés au chevet de leurs épouses convalescentes, plus unis que jamais, notamment par la même conviction inébranlable : « le sang qui coule dans nos veines est le même », ont-ils répété en chœur.
WEEKEND PORTES OUVERTES DANS LES MOSQUÉES EN ITALIE
Près de 2 000 associations religieuses ou laïques ont pris part à l'opération « Mosquées portes ouvertes » organisée les 11 et 12 septembre à travers l'Italie. L’initiative a été portée par les associations Communautés du monde arabe en Italie (Co-mai) et Unis pour unir dans le but de renforcer le dialogue avec les non-musulmans, les chrétiens en particulier majoritaires dans le pays.
Pour les organisateurs, il s'agissait de lancer un message fédérateur au moment des commémorations des attentats de New York en 2001. Le président du Co-mai Foad Aodi a appelé le grand public à se rendre dans les mosquées à partir de 91130, à l'issue de la prière
de 1‘Aid al-Adha. « Nous devons tous nous unir pour abattre les murs du silence, de l'indifférence, de l'ambiguïté et de la confusion pour contribuer à renforcer le dialogue en faisant tomber toute instrumentalisation du monde arabe et musulman » . déclare-t-il.
La mosquée de Rome, un des plus gros édifice islamique d’Europe, a refusé de participer. Au quotidien II Messagero, Abdellali Redouane, le recteur de la mosquée, n'a pas approuvé cette initiative. « Le dialogue avec les catholiques peut s'instaurer sous d'autres formes qui ne requièrent pas ce genre d’opération. », estime-t-il. L'Italie compte environ 1,6 millions de musulmans.
Saphirnews
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HAD J 2016
V
E DE LA COMMUNAU
RETOUR DES PELERINS ETATIQUES
Plus de 3650 pèlerins déjà à Abidjan
Du mardi 20 septembre au mardi 27 septembre, les huit premières vagues des pèlerins du contingent étatique ont effectué sont de retour au pays après avoir observé les rites du pèlerinage à la Mecque qui font désormais d’eux des “El Hadj” et “Hadja”.
PROPOS DE...
Par KYK
Ali Berté (2ème Vice-Commissaire)
h Nous souhaitons aller d’exploit en exploit au fil des années »
Chose promise, chose due. Les acteurs étatiques de l’organisation du Hadj avait fixé la date retour des pèlerins ivoiriens sur neuf jours à compter du 20 septembre 2016. C'est devenu une réalité qui procure la joie dans le cœur de nombreux observateurs avertis. Comme au départ, les 3600 pèlerins musulmans sur le quota de 4200 effectif sont arrivés sur le charter malaisien affrété par “Air Côte d’Ivoire” effectivement de la terre sainte d'Arabie Saoudite par vagues successives soit un vol par jour. Sur chaque vol charter, l’on enregistre 450 passagers. Le même dispositif adopté au départ, est resté le même. Il s’agit du système d’encadrement baptisé (43/1). C’est-à-dire un encadreur religieux pour 43 pèlerins. Par charter, on note dix groupes dudit système faisant ainsi 430 pèlerins pour 10 religieux. Les vingt places restantes sont occupées par les encadreurs techniques dont le chef de vol. les membres des commissions sécurité, sociale, médicale, transport, hébergement et restauration. Jusqu’au vol 8. l’on a pu enregistrer 160 encadreurs techniques dont huit chefs de vols ; tandis que le nombre de pèlerins est de 3440 et celui des encadreurs religieux est de 80 personnes en raison de 10 par vol. Ces huit vols ont eu respectivement pour responsables de vols les Imams Ibrahim Koné, Mamy Doumbia. Namory Kéita, Amara Ouattara. Haroun Koné, Mamadou Dosso, Moctar Dosso et Mouhamed Koné. L’Imam Sy Savané Ahmadou, responsable du vol 9 devrait rejoindre ses pairs le mercredi 28 septembre 2016. Si les départs en terre sainte d’Arabie Saoudite ont été programmés dans la nuit, les différents retours ont eu lieu dans la fourchette horaire de 11 heures 58minutes à 14heures 57minutes. Précisons que les vols 1,2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 ont atterri respectivement sur le tarmac de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny à 11 heures 58minutes, 12heures 45minutes, 12heures 30minutes, 13heures 33minutes, 13heures 50minutes, 14heures 57minutes, 12heures 40minutes et 12heures 15minutes. Les vols ont été identifiés par les mêmes couleurs comme au départ. Il s’agit dans l’ordre
des vols des couleurs orange, blanc, vert, jaune, gris, marron, violet et rose. La dernière vague des pèlerins du contingent étatique arrive dans le vol bleu. Signalons que certaines personnalités religieuses dont l’imam Ismaël Coulibaly du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM), le Moufti Moussa Diabaté, Président du Conseil Supérieur Islamique (CSI) et Aboubacar Konaté de l'Organisation des Etablissements et Ecoles Confessionnels Islamiques (OEECI) faisaient partir du nombre des passagers du charter. Pour l’édition 2016 du Hadj, les confirmés “El Hadj” et “Hadja” sont issus de trente régions de la Côte d’Ivoire que sont ceux du Bélier, de l’Iffou, de N’Zi, du Sud-Comoé, du Folon, du Kabadougou, du Gôh, du Lôh-Djiboua, de Massan, des Grand-ponts, du Tonkpi, du Cavally, du Guémon, du Haut-Sassandra. Nawa, de San-Pedro, du Hambol, du Gbèkè. du Béré. du Bafing, du worodougou, du Gontougo, des Lagunes, de l’Agnéy-Tiassa, du Poro, du Tchologo, de la Bagoué, de l’Indénié-Djuablin, du Bounkani et de la Marahoué. Rappelons que la région des lagunes a enregistré le fort taux de participants avec plus de 2000 pèlerins. A l’arrivée du premier vol charter, une forte délégation des officiels dirigée par le Général Lanciné Cissé (représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur) a serré la main de chaque pèlerin à la descente de l’avion. Les sept vols qui ont suivi ont également droit à l’accueil par d’autres officiels de marque. Sur le vol 7, l’on a enregistré deux malades dont un transporté de l’avion par le fauteuil roulant. Ils ont été immédiatement pris en charge par la “croix-rouge” qui était présente à leur arrivée. Cette année, l’on a pu noter un cas de décès d’une vieille de plus de 70 ans survenu dans la ville sainte de Médine par mort naturelle. Tout en espérant le meilleur, indiquons que l’organisation du Hadj de 2016 démontre bien qu’il est possible de croire à une éventuelle amélioration d’année en année.
Koulibaly Y Khayder
Nous pensons donner le meilleur de nous-mêmes en assurant un bon encadrement de nos pèlerins. Depuis les préparatifs, en passant par les départs au déroulement des rites du Hadj jusqu'au retour, nous avons pris le soin de nous entretenir sur les mesures visant à assurer le bien-être des pèlerins partout où ils se trouvent. Nous avons tenu une réunion avec la presse pour faire le bilan du séjour de Médine, mais aussi d’informer cette presse sur les recommandations du séminaire de validation du plan d’action du circuit cultuel Mina, Arafat, Mouzdalifa et Mina. Nous avons
eu la chance de loger nos pèlerins à proximité de la Mosquée sainte du Prophète (saw) de Médine et du Haram à la Mecque. Nous souhaitons aller d’exploit en exploit au fil des années.
Imam Alséni Bamba (Encadreur religieux)
« Je salue l’esprit de discipline des pèlerins ivoiriens lors de cette édition 2016 du Hadj h
Après plusieurs mois de séjour en terre sainte d'Arabie Saoudite, nous sommes de retour au pays. Je salue l'esprit de discipline des pèlerins ivoiriens lors de cette édition 2016 du Hadj. En tant qu’encadreur religieux, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Aucune œuvre humaine n’étant parfaite, c’est au tour des pèlerins de nous apprécier. Nous en tirerons des leçons pour une bonne amélioration l’année prochaine.
El Hadj Salif Sidibé (pèlerin)
il Le Hadj 2016 est un souvenir positif »
Nous saluons les efforts des autorités ivoiriennes qui ont tout mis en œuvre afin que les pèlerins ivoiriens accomplissent le Hadj dans de bonnes conditions. Nous avons été logés à proximité du Haram à la Mecque et même à Médine. Nous avons eu droit à une restauration de taille. Notre sécurité a été également garantie par des agents de sécurité compétents. Le Hadj 2016 est un souvenir positif.
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IE DE LA COMMUNAUTE
HADJ2016
M. Diébré Moumine : « le système d’accueil est maîtrisé et fonctionne bien »
Jeudi 22 septembre 2016, Ici vague de retour des pèlerins du pèlerinage a la Mecque se poursuit. Le troisième vol charter transportant les pèlerins ivoiriens de retour des lieux saints de l’islam a atterri sans encombre ci l’aéroport Félix
Houphouët-Boigny, 12h30.
Les premiers pèlerins ont quitté l’aéroport à 14h00 comme prévu. Ils sont arrivés à la mosquée de la Riviera Golf aux alentours de 15 heures. Ce qu’il faut noter pour cette journée, c’est la maîtrise parfaite des consignes et des actions à exécuter qui font partie de la stratégie mise en place par la commission Gestion des Départs et Retours du Commissariat du hadj en Côte d’Ivoire. À cet effet, le président Diébré Moumine félicite tous les membres de l’organisation pour le travail accompli. « Nous avons acquis de l’expérience depuis le premier vol ; aujourd’hui, tout a été vite fait et bien fait. À 15h25 minutes, tous les pèlerins avaient
récupéré leurs bagages à la mosquée de la Riviera Golf », a-t-il justifié. Et le président de la commission GDR affiche son objectif de permettre aux pèlerins de faire leur prière de Asr (16 heures) à domicile. Et selon lui, « cela est possible puisque les premiers pèlerins à quitter la mosquée de la Riviera ont pu prier avec leurs familles ou dans les mosquées de leurs quartiers ». Et il affirme avoir reçu des appels téléphoniques de certains pèlerins dans ce sens.
M Diébré en a profité pour féliciter toutes les structures qui épaulent le Commissariat du hadj dans cette organisation, à savoir Air Côte d’Ivoire et l’agence NAS IVOIRE,
RETOUR DES PÈLERINS
KOMARA Mamadou
les commissions GDR et Sécurité du Commissariat du Hadj. Pour les vols à venir, M Diébré rassure les pèlerins et leurs familles que les efforts entrepris par le Commissariat du Hadj vont se poursuivre et s’améliorer, par la grâce de Dieu pour leur permettre rentrer au pays dans les meilleures conditions. Et surtout de passer moins de temps entre l’aéroport et la mosquée de la Riviera Golf. Le
président de la commission GDR a précisé à l’attention des pèlerins que toutes les réclamations reçues par leurs services ont trouvé solution et que leurs auteurs sont tous repartis satisfaits.
HADJ 2016
VISITE AU CIMETIERE DE MOUAYISSIM
Abou Soufyane
Les responsables du hadj visitent les tombes des matyrs de Mina
Ce samedi 17 septembre 2016, les responsables de l’organisation étatique du Hadj ont rendu une visite au cimetière de Mouayissim pour se recueillir sur les tombes des pèlerins de l’édition du Hadj 2015, décédés lors de la bousculade meurtrière de Mina.
Devoir ou obligation, cet acte des responsables ivoiriens du Hadj? A un an des événements tragiques de Mina qui ont occasionnés la mort de plus de deux (2) mille pèlerins musulmans venus de toutes les contrées du monde, le comité de surveillance et le commissariat du hadj montrent enfin les tombes des martyrs à leurs familles respectives. Des tombes identifiées à travers des numéros qui leur ont été attribués lors de l’inhumation. C’est grâce à ces numéros soigneusement enregistrés et gardés dans un fichier par le commissariat du Hadj, que la délégation a pu mener cette mission. Avec des larmes aux yeux, Imam Ismaël Coulibaly, représentant le Cheick Boikary Fofana et l’ensemble de la délégation ont prié sur chaque tombe des victimes ivoiriennes avant de clore la visite par une séance de prière générale pour les milliers de victimes de Mina et particulièrement pour les ivoiriens. Une démarche que les parents ont appréciée à sa juste valeur. Pour eux, c’est une occasion de voir enfin où sont enterrés leurs frères et soeurs. Pour Docteur Koné, un pèlerin qui a perdu son épouse médecin, retrouver la tombe de son épouse, est une libération pour lui.
” Hier j'ai fait un tawaf au cours duquel j’ai prié pour mon épouse et aujourd’hui, Dieu m'a permis de venir sur sa tombe. C'est vraiment un soulagement pour moi. Je peux maintenant refaire ma vie”. Le commissaire du hadj, Imam Bachir Ouattara et Bamba Messamba ont indiqué que cette visite vise à permettre aux
pèlerins de pouvoir non seulement identifier, mais aussi se recueillir sur les tombes de leurs parents décédés l’année dernière lors du drame de Mina. ” Après le drame, il était de notre devoir de venir avec les parents des victimes pour leur montrer les tombes de leurs martyrs et leur permettre de faire des prières pour
eux”, a justifié Imam Bachir. Cette visite a permis également aux parents de constater que les victimes ont été enterrées dignement selon les principes de la religion musulmane. Ce, contrairement aux rumeurs qui ont stipulé que toutes les personnes décédés ont été enterrées dans une fosse commune.
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BAT
Par Pamanta
NUMEROS UTILES
DEBAT
Est-il permis de célébrer le nouvel an hégirien
comme le nouvel an grégorien
MAGGIC. S
A mon avis, il est permis de célébrer le nouvel an hégirien pour montrer l’intérêt qu’on accorde à cet événement musulman. Mais à condition, qu’on le fasse dans des conditions conformes aux recommandations divines et à la
sounna du Prophète Mouhammad (saw). On l’habitude d’attendre parler de la célébration de la Sainte-Sylvestre par certains aînés musulmans qui estiment qu’il faut occuper sainement les jeunes musulmans attirés par les loisivetés.
SAUF KÉITA
Je pense qu’il ne faut pas permettre aux musulmans de célébrer le nouvel an hégirien comme le nouvel an grégorien. Au contraire, il faut organiser à l’approche de cet événement des communications autour des mérites à célébrer sainement le nouvel an musulman avec des exemples à l’appui. Ainsi, les jeunes sauront comment aborder cet imôrtant événement.
KONÉ SALFO
Il est permis de célébrer le nouvel musulman mais en lisant le Coran, les hadiths et en faisant les salates sur le Prophète (saw). C’est une marque de reconnaissance à l’égard du Créateur qui nous gratifie d’une année de plus.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet:
La mendicité est-elle permise en Islam?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d'Islam Info, à l'adresse : www.islaniinfos.net
At-tachahoud
) SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE
20 22 20 30
PREFECTURE DE
POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA
POLICE JUDICIAIRE
20 21 23 00
DIRECTION DE LA
POLICE ECONOMIQUE
20 32 51 44
► DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
Tél: 23 45 16 90
POMPIERS ZONE 4
Tél:21 35 73 65
POMPIER DE
YAMOUSSOUKRO
Tél: 30 64 11 00/
30 64 42 12
COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE Tél: 20 25 70 00
>AEROPORT
AEROPORT FELIX
HOUPHOUET BOIGNY
Tél:21 75 79 01 /
21 75 79 02
1- At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou.-Sâlawâtoulilah as-Salâmou alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ala Ah Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah,
Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim.
Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Islam Info N° 563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04 Octobre 2016-du Araba 26 Zoul Hidja au Tarata 02 Mouharam 1437H
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LAM AU FEMININ
moignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
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Un étrange sentiment de soulagement
L'enfant adulte a parfois un troublant ressenti de soulagement au décès de son parent. Ceci n'est absolument pas en contradiction avec le fait qu'il souffre de la disparition de son parent qui aimait peut être plus que tout. Ce soulagement -qui n'est bien sûr pas présent chez tous les enfants adultes en deuil- est très subtil et se décline sur deux axes: le premier est un soulagement face à l'arrêt de la souffrance de son parent -celui-ci ne doit plus désormais s'épuiser à lutter contre son cancer, il est enfin affranchi de l'enfer de l'Alzheimer etc. Sa mort signe la fin de ses tourments et ceci est source d'apaisement pour l'enfant adulte.
Le deuxième axe est plus intime. Le parent a été celui qui a régi une partie de l'existence de l'enfant. Son influence, son jugement, ses critiques parfois affectent et influencent profondément l'enfant, même quand celui-ci atteint l'âge adulte. Combien d'hommes et de femmes adultes continuent à moduler leurs choix et leurs décisions (consciemment ou non) en fonction de ce qu'ils croient que leur parent va en penser? Avec le décès du parent, c'est comme si I' "Œil de Moscou" se fermait à tout jamais: l'enfant adulte n'a plus de "compte à rendre", il n'a plus de décisions à prendre en prenant plus ou moins
consciemment en compte les jugements ou critiques potentielles de son parent. La mort du parent réduit son emprise psychique sur l'enfant adulte, même s'il n'avait pas conscience d'être sous cette influence.
Il en résulte souvent un sentiment de liberté que l'enfant adulte ne parvient pas toujours à s'expliquer. Il se culpabilise même de ressentir cet embarrassant soulagement, alors même que son parent est décédé et qu'il se dit qu'il devrait être totalement écrasé de douleur. Ce sentiment n'est pas antinomique de la peine, il n'est pas non plus antinomique de l'amour: même des personnes ayant des relations paisibles avec leur parent peuvent éprouver ce subtil ressenti de liberté. Il n'a pas lieu de se culpabiliser. C'est un mouvement naturel du deuil qui parle de l'affranchissement intérieur d'une contrainte psychique parfois inhibante.
Le soulagement provient également du constat que le processus de deuil ouvre, au fil des mois ou des années, à une relation intérieure plus pacifiée et plus profonde avec son parent, comme si le travail de deuil permettrait de "nettoyer" les composantes névrotiques de la relation pour n'en conserver que les aspects positifs.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
UN AMOUR URAI !
Elle-même n’avait pas été à l’école. Sa mère, malinké, l’a donné en mariage à son cousin, le fils de sa sœur en 1965. Ensuite elle est allée vivre dans un autre pays étranger africain. Et avec cet homme elle est restée mariée de 1965 à 1995. Ce monsieur avait neuf ans de plus qu’elle. Ils ont bien vécu. Elle était sa première épouse. C’était un homme assez débrouillard, commerçant, qui s’est beaucoup enrichi. Ce monsieur l’a beaucoup aimé. Elle aussi a non seulement eu la paix dans ce foyer, mais elle a eu neuf enfants en trente ans. Aujourd’hui sa première fille a quarante six ans. Elle a bien vécu avec ce monsieur. Les enfants ont réussi, beaucoup sont en Europe. Il y’en a un qui est même capitaine
j^stuce beauté
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
dans l’armée. Vraiment elle a vécue une belle vie. Quand on accepte le choix des parents, souvent on a une vie pleine de « baraka » [bénédiction].
Son mari est décédé en 1995, trente après. A peine revenue en Côte d’Ivoire dans une ville limitrophe d’Abidjan après deux ans, le même monsieur qui voulait l’épouser à seize est venu re-pointer encore alors qu’ils étaient tous deux grands parents. Il avait atteint environ la soixantaine. Ce monsieur est revenu, et après trois ans de démarches, il l’a enfin épousée. Il a épousé comme si c’était une jeune fille avec danses, uniformes, et tout le bataclan. Et pourtant ils avaient un certain âge.
A. su ivre
Aïssata Pamanta
AJ/ïe de couple
Cissé A
La papaye, une solution pour lisser les talons secs et fendillés
12 habitudes qui ne font pas du bien à vos seins
Prenons soin de nos seins!
On veut toutes avoir de beaux seins, mais certains gestes que nous faisons au quotidien abîment notre poitrine sans qu’on en soit vraiment consciente.
Zoom sur 12 habitudes qui abiment nos seins. Parce que toutes les femmes peuvent avoir une jolie poitrine... sans trop d’effort!
Porter un soutien-gorge mal adapté
Choisir le bon soutien-gorge est un art. Ni trop serré, ni trop ajusté, ni trop large, ni étouffant, ni trop ajusté, etc. Si vous hésitez, allez dans une boutique spécialisée où l’on pourra vraiment bien vous conseiller.
Aussi, il est important de toujours essayer les soutiens-gorge avant de les acheter. Selon les marques et les modèles, il se pourrait que vous ne preniez pas la même taille ou la même grosseur de bonnet.
Porter de vieux soutiens-gorge
A chaque variation de poids, on devrait renouveler notre garde-robe de lingerie. Nos soutiens-gorge s’abîment rapidement (à moins d’en prendre un soin fou, mais qui le fait à tous coups?).
C’est pourquoi, on devrait se forcer à faire le ménage plus souvent dans notre tiroir à lingerie et ne pas s’obstiner à porter un soutien-gorge trop ajusté juste parce qu’il est trop beau! Tant pis! À la poubelle! Et ensuite, on va faire les magasins. C’est une excellente excuse, non?
Ne jamais les hydrater
La peau du buste doit garder toute son élasticité. Un peu de crème chaque jour (ou presque!) vous aide à garder votre peau belle et lisse. Prenez l’habitude d’en mettre à la sortie de la douche. Un rituel gagnant qui porte fruit... au fil des jours, des semaines, des mois...
La papaye est un fruit tropical qui est habituellement disponible à tout moment de l'année à un prix très abordable pour tout le monde.
Sa polyvalence et sa saveur douce et sucrée qui le caractérise nous permettent d'en profiter seul ou introduit dans plusieurs recettes délicieuses.
Ajouté à cela, elle a une richesse nutritionnelle très importante que nous pouvons utiliser pour améliorer de nombreux aspects de la santé et la beauté.
La peau des talons a tendance de se dessécher à cause de l'exposition constante à la poussière, l'humidité et
La demande de divorce sans raison
D'après Thawban (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Toute femme qui demande le divorce à son mari sans raison alors l'odeur du paradis lui est interdite ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°1187)
d'autres facteurs environnementaux.
Pour éviter les callosités et les fissures, il est conseillé de l'hydrater avec de la pulpe de papaye.
Il vous faut tout simplement : 3 tranches de papaye mûre
Comment faire :
-Mettez les tranches de papaye dans un bol et les écraser à l'aide d'une fourchette.
-Après la formation d'une purée, étalez-la sur les talons avec un massage doux et laissez agir pendant 20 minutes.
-Rincez à l'eau chaude et utilisez-le plusieurs fois par semaine.
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d'Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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Islam Info N°563 du Mercredi 28 Septembre au Mardi 04Octobre 2016-du Araba 26Zoul Hidjaau Tarata 02 Mouharam 1437H
IE DE LA COMMUNAUTE
COCODY
86™ ANNIVERSAIRE DU ROYAUME D’ARABIE SAOUDITE
Le renforcement de la coopération avec la Cfite d’Ivoire à l’ordre du jour
Le royaume saoudien a célébré ses 86 ans de souveraineté internationale. A cet effet, VAmbassadeur SEM SAOUD SAAD AL THOBAITI a offert une réception à sa résidence, sise à Cocody Riviera, dans la soirée de ce jeudi 22 septembre 2016. La cérémonie a été rehaussée par la présence des autorités politiques, diplomatiques, administratives et religieuses.
«Le royaume d’Arabie Saoudite est la première puissance économique du Moyen-Orient et le pays arabe le plus riche avec un produit intérieur brut (PIB) par habitant de plus 20000 dollars US. Il
possède l’une des plus grandes réserves mondiales de pétrole et de gaz au monde : et est le deuxième pays producteur de pétrole au monde », a déclaré le ministre Patrick Achi, au nom du président de la
KOMARA Mamadou
république SEM Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien. Le ministre ivoirien des infrastructures économiques a souhaité le développement d’une coopération profitable aux deux peuples. Il était membre d’une délégation comprenant l’honorable Sarah Fadiga Sako, première vice-présidente de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, des ministres Ahoussou Kouadio Jeannot, Nialé Kaba, Koné Mamadou.
Le ministre Patrick Achi a égrené quelques acquis de la coopération ivoiro-saoudienne tels que la signature d’un protocole d’accord de 7 millions de dollars en vue d’achever la mosquée “Salam” du Plateau, le financement de projets dans les domaines de l'emploi et de la formation professionnelle, de l’eau potable et la délivrance cette année de 5600 visas pour le pèlerinage à la Mecque.
À l'entame de la cérémonie, le diplomate saoudien, a rappelé que son pays célèbre sa réunification en une entité souveraine, le 23 septembre 1930 sous la houlette de feu Sa Majesté le Roi Abel Aziz Ben Abderrahmane Al Saoud. Cette date marque ainsi l’intégration du Royaume
d’Arabie Saoudite dans le concert des nations.
Depuis cette date charnière et vue les efforts entrepris par le Roi Salman Ben Abdel Aziz, « l’Arabie Saoudite est devenue un Etat moderne avec une économie prospère et orientée vers la réalisation des aspirations de ses citoyen », argumente t-il. Et SEM Saoud Saad Al Thobaiti, de conclure devant les manoeuvres de diabolisation de l’islam que : « l’Arabie Saoudite constitue le berceau de l’islam modéré et vrai ».
Sous son impulsion, une vision axée sur trois voies a vu le jour.
Après les allocutions, l’assistance a été invitée par l’Ambassadeur et son épouse à partager un diner dans les jardins de leur résidence. Le clou de la cérémonie a été la coupure du gâteau, représentant les 86 ans de souveraineté politique, économique et sociale du royaume saoudien. Cette somptueuse cérémonie a enregistré la présence, outre du ministre Patrick Achi, de des guides religieux parmi lesquels le Cheick Aima Boikari Fofana, Dr Moussa Fadiga Al Farouk, Cheick Bah Issaac, et de nombreux imams.
Islam Info
Frédérick Madore