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Islam Info #558
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #558
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 10 août 2016
- numéro
- 558
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Mamadou Koné
- Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes
- Abdul Karim Dosso
- Fadiga Moussa Al Farouk
- Conseil des Imams Sunnites
- Abdoul Kader Cissé
- Boun Ladj Camara
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- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
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- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001192
- contenu
-
N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2016
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EDITORIAL
Abidjan, siège du SIFRAM et du Centre Musulman d’Etudes Prospectives
La reprise du SIFRAM a été saluée par les participants. Cet important séminaire placé sur le thème central de « LE MESSAGE ISLAMIQUE : Quel discours et quelle stratégie de communication aujourd’hui ? », s’est soldé par d’impressionnantes résolutions utiles à promotion de l’Islam dans la sous-région ouest africaine francophone. P-2
SIFRAM 20X6
Islam Info N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
DITORIAL
Koulibaly Y Khayder
omm^ir~e
Abidjan, siège du SIFRAM et du Centre Musulman d’Etudes Prospectives
pays de la sous-région.
Musulmanes
des et
des
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
b
ou un compendium compétences musulmanes présenter un inventaire
d’Associations
3.
La reprise du SIFRAM a été saluée par les participants. Cet important séminaire placé sur le thème central de « LE MESSAGE ISLAMIQUE : Quel discours et quelle stratégie de communication aujourd’hui ? », s’est soldé par d’impressionnantes résolutions utiles à promotion de l’Islam dans la sous-région ouest africaine francophone. Les initiateurs comptent l’étendre aux pays de la zone avec pour l’arabe officielle l’arabe en plus du français et de l’anglais. Au cœur des préoccupations, de nombreux défis inhérents à l’amélioration de l’image de marque de l’Islam ont été identifiés. Dès lors, l’on s’est rendu compte de la pertinence de la vision éclairée du guide suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, le Cheick Al Ahima Boikary Fofana et ses collaborateurs à donner au Séminaire International de Formation des Responsables
(SIFRAM) toutes ses lettres de noblesse. Après cinq jours d’intense réflexion sur l’avenir de l’Islam en Afrique subsaharienne, cinq résolutions majeures ont sanctionnées l’important rendez-vous. Entre autres, la question de l’organisation du SIFRAM a été abordée. Les conclusions des travaux et échanges, la reprise du SIFRAM a été saluée par les participants. Il en découle sur ce point quatre décisions majeures à savoir :
1. La nécessité de pérenniser le SIFRAM sur la base d’une périodicité de deux ans. Il en ressort que le SIFRAM se tiendra régulièrement à Abidjan en alternance avec le CIMEF qui se tiendra de façon tournante dans la sous-région.
2. Le principe de la création d’un fonds de financement du SIFRAM a été admis mais les modalités pratiques de sa dotation restent à définir.
La mise en place d’une commission ou d’un secrétariat permanent du SIFRAM a été validée et son siège est fixé à Abidjan avec des représentants locaux dans les
"La Direction Générale des éditions ALif -Islam Info et Mme Coulibaly née Oumou (épouse du général Abdoulaye Coulibaly) expriment ses vives félicitations à un de ses fidèles lecteurs, Ciss Saint Moise, désigné “meilleur artisan 2016” par l’Etat de Côte d’Ivoire. Qu'Allah, Le Très miséricordieux le protège et l'assiste dans sa carrière!
4. Les participants ont convenu de mettre en place au niveau sous régional un cadre de concertation regroupant les responsables des conseils des oulémas de chaque pays.
5 . La réalisation d’un compendium des compétences islamiques de l’Afrique de l’ouest a été validée.
L’autre volet majeur débattu concerne l’intérêt pour les associations et autorités musulmanes de la sous-région ouest africaine de développer la réflexion prospective (think tank) pour soutenir la mise en œuvre de stratégies efficace pour le développement communautaire dans tous les secteurs (éducation, santé, économie, culture, ...). Les deux décisions majeures qui en découlent sont :
• Le séminaire a décidé de la mise en place d’un centre de réflexion prospective islamique. Le centre doit être un véritable think tank des intellectuels musulmans de la sous-région. Il doit être animé par des intellectuels et experts musulmans associés aux ulémas. Il pourra faire appel, si le besoin s’en fait sentir, à la contribution intellectuelle d’experts non musulmans. Le séminaire propose que ce centre soit basé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Mais chaque pays membre aura une représentation permanente du centre de réflexion.
• Le centre doit dans les meilleurs délais mettre en place un répertoire
thématiques de réflexion.
Les pages 8, 9, 10 et 11 rendent compte des témoignages reçus sur place par notre reporter. En un mot comme en cent, le choix d’Abidjan comme siège du SIFRAM et du Centre Musulman d’Etudes Prospectives est salutaire. Mais, le défi de l’organisation et de la responsabilité engagée des acteurs ivoiriens s’impose.
Editorial
Abidjan, siège du SIFRAM et du Centre Musulman d’Etudes Prospectives
Page 2
Chapelet
La définition précise du Hadj (pèlerinage)
Page 3
Vie et Spiritualité
Détails sur les rites et invocations pendant le Hadj et la ûumra: LE TAWAF
Page 4
Focus
SIFRAM 2016: Les grandes résolutions Page 6
Vie de la communauté
L’AEEMCI s’engage contre le trouble social
Page 6
Hadith femme
La femme, meilleur trésor pour l’homme
Page 15
Témoignage
Sœur ensorcelée, à cause de ses photos sur Facebook pgge 15
Confidence
Mon épouse est jalouse de ma réussite Page 15
Astuce / Beauté
Concerter sa femme aux prises de décision
Page 15
7 ^
Vq rire à ^°9o!n
Par CISSÉ A
H- UNE POETE OUVERTEMENT FERMÉE
Le directeur d’un asile de fous a enlevé le portail de l’asile pour des travaux d’aménagement. Deux fous de cet asile voulant s'évader dresse leur plan d’évasion. Ils se disent:
« Si le portail est haut, on passe en-dessous. S'il est bas, on passe au-dessus »
L'un d'eux va voir et revient dire à l’autre:
« Désolé, on ne peut pas s'évader, il n'y a pas de portail ! »
Islam Info N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
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Avec Zaman Taare. Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: O5h 15
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16hOO
MAGHRIB : 18h 30
ICHA 19h3O
HAPELET
Imam Mette Al Imam
La définition précise du Hadj (pèlerinage J
COMMUNIQUE-AJMCI
Arrêtons-nous un peu devant la définition précise et la sagesse ultime du Hajj (pèlerinage), ensuite nous parlerons des détails. Dans la langue: le terme “Hajj” signifie objectif. Certains oulémas l'ont défini comme l'objectif majestueux vers lequel on se dirige un grand nombre de fois. Si vous vous dirigez par exemple vers votre magasin cela n'est pas du Hajj, vous devez marcher vers quelque chose que vous honorez. Dans la loi jurisprudentielle: le terme “Hajj” signifie avoir pour objectif la Ka'ba pour y accomplir des actions particulières, en un temps particulier et d'une manière particulière. Allah a établi une maison pour Lui sur terre et nous a recommandé de lui rendre visite dans cette maison pour obtenir Son agrément: Quelqu'un peut demander: Est-ce qu'Allah n'est pas partout avec nous en tout lieu, que signifie alors le Hajj (pèlerinage)? Oui, Allah est avec nous partout mais, lorsque vous quittez votre travail et votre maison pour aller vers Lui, vous sentez qu'Il est satisfait de vous. Vous faites des efforts, vous supportez des difficultés et vous dépensez de
l'argent sans avoir aucun objectif matériel, social ou commercial, rien d'autre que l'agrément d'Allah, glorifié et exalté soit-ll. Bien qu'Il soit avec nous en tout lieu, Il s'est édifié une maison et II a dit: «Purifiez Ma Maison » (Al-Baqara (LA VACHE): 125)
Il s'est pris une maison et nous a recommandé de Lui rendre visite:
Un hadith qudussy dit: «Les mosquées sont Mes maisons sur terre et leurs visiteurs sont ceux qui les édifient. Bienheureux le serviteur qui se purifie chez lui et Me rend ensuite visite, car l'hôte a le devoir d'être généreux envers son visiteur.»
La mosquée est un lieu de culte et la Ka'ba et ses alentours sont des lieux de cultes. Allah dit: «afin qu'ils accomplissent la Salât. » (Ibrâhîm [ABRAHAM]: 37)
Tous ces endroits, la Mecque, 'Arafat, Mena, le parcours entre As-Safa et Al-Marwa, le lieu de la circumambulation, et ce qui entoure la mosquée sacrée, sont pour accomplir la Salât (prière).
«afin qu'ils accomplissent la Salât. » (Ibrâhîm [ABRAHAM]: 37)
Hadja Ténin membre de la Section Féminine Nationale de l’AJMCI, membre de l’ONG FEDEM (femme de demain) spécialiste de regroupement d’enfants organise en collaboration avec la BARAKAT (Building Trading Service) et SCCONAS Assurances (Société de Courtage et de Conseils en Assurances), la deuxième édition de la colonie de vacances islamique « Fird Dahous (le jardin de la miséricorde) » inchallah du 18 août au 03 septembre 2016 dans la cité historique de Bondoukou.
Au programme : mémorisation de
sourates, initiation à la langue arabe, jeux éducatifs, visites des lieux saints et sites touristiques, travaux manuels.
Montant : 70.000 francs CFA par colons et le payement peut se faire en deux versements.
Ne ratez sous aucun prétexte cette bonne occasion pour vos enfants afin de leur permettre de passer des vacances les plus réussis.
Infoline:
57.14.51.16/03.24.21.66
57.61.70.13/09. 93.88.10
COMMUNIQUE
LE SEFIK 16 OUVRE SES PORTES A KOUMASSI
COMMUNIQUE DE REMERCIEMENTS
Le lycée Moderne la Colombe reçoit du 06 au 13 août 2015 la 12ème édition du Séminaire de Formation Islamique de Koumassi (SEFIK) de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI).
Cette 12è édition a pour thème central : « AEEMCI 40 ans après, la formation et l’insertion socio-professionnelle au cœur des défis actuels » et renferme plusieurs activités dont la première qui est la grande cérémonie d’ouverture le dimanche 07 août 2016, le match amicale des anciens AEEMCIstes de Koumassi et
d’Adjamé, le voyage d’étude, la journée féminine, la journée du coran et le festival culturelle et artistique.
La participation à ce séminaire de formation islamique est de 6000 F et elle donne droit à toutes les activités sans oublier le logement, la restauration durant tout le séjour, une formation académique et religieuse.
L’AEEMCI après 40 de formation, reste la seule qui forme des élites musulmanes.
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COMMUNAUTE MUSULMANE DU PLATEAU
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Son Eminence CISSE Djiguiba, recteur de la Mosquée Salam du Plateau,
Monsieur- KESSE Feh. président du Comité de Construction de la Mosquée Salam du Plateau Au nom de la Communauté Musulmane de la Mosquée Salam du Plateau,
Voudraient remercier très sincèrement tous les fidèles musulmans et les non-musulmans, qui ont bien voulu apporter leurs contributions financières à la construction de la Mosquée Salam du Plateau, suite a l'appel de dons lancé en Août 2013.
Ils prient ALLAH TOUT-PUISSANT afin qu'il leur accorde tous les bons bénéfices de leur soutien inestimable.
Ils ont le plaisir d'annoncer aux généreux bienfaiteurs que le montant total des sommes récoltées, selon le constat établi par Maître Ahamel Meledje, Huissier de Justice commis à cet effet, se chiffre au 23 Mai 2016, à la somme de soixante-dix millions sept cent cinquante-huit mille cinq cent cinquante-sept Francs CFA (70 758 557 F CFA).
Le constat d'huissier certifie également que les
versements effectués du 18 Août 2013, date de départ de l'opération au 23 Mai 2016, n'ont subi aucun retrait, à l’exception des ordres de débits de la banque, d'un montant de 183 800 F CFA, au titre des frais de tenue de compte.
L'Imam CISSE Djiguiba et Monsieur KESSE Feh. président du Comité de Construction, informent par ailleurs les généreux donateurs que la somme recueillie sera utilisée au règlement des factures relatives à certains travaux effectués à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de prières.
Aussi, ils informant tous les hommes et les femmes de bonne volonté, qui voudraient apporter leur contribution à l'édification de cette belle oeuvre dédiée à Allah, qu'ils peuvent continuer de le faire jusqu’à la fin des travaux sur le compte N° 101100002524, ouvert dans les livres de la United Bank for Africa (UBA), sise au Plateau, Boulevard Botreau Roussel.
Que leur acte de générosité ait l’Agrément d’Allah !
"La Direction Générale des éditions ALif -Islam Info exprime ses vives félicitations à un de ses fidèles lecteurs, TOURE Faman, promu à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire. Qu'Allah, Le Très miséricordieux le protège et l'assiste dans sa carrière!
SAKONE OULMAR (Chargé de la
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Abou Istnaël
•urate de la semaine
SOÛRATOUL FATH-N°48- LA VICTOIRE ÉCLATANTE (SUITE):
TRANSCRIPTION : 29
TRANSCRIPTION : 29
e saviez-vous
Abou Ismaël
Détails sur les rites et invocations pendant (e Hadj et la ûumra: LE TAWAF
V.29: Mouhammadoun Rasoûlou Allâhi ; Wa-I-Ladhîna Ma'ahou 'Achiddâ'ou alâ Al-Kouffâri Rouhamâ'ou Baynahoum ; Tarâhoum Roukkaane Soujjadane Yabtaghoûna Fadlane Mina Allâhi Wa Ridwânane ; Sîmâhoum FîWoujoûhihim Mine 'Athari As-Soujoûdi ; Dhâlika Mathalouhoum Fî -t-tawrâti ; Wa Mathalouhoum Fî-I-'Injîli Kazar-ine 'Akhraja chat'ahou Fa'âzarahou Fâstaghlaza Fâstawâ Alâ Soûqihi ; Youjibou Az-Zourrâa Liyaghîza Bihimou Al-Kouffâra ; Waada Allâhou Al-Ladhîna 'âmanoû Wa amiloû Aç-çâlihâti Minhoum Maghfiratane Wa 'Ajrane Azîmane
V.29: Muhammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Evangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. [Allah] par eux [les croyants] remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes oeuvres, un pardon et une énorme récompense. (fin)
■Fuestions-Réponses
Abou Ismaël
Q.1 :Y a-t-ll des invocations particulières à faire lors de la gravitation autour de la Ka’aba ?
R.1: Il n’y a pas d’invocations particulières au moment de la gravitation autour de la Ka’aba. Au pèlerin, d’invoquer Allah, de réciter du Coran, et de demander à Allah le meilleur de la vie d’ici-bas et de l’au-delà.
Q.2: Que faire si du fait du grand nombre de pèlerins on ne peut pas prier ses deux unités de prières à ia Station d’Ibrahim, après le Tawaf
R.2: Si le pèlerin ne peut pas prier ses deux unités de prières à la Station d’Ibrahim, qu’il les prie dans n’importe quel lieu dans la
Mosquée.
Q.3: Le pèlerin doit -il être forcément en ablution pendant le Tawaf ? Que doit-il faire s’il perd son ablution pendant le Tawaf?
R.3: Le pèlerin, au moment du Tawaf doit être en état de pureté, donc il doit avoir fait ses ablutions, aussi majeure que mineure. Si le pèlerin perd ses ablutions pendant le Tawaf, il doit couper son Tawaf, aller refaire ses ablutions, et compléter par les tours qu’il lui reste à faire. Il ne doit pas recommencer les tours qu’il a faits avant de perdre ses ablutions.
lossaire Le terme
uTalbia, talbiya w Abou ismaël
La Talbia,(ou talbiya) est l’invocation que le pèlerin musulman prononce à haute voix au moment où il formule l'intention (Ihrâm) d'effectuer le pèlerinage et durant le pèlerinage lui-même, a plusieurs occasions et notamment à son arrivée à la mosquée sacrée de La Mecque. Il prononce (traduction de l'arabe) : " Me voici ô mon Dieu me voici ! Tu n'as point d'associé, me voici ! A toi la louange, ia grâce et le royaume ! Tu n'as point d'associé ! "
adith de la semaine
Abou Ismaë,
Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Celui qui accomplit le pèlerinage à la maison sacrée sans avoir de rapport sexuel (et tout ce qui y mène) et sans tomber dans la perversité, le nombre de ses péchés sera identique au nombre de péchés qu’il avait le jour où sa mère l’a enfanté. » (Rapporté par Boukhâry et Mouslim).
1 j^oua de la semaine
Doua à réciter lorsqu'on entre en état d'ihram et tout au Ions du Pèlerinage f La TalbivahJ
Abou Ismaël
Labbaïkal-lâhoumma labbaïk, labbaïka iâ charîka laka labbaïk, innal-hamda, wan-ni'imata, laka wal-moulk, lâ charîka lak.
Traduction : Me voici, Seigneur, me voici, Tu n'as aucun associé, me voici. La louange, la grâce et la souveraineté sont à Toi, Tu n'as pas d'associé.
Le Tawaf, c’est le fait de tourner autour de la Ka’aba. Nous allons citer les points concernant le Tawaf.
1. Lorsque le pèlerin, en Ihram, entre dans la Mosquée Sacrée, il se dirige vers la Pierre Noire, il l’embrasse. Sinon, il la touche de la main droite puis il embrasse sa main. Ceci est ce que faisait Ibn ‘Omar -qu'Allah l'agrée- qui a dit : « Je ne cesse de le faire depuis que j’ai vu le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) le faire ». (Voir « Fath al Bari », chapitre du Hajj, Porte 60 « Embrasser la Pierre »). Sinon, il la touche avec un bâton ou une canne puis il embrasse ce bâton ou cette canne. Si le pèlerin ne peut rien faire de tout cela, il fait un signe de sa main à la Pierre en disant : « Allâhou Akbar ! »
(Voir « Hajjatou an Nabi » de Cheikh ai Albani (Qu’Allah lui fasse miséricorde), page 57 en marge).
2. Que le pèlerin prenne garde de ne pas bousculer pour toucher la Pierre Noire ou pour l’embrasser ! Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a effectivement interdit cela et il a dit à ‘Omar-qu'Allah l'agrée- :
« Ô ‘Omar, toi tu es un homme fort, ne cause donc pas de tort au faible. Et lorsque tu veux toucher la Pierre, si le chemin est libre alors touche-la, sinon fais-lui un signe et dis : « Allâhou Akbar ! »
Le fait de toucher la Pierre Noire est un grand mérite selon les paroles du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) : « Allah ressuscitera la Pierre le Jour du Jugement Dernier, et elle aura deux yeux avec lesquels elle verra, une langue avec laquelle elle pourra parler, et elle témoignera en toute vérité pour celui qui l’aura touchée ».(Hadith authentique d’après Ibn ‘Abbass, rapporté par Ibn Khouzeyma, Ibn Haban, el Hakim).
3. Puis le pèlerin commence son Tawaf autour de la Ka’aba de sorte qu’elle soit à sa gauche. Il fait sept tours, chaque tour commence de la Pierre Noire et se finit à la Pierre Noire. Il doit prendre soin que la pierre d’Isma’il soit comprise dans son tour, qu’il passe bien derrière cette pierre, car elle fait partie de la Maison Sacrée.
4. Le pèlerin doit accélérer le pas dans les trois premiers tours, à partir de la Pierre Noire et jusqu’au coin Yéménite et entre ces deux coins, le pèlerin marche. Ceci est confirmé par un Hadith rapporté par Ibn ‘Omar -qu'Allah l'agrée- qui a dit : « le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a accéléré le pas dans (les) trois (premiers) tours et il a
marché dans (les) quatre (derniers) tours que ce soit pour le Hajj et la ‘Oumra »(Rapporté par el Boukhari).
Il doit s’envelopper de son pagne en couvrant l’épaule gauche et en découvrant la droite, et ceci tout le long du Tawaf. Il doit porter le pagne de cette façon uniquement durant le Tawaf (...). Précisons que cette règle concerne les hommes et non les femmes. Car comme l’a dit el Hafidh ibn Hajr dans « Fath al Bari », si les femmes devaient appliquer cette règle, elles risqueraient de découvrir ou de montrer des parties ou des formes qu’elles doivent cacher.
5. Le pèlerin touche le coin « Yamani » avec sa main à chaque tour, si ceci lui est possible, et il ne doit pas l’embrasser. Par contre, s’il ne peut pas le toucher, il ne devra pas faire de signe de la main dans sa direction.
6. Le pèlerin invoque entre les deux coins, le coin de la Pierre Noire et le coin Yamani, par cette invocation :« Rabbana Âtina fi dounia Hasanatane wa fil Àkhirati Hassanatane wa Qinâ ‘Adhâb anNâr »
Traduction: Seigneur, accorde-nous une belle part ici-bas, et une belle part aussi dans l’au-delà ; et protège-nous du châtiment du Feu .( S2 V201).
7. Lorsque le pèlerin a fini de faire les sept tours, alors il couvre ses épaules de son pagne. Puis il se dirige vers la Station d’Ibrahim et il récite :
[« wa-t-takhidhou mine Maqâmi Ibrâhima Mousalla ».
Traduction: Adoptez donc pour lieu de prière, ce lieu où Ibrahim se tint debout (S2 V125).
Il se met devant la Station d’Ibrahim de façon à ce qu’elle se trouve entre lui et la Ka’aba, puis il fait deux unités de prière. Dans la première Rak’at, il récite après la Fatiha, la sourate « les mécréants » (qoul yâ ayouhal kâfiroùna...), et dans la deuxième Rak’at, il récite après la Fatiha, la sourate « l’unicité » (qoul howa Allaho...).
8. Lorsqu’il s’est acquitté de ses deux unités de prière, le pèlerin va jusqu’au puits de Zamzam, et il boit de son eau. Puis il en verse sur sa tête, puisque le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit à son sujet : « la meilleure des eaux à la surface de la Terre, c’est l’eau de Zamzam. Elle contient une nourriture parmi les nourritures et une guérison contre les maladies ».
9. Puis le pèlerin retourne à la Pierre Noire. Et il se comporte envers elle de la façon expliquée dans le premier et le deuxième point de ce même chapitre.
Islam Info N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
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IE DE LA CO
YOPOUGON/LOKODJRO
CEREMONIE D'INVOCATION ET DE RECONNAISSANCE ParEl™'
Imam Issa Konfé réioint le cercle des Elus de Dieu
Le vendredi 29 juillet 2016, l'Association Islamique de la Tidjaniya en Côte d'Ivoire (AITCI) et son guide spirituel CheickAbdoul Ziz Sarba ont célébré officiellement l'imam Issa Konfé qui a bénéficié trois des grâces divines depuis les Emirates Arabe-Uni. C'était à la Mosquée Konfé de Yopougon-Lokodjro non loin de l'autoroute du nord.
Les précieux objets présentés par le Cheick Sarba et rimant Konfé Issa.
"C'est un honneur pour nous d'avoir comme membre, l'imam Issa Konfé qui incarne une des valeurs sures de la communauté tidjanie", affirme le Cheick Abdoul Ziz Sarba (guide spirituel de l'AITCI). Cet homme vient de recevoir de la part de ses maîtres ou Chérifs (descendants du Prophète Mouhammad (saw)) aux Emirates Arabe-Uni, trois faveurs sacrées. Il est désormais le premier africain a recevoir les cheveux du Prophète Mouhammad (saw), un morceau du ruban vert à l'intérieur de la Kaaba et
un peu d'eau qui a servi à laver les cheveux du Messager Rassoul (saw). Après avoir mémorisé le glorieux Coran pendant 9 mois en Tunisie et après de brillantes études en Syrie et aux Emirates Arabe-Uni. Actuellement Imam, conférencier et prédicateur international, il a su mériter la confiance de ses maîtres qui restent aussi les dignes descendants du Prophète de l'Islam. Tous ceux qui ont bénéficé de ces grâces avant lui, ont été soumis à un certain nombre d'épreuves afin de tester la sincérité de leur Foi au Tout-Puissant Créateur de l'univers et au dernier de ses Envoyés. Suite à l'accomplissement des différents niveaux d'épreuves à traverser, le Chérit (descendant du Prophète Mouhammad (saw)) a observé une prière de consultation afin de savoir s'il peut ou non avoir droit aux trois grâces. Issa Konfé est donc apte à recevoir les trois trésors de l'Islam. Il reçoit d'abord les cheveux du Prophète Mouhammad (saw) et le morceau du ruban vert à l'intérieur de la Kaaba avant de récupérer la 23ème nuit du mois béni de Ramadan, l'eau qui a servi à laver les cheveux du Messager Rassoul (saw). Le Cheick Abdoul Ziz Sarba (guide spirituel de l'AITCI) ne veut pas laisser passer sous silence cette grâce honorifique dont bénéficie la communauté tidjanite en particulier mais surtout de la communauté musulmane national en général. A l'occasion de la
Propos de..
Cheick Abdoul Aziz Sarba (guide spirituel de l'AITCI)
" C'est toute la communauté musulmane nationale qui est honorée"
Nous très honorés de célébrer notre fils Issa Konfé pour la grâce que Dieu lui fait. C'est toute la communauté musulmane nationale qui est honorée. Nous l'avons certes, célébrer aujourd'hui. Après, nous irons voir nos leaders religieux dont le Cheick Boikary Fofana pour lui faire partager la bonne nouvelle.
Issa Konfé (le nouvel Elu)
" C'est notre manière à nous d'exprimer notre reconnaissance à Dieu"
Cette cérémonie est d'une grande importance pour moi. C'est notre manière à nous d'exprimer notre reconnaissance à Dieu, Le Créateur de l'univers. Les fils musulmans ont manifesté leur joie. Que nous accorde les mérites !
El Hadj Aboubacar Konfé (Oncle de Issa Konfé)
"Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les grâces en notre faveur"
Notre fils fait la fierté de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Nous sommes reconnaissants envers Dieu pour les grâces en notre faveur. Nous avons évoqué Dieu et tout le monde est heureux d4e l'avoir fait. Que Le Tout-Puissant nous permette de jouir des mérites d'une reconnaissance à son égard !
cérémonie de reconnaissance à Dieu, il a exhorté les fidèles à invoquer le Seigneur pour avoir choisi Konfé comme un Elu de la communauté tidjanite. Il a ensuite donné quelques enseignements pour le bien fondé de action de grâce divine sur
sa créature. De nombreux dignitaires tidjanites de la Côte d'Ivoire et d'ailleurs ont été enregistrés lors de cet important rendez-vous religieux. Les bénédictions finales ont mis fin à cette rencontre.
YAMOUSSOUKRO
4EME ÉDITION DU SÉMINAIRE “AL FALAH”
KOMARA Mamadou
La JEMCI prône l’amour et le pardon pour venir bout du terrorisme
Du 31 juillet au 06 août 2016, la capitale politique de ivoirienne a abrité la quatrième édition du séminaire de formation islamique Al Falah, avec pour thème principal “Quelle compréhension pour la jeunesse musulmane ?”.
Sous l’autorité spirituelle du Dr Moussa Fadiga, Raïs de l’AMSCI et du Cheick Ul Islam Ladji Camara, président du CODIS, la Jeunesse Musulmane en Côte d’Ivoire (JEMCI), cette quatrième édition du “Falah” s’est tenue au lycée scientifique de Yamoussoukro du 31 juillet au 06 août 2016. Ce séminaire, parrainé par M. Abdoul Kader CISSE, Trésorier Payeur Général, était sous le patronage du Ministre d’Etat Hamed BAKAYOKO.
Ce séminaire qui enregistre la participation de délégations venues de l’ensemble du pays sera meublé de prêches, de conférences, de Tafsirs (interprétation du Noble Coran), de colloques, d’activités sportives et de forums d’échanges entre les séminaristes.
Dans son allocution, le président du comité d’organisation M Touré Vakaramoko a dit sa reconnaissance à M Dosso Karim, président national du JEMCI pour la confiance placée en sa personne pour conduire les travaux de cette importante activité. Qui va s’étendre sur une semaine.
Quant au président de la Jeunesse Musulmane en Côte d’Ivoire, il a axé son intervention sur les vagues d’attentats terroristes qui secouent le monde entier, et appelé à la prise de conscience générale de tous. Sur ces faits, le président Dosso Karim s’est adressé aux ivoiriens et aux habitants de la Côte d’Ivoire, sans distinctions de religion, à travers “l’appel de Yamoussoukro” : « retournons aux valeurs que nous enseignent les religions monothéistes, valeurs symbolisées dans la personne du messager de Dieu le prophète Mohammad ( SAW), L’amour, le pardon, la tolérance, le partage et la paix ». Aux termes de son
propos, M Dosso a reconnu que « la lutte contre le terrorisme ne peut se gagner avec des fusils ». Avant de demander à la classe politique ivoirienne, d’user du « dialoguer pour le règlement de tous les différends ». Il a enfin remercié le président de la république. SEM Alassane Ouattara pour avoir engagé le dialogue et la concertation avant d’initier les réformes constitutionnelles.
Les travaux du séminaire ont débuté par la conférence sur le thème “l’intégration des écoles confessionnelles musulmanes au système éducatif national” prononcée par Dr Issaac Bamba. expert en sciences de l’éducation. Ensuite, la journée du mardi 02 août 2016 a été débutée par un enseignement du Dr Issaac Bamba sur “les notions de djihad et de charia en islam, explications et implications”.
La tenue de ce séminaire a été rendue possible grâce au concours d’importantes personnalités du monde de l’éducation et du Préfet de la région du Gbêkê, M Konin AKA représenté par le Secrétaire Général de Préfecture. L’inspecteur Général Kouyaté Idriss, le Directeur Régional de l’Éducation Nationale M DIACKO Abdoulaye
et du Proviseur du Lycée Scientifique M. KOULA Henri ont facilité le déroulement de ces assises à divers titres. Prévu pour accueillir 800 militants et responsables de sections de l’AMSCI, du CODIS et du JEMCI, le séminaire de formation Al Falah a finalement enregistré plus de 1500 participants, venus d’Abidjan et dans l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Elle prendra fin samedi 06 août 2016.
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rIE DE LA CO
Koriyan Caman
GRAND BASSAM
SENAFOI 2016
L’AEEMCI s’engage contre le trouble social
Le samedi 31 Juillet 2016, s’est tenue au CAFOP de Grand-Bassam, la cérémonie de clôture de la 28ème édition du Séminaire National de Formation Islamique (SENAFOI). Organisé par le Comité Exécutif de l’Association des Élèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire, cette édition a eu pour thème : « Sécurité sociale, paix nationale : Devoir de
contribution de la jeunesse musulmane ».
Mots de...
Le but de la rencontre a été de clore une semaine de formation islamique, mais aussi de développer, à travers une conférence, le thème central de ce 28ème Senafoi.lmam Cissé Djiguiba. Directeur Général de la radio Islamique Al Bayane conférencier du jour a entamé sa communication sur le thème central.
Il a d’entrée de jeu, décrié l’extrémisme, l’intolérance, l’excès de confiance en soi, le refus de dialoguer qui minent les relations humaines d’aujourd’hui. « Alors que l’exercice de notre foi exige le dialogue » précise-t-il.
Après une définition des mots clés du thème ; sécurité et paix, Imam Cissé a, en tant qu’observateur fait l'état des lieux de la sécurité nationale ivoirienne. Selon lui, les séquelles de la guerre, le manque d’emploi exposent la jeunesse à la manipulation d’idéologies partisanes. Et constituent ainsi des facteurs favorisant l’insécurité sociale. À titre d’exemple, il a fait mention de l’attentat meurtrier qui a lieu à Bassam, le 13 mars 2016. Cela malgré les efforts constatés du gouvernement pour protéger les personnes et les biens.
Comme contribution donc, de la jeunesse musulmane pour une paix durable, Imam Cissé D. a fait montre des défis que celle-ci a à relever en vue de parvenir à une société paisible. Au premier rang desquels, le défi de la communication et de l’information. Car selon lui, elles sont source de manipulation du monde d’aujourd’hui gouverné par les réseaux sociaux. « La communication c’est la vie, il faut savoir l’utiliser » a-t-il invité. À cela, il a ajouté le défi de la formation académique et religieuse.
Aussi a-t-il exhorté, la jeunesse à la relecture des textes qui ont fécondé la civilisation musulmane, qui à son tour, a enrichi l’humanité en lui accordant toute sa valeur, son honneur et son essence.
Selon lui, la jeunesse musulmane doit s’éduquer aux principes de la foi, car c’est ce qui a permis à la toute première génération musulmane de comprendre le monde, d’avoir une vision pieuse et d’acquérir les valeurs humaines. Outre cela, il a recommandé à tous l’adoration d’Allah qui permet de garantir la paix et la sécurité dans tous ses aspects à quiconque L’adore.
Poursuivant, l’imam Cissé a affirmé que la paix est même le thème central de l’Islam. Pour lui, ce mot est tellement important en
Islam que le Coran en parle dans 140 de ses versets. « La paix n’a pas de prix et pour mieux comprendre son importance, il faut analyser son contraire» ajoute-t-il. Il a saisi l’occasion pour montrer à la jeunesse combien la venue d’une paix durable dans la Côte d’Ivoire et le monde lui incombe. « Votre rôle dans la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire et dans le monde est tellement prépondérant que si vous ne le jouez pas, vous serez de simples suiveurs, n’ayant rien compris des recommandations de l’Islam responsabilise Imam Cissé.
Pour finir, le conférencier a recommandé à la jeunesse musulmane militante, un militantisme rassembleur et la création de synergie pour aller de l’avant. « Comment construire l’unité malgré la diversité culturelle, dans la paix? tel doit être le sens de votre contribution » termine-t-il.
La rencontre a également été marquée par une série d’allocutions qui ont essentiellement consisté en des remerciements, des témoignages d’anciens militants et les recommandations à la nouvelle génération. À l’occasion, l’Amir de l’AEEMCI, M Koné Mamadou, lors de son intervention, a clairement exprimé leur intention dans le choix de Grand-Bassam pour abriter ce Senafoi : « Loin de nous l’idée de réveiller les souvenirs douloureux relatifs à l’attaque barbare de grand Bassam le 13 mars 2016, nous pensons que chacun à son niveau doit contribuer à aider nos autorités dans leur quête de paix et de cohésion. ». explique-t-il. Pour lui, le choix du thème central vise à interpeler la jeunesse quant à son rôle dans rétablissement d’un climat social sécurisé et apaisé, gage d’un développement durable.
Quant à M. Traoré Siaka, conseiller technique du Ministre Abdourahmane Cissé en charge du budget et du portefeuille de l’État, il a exprimé son enthousiasme à parrainer cette activité. Pour lui ; « La meilleure chose qu’on puisse avoir comme plaisir c’est de se savoir utile à la société et à la religion musulmane ».
Ajoutons que cette édition du Senafoi a enregistré plus de 600 séminaristes, et plusieurs personnalités religieuses musulmanes dont le Cheikh Aïma Boikhary Fofana et le Professeur Tariq Ramadan.
Koné Mamadou, Amir de l’AEEMCI
«Cela visait à montrer que l'image barbare donnée à l’Islam n’est pas vraie » Après ki cérémonie de clôture, Koné Mamadou, premier responsable de Vassociation des Elèves et Etudiants musulmans de Côte d'Ivoire a accepté de nous donner plus d'informations sur cette 28ème édition du SENAFOI.
Que visiez-vous en organisant ce Senafoi ?
L’objectif de ce cadre de formation et d’encadrement religieux est de permettre aux élèves et étudiants de passer des vacances saines et d’apprendre leur religion. Cela vise aussi à instruire nos participants sur des questions d’actualité comme celle de la sécurité développée cette année. Il faut noter aussi que cette édition a bien de particularités. D’une part, elle coïncide avec les 40 ans de l’Aeemci. Et d’autre part, nous avons la montée de tension dans le monde actuel. Nous notons ici même chez nous, en Côte d’Ivoire plusieurs maux dont le phénomène des microbes, les tensions à l’université et surtout l’attaque meurtrière de Grand-Bassam en mars dernier.
C’est d’ailleurs pourquoi nous avons choisi cette commune. Cela pour dire que l’image barbare donnée à l’Islam n’est pas vrai.
Avez-vous atteint vos objectifs pour cette édition ?
Je peux dire que nous avons atteint nos objectifs. Car tous les coûts et activités prévus pour cela ont été exécutés. Le problème se trouve maintenant au niveau du suivi des séminaristes qui ont assimilés beaucoup de valeurs pendant ce séminaire. Comment capitaliser ces acquis afin que les enfants continuent à bien se comporter envers leurs parents et leurs enseignants durant toute l’année scolaire ? C’est maintenant là notre réel souci. Et comme solution à notre disposition actuellement, nous avons encouragé et recommandé à nos séminaristes l’intégration dans les sections de l’Aeemci de leurs écoles. Là, ils bénéficieront de formation et d’encadrement religieux, gratuitement, durant toute l’année scolaire.
Quels sont vos mots de fin ?
Pour finir, je remercie Allah qui a permis que cette édition du Senafoi se passe dans de bonnes conditions surtout à Grand-Bassam malgré nos inquiétudes. Nos remerciements vont aussi à l’endroit de nos autorités religieuses, à la communauté musulmane de Grand-Bassam particulièrement à Imam Hadiatou Sanogo et Imam Dramé, qui nous ont soutenus. Nous remercions également la directrice du Cafop et ses collaborateurs, les membres du comité d’organisation et tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin. Il faut dire que ce séminaire est le dernier de mon mandat et c’était un challenge pour nous. Les séminaristes et leurs parents
sont mieux placés pour apprécier le travail abattu. Quant à nous, nous avons donné le meilleur de nous même pour que ce séminaire soit l’un des meilleurs. Il faut noter que ce Senafoi a été particulièrement marqué par la visite de sommités telles que le Professeur Tariq Ramadan et le Cheikh Aïma B. Fofana. Ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps.
Mots de...
Ouattara Abdel Aziz, (séminariste du Senafoi 2016) « je suis totalement satisfait de ce séminaire»
J’ai fait mon premier séminaire en 1989 à Odienné. Puis le deuxième en 1990 à Bondoukou, après lequel je n’avais plus fait de séminaire jusqu’à cette édition de 2016. C’est tout un plaisir pour moi d’y participer. Car cela me permet de me remémorer les années passées, revivre le contact avec les frères et soeurs et surtout encourager la nouvelle génération à participer au senafoi. Par rapport à mes premiers séminaires, je constate maintenant quelques changements tels que la participation des enfants. Ce qui est bien.
Par contre je déplore le classement actuel en fonction des âges alors qu’à notre époque c’était en fonction du niveau de connaissance. Cela a certainement une raison. Sinon, je suis totalement satisfait et je prie Allah de m’accorder la santé afin que je puisse vivre encore quelques séminaires avant qu’Il ne me rappelle à Lui. Je suis père de deux enfants qui n’ont pu être là. Mais pour les prochains séminaires, la mère et les enfants viendront incha’Allah.
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Ibrahima Khalil
COCODY
CEREMONIE DEDICACE
Ce concept vient pour défendre le droit des
femmes
Avec kt production d’une nouvelle série humoristique qui a pour titre «moussôko50% »,le service culturel d’Iskim info a rencontré le comédien-humoriste Mamadou Kebey.
Il : Quelle est l’actualité de Kebey Mamadou
KB : La nouvelle fonction que j'occupe est la fonction de procureur les erreurs des autres et en retour je le transforme en bonne humeur. Suite à notre sortie judicaire, nous avons entamé des procès nocturnes qui ont débuté le 15 juillet à Cocody et nous conduisons la marche a Adjamé le 30 juillet. Il sera le procès le plus long du monde et les thèmes qui seront débattus sont les pouvoirs des bonnes qui est un thème profond et complexe, ensuite, chaleur de femme qui est une thématique de réchauffement climatique avec la femme et pour tout tribunal sérieux, il aura une projection de film qui sera un témoin que le procureur apportera « Amoussôko 50"% ».A ce procès, il aura d'imminent avocats.
Il : A quoi ce nom procureur fait allusion ?
KB : Ce nom parce que la pièce que j’ai monté est le tribunal populaire du rire qui est le plus vieux tribunal même avant le tribunal pénal international. Les adeptes sont toutes personnes qu’une fois rit, ratifie automatiquement la reconnaissance de cette cour. Contrairement aux autres justices qui font des entrées judiciaires, nous faisons une sortie judiciaire. A titre d'exemple, une personne qui commet un délit la nuit,
pourquoi est il jugé la journée. Pensez vous qu’il pourra ce retrouver dans son contexte. Après cette étape, nous partirons dans d'autres lieu pour traiter des thématiques comme l’immigration clandestine au niveau de l’Afrique car depuis un certains temps, les souris ont envahi nos maisons sans nôtre accord et pourtant elles proviennent des conteneurs du port venus de l’occident. Qui a fait leurs visas, ont elles étés vaccinées. Ce sont des thèmes que nous allons décortiquer et situer les responsabilités car l’Afrique à des compétences. Ces spectacles s’adressent beaucoup aux femmes car cette année, je défends corps et âme le droit des femmes et il faut qu’elles soient présentent. C'est l’image de la journée nationale de la pauvreté qui se tient loin des quartiers pauvres et que ces derniers ne savent Apas que leur sort est entrain d’être scellé quelque part. C’est l’occasion pour ma par de lancer un appel aux organisations féminines de venir participer à ce spectacle car nous avons appelé à la barre l’ONUFEM pour venir constater et certifier le procès. Par conséquent, ce ne sont pas les petits procès de salon car c’est un tribunal qui est vieil que le monde et existe depuis le temps d’Adam.
Il : Quel bilan pouvez-vous fait du premier spectacle ?
KB : A ce spectacle, il n y pas assez de
monde, mais un public de qualité .Nous avons démontré que l’Afrique est entrain d’avancer et Aprendre conscience de l’importance du temps. Deux heures étaient prévues pour ce spectacle et cette période au point ou un ambassadeur est venu trouver que l’activité a pris fin et nous lui avons dit que cela est le nouveau Afrique qui respecte le temps et se fait respecter dans le temps. Pour preuve, à la fin du spectacle, les participants avaient du Amal à rentrer dans leur domicile.
Il : Que devons nous retenir de tout ces procès ?
KB : La justice se trouve dans la casserole
et quand le ventre est rempli, les gens entendent mieux. Le combat est que toute les casseroles soient pleines et bientôt, je vais réagir face à la société de distribution d’électricité pour ne pas qu’il suspende l’électricité non toute ces nourritures qui sont en conservation vont se gâter, ils seront jeter or il n’est pas bon de gaspiller la nourriture. Les hommes sont versatiles, ils adorent l’électricité, mais aiment se retrouver avec les jeunes filles dans l’obscurité car lorsqu’on reproche au chien de trop aimer l’os, il faut parler à l’os d’éviter de trop se retrouver ou le chien est.
ANYAMA
REMISE DE DON
A.Pamanta
L ong la Bienfaisance soulage une centaine d’orphelins
A la veille de la fête de l'indépendance, l'Ong la Bienfaisance vole au secours des enfants vulnérables d'Anyama. Une centaine d'orphelins ont reçu des enveloppes d'une valeur totale de près de 9 millions F Cf a. La cérémonie de remise a eu lieu le samedi 06 Août 2016 au siège local de l'Ong àAnyama, carrefour Sylla.
Depuis sa création en 2013, l’ONG la Bienfaisance s’est donnée comme champ de bataille 4 grands domaines à savoir, l’éducation, la santé, le développement rural et l’humanitaire. Ce dernier volet a été traduit en acte par la remise d’enveloppe à une centaine d’orphelins d’Anyama, une des communes populaires du district d’Abidjan. 6 991 000 F Cfa, c’est la somme totale que chaque enfant vulnérable va recevoir. La distribution est inégalement répartie entre les orphelins compte tenu du système de parrainage. “Quand on envoie la liste des orphelins, chaque donateur
choisit un ou plusieurs enfants en fonction de sa capacité financière. Celui qui donne 100 000F à son filleul, nous reversons automatiquement la somme à la famille en présence du récipiendaire lui-même” a expliqué Vamara Coulibaly, vice président de l’Ong la Bienfaisance. Celui-ci a insisté sur l’usage à bon escient de ces sommes afin d’assurer réellement la prise en charge des orphelins.
Rappelons que tous ces dons ont été possibles grâce au partenaire technique Dar el Ber, une Ong arabe basée à Dubaï qui se charge de collecter les fonds.
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YOPO
9ÈME EDITION DU SIFRAM 2016
Le Cosim et la CMR trace les sillons de nouvelles méthodes de
communication au message islamique
Du 03 au au 07 août 2016, le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et la Communauté Musulmane de la Riviera (CMR) ont organisé la 9ème édition du Séminaire International de Formation des Responsables d'Assoiciations Musulmanes (SIFRAM) à l'Académie Régionale des Sciences et Technique de la Mer (ARSTM) en présence de sept pays de V Afrique de l'ouest francophone dont la Côte d'Ivoire, la Belgique et la Suisse.
Les lampions se sont éteints sur l'édition 2016 du SIFRAM. Au centre des préoccupations, le type de discours et de communication adapté au message islamique aujourd'hui. Le Pr Tariq Ramadan (principal conférenicier) a saisi l'occasion de la cérémonie inaugurale pour indiquer les entraves au message islamique et proposer des solutions avant de toucher aux exigences d'une bonne communication qui respecte la diversité. La phase des tables rondes a enregistré l'intervention de certains conférenciers sur trois thèmes principaux à savoir les réponses à l'usage de la violence au nom des religions, quelques
techniques de dawa dans divers millieux et la problématique de l'éducation islamique dans un evironnement laïc. A propos du premier thème, le conférencier principal du SIFRAM a procéder à une typologie des violences physiques, psychologiques et verbales et démontré l'attitude de résistance pacifique qui doit caractériser le musulman. Selon lui, "il est urgent de dévelloper une meilleure struturation de la parole afin d'éviter que n'importe qui ne parle au nom de l'Islam". A son tour, le Dr. Yaya Karamoko a souligné le rôle des médias dans la propagation de la violence. Il souhaite que les dignitaires religieux fassent un
travail de communication assez poussé en investissant tous les réseaux sociaux. Concernant les technique de dawa, Dr. Malika Hamidi a permis de comprendre la place de la cellule familiale dans l'éducation des jeunes. " Seule une cellule familiale empreinte de solidarité, de fraternité et d'affection peut empêcher les jeunes de succomber à la radicalisation. L'imam Brédji Ibrahim de la Mosquée de la prison civile de Yopougon a partagé son expérience dans le milieu carcéral où il exerce. Ce dernier a rappelé l'espoir et le bon ton que doit susciter l'action du prédicateur auprès des pensionnaires des établissements pénitenciers. L'imam Haroun Koné en a profité également pour léver le voile sur ses différentes modes d'actions dans les centres de santé. En tant que responsables religieux de l'Ong "Al Muwassat", il parvient à véhiculer le message islamique en s'inspirant des techniques de dawa recommandées par le Prophète Mouhammad (saw) et dans le glorieux Coran. S'agissant de la problématique de l'éducation islamique dans un evironnement laïc, l'imam
Ousmane Diakité du Cosim a fait l'historique de l'enseignement musulman en Côte d'Ivoire, des origines à nos jours, en montrant les obstacles surmontés et les défis qui restent à relever. L'inspecteur général Idrissa Kouyaté du ministère de l'éducation nationale, a quant à lui, touché au dispositif national d'intégration des écoles islamiques au système formel. Il a dressé ensuite le bilan des résultats obtenus et souligné les efforts qui restent à faire sans oublier les attentes de l'Etat vis-à-vis de la communauté musulmane. Le Ckeick Aima Boikary Fofana a saisi l'occasion pour inviter les musulmans à rester mobilisés pour trouver un système scolaire qui permette aux enfants musulmans de bien comprendre et pratiquer leur religion sans être des étrangers dans leur propre pays. La troisième phase du SIFRAM a concerné l'organisation des ateliers sur les thèmes de « Le leadership selon le modèle SERVIR et la communication » et la « La prise de décision « animés respectivement par Nurdine Oyéwolé et Moustapha Soumahoro. La journée du
dimanche 07 août a été marquée par la cérémonie de clôture marquée par la lecture des résolutions et motions suivie de la remise des diplômes aux participants. S.E.M. Thiam Mokodou (représentant du Cheick Boikary Fofana et Président du CMR). El Hadj Vassiriki Touré (Président du comité de pilotage) et Dr. Bourahima Bakayoko (représentant du Président du comité scientifique) ont salué l'ambiance cordiale et apaisée ainsi que les recommandations préconisées en vue d'en assurer la mise en oeuvre effective et le suivi. Notons que l'édition du SIFRAM 2016 a été parrainée par le Ministre Albert Mabri Toikeusse et présidée par le guide suprême de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, le Cheick Boikary Fofana. 117 responsables d'associations issues notamment de la Belgique, du Bénin, du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, de la Suisse et du Togo ont été enregistrés lors de l'important rendez-vous.
Koulibaly Y Khayder
MOTS DE...
S.E.M. THIAM MOKODOU (REPRÉSENTANT DU CHEICK BOIKARY FOFANA, LE PARRAIN ET PRÉSIDENT DU CMR)
« Le SIFRAM est un nouveau départ qui aura des suites »
Je voudrais remercier les séminaristes. C'est pour eux que cette rencontre a été instituée depuis un quart de siècle. Je suis heureux de constater qu'on ait gardé le même enthousiasme. Ils ont répondu à l'appel de la solidarité et de la connaissance. Ils ont compris le message du Prophète (saw) qui disait qu'il faut aller à la recherche de la connaissance jusqu'en Chine. La reprise du SIFRAM est une volonté manifeste du Cheick Aima Boikary Fofana. Tout le monde s'en est rendu compte. Je remercie tous les conférenciers qui sont venus nous faire partager les connaissances qu'ils ont acquis dans l'étude de l'Islam. Il faut que chacun de nous sache ce qui est véritablement l'Islam. Avec ce qui se passe un peu partout aujourd'hui, on se demande ce que c'est que l'Islam. Parmi les conférenciers, je voudrais saluer le Pr. Tariq Ramadan. Je n'oublie pas de remercier la presse pour avoir immortalisé l'événement Le SIFRAM est un nouveau départ qui aura des suites. Le thème du séminaire est très important dans la situation actuelle. Ce thème avait été abordé en 1998 et il n'y a pas eu de suite. En 1993, le SIFRAM avait choisi un thème sur l'éducation à savoir
« L'éducation en Afrique : quelles sont les solutions de l'Islam ? ». Il serait bon que nous revenions à ce thème. Je salue l'importante participation des sœurs en Islam. Je souhaite que ce séminaire soit restituer pour que tout les fidèles des communautés participantes puissent en tirer profit. Tant que nous multiplions nos rencontre, nous pouvons tirer profit de nos efforts. Que Dieu nous guide !
EL HADJ TOURÉ VASSIRIKI (PRÉSIDENT DU COMITÉ DE PILOTAGE DU SIFRAM) « C'esi avec le concours de chacun que nous parviendrons à faire des grandes choses»
Organiser le SIFRAM, est toujours un défi puisqu'il s'agit d'un projet. Ce projet demande beaucoup de temps. Il se déroule dans une période connue. Il demande beaucoup de ressources matérielles, financières mais surtout des ressources humaines pour sa réalisation. Je voudrais remercier tous les ouvriers de l'ombre qui ont permis de réaliser ce SIFRAM. C'est avec une grande joie que j'ai participé à l'organiation de ce séminaire pour plusieurs raisons. L'une des raisons, nous avons parié de ceux qui sont absents mais particulièrement de Moussa Touré sans
oublier tous les autres qui nous sont chers, qui nous ont accompagné dans cette aventure. Mais plus que les autres, il attachait du crédit à l'organisation. Au point qu'on lui a demandé d'en faire son projet. L'esprit d'engagement et de motivation des organisateurs et participants nous a beaucoup réconforté. Nous remercions l'accueil et l'engagement du maître des lieux, Karim Coulibaly. Nous remercions le Cheick Aima Boikary Fofana pour sa vision éclairée. Nous avons certes créé le cadre, mais sommes tous participants. Ceux qui ne sont pas de la Côte d'Ivoire, ne peuvent pas mesurer des mutations. Nous saluons le Ministre des affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse. C'est avec le concours de chacun que nous parviendrons à faire des grandes choses. C'est petit à petit que les résultats se font sentir. Jamais de découragement. Notre rôle est de prendre l'initative et de commencer la chose mais dans la bonne réflexion. Le résultat ne nous appartient pas. Tout bouge mais vous ne vous en rendez pas compte. Nous remercions le Pr. Tariq Ramadan qui accepte de nous encourager. Le comité scientifique mérite des félicitation pour le travail abattu.
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MOTS DES DÉLÉGUÉS DES
DR. MALIKA HAMIDI (CONFÉRENCIÈRE SUISSE)
« Il faut qu'il y ait un échange de pratique pour mieux servir le message de l'Islam »
YAYA KOLANIASSADOU (PORTE-PAROLE DU TOGO)
« Nous remercions la comité scientifique qui a pu trouver des sujets pertinents qui nous collent à la peau »
C'était un privilège pour moi et en même temps une responsabilité face à cette magnifique rencontre sur le plan personnel, humain, fraternel, spirituel. Toute la dimension spirituelle a été crustiale pour créer du lien. La dimension du débat d'idée et toute la dimension des thèmes qui on été choisis et qui sont très crutiaux. Je suis venu au cœur de
Nous rendons grâce à Allah d'avoir faciliter cette rencontre. Nous étions
l'Afrique pour écouter les séminaristes, d'échanger à partir des réalités respectives et de repartir en Europe avec un bagage supplémentaire.
J'ai beaucoup appris sur la manière dont on doit unifier nos forces pour développer un message commun, de paix, de lutte contre les violences dites terroristes. La table ronde m'a permis d'apprendre énormément sur le travail d'accompagenment dans les prisons et dans les hôpitaux. C'est très important de comparer les approches, les démarches interventionnistes professionnelles. Il faut qu'il y ait un échange de pratique pour mieux servir le message de l'Islam.
là au quarantenaire de l'AEEMCI lorsqu’on a appris qu'on va résusciter le SIFRAM. Dieu merci, c'est devenu une réalité. Les résultats sont au-delà de nos attentes. Dans les différentes organisations auxquelles nous participons, il y a un certain nombre d'activités qu'on organise. Au cours de ce séminaire, nous avons beaucoup appris. L'expérience ivoirienne en matière d'organisation, nous a beaucoup émerveillé. Que ce soit au niveau des jeunes ou au
PR. TARIQ RAMADAN (CONFÉRENCIER PRINCIPAL) « Il faut qu'on restitue notre exprérience, ce qu'on a appris ! » J'aimerais commencer par les remerciements vis-à-vis de ceux qui ont décidé de redonner vie au
■ ^ *5? ^ ** SIFRAM. Nous saluons la volonté du Cheick Ahima qui a voulu que cette activité reprenne. Il faut que le SIFRAM ait une dynamique dans la sous-région qui soit représentative de ce que vous vivez. Merci à tous ceux qui ont participé à la réussite de ce séminaire. Quand un Etat
DIALLO KHALLY (PORTE-PAROLE DE LA MAURITANIE)
« Nous nous engageons à être les participnts permanents du SIFRAM»
Nous remercions le pays hôte, ses autorités et les organisateurs. C'est notre première satisfaction et nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu comme fraternité comme enseignement. Je souhaitons la continuité du SIFRAM. Nous nous engageons à être les participnts permanents du SIFRAM. Je profite pour remercier le Pr. Tariq Ramadan.
niveau des personnes adultes, il y a une dynamique qui est déjà enclanchée. Avec l'AEEMCI, la Côte d'Ivoire a servi de cheville ouvrière pour le dynamique de cette struture. A mon humble avis, je pense qu'il faut continuer ce travail surtout au niveau des organisations faitières. La solidarité autour de cette activité est remarquable. Nous souhaitons vivement que la Côte d'Ivoire continue sur cette lancée afin que les autres pays puissent saisir l'élan. Nous allons travailler en arrache pied avec eux. Chez nous au Togo, il y a beaucoup de difficultés à inculquer cette prise de conscience au niveau de notre organisations faitières. Nous remercions la comité scientifique qui a pu trouver des sujets pertinents qui nous collent à la peau. Nous comptons mettre ce que nous avons appris en application dans nos pays respectifs.
CHEICK SIDI MOUHAMED KONÉ
( PORTE-PAROLE DU BURKINA FASO)
« Ce SIFRAM nous a beaucoup édifié »
ABDOUL AZIZ YATABARÉ (PORTE-PAROLE DU MALI)
« Le retour du SIFRAM est le retour de la force de l'Islam
dans notre sous-région»
Nous remercions le Cheick Ahima Boikary Fofana pour avoir accordé un intérêt au Mali et au Président du Haut conseil du Mali, Imam Mamoud Dicko. Nous saluons le retour du SIFRAM. Je suis parmi les premiers pionniers qui ont bénéficié depuis 1991 et 1992. Nous savons combien notre pays a bénéficé d'une restitution. Le retour du SIFRAM est le retour de la force de l'Islam dans
C'est avec beaucoup d'émotion que je m'adresse à vous. Grâce à Dieu, le SIFRAM a été un succès. Nous remercions sincèrement le Cheick Ahima Boikary Fofana qui a joué un très grand rôle, pas seulement en Côte d'Ivoire. Pour la petite histoire de l'Islam en Afrique de l'ouest, lui et l'imam Djiguiba Cissé ont lancé une émission qui eu têche d'huile et qui a réuni par la suite un certain nombre d'intellectuels autour du travail islamique. Cette émission s'appelait "Islam et Société". C'est sur cette base que le Burkina s'est
vous donne la possibilité et lorsque vous avez un de ces représentants comme parrain en la personne du ministre des affaires étrangères, Albert Mabri Toikeusse, il faut relever ceci comme un enseignement extrêmement profond dans votre travail. Vous pouvez partir du principe que vous êtes des citoyens et que vos Etats sont loins et que vous ne trouvez pas de collaborateurs, c'est une erreur. Les Etats sont tout près et vous trouverez toujours. Vous trouverez toujours des collaborateurs Ministres ou cadres qui sont des soutiens. On peut être dans la décision politique et après on n'est pas dans la violence, mais dans l'intelligence de la gestion au pouvoir et non dans la confrontation. Tout ce que nous avons pu faire depuis ces années, se réalise de ce point de vu là. Ce qui s'est passé en Mauritanie, il est important de ne pas confondre le peuple mauritanien avec un Etat qui prend ses décisions. Il ne faut confondre les décisions avec l'Etat lui-même. Car. il y a dans l'Etat mauritanien des gens qui n'ont pas compris qu'ils n’étaient pas d'accord. Il y a des considérations qui sont supérieures. La sagesse n'est pas la confrontation aveugle mais mesurer l'équilibre. Mesurer avec qui nous pouvons parler. Vous savez que nous devons tous apprendre. Il ne faut même pas penser à une formation sur les relations des acteurs de base avec le pouvoir en place. Il y en a qui ont des exprériences extraordinaires. Il faut les restituer pour ne pas que les jeunes fassent des erreurs. Il faut toujours dire ce qu'on pense. Mais, il faut savoir comment on dit, où on dit et à qui on dit. Beaucoup de gens sont influencés par des manipulateurs sur internet. Il faut qu'on restitue notre exprérience. Le SIFRAM est là, il faut le pérenniser. L'essence de l'Islam, c'est deux choses. Le travail d'unité et d'unification. C'est-à-dire qu'il y a des musulmans et des musulmanes. Il ne faut pas les uniformiser mais les unir pour la libération spirituelle, intellectuelle et sociopolitique.
CHEICK MOCTAR KÉBÉ (PRÉSIDENT DU RASSEMBLEMENT ISLAMIQUE DU SÉNÉGAL)
« Je retiens la nécessité d'organisation et de méthodologie pour notre travail islamique »
notre sous-région. Nous souhaitons sa pérennisation. Nous remercions les frères du comité scientifique, des formateurs et conférenciers qui ont su mouiller les maillots.
YESSOUFOU AKADIRI ( PORTE-PAROLE DU BÉNIN)
« Nous sommes très heureux pour le réveil de ce séminaire »
Nous félicitons le comité d'organisation pour cet événement. Nous sommes très heureux pour le réveil de ce séminaire. Nous remercions particulièrement le comité de pilotage pour avoir accordé au Bénin cinq place supplémentaires. Nous avons été la plus forte délégation à ce séminaire. Nous souhaitons que cet événement
inspiré depuis AEEMB en passant par le CERFI. Grâce à Dieu, nous sommes représentés par une fédération islamique du Burkina Faso. Elle nous a permis de savoir que dans la collaboration, il y a beaucoup que l'on peut tirer. C'est en cela que nous saluons la reprise du SIFRAM qui constitue le creusé dans lequel les responsables des associations islamiques peuvent se former, s'informer et se soutenir mutuellement pour affronter les difficultés que nous avons en commun. Notre histoire et la géographie nous lient. Le 15 janvier dernier, nous avons été victimes d'attentat terroriste. Quelques temps après, la Côte d'Ivoire a connu les mêmes choses. Ce SIFRAM nous a beaucoup édifié. Nous avons eu certaines réponses à nos interrogations au plan individuel et collectif. Les perspectives nous ont beaucoup réjoui et l'avenir de l'Islam dans la sous-région ouest africaine fracophone est prometteur.
C'est ma première participation au SIFRAM. Mais, je trouve l'organisation de ce séminaire positif. Il y a neuf pays qui y participe. Nous avons enregistré la contribution constructive d'éminents intellectuels musulmans qui nous ont fait partager leur savoir dans le domaine social, religieux, académique et scientifique. Nous avons retenu une
se pérennise et que nous trouvions toujours les moyens pour le faire. Nous promettons au comité d'organisation et au COSIM que cette formation sera restituée à la lettre par notre pays.
IMAM BACHIR (ONG ASSAB-CI)
» Je rends grâce à Allah pour cette grande rencontre de renommée internationale »
Je rends grâce à Allah pour cette grande rencontre de renommée internationale. Nous avons apprécié le niveau de la formation reçue. Nous avons pu cerner le type de communication à faire selon l'environnement dans lequel on se trouve. Nous comptons faire face aux défis à relever. Nous restituerons les résultats.
MAMADOU DIENG ( PORTE-PAROLE DE LA GUINÉE) » Nous saluons l'esprit d'initiative que nous avons trouvé »
Je suis à ma première participation au SIFRAM. Je voudrais dire au nom de la délégation guinéenne que nous sommes satisfaits de l'organisation. Nous sommes très heureux qu'il y ait une initiative pareille dans notre voisinage immédiat. Nous les autorités administratives pour avoir garantir la sécurité, l'hospitalité et tout l'accompagnement durant cet important rendez-vous. Nous saluons l'esprit d'initiative que nous avons trouvé. Nous saluons le désir de partager et la pertinence du thème abordé à un moment où la sous-région est sécouée
formation concernant l'organisation du travail islamique, les différentes méthodes d'approche de section d'un groupe, les échanges avec les délégations étrangères qui ont été frucuteuses. Je retiens la nécéssité d'organisation et de méthodologie pour notre travail islamique afin d'atteindre les objectifs que nous nous fixons pour notre communauté. Il y a des avancées sur le plan de l'islamisation de notre société, sur le plan infrastruturel. Mais, il y a des défis majeurs à souligner concernant l'environnement immédiat et international. Nous notons les défis de l'uniformisation des formations à savoir l'enseignement confessionnel arabo-islamique, l'enseignement islamique purement traditionnel, professionnel, etc. Il faut que le problème ne soit pas des sources de tension pour notre pays. Il s'agit de consolider les liens de fraternité intercommunautaire à travers le monde.
PR. MARIE MIRAN (PARTICIPANTE FRANÇAISE)
«Il est important au-delà du quotien de saisir les enjeux du lendemain de façon consciente et strucuturée»
par des problèmes qui interpellent individuellement chacun des citoyens d'ici et d'ailleurs. Nous notons la qualité de la production dans la formation. Nous souhaitons que les participants puissent restituer les conclusions de ce séminaire et qu'ils puissent en faire bon usage pour le salut des personnes qui n'ont pu y prendre part.
Je trouve que le simple fait que le SIFRAM soit relancé est très important J’ai commencé mes travaux de recherche sur les questions de l’Islam à Abidjan particulièrement dans les années 1990. Ces genres d’initiatives se sont multipliées. Il est important au-delà du quotien de saisir les enjeux du lendemain de façon consciente et strucuturée. Le fait de relancer la
réflexion est une très bonne chose. Je retiens que les participants sont très motivés et très réceptifs de cette initiative de dialogue intercommunautaire pour l’avenir de tous. Il est important d’organiser un cadre pour discuter, de s’écouter, d’échanger. Il faut que cette réflexion aboutisse à des projets concrèts.
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Islam Info N°558 du Mercredi 10 au Mardi 16Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 ZoulQaada 1437H
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Par Koulibaly Y Khayder
RESOLUTIONS DU SIFRAM 2016
THEME AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS
h LE MESSAGE ISLAMIQUE : Quel discours et quelle stratégie de communication aujourd’hui ? h
RESOLUTION N° 1 :
PROBLEMATIQUE DE L’EDUCATION ISLAMIQUE DANS UN ENVIRONNEMENT LAÏC
L’éducation islamique doit prendre en compte les paramètres suivants :
1- La nécessité de conformer renseignement islamique à la prescription suivant laquelle « vous êtes la meilleure communauté surgie parmi les hommes, vous condamnez le blâmable et vous ordonnez le bien. «
2- L’impératif de permettre aux jeunes de pratiquer leur religion sans complexe et dans le respect des diversités interne et externe.
3- L'élaboration préalable de programmes et de contenus pédagogiques qui prennent en compte les exigences légales et républicaines.
4- L’invitation des opérateurs économiques musulmans à investir dans les écoles et centres de formations privés musulmans, afin d’en faire des pôles d'excellence.
5- Un meilleur encadrement de la gestion des bourses étrangères, pour assurer une intégration adéquate au terme des formations.
6- La mise à contribution des mosquées et des écoles confessionnelles islamiques pour la lutte contre l'analphabétisme dans nos pays.
RESOLUTION N° 2 :
LA QUESTION DE L’ENCADREMENT DES JEUNES, DES PRISONNIERS ET DES MALADES.
Les conférenciers ont noté l’importance de la mise en place de l’encadrement de proximité pour les personnes incarcérées et les malades hospitalisés.
Aussi a-t-il été recommandé d’apporter l'appui nécessaire aux imams et prédicateurs affectés comme aumôniers dans les prisons et hôpitaux.
Quant aux jeunes, face à certains effets nocifs d’internet et des réseaux sociaux, les participants recommandent: • Une approche réaliste de l’encadrement des enfants dans l’univers familial.
• La maîtrise par les parents des réseaux sociaux, afin d’en déceler les pièges potentiels.
• L'aide aux prédicateurs, imams et associations musulmanes pour leur permettre d'apprendre à mieux exploiter les réseaux sociaux pour la diffusion des messages islamiques.
RESOLUTION N° 3 :
INFRASTRUCTURES COMMUNAUTAIRES
La Communauté Musulmane de la Riviera (CMR) a présenté l'ensemble de ses projets d’infrastructures du Centre Culturel Islamique « Mont Arafat » de Bonoumin. Les projets et la démarche méthodologique ont été appréciés par les participants.
Aussi est-il proposé que pour tout projet communautaire, les associations musulmanes observent les règles suivantes :
1- Avoir une équipe professionnelle et pluridisciplinaire.
2- Se donner les moyens financiers pour les premières études.
3- Se doter d’une équipe de professionnels pour la collecte et la gestion des ressources financières.
4- Privilégier la recherche des ressources financières internes.
5- Exploiter de façon professionnelle la piste des ressources financières externes.
6- Préparer les générations futures à s'intéresser à ces projets communautaires.
7- Créer et favoriser une synergie dans le financement des projets d’importance communautaire ou nationale.
8- Observer la bonne gouvernance et la transparence dans la collecte et la gestion des fonds recueillis.
9- Appliquer une méthode d’information crédible et régulière sur l’évolution des projets communautaires.
10- Partager l'expérience de la Côte d’Ivoire avec les autres pays frères.
RESOLUTION N° 4 :
ORGANISATION DU SIFRAM
La reprise du SIFRAM a été saluée par les participants.
Il en découle :
1. La nécessité de pérenniser le SIFRAM sur la base d'une périodicité de deux ans. Il en ressort que le SIFRAM se tiendra régulièrement à Abidjan en alternance avec le CIMEF qui se tiendra de façon tournante dans la sous-région.
2. Le principe de la création d’un fonds de financement du SIFRAM a été admis mais les modalités pratiques de sa dotation restent à définir.
3. La mise en place d’une commission ou d’un secrétariat permanent du SIFRAM a été validée et son siège est fixé à Abidjan avec des représentants locaux dans les pays de la sous-région.
4. Les participants ont convenu de mettre en place au niveau sous régional un cadre de concertation regroupant les responsables des conseils des ulamas de chaque pays.
5. La réalisation d’un compendium des compétences islamiques de l'Afrique de l’ouest a été validée.
RESOLUTION N° 5 :
LA MISE EN PLACE D’UN THINK TANK OUEST AFRICAIN
• Le séminaire a décidé de la mise en place d’un centre de réflexion prospective islamique. Le centre doit être un véritable think tank des intellectuels musulmans de la sous-région. Il doit être animé par des intellectuels et experts musulmans associés aux ulémas. Il pourra faire appel, si le besoin s’en fait sentir, à la contribution intellectuelle d’experts non musulmans. Le séminaire propose que ce centre soit basé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Mais chaque pays membre aura une représentation permanente du centre de réflexion.
• Le centre doit dans les meilleurs délais mettre en place un répertoire ou un compendium des compétences musulmanes et présenter un inventaire des thématiques de réflexion.
MOTS DU PRÉSIDENT DU COMITÉ SCIENTIFIQUE
DR. BAKAYOKO BOURAHIMA (REPRESENTANT)
k Nous espérons faire tâche d'huile dans toute la sous-région pour un dynamisme croissant de notre religion »
Notre satisfaction à tous ceux qui ont accordé un intérêt particulier au SIFRAM. C'est vrai que les attentes étaient
nombreuses. Dieu merci, nos associations frères et soeurs sont satisfaites de cette relance du SIFRAM. Nous prions afin de pérenniser cette institution avec le concours de chacun d'entre vous. Nous
espérons faire tâche d'huile dans toute la sous-région pour un dynamisme croissant de notre religion. Nous prions Dieu d'avoir les moyens, la dynamique et les ressources financières, matérielles mais surtout intellectuelles pour un Islam rayonnant et constructif. Remerciements aux frères de l'intérieur qui ont effectué le déplacement et émettre le vœu qu'il y ait plus de motivations à leur niveau.
LE SIFRAM 2016: L'ESPOIR EST-IL PERMIS ?
Plusieurs défis de la communauté musulmane nationale, sous-régionale et mondiale identifiés ont été soumis à réflexion lors des assises du SIFRAM 2016. Au cœur des échanges, la question de l'organisation de la communauté musulmane de la zone d'Afrique de l'ouest francophone est ce qu'il faut retenir en substance. La problématique de l'éducation dans un environnement laïc fut le premier point abordé par les séminaristes. Il ressort que l'éducation doit tenir compte d'un certain nombre de paramètres à savoir la nécéssité de conformer l'enseignement islamique à la prescription divine ; l'impératif aux jeunes de pratiquer leur religion et dans le respect des diversités interne et externe ; l'élaboration de programmes et de contenus pédagogiques tenant compte des exigences légales et républicaines ; l'invitation des opérateurs économiques musulmans à investir dans les écoles et centres de formation privés musulmans afin d'en faire des pôles d'excellence ; le meilleur encadrement de la gestion des bourses pour assurer une intégration adéquate au terme des formations ; la lutte contre l'analphabétisation dans nos pays par la mise à contribution des Mosquées et écoles confessionnelles islamiques. Sur la question de l'encadrement des jeunes, des prisonniers et des malades, la nécessité d'appui aux imams et prédicateurs affectés comme aumôniers dans les prisons et hôpitaux ainsi que l'approche réaliste de l'encadrement des enfants dans l'univers familial et face aux risques des réseaux sociaux. Au titre des infrastructures communautaires, l'assemblée a apprécié le modèle du futur centre culturel islamique du "Mont Arafat" de Bonoumin présenté par la communauté musulmane de la Riviera (CMR). Tous les projets communautaires musulmans devraient respecter les règles conventionnelles du SIFRAM.
La nécessité de pérenniser le SIFRAM sur la base d'une périodicité de 2 ans à Abidjan et en alternance avec le CIMEF qui se tiendra de façon tournante dans la sous-région. La mise en place d'un think tank ouest africain ou centre de réflexion prospective islamique et une réprésentativité de chaque pays membre. Ce centre doit être un compendium des compétences musulmanes et présenter un inventaire des thématiques de réflexion.
Islam Info N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16 Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
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Le Pr. Tariq Ramadan a posé avec les membres du comité d’organisation pour immortaliser l’événement.
La séance de prière quotidienne avant d’aller au réfectoire.
El Hadj Moustapha soumahoro (PCO du SIFRAM) à gauche et S.E.M. Thiam Mokodou (Président
du CMR) remettant symboliquement les diplômes de participation au SIFRAM 2016.
sotratourisme
Départ Abidjan . ... 02 Sept 2016
ni
Durée séjour Médine......Du 03 Sept au 05 Sept 2016 ( 02 jours)
Durée séjour Mecque Du 05 Sept au 18 Sept 2016 ( 13 jours)
Retour Abidjan 19 Sept 2016
Durée séjour......15 jours
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Par Koulibaly Y Khaydt
Une vue des participants lors de l’atelier de formation.
Durant leur séjour en Côte d’Ivoire, les séminaristes ont eu droit aux copieux repas après les séances de réflexion.
La photo de famille du conférencier principal, Tariq Ramadan avec le comité d’organisation et les participants à marqué la fin de la rencontre.
JJ2016
Prix 5 300 000 FCFA
Inscription . 100 000 FCFA
Réservation 1 500 000 FCFA
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Infoline 21 21 21 95/96- 02 05 36 36 - 07 31 77 69 Zone 4 en face du collège Descartes
Places limitées
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Islam Info N0 558 du Mercredi 10 au Mardi 16Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
ONTRIBUTION
LE « FOLKLORE » DU HADJ EN CÔTE D’IVOIRE MUSULMANE
DR. KONATÉ AHMADOU SIENDOU
Gloire sans faille et sans borne à Allah (SWT), Lui seul qui en est digne. La paix et le salut d’Allah(SWT) sur Son noble messager qu’il a envoyé pour guider non seulement la communauté soumise à Sa volonté, mais aussi l’humanité entière. Allah (SWT) nous enjoint, à travers Ar-Rassoul (ASW) de procéder au rappel. Il décrète ceci : « Fais le rappel, car le rappel est profitable » (51 :55).
Gloire sans faille et sans borne à Allah (SWT), Lui seul qui en est digne. La paix et le salut d’Allah(SWT) sur Son noble messager qu’il a envoyé pour guider non seulement la communauté soumise à Sa volonté, mais aussi l’humanité entière. Allah (SWT) nous enjoint, à travers Ar-Rassoul (ASW) de procéder au rappel. Il décrète ceci : « Fais le rappel, car le rappel est profitable >> (51 :55).
Allah (SWT) a prescrit au musulman cinq obligations d’adoration. Ce sont la profession de foi qui inclut l’attestation qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah, le Créateur de la terre et des cieux, et que Muhammad ibn Abdallah al-Achemi (SAW) est le Prophète, le premier et le dernier messager d’Allah (SWT) ; la prière qui est assortie d’une temporalité liée à la position du soleil et de l’ombre ; le jeûne pendant le neuvième mois du calendrier lunaire pour la purification du corps ; la zakat ou la dîme pour non seulement purifier nos avoirs, mais aussi, et très important, pour prouver notre sens du partage avec les moins nantis ; le hadj pour ceux qui en ont la possibilité financière et la force physique. Cette dernière prescription est particulière parce qu’elle ne s’impose qu’à ceux qui ont les moyens, ceux à qui Allah a fait la faveur de la richesse, des possibilités immenses déclinant Sa Toute-puissance. La particularité du hadj est aussi le prestige social que tous, nantis comme moins nantis, attachent à cette obligation faite aux seuls « riches », aux personnes qu’Allah (SWT) a comblées de moyens. Le prestige, c’est bien ce titre de « hadji »-al-Hadj ou al-Hadja -qu’aime bien s’affubler tout le monde sous nos cieux. Cette cérémonialité -le caractère folklorique- est bien ce dont il est question dans cette contribution. La question à se poser est la suivante : Quand et pourquoi Allah (SWT) prescrit-il le hadj à Son messager ?
Le hadj est prescrit aux musulmans par Allah (SWT) dans un verset du Saint Qour’aane: « Dieu prescrit aux hommes, comme devoir envers lui, le pèlerinage à ce temple, (un devoir) pour ceux qui en ont les moyens. » (1 :125). Ainsi, un des compagnons questionna-t-ils le saint messager d’Allah (SWT) à propos des moyens dont il est fait allusion dans ce verset. Le Prophète (ASW) répondit alors:« (Les moyens consistent en) la possibilité de subvenir aux dépenses (du voyage) et d’obtenir une monture (moyen de locomotion). » On rapporte du Prophète (ASW) qu’il a dit à ce sujet:« Celui qui accomplit le pèlerinage sans tenir de propos licencieux et sans commettre de turpitude reviendra comme il était le jour où sa mère l’a mis au monde ». Selon Abou Houraira, le saint Prophète (ASW) a dit : « Allah vous a imposé le hadj, il faut donc l’accomplir ». Le hadj est donc obligatoire et ce, une seule fois dans sa vie. Et Allah d’insister auprès de Son messager : « Appelle les gens pour le Pèlerinage. Ils viendront vers toi à pied et sur leurs montures élancées, des pays les plus éloignés, afin d’en tirer de nombreux avantages et d’invoquer le nom d’Allah aux jours fixés, lorsqu’ils sacrifient leurs offrandes qu’Il leur a accordées » (22 :27-28).
La date exacte de cette prescription fait l’objet d’un dissensus parmi les oulémas. D’aucuns fixent cette date à l’an 9 de l’Hégire. Cependant, ce qui est moins sur est qu’Ar-Rassoul (ASW) a effectué son hadjat-oul-Wadda (son hadj d’adieu) pendant l’an 10 de l’Hégire. Ce qui est aussi la date retenue par certains.
Dans le propos introductif, nous disions que le hadj avait pour but de purifier le musulman. Au-delà de cette sacralisation du corps (translation de l’âme désireuse [lammara], à travers le nafs lawama [celle qui reprouve], au nafs apaisé [almoutimainat], il faut aussi
voir la Volonté d’Allah d’insuffler en nous le sens de l’humilité, du nivellement des hommes et femmes dans l’adoration, comme c’est aussi le cas dans le voyage vers le Créateur.
Le hadj est un signal fort d’Allah pour dire que nous sommes tous le mêmes. Nul n’est supérieur à un autre. Notre diversité et notre différence est un atout. Allah dit : « Ô les gens! Nous vous avons crées d’un homme et d’une femme, nous vous avons répartis en peuples et en tribus afin que vous vous reconnaissiez (...) »(49 :13). Le hadj, c’est un mouvement de l’arrogant vers sa transformation en homme ou en femme dénué de tout chirk (l’orgueil et l’arrogance sont une forme abjecte d’associationnisme). C’est aussi le changement (transformation interne) de celui qui s’emploie déjà à l’humilité recommandée par Allah (SWT). L’humilité est bien ce dont il s’agit quand on évoque la crainte d’Allah (SWT). Cette crainte repose dans ce morceau de chair qui intéresse Allah (SWT) au plus haut niveau. C’est pourquoi il décrète : «(...) le plus grand d’entre vous c’est celui qui craint Allah le plus » (49 :13). La beauté dont certains s’enorgueillissent provient d’une foultitude de possibilités esthétiques dont Allah (SWT) est capable. C’est la parure du monde tangible qui intéresse moins notre Créateur. Ce qui L’intéresse, c’est le degré de foi qui guide nos pas de musulmans et qui transparait dans nos actes de tous les jours. Comme cela se dit en français populaire ivoirien, pour couper court. Allah exige à Ar-Rassoul de faire porter par tous les houjjaj (pèlerins) le même habit, l’irhâm. Des milliers de personnes, de pigments différents, venant de pays divers et très éloignés les uns des autres, et appartenant à des classes sociales variées, se réunissent en un même endroit, adoptent tous la même conduite, font des gestes identiques, se soumettent tous aux mêmes lois. C’est dans ce sens que Ar-Rassoul (ASW) renchérit dans un Hadith en disant ceci : «Ô les gens! Ecoutez! Votre Seigneur est unique, et votre père l’est aussi. Ecoutez! Pas de supériorité de l’arabe par rapport au non arabe, ni du non arabe par rapport à l’arabe, ni encore du blanc sur le noir ou du noir sur le blanc! » Le Blanc et le Noir, s’il existe de telles couleurs pigmentaires, l’Arabe, celui à qui Allah (SWT) envoya le dernier livre, et le non-Arabe (ajami) sont les mêmes aux yeux d’Allah (SWT). (Comme elle est archifausse et plate, la conception faisant croire que tout ce qui est arabe est saint et édénique, et tout ce qui est noir est démoniaque, exécrable et propre à la géhenne !)
En sus, le hadj, c’est répéter les actes du Prophète d’Allah (ASW), Ibrahim (AS), de son fils Ismail (AS) et de sa femme Adjar (RA) et la preuve que ce que ceux-là firent signifiait beaucoup à Ses yeux et que tout acte mimant les leurs contribue à l’adoration pour laquelle nous avons été créés, fils et filles d’Adam et Djinns. La commémoration des actes d’Ibrahim (AS) et sa famille est une adoration qui traduit la crainte vis-à-vis d’Allah et l’amour que l'être adorant lui prouve. Ces deux sentiments ne s’accommodent guère de l’arrogance que dégage l’ostentation, chose traduisant les actes de certain pèlerins pendant le hadj et au retour de celui-ci. En effet, les échos nous parvenant des lieux saints et de la part de nos pèlerins ne sont pas reluisants et ils commandent que les encadreurs et les encadrés suivent les traditions du Prophète (ASW). L’encadreur, qu’Allah (SWT) le bénisse pour le travail colossal, doit ouvrir les yeux davantage, tel un berger, pour ramener les « bêtes » s’éloignant du droit chemin. L’encadré, lui, doit oublier son titre ronflant sur la terre des hommes et des femmes, un titre qui ne vaut que pour un temps bien compté, s’oublier et, enfin, sceller une union avec Allah (SWT) en suivant, mot pour mot, geste pour geste, ce qu’il convient de faire pendant le hadj.
Lorsqu’il fait ce voyage, le pèlerin doit s’éloigner de tous les actes qui annulent le hadj. Certains pèlerins, et malheureusement même ceux qui font le voyage pour la première fois, ne respectent pas souventefois les prescriptions et se croient en train d’effectuer un voyage simple en Terre Sainte. Un voyage simple est un déplacement quelconque au cours duquel on aspire au plaisir et au loisir. Ceux qui ont fait le hadj témoignent que le serviteur d’Allah qui met son énergie et sa richesse au service d’Allah (SWT) pendant le moment prescrit, font preuve d’une dévotion véritablement exténuante pour la Face d’Allah (SWT). Si le serviteur d’Allah (SWT) souffrent aujourd’hui en répétant les rites du premier monothéiste, Ibrahim (AS) c’est pour que demain, le Jour de la Vérité, Allah (SWT) le comble de récompenses inégalables. La souffrance qu’on doit s’infliger pendant le hadj, le temps pour s’y employer, la richesse (bien sûr licite) que cela engloutit, commandent le sérieux et davantage de crainte envers Allah (SWT). De plus, pour celui qui est entré en pacte avec Allah l’Exalté, le retour au bercail devient un détachement d’avec les plaisirs d’Ici-bas. Seul le plaisir menant à Allah (SWT) vaut la peine d’être goûtée. Le hadj exaucé ne s’entoure pas d’auréoles mondaines. Il respire la lumière d’Allah (SWT) et s’éloigne de la pesanteur des désirs de l’âme ostentatoire, vulgaire et adepte d’Iblis. Ainsi, le hadj ou la hadja, puisque ce sont ces titres qui importent aujourd’hui, devra se plaire à passer inaperçu, à considérer que son hadj est comme les autres actes d’adorations fondant notre aquida (notre foi), l’Islam. Autant celui qui part et revient de la mosquée, qui fait sa dîme, qui jeune et qui fait son attestation de foi ne doit le faire avec riyaa (ostentation et l’arrogance), autant le titre de « al-hadj » ou « al-hadja » tel ou tel devait être vu comme une incongruité dans nos rapports sociaux. Bien plus souvent, ce titre accompagne les noms des uns et des autres pour établir un distinguo qui a la propension de conférer un statut social.
Biographie : Dr. Konaté Ahmadou Siendou est enseignant-chercheur à l’Université de Cocody et est auteur deux recueils de poèmes islamiques, 66 paroles, recueil de poèmes islamiques sorti en 2014 chez Éditons INIDAF et Sentier des portes parfumées (2015) paru au Canada chez Editions dhArt.
La suite sur le site: www.islaminfos.net
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SLAMINFOS.NET
POLÉMIQUE : LA FONDATION POUR L’ISLAM DE FRANCE DIRIGÉE PAR UN NON-MUSULMAN
Qui connaissait la Fondation des oeuvres de l’islam de France ? Aujourd’hui elle est remise au goût du jour sous le nom Fondation pour l’islam de France et sera probablement dirigée par Jean-Pierre Chevènement. Une entité musulmane menée par un non-musulman... Logique ?!
Pas assez de musulmans pour en choisir un ?
Cette fondation devra entre autre contrôler le financement de la construction des lieux de culte musulmans. Jean-Pierre Chevènement est pressenti au poste de directeur. Est-ce un besoin de vouloir
contrôler absolument les musulmans qui pousse ainsi à ce choix ? Il faut croire qu’au sein de la oumma en France ne se trouvent pas assez de têtes pleines, expérimentées et musulmanes pour mener cette fondation. Pourquoi ne pas opter pour une personne qui soit de culture musulmane ?
Quelle légitimité aura donc cette organisation remise sur le devant de la scène après plus de 10 ans d’échec ?
Par Siham
SÉNÉGAL: L’ÉCOLE AL-AZHAR, SYMBOLE DE L’ENSEIGNEMENT RELIGIEUX ET PROFESSIONNEL
proposent un enseignement religieux associé à un cursus général. C’est le cas du centre de foimation Al-Azhar. Créé en 2008 dans la banlieue de Dakar
et soutenu par l’Unesco, le centre constitue une
véritable passerelle entre le système d’enseignement public classique et le système d ’ enseignement arabo-islamique.
Dans une salle de classe, une dizaine de garçons et de filles suivent un cours d’électromécanique. Ils ont suivi un cursus religieux pendant presque toute leur scolarité. A l’institut Al-Azhar, ils apprennent également un métier. Abdala Dieng, veut devenir ingénieur. « On était dans les écoles coraniques et on a dit pourquoi pas aussi aller faire une formation professionnelle, pourquoi pas être des imams et aussi des ingénieurs et faire partie des gens qui font évoluer la société », explique-t-il.
Les étudiants du centre suivent des cursus en informatique, en comptabilité ou en électromécanique. Ces formations ont été créées pour répondre à un besoin : au Sénégal, trop de
jeunes issus d’écoles coraniques se retrouvent en effet chaque année dans l’incapacité de trouver un travail faute de formation professionnelle
« Faciliter l’insertion sociale »
Abdoulaye Mbaye, formateur en câblage industriel, a lui-même suivi ce type de double cursus. « C’est important pour les étudiants en tant que religieux, il faut avoir un métier pour faciliter l’insertion sociale. En même temps je suis dévot, mais en même temps, je suis technicien », raconte-t-il.
Les étudiants suivent des programmes officiels, homologués par le ministère de l’Education nationale. Et le centre tient également à faire tomber les barrières linguistiques. En plus de poursuivre leur apprentissage de l’arabe, les élèves se mettent également au français et à l’anglais.
RFI
DANS LE GOLFE PERSIQUE, L’INDE AU SECOURS DE SES 10000 TRAVAILLEURS AFFAMÉS
Editorial du « Monde ». Ce n’était pas le but recherché, mais, à travers de simples élections locales, qui se sont tenues le 3 août, et dont les résultats définitifs sont en train d’être connus, l’Afrique du Sud vient d’administrer, tranquillement, une leçon d’espoir démocratique. Ce n’est pas que le pays aille bien. Il est en panne, économiquement parlant. Son président, Jacob Zuma, à la tête de l’ANC (Congrès national africain), impliqué dans une vague d’affaires, est en chute libre dans les sondages. Les inégalités demeurent choquantes et menacent l’avenir du pays. Pour l’heure, la colère reste confinée chez les plus pauvres et s’est manifestée jusqu’ici soit par des émeutes contre les pouvoirs locaux, soit lors de vagues de violence dirigées contre les communautés
étrangères, des Africains venus chercher une vie meilleure. Or, de quoi a-t-il été essentiellement question lors de la campagne électorale ? Des étrangers ? De la sécurité ? Non, d’une manière plus générale, de gestion publique. En contexte de crise, le populisme xénophobe, les recettes dangereuses... n’ont pas fait recette. C’est le premier effet de la leçon sud-africaine.
Des queues d’électeurs le jour du vote
Le scrutin du 3 août aurait pu être un échec. La relative modestie de l’enjeu et la lassitude face aux affaires qui impliquent des responsables du pouvoir : tout cela aurait pu dissuader les Sud-Africains de voter. Cela fut le cas pour certains, notamment les fidèles de l’ANC, ulcérés par les dérives actuelles des dirigeants. Mais, le jour du vote, les queues d’électeurs se sont constituées, comme le pays de Nelson Mandela - le symbole national disparu en 2013 - en a pris l’habitude depuis le premier scrutin multiracial, en 1994.
Après un long dépouillement, l’ANC se voit aussi infliger une leçon : le parti perd des électeurs (les décomptes sont encore en cours) et le contrôle de plusieurs villes, à commencer par la municipalité nommée, précisément, Nelson Mandela Bay. Tout aussi symbolique est la défaite à Nkandla, la ville natale du chef de l’état, Jacob Zuma. Là se dresse son domaine privé, réhabilité aux frais de l’Etat avant de donner lieu à un interminable feuilleton
judiciaire. A Nkandla, la victoire a été remportée par 1TFP (Inkhata Freedom Party), dont le chef, Mangosuthu Buthelezi, a résumé ainsi sa campagne : « Je ne leur ai pas promis d’eldorado, je ne leur ai pas dit que tout irait bien. (...) Nous ne devons pas promettre des choses que nous ne pouiTons pas leur donner. »
La vivacité d’une démocratie ne se résume pas à la longueur des files de votants ni à la taille des promesses ou des peurs agitées par ses dirigeants. Elle tient au débat national, vif, argumenté. A cet égard, l’Afrique du Sud a donné un excellent exemple de cette vivacité, de l’attente des électeurs de projets pour demain. Comment gérer une ville, un pays ? Quelles sont les politiques à mettre en œuvre pour faire redémarrer une économie ? Comment se transformer ?
Cette défaite infligée à l’ANC est aussi un message à Jacob Zuma, à ses arguments, aux dérives de son entourage. Contesté à l’intérieur de son propre parti, celui-ci cristallise la volonté de changement des électeurs. Cette leçon des urnes sud-africaines envoie aussi, par extension, un dernier message, à l’adresse cette fois des autocrates naissants ou confirmés du continent africain : leur précieuse personne, en réalité, n’est rien pour leur nation, comparée à la force d’un projet national.
lemonde.fr
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Islam Info N° 558 du Mercredi 10 au Mardi 16Août 2016-du Araba 07 au Tarata 13 Zoul Qaada 1437H
Par Pamanta
NUMEROS UTILES
DEBAT
I SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
Après avoir longtemps négligé la prière aux heures prescrites, le musulman après s’être repenti doit-il ou non rattraper les
prières manquees
KARAMOKO DOUMBIA
Matériellement, il est impossible pour une personne de rattraper les prières qu’il a omises d’effectuer. Cependant, avoir pris conscience du manquement à l’accomplissement d’une obligation religieuse fondamentale, il doit regretter T acte, se repentir avant de reprendre ses prières avec assiduité et abnégation. Allah le plus grand pardonneur acceptera certainement son repentir.
LE PENSEUR
Les avis des Savants divergent sur cette question. Il y en a qui disent qu’il doit rembourser de la manière suivante :
-Faire chaque prière canonique deux fois jusqu’à ce qu’il finisse de rembourser
-Répéter autant de fois possible ces prières chaque jour jusqu’à ce qu’il finisse de les rembourser
-Rembourser ces prières à la manière qui lui convient
Ce que je pourrais ajouter à cela est que, le musulman qui ne s’acquitte pas de ses 5 prières quotidiennes n’est pas un bon ou un vrai musulman. Le Prophète (saw) dit dans un hadith : « La différence entre un musulman et un non musulman est l’accomplissement de la “SALAAT” ou Prière » Nous comprendrons tout de suite que celui qui ne prie pas toutes ses 5 prières canoniques n’est pas un musulman.
Cependant, il doit tout simplement se repentir (redevenir musulman) d’un repentir sincère en priant Allah (swt) de ne pas récidiver. Et Allah (swt) dans Sa grande miséricorde peut lui pardonner ses prières non accomplies. S’il a fait dix ans dans cette situation, comment pourrait-il accomplir toutes ses prières ?
C’est comme le cas d’un musulman qui fornique s’il se repentit, il n’est plus de notre devoir de le fouetter à cent coups de fouet pour toutes les fornications commises. C’est à Allah (swt) Seul de le châtier ou lui faire miséricorde, nous n’avons plus à le juger.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE
20 22 20 30
PREFECTURE DE
POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA
POLICE JUDICIAIRE
20 21 23 00
DIRECTION DE LA
POLICE ECONOMIQUE
20 32 51 44
>DEFENSE
POMPIERS
Tél: 180
POMPIERS INDENIE
Tél: 20 21 12 89
POMPIERS YOPOUGON
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1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou.-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou. as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah,
Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2-Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala AIT Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim,
Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
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LAM AU FEMININ
nfidence
Sidibé Ramatou
moigncige
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Mon épouse est jalouse de ma réussite
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Est ce qu’une épouse peut être jalouse de la réussite de son mari? En tout cas, dans mon cas, j’ai la ferme conviction que mon épouse est très jalouse de ma réussite. Que faire? Alors que je lui donne tout ce qu’elle demande.
Notre réussite au lieu de ma réussite
Faites lui savoir que tout ce que vous faites est dans vos intérêts à vous et à vos enfants. En tant qu’homme de la famille, vous vous engagez à subvenir convenablement aux besoins de votre famille. Vous ne voulez lui imposer une
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
Sœur ensorcelée, à cause de ses photos sur Facebook
Rendre l’autre utile dans la société
Si votre femme a fait des études chercher lui un boulot qui va lui permettre d’accéder à un statut autre que celui de femme au foyer. Dans le cas contraire, demandez-lui quel commerce elle voudrait bien faire. Vous pouvez même lui en proposer. Qu’elle vous fasse un inventaire de toutes ses dépenses et mettez les moyens à sa disposition tout en supervisant. Cherchez une bonne formule pour lui permettre de se sentir utile autrement et que par ses propres moyens elle puisse atteindre la réussite.
ïe de couple
Droit de (a femme sur son époux (2 J
Concerter sa femme aux prises de décision
L’homme et la femme étant complémentaires, il est important qu’il y ait des échanges entre eux sur tout ce qui concerne le bien-être de leur couple. Le Prophète (saw): ayant demandé à un Ansarite (Les Ansarites sont généralement les compagnons qui ont émigré à Médine pendant le Hidjra du Prophète (saw) de la Mecque) la main de sa fille pour un de ses compagnons nommé Djoulaïbîb, cet Ansarite lui dit : « Je consulte au préalable sa mère. » « Eh bien d’accord », lui dit le Prophète (saw), hadith rapporté par Ibn Hibbân). De même,
La femme, meilleur trésor Pour l’homme
Le Prophète (saw) a dit dans un hadith rapporté par Abou Daoud et Nassa’i : « Voulez-vous que je vous indique le meilleur trésor pour un homme ? C’est la femme pieuse. Quand tu la regardes elle te réjouis, et quand tu lui ordonnes elle t'obéis et elle préserve en ton absence sa personne et tes biens ».
autre tâche que celle de s’occuper des enfants.
Soyez disponible pour votre famille
La réussite sous entend une grande disponibilité pour son travail et ses affaires, on pourrait croire que la famille reste en arrière plan plus de temps dehors que dedans, beaucoup d’attention au travail et au business. La rivale ici serait plutôt le travail qui accapare tout le temps de celui avec qui on veut passer de bon moments, alors essayer de dégager votre emploi du temps de sorte a être beaucoup plus avec votre femme, votre famille.
Cissé A
des Hadiths montrent le Prophète (saw) recueillir le conseil de son épouse Khadîdja après la première révélation. L’hadith le plus poignant sur la consultation dans notre contexte est celui de Oummou Salama (raa) au sujet du pacte de Houdaïbiya lorsque les compagnons ont refusé de sacrifier leurs bêtes. Le Messager (saw) est allé consulter son épouse Oummou Salama qui lui a dit de sacrifier la sienne et de se raser sans contraindre quelqu’un. Alors, tous les compagnons l’ont suivi dans cette démarche etc. A suivre...
Aujourd’hui les Muslimette, j’ai décidé d’attirer votre attention sur un phénomène grave dans lequel beaucoup de nos sœurs sont malheureusement tombé. Tout le monde connait Facebook et sa capacité a relier les gens du bout du monde, mais il est aussi pour certain un bon moyen de se faire remarquer, voire, admirer, complimenter. Certaines de nos sœurs l’utilisent notamment en y postant plusieurs de leur photos sans savoir qui les regardent ni même si elles seront réutilisées par exemple sur d’autres sites à caractères immorales (site de rencontre, islamophobe, pornographique). Cette semaine je suis tombé sur le témoignage bouleversant d’une sœur, ayant subi de la sorcellerie (sihr) à cause justement, de ses photos postées sur Facebook.
Je vous laisse lire son témoignage et en tirer les leçons, en espérant que cela pourra en faire réfléchir plusieurs sur les dangers et les ravages de Facebook et
stuce bien être
Aïssata Pamanta
Le miel et le citron, contre les Crampes et les Courbatures
Vous avez des crampes nocturnes ou des courbatures. Cela peut être dû au manque de magnésium et du potassium. Ce sont des symptômes douloureux et gênants. Heureusement, il existe une solution pour les atténuer ou les éviter. Il s'agit de consommer du miel, tout simplement. Le miel aide à atténuer les courbatures et éviter les crampes.
Comment faire : Mettez le jus d'1/2 citron
autres réseaux sociaux.
Ensorcelée à cause de mes photos sur Facebook
Salem £alaykoum ça va être un peu long mais je tenais à faire passer mon témoignage qui je sais ne servira malheureusement à rien puisque nos sœurs sont de nos jours malheureusement plus dans le soucis de plaire aux créatures d’Allah plutôt qu’au Créateur...
Il y a 4 ans je postais mes photos sur facebook, des sœurs me faisaient le rappel en disant que les photos étaient haram et qu’Allah me le ferait payer si je persistais dans la désobéissance. Je leurs disais que Seul Allah peut me juger (oui cette phrase qu’on utilise toutes pour contrer un rappel que l’on accepte pas), et que du coup chacun faisait ce qu’il voulait de sa vie et que personne ne rentrerait dans ma tombe avec moi...
A suivre
dans un verre. Ajoutez 1 cuillère à soupe de miel. Terminez de remplir le verre avec de l'eau. Buvez ceci 2 ou 3 fois par jour entre les repas. Faîtes cette cure pendant vos périodes de crampes nocturnes. Vous pouvez également boire cette décoction les jours où vous faîtes du sport. Si vous êtes sujets à ces crampes très régulièrement, remplacez le plus souvent possible le sucre blanc de votre alimentation par du miel.
Islam
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Premier groupe de presse musulman en Côte d'Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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INTRODUCTION A
L’ETHIQUE ISLAMIQUE
QUELQUES LIVRES DE TARIQ RAMADAN (CONERENCIER PRINCIPAL DU SIFRAM 2016)
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ETHIQUE ET LIBERATION
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INITIATION À SES FONDFMFNTS SA SPIRITUALITÉ ET SON HISTOIRE