Islam Info #544

Titre

Islam Info #544

Editeur

Islam Info

Date

27 avril 2016

numéro

544

nombre de pages

12

Sujet

Mamadou Koné

Ousmane Diakité

Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire

Nuit du Destin

Droits

Détenteur des droits

Éditions ALIF Islam Info

Langue

Français

Source

Frédérick Madore

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-issue-0001184

contenu

N° 544 du Mercredi 2 7 Avril au Mardi 03 Mai 2 016
Islaw&
DU ARABA 20 AU TARATA 26 RADJAB 1437H
Piix : 500 Fcfa
L’INFORMATION A LA LUMIERE DE L’ISLAM
Dates événements islamiques
1er Ramadan : Lundi 06 juin 2016
Nuit du destin : Vendredi 01 juillet 2016
La fête de ramadan : Mercredi 06 juillet 2016
Arafat : Samedi 10 septembre 2016
Tabaski : Dimanche 11 septembre 2016 Sous réserve de confirmation du CÛSIM
INTERVIEW DE... IMAM CISSE DJIGUIBA
(Imam de la Grande Mosquée du Plateau)
“L’Imam est l’éducateur de ses fidèles”
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Islam Info N°544 du Mercredi 27Avril au Mardi 03 Mai 2016-du Araba 20 au Tarata 26 Radjab 1437H
ITORIAL
Par Koulibaly Y Khayder
La responsabilité du guide religieux musulman
ommaLKe
Editorial
La responsabilité du guide religieux musulman
Page 2
uite aux attentats effroyables de Paris, de la Belgique et récemment de Bassam, il y a un piège dans lequel nous ne devons pas tomber. Au-delà,
c’est le risque que partout dans le monde, ces attentats aggravent encore la suspicion et le rejet à l'égard de nos concitoyens musulmans en provoquant une flambée de l'intolérance et de la haine. Dans bien d'autres pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique, se creuse dramatiquement le fossé d'incompréhension entre les musulmans et les autres: d'un côté une véritable allergie se répand à l'égard d'une religion perçue comme violente et agressive, de l'autre se propage le sentiment d'être toujours plus «montrés du doigt», stigmatisés. Le rejet n'en finit plus de monter des deux côtés: les uns rejettent, les autres se sentent rejetés. Voilà le mécanisme, l'engrenage maudit, qui pourrait dresser demain nos populations les uns contre les autres dans des tensions civiles très graves. Face à cela, nous devons avoir un sursaut de lucidité collective: être capables de comprendre le piège à temps, et l'éviter tous ensemble, non musulmans et musulmans unis, avant que ne se déclenche son mécanisme de désastre sur les plans social et politique. Au bord de ce péril, les réactions des musulmans eux-mêmes qui expriment leur dénonciation de Pacte terroriste sont nécessaires et salutaires, indispensables pour faire diminuer la suspicion à l'égard de l'Islam. Mais, c'est insuffisant. Tragiquement insuffisant. Il ne suffit plus de dire «ne faisons pas l'amalgame entre Islam et Islamisme». Les guides religieux musulmans et les musulmans du monde entier doivent passer du réflexe de l'autodéfense à la responsabilité de l'autocritique. Voilà en effet une culture musulmane, toute entière, qui est menacée par la régression vers l'obscurantisme, le dogmatisme, le néoconservatisme, le rigorisme incapable de s'adapter au présent et aux différents contextes de société. Et cela, par la faute des ignorants. De plus en plus de musulmans prennent conscience qu'il y a là un cancer interne de civilisation gravissime, un cancer qui se généralise à grande vitesse et face auquel les courants progressistes reculent. Un cancer face auquel les musulmans lucides souffrent de voir leur religion ainsi dégénérer, et se sentent terriblement impuissants. Qu'ils ne se laissent pas paralyser par ce sentiment d'impuissance! L'optimisme est une responsabilité. Quand on agit, il n'y a plus de place pour la peur et le désespoir. La tâche est qu'il faut tout faire pour redorer l’image de l’Islam, chacun avec ses moyens, pour régénérer, réinventer, métamorphoser cette importante culture spirituelle en perdition. Et pour cela, la première chose à comprendre est qu'il faut arrêter de dire seulement «le vrai Islam, ce n'est pas cela», «cet obscurantisme, ce n'est pas l'Islam de mes grands-parents,
de mon village, etc.». C'est en participant à tous ces combats que les honnêtes musulmans du monde entier pourront affirmer une voix propre, et peut-être construire le modèle d'une autre identification à la culture musulmane non plus repliée sur elle-même, sur la défense de son identité et de ses intérêts mais ouverte et engagée dans une logique de contribution au bien collectif. Comme l’a bien compris les leaders musulmans de Côte d’Ivoire qui ont opté pour un Islam de tolérance. La dernière preuve en date, est l’appel à la tolérance au lendemain de la crise postélectorale où la communauté musulmane en a payé une lourde tribu. L’imam Cissé Djiguiba de la grande Mosquée de Plateau, nous définit bien en page focus, la responsabilité qui incombe à un guide religieux musulman qui n’est rien d’autre que la promotion des valeurs cardinales de la morale universelle. Pour dire cela, combien sommes-nous? D'intellectuels de culture musulmane? De consciences engagées? De probité morale ? Dès cet instant, il faut que du côté musulman les voix de la transformation soient beaucoup plus nombreuses et puissantes et que même nous entendions dans ce concert la voix de plus de théologiens ou d'imams. Je suis toujours très prudent avec les «clercs éclairés»: même ouvert d'esprit jusqu'à un certain point, le savant ou le chef religieux restent des «maîtres de religion» attachés aux valeurs éthiques et morales, et face auxquels toute conscience doit garder sa vigilance et sa liberté. Les musulmans, dans la société contemporaine, doivent s'engagent massivement, pas seulement en tant que croyants de telle religion mais en tant que citoyens qui participent au progrès moral et social général, à la reconstruction d’une société plus juste, plus fraternelle. Contre le libéralisme sauvage, contre les inégalités entre riches et pauvres, contre le matérialisme antispirituel de nos sociétés. C'est en participant à tous ces combats que les musulmans du monde entier pourront affirmer une voix propre, et peut-être construire le modèle d'une autre identification à la culture musulmane et non plus, repliée sur elle-même, sur la défense de son identité et de ses intérêts. L’imam et ses fidèles doivent être ouvertes et engagées dans une logique de contribution au bien collectif. Comme toujours, l'intellectuel et l’imam sont en première ligne, ils doivent monter au front des idées, des propositions, de l'ouverture de nouveaux horizons de sens et de société. Ils doivent porter un projet de civilisation nouveau face à la menace du siècle. Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) l’a bien compris en organisant des séminaires de formation des imams pour la conscientisation de la communauté musulmane. Unissons donc nos efforts pour lutter conter la menace de l’extrémisme religieux.
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
Chapelet
Sawda bint Zam'ah
Page 3
Vie et Spiritualité :
Jugement sur le refoulement d’un liquide remonté vers
la bouche, alors que l’on est en prière
Focus
"L'Imam est l'éducateur de ses fidèles"
Page 4
Page 6-7
Vie de la communauté:
CONCOURS NATIONAL DE PSALMODIE DU NOBLE CORAN
Berté Oumarou représentera la Côte d'Ivoire au concours mondial
de Dubaï
Page 8
Hadith femme:
L'interdiction pour une femme musulmane d'être mariée avec un homme qui n'est pas musulman o
1 1 Page 11
Témoignage :
Convertis à l’Islam : le témoignage de Priscilla (suite)
Page 11
Vie de couple:
La femme comme être humain et l’âme sœur de l’homme
Page 11
Astuce / Bien-être :
Débarrassez-vous des cellulites avec le marc de café
7 ^ k9^ 9°9o!n
Page 11
Par CISSÉ A
CRÉDIT CONNAIT PAS AMITIÉ
Bakary a pris crédit de 2000 F avec Orange, comme il ne veut pas rembourser, alors il change de puce. Le lendemain, il appelle son ami et lui dit : «J’ai changé de puce, enregistre ce numéro et efface l’autre. Djaaah Orange a reconnu sa voix. Dès qu’il a fait transfert de 2 500 F sur sa nouvelle puce, Orange a balayé 2 276 F et lui a envoyé un message : Merci de rester Orange, car si la vie change avec Orange, crédit d’Orange ne reste pas l’étranger...
Islam Info N°544 du Mercredi 27Avril au Mardi 03 Mai 2016-du Araba 20 au Tarata 26 Radjab 1437h|||
Grégorien
Hégirien
Vendredi
|27 Avril Araba 20 Radjab
128 Avril Lamissa 21 Radjab
129 Avril Djouma 22 Radjab
[30 Avril Sibiri 23 Radjab
101 Mai Kari 24 Radjab
■ 02 Mai Ténin 25 Radjab
|03 Mai Tarata | 26 Radjab

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66 08 46 62 iSlfÿSjW 05 20 93 46^^1^^
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC J AH OUSTAZ
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HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: O5h 15
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 1O
ICHA 19h 15
c HAPELET
Imam Mcité Al Imam
Sawda bint Zam'ah
La solitude, puis les mariages du Prophète (saw)
Depuis la mort de Khadija, les jours s'écoulaient chargés du poids de la mission prophétique. Quant aux nuits, elles s'emplissaient du souvenir de la disparue. Ainsi, le Prophète (saw) demeurait sans compagne. De leurs côtés, ses compagnons observaient sur lui les effets de la tristesse. Ils auraient souhaité le voir briser sa solitude en se mariant le plus tôt possible.
Cependant, aucun des Compagnons ne prenait le courage de l'entretenir d'une éventuelle union. Il a fallu qu'un soir Khalwa Bint Hakim as-Salmiyya aille chez lui et lui dit :
- Ô Envoyé de Dieu ! Je te vois plongé dans la plus totale des tristesses depuis la mort de Khadija.
Elle l'observa un moment, puis soudain, elle lui proposa de se remarier. Le Prophète (saw) la regarda en silence, écoutant la voix de son cœur plein de souvenir de la défunte. Il se rappela alors du jour, voilà plus de vingt ans, où Nafisa Bint Muniyya vint à lui pour lui parler de mariage et lui présenter une éventuelle union avec Khadija.
Quelques temps après, le Prophète (saw)
FESTIVAL DE MAHOULOUD 2016/1437H
Sous l’autorité spirituelle du Khalif TË®& MOUKSS^'i
imwmi mm « mmi. «
COMMERCE riz • sucre • divers
Sir-jn social WUMI Raulovarii du Gonrrol do Gaullo Adjama h Ranault 03 8F 292 ABJ 03 - Ici : (225) 20 3? « 85 / 20 37 50 78 ■ Emoi : cSf ovimi
Allassane FOFANA ZOUNOUGRAINE, Guide spirituel islamique de l’ASIP (Association Spirituelle Islamique des II Plateaux) affiliée au Cheick ALAWY DEME,
Sous le parrainage de EL HADJ TRAORE KARAMOKO (Entrepreneur et PCA de la Mosquée Sanon), Aboudramane BADO (Docteur), En collaboration avec El Hadj Gaoussou CISSE, Imam principal de la Mosquée Sanon, du bureau imamat de Sanon, de Oustaze Aboubacar, Ouédraogo Imam Tafsir de la Mosquée Sanon, des Cheicks de Côte d’Ivoire. La Zawiyatoul Moukadassi Touwa vous invite à son festival de Mahouloud qu’elle organise le Samedi 30 Avril 2016 de 08h à 16h à ITES II Plateaux les Perles.
leva la tête et dit :
- Qui épouserais-je après Khadijah ?
Mariage du Prophète
Khawla avait deux propositions à faire à l'Envoyé de Dieu (saw) : une vierge, à savoir Aïcha et une déjà mariée mais séparée de son marie, c'est à dire Sawda Bint Zam'ah Ibn Qays Ibn Abd Shams Ibn Abd Waddi-l-'Amiriyyah.
Le Prophète (saw) donna son accord pour demander Sawda en mariage. Khawla se rendit aussitôt dans la maison de Zam'ah et se présenta devant Sawda en lui disant
- Ô Sawda ! Dieu a fait entrer chez toi le bien et la bénédiction !
Etonnée de cette introduction emplie d'un bon présage. Sawda se demanda quelle nouvelle exceptionnelle Khawla allait lui communiquer. Elle ne tarda pas à apprendre que c'était l'Envoyé de Dieu qui la demandait en mariage. Elle n'arrivait pas à maîtriser sa stupeur mêlée d'étonnement et de joie. Elle répondit sans hésitation mais d'une voix tremblante : - J'accepte cette demande. Mais va voir mon père et informe le de cette démarche.
fll
Khawla n'hésita pas un instant. Elle se rendit sur le champ chez le père qui était un vieil homme, fatigué par le poids des années.
- Muhammad Ibn Abd Allah Ibn Abd al-Muttallib m'a envoyé pour te demander la main de ta fille Sawda.
Le vieillard fut transporté de joie à cette annonce surprenante mais il voulut connaître d'abord l'opinion de l'intéressée avant de faire la sienne. Celle-ci, bien sûr, lui donna, sans hésitation, une réponse affirmative. Aussi, le père de Sawda demanda-t-il à Khawla d'inviter Mouhammad à venir le voir afin
COMMUNIQUE *
SOUS L’AUTORITE MORALE, SPIRITUELLE ET RELIGIEUSE DU J CHEIKH AL AIMA SON EMINENCE EL HADJ BO1KARY FOFANA, j PRESIDENT DU COSIM ET SOUS LA PRESIDENCE EFFECTIVE DU CHEIKH ALI OUATTARA, IMAM DE LA MOSQUEE VAMOUSSA BAMBA DE NIANGON, LES FAMILLES BAMBA, FADIGA ET 4 ALLIEES ONT L’IMMENSE PLAISIR DE VOUS CONVIER A J L’INAUGURATION DE LA MOSQUEE GBEMAN-SITA FADIGA 4 SISE A YOPOUGON « NOUVEAU BUREAU SODECI » EN FACE DE LA STATION PETRO IVOIRE :
LE VENDREDI 29 AVRIL 2016
SELON LE PROGRAMME CI-APRES :
- 08H-09H : LECTURE DU SAINT CORAN AVEC INVOCATIONS
- 09H-10H : PRECHE ANIME PAR LTMAM ABOUBAKAR KONATE
- 10H-11H : INTRONISATION DE LTMAM PAR LE CHEIKH ALI OUATTARA SUIVIE DE TEMOIGNAGES
- 11 H-11H30 : REMERCIEMENTS DE LA FAMILLE
- 11H30-12H : BENEDICTIONS DE LA FAMILLE
FAITE PAR LE DR EL HADJ MOUSSA FAROUK FADIGA
- 12H30-13H : PRIERE DE DJOUMA
LE PRESIDENT DU COMITE D’ORGANISATION
EL HADJ BAMBADJAN BAMBA
d'officialiser cette union.
L'étonnement des gens
Le bruit circula dans la Mecque que Muhammad (saw) avait demandé en mariage Sawda fille de Zam'ah. Les gens ne voulaient pas en croire à leurs oreilles. Ils s'interrogeaient, un léger doute dans l'esprit : Sawda était non seulement veuve mais âgée. En outre, elle n'était pas très belle. Il y avait une très grande différence entre elle et Khadija, belle, riche et convoitée par de grands notables mecquois. De plus, elle avait une haute stature dans le milieu Qurayshite.
A suivre
Islam Info N° 544 du Mercredi 27Avril au Mardi 03 Mai 2016-du Araba 20 au Tarata 26 Radjab 1437H
Abou Istnaël
Abou Ismaël
urate de la semaine
SOÛRATOUL FATH-N°48- LA VICTOIRE ÉCLATANTE (SUITE):

«estions-Réponses
TRANSCRIPTION : 5 & 6 TRADUCTION : 5 & 6
V.5 : Liyoudkhila Al-Mou'ouminîna Wa- ■ v.5 : afin qu'Il fasse entrer les croyants l-Mou'ouminâti Jannâtine Tajrî Mine H et les croyantes dans des Jardins sous Tahtihâ AI-’Anhârou Khâlidîna Fîhâ Wa ■ lesquels coulent les ruisseaux où ils Youkaffira Anhoum Sayyi'âtihim Wa ■ demeureront éternellement, et afin de leur Kâna dhâlika inda Allâhi Fawzane ■ effacer leurs méfaits. Cela est auprès d'Allah Azîmane H un énorme succès.
V.6: Wa You'adhiba Al-Mounâfiqîna ■ V.6: Et afin qu'Il châtie les hypocrites, Wal-Mounâfiqâti Wal-Mouchrikîna B hommes et femmes, et les associateurs et les Wal-Mouchrikâti Az-zânnîna Billâhi ■ associatrices, qui pensent du mal d'Allah. zanna-s-Saw'-i Alayhim Dâ'iratou-s- ■ Qu'un mauvais sort tombe sur eux. Allah est Saw'-i Wa Ghadiba Allâhou Alayhim B courroucé contre eux, les a maudits, et leur a Wa Laanahoum Wa 'Aadda Lahoum B préparé l'Enfer. Quelle mauvaise destination! Jahannama Wa Sâ'at Masîrane H (à suivre)
\^ e saviez-vous ?
Abou Ismaël
Jugement sur le refoulement d’un liquide remonté vers la bouche, alors que l'on est en prière
Louanges à Allah.
Ce qui est refoulé par votre estomac résulte d'une réaction qui s'assimile au vomissement tout en appelant un jugement plus léger. A cet égard, une divergence oppose les ulémas sur deux questions. La première porte sur la purification et la seconde la rupture des ablutions. L'avis le mieux argumenté veut que ladite substance soit pure et ne rompt pas les ablutions.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans son commentaire sur al-Kaafi (3/177):« Ceci ne prouve pas l'impureté de la vomissure. Il est bien connu qu'il arrive souvent aux gens de vomir. Si la vomissure était impropre, de nombreux facteurs auraient nécessité la transmission de son nettoyage. Il est encore bien connu que les tout-petits vomissent sur leurs mamans. Or, on n'a pas reçu du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) l'ordre de nettoyer les endroits éclaboussés par la vomissure d'un jeune enfant.
Pourtant, il a donné l'ordre de laver tout ce qui est touché par son urine et a expliqué la disposition prévue dans ce cas. Le fait pour lui de se taire sur la vomissure indique qu'elle n'est pas impure.» (...). S'il en est ainsi pour le vomissement, il en est de
même a fortiori pour la régurgitation. Le malikite, Roushd, a choisi de soutenir la propreté du reflux qui résulte de la régurgitation et pensé qu'il n'invalide pas la prière. A ce propos, il écrit: «Selon l'avis répandu, celui qui vomit involontairement ou laisse passer le reflux de la régurgitation au cours de sa prière ou pendant son jeûne n'encourt rien. S'il refoule des aliments tout en étant capable de les laisser sortir, il ne convient plus de nourrir une divergence de vues au sujet de l'invalidité de son jeûne et de sa prière. S'il refoule les aliments par oubli ou involontairement, l'acte fait l'objet de deux avis.» (Extrait d'at-Tadj wal Iklil (2/12) ). (Voir al-Bayaan watTahssil (1/472) ; charh Moulkhtassari Khalil par al-Kharchi (1/243).
Cheikh Muhammad ibn Ibrahim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Pour le reflux, l'avis le mieux argumenté veut que sa sortie n'entraîne pas la rupture des ablutions, même s'il était impur. En d'autres termes: même si nous le jugions impropre, sa sortie n'entraînerait pas la rupture des ablutions. Ceci étant, si vous n'en avez rien ravalé pendant votre prière, celle-ci reste valide.
Allah le sait mieux.
(source : Islam Q&A).
Quand on mène une vie difficile (à cause, notamment, des moyens d'existence insuffisants}, il faut dire:
Question: j'ai un frère qui réside dans une ville, (dans un autre pays) où prédominent la perversion et la débauche notoirement. Il y a plusieurs endroits plus propres que le quartier en question qui abrite des bâtiments habités par des prostituées étrangères. Nous lui avons conseillé de déménager dans un quartier plus propre. À quoi il rétorque que c'est dans son quartier qu'il travaille et qu'il n'y a rien qui interdit qu'il continue d'y résider. Dites-nous ce qu'il en est. Puisse Allah vous récompenser par le bien.
Réponse: Louanges à Allah.
Ce qui est demandé à celui qui se trouve dans un pays ou un endroit où prédominent les péchés et où l'on viole les interdits d'Allah est de les quitter pour aller s'installer ailleurs. C'est plus à même de l'en éloigner, de rester plus droit et plus à l'abri de voir violer les interdits par Allah. C'est plus à même de l'écarter des pécheurs, de s'associer à eux, d'apparaître comme s'il s'accommodait du péché ou le tolérait. Toutefois, une divergence oppose les jurisconsultes à propos de la question de savoir si ce déménagement est obligatoire ou simplement recommandé. (Voir l'Encyclopédie juridique (42/190-191 )).
Al-Bokhari (3470) et Mouslim (2766) ont rapporté d'après Abou Siddiq d'après Said al-Khoudri que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Il y avait au sein de vos prédécesseurs un homme qui avait tué 99 âmes et demandé à rencontrer le plus instruit de la terre. On le mit en contact avec un moine. Il alla à sa rencontre et lui dit:
-«J'ai tué 99 âmes. Puis-je me repentir utilement?»
-«Non.» Il le tua pour porter le nombre de ses victimes à 100. Après quoi il demanda à rencontrer le plus instruit de la terre. On le mit en contact avec un uléma. Il lui dit: -«J'ai tué 99 âmes. Puis-je me repentir utilement?»
-«Oui. Qu'est-ce qui t'en empêche. Rends-toi, toi un tel en tel territoire pour rejoindre des gens voués au culte et rester avec eux au lieu de retourner à votre terroir qui est une mauvaise terre. Il s'en alla. Arrivé à mi-chemin, il décéda.
Les anges de la miséricorde et ceux du châtiment se disputèrent à propos de son cas. Les premiers dirent: «le mort s'était repenti et s'était adonné à Allah.» Les anges du châtiment dirent: «il n'a rien fait de bon.»
Un ange se présenta à eux sous la forme humaine et ils l'acceptèrent comme arbitre. Il leur dit: mesurez la distance entre les terres (celle de sa provenance et celle de sa destination) et voyez de laquelle des deux, il était plus proche et jugez le en conséquence. Quand ils ont mesuré les distances, ils se rendirent compte qu'il était plus proche de sa destination. Aussi les anges de la miséricorde s'emparèrent de son âme.
Al-Hafedz ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) a dit:« Il (le hadith) indique le mérite de quitter une terre où l'on tombe dans le péché à cause de ce qui peut lui arriver habituellement en ce lieu car il peut s'y souvenir de (mauvais) actes antérieurs pouvant le tenter de nouveau ou parce que ceux qui l'aidaient et encourageaient (à commettre le péché) sont toujours là. Voilà pourquoi le deuxième uléma lui dit: «Ne retourne pas à ton terroir car c'est une mauvaise terre.» On y fait allusion au fait que le repenti est invité à rompre avec les conditions dans lesquelles il commettait le péché et à les changer complètement.» (Extrait de Fateh al-Bari d'Ibn Hadjar (6/517)).
Ce qui importe ici c'est que quand des péchés prédominent dans un endroit, ses habitants ont tendance à les banaliser et à s'y livrer (plus facilement). Ils peuvent en arriver à ne plus sentir le caractère odieux des péchés, à ne les désapprouver que faiblement ou pas du tout, à force de les côtoyer. Ceci est bien connu parce que constaté (par tous).
Voilà pourquoi on recommande à votre frère de quitter la ville où prédominent les péchés, où les prostituées régnent en maîtresses afin de sauvegarder sa foi et de se mettre à l'abri de la tentation. Le péché ne cesse de tenter les cœurs et nul ne sait d'où la tentation va lui arriver.
Quant à ses propos «C'est là que se trouve son travail» on lui répond que ce n'est pas une excuse. S'il pouvait trouver un emploi ailleurs, ce serait mieux pour lui, à condition qu'il ne soit plus lésé. Il n'a pas à rester là où il se trouve, s'il ne peut pas abandonner le travail. Que de travailleurs exercent leur activité dans un quartier et habitent ailleurs pour une raison ou une autre! Qu'est ce qui l'oblige à y habiter?
Le fidèle serviteur doit veiller à sa religion plus qu'à tout autre chose. Il doit la protéger mieux que tout autre chose.....
Allah Très-haut le sait mieux
(Source : Islam Q&A).
adith de la semaine
Abou Ismaëi
Le prophète Mohammed a recommandé à tout fidèle qui serait dans une situation économique difficile de dire en sortant de sa maison:
"Bismillâhi'alâ nafsî wa malî wa dîni, Allâhomma raddini bi'qadâ-ika wa bârik fimâ qouddira-lî hatta lâ ouhibba ta'jîla mâ akharta waiâ ta'khîra mâ'ajjalta.
Traduction : «J'invoque le nom de Dieu sur mon âme, mes biens et ma religion; Ô mon Seigneur, fais que je sois satisfait de Ton dessein, et donne plénitude en ce qui m'est accordé de façon que je n'aie pas à désirer hâter les choses dont Tu as retardé (pour moi) ni que j'aie à désirer ardemment le retard de celles dont Tu as hâté (pour moi) la venue».
Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » Rapporté par Al-Hâkim et authentifié par Albâny.
r lossaire
^e terme «Djund
Abou Ismaël
Le terme «djund » veut dire Armée. Il désigne par la suite une circonscription militaire et fiscale, en Syrie et en Espagne.
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IE DE LA COMMUNAUTE
Hadj 2016
SEMINAIRE DE FORMATION
Le Commissariat forme les points focaux
Le commissariat du Hadj a organisé, le dimanche 17 aval 2016 à la grande mosquée de la Riviera Golf à Cocody, un atelier de formation des points focaux du commissariat du Hadj.
Ce sont 98 points focaux venus du district d'Abidjan et de l'intérieur du pays. Pour l’imam Bachir Ouattara, Commissaire du Hadj, l’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des points focaux afin de réussir leur mission du début jusqu'à la fin du processus du Hadj 2016. Après la cérémonie d'ouverture, le commissaire du Hadj de l’édition 2016 a plané le décor à travers la présentation générale de l'atelier. Il a donné les objectifs généraux et spécifiques de l'atelier. Ce sont entre autres:
- Renforcer les capacités les points focaux du Commissariat du Hadj pour la mise en œuvre réussie des activités planifiées;
- Informer et sensibiliser les points focaux du commissariat du Hadj;
Donner aux points focaux du commissariat Hadj les moyens d'agir ;
Planifier les actions des Points focaux du commissariat ;
- Investir les points focaux du commissariat du Hadj de leurs missions.
Selon lui, le commissariat attend beaucoup des points focaux. Car, ils sont des relais du commissariat dans leurs différentes localités afin que les futurs pèlerins au Hadj s'inscrivent à temps et soient informés sur tout le processus du Hadj.
Les deux vices-commissaires Dr. Diaby Moustapha et Berté Aly ainsi que les différents présidents des commissions techniques se sont succédé pour apporter leurs expertises aux points focaux afin
qu’ils réussissent leur mission dans les délais requis.
El Hadj Touré Vassiriki vice-président du comité de surveillance a traduit toute sa reconnaissance aux points focaux en leur disant de tout mettre en œuvre pour la réussite du Hadj 2016.
Notons qu’à la date du 15 avril, le point des consultations pré-pèlerinage est le suivant : ce sont 1712 candidats consultés dont 733 hommes et 979 femmes. Ce
sont 1193 certificats d’aptitude médicale délivrés. Les inscriptions ont déjà débuté depuis le mercredi 23 mars pour prendre fin le vendredi 27 mai 2016 délai de rigueur.
Pour l’édition 2016 du Hadj, le nombre des pèlerins ivoiriens est 5600 dont 4200 pour le contingent étatique et 1400 pour les organisations privées.
FN
BASSAM
RENFORCEMENT DE CAPACITES DES IMAMS ET DES PREDICATEURS
Le COSIM et les turcs initient de nouvelles techniques de prêche
Le samedi 02 avril 2016, la grande Mosquée de Bassam a abrité la cérémonie de lancement du séminaire national initié par le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) en collaboration avec les 31 Afrique et les Ong turques “Hudayi Vakfi”et “AIDE”.
« La contribution de l’imam dans l’édification spirituelle morale dans la communauté », est le thème du séminaire de Bassam qui s’est déroulé sur la période du 1er au 05 avril dernier. A cette occasion, l’imam Moussa Dramé (Président du comité d’organisation) a situé l’objectif qui consiste à donner des directives sur la gestion de la communauté face aux nouveaux défis de la société. Il a ensuite donné des consignes pour le bon déroulement de la formation. Les ivoiriens se souviennent encore de la barbarie des terroristes qui ont endeuillé des familles dans la journée du 13 mars dernier à la plage. Certains mouvements terroristes ont revendiqué l’attaque. La communauté musulmane nationale se sent bafouée dans son honneur. C’est pour cela, elle va réagir et montrer à l’opinion internationale quelle a toujours opté pour la tolérance religieuse. Pour joindre l'acte à la parole, le Cosim (organe suprême de la communauté musulmane nationale) veut initier les guides religieux et prédicateurs aux nouvelles techniques de prêche afin de mieux
orienter les fidèles et surtout la jeunesse à s’imprégner des vraies valeurs de l’Islam au détriment des actes de manipulation inopportune à la société. Traoré Issiaka (représentant du Maire) se dit fier de constater que le lancement de la formation dont bénéficieront plusieurs localités du pays, a lieu à Bassam. Rappelons que le Dr. Arna Konaté est l’un des agents pilotes de ce projet. Ce dernier s’est dit heureux de participer à ce séminaire et promet que les 3I Afrique seront à la hauteur de ce travail colossal. Le représentant du conseil régional a salué le sens d’engagement et la détermination qui animent le Cheick Boikary Fofana au profit du maintien de la paix au pays. El Hadj Amidou Sanogo, le parrain de la cérémonie n’a pas manqué d’encourager les initiateurs pour leur vision éclairée. Le Lieutenant-colonel Silué représentant le Préfet a transmis les messages de soutien et ajoute que le pays a besoin de ce genre d’initiatives. Pour l’imam Ousmane Diakité (représentant le Cheick Boikary Fofana), le Cosim compte sur l'expertise des formateurs
turcs, burkinabé, ivoiriens et d’ailleurs. Il invite ensuite, les séminaristes à être attentifs et à poser des questions permettant la compréhension et la maîtrise des nouvelles méthodes de prêche. Rappelons que les communes d’Anyama, d’Agboville. d’Abengourou etd’Abobo suivront l’exemple dans les jours à venir. Les questions de la bonne prononciation des sourates par les imams, la menace des terroristes, la maîtrise des principes des écoles juridiques sont entre autres les sujets qui seront abordés par les participants et leurs formateurs.
A. Abou (correspondant)
(Ayat al kursi)
Allàhu là ilàha illâ huwa al-hayyu al-qayyûmu, là ta'huduhu sinatun wa là nawmun lahu mà fi assamàwàti wa mà fi al-ardi, man dâ al-ladï yasfa'u 'indahu illà bi-idnihi ya'lamu mà bayna 'aydihim wa mà halfahum wa là yuhitûna bi-Say'in min 'ilmihi 'illà bimà sà'a wasi'a kursiyyuhu assamàwàti wa al-arda wa là ya'ûduhu hifzuhumà wa huwa al-aliyyu al-'azim
Traduction :
Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même “al-Qayyûm“. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône «Kursi » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et II est le Très Haut, le Très Grand.
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INTERVIEW DE... El Hadj Cissé Djiguiba (Imam principal de la grande Mosquée du Plateau)
“L’Imam est un médiateur, un conseiller discret”
Le rôle de l’imam dans la société alimente beaucoup les débats dans notre communauté. Pour mieux comprendre la fonction assignée à un imam, l’imam Cissé Djiguiba sous mandat de l’actuel Président du COSIM, le Cheick Al Aïma Boikary Fofana a accepté de lever le voile sur les droits et obligations liés à ce satut.
Qui est l’imam ?
D’un point de vue étymologique, l’imam, c’est celui qui dirige la prière. Il a une fonction de guide, de responsable et de responsabilité. Sur le plan fonctionnel, l’imam est un guide religieux qui a en charge de diriger
Coup d’œil
Nom: CISSE Djiguiba
Fonction: Imam principal
Né en 1958 à Gbéléban, Odienné (Côte d’Ivoire) Marié et père de sept enfants
Formation et diplômes
1995: Diplôme d’Etudes, Académie des sciences de l’éducation de Washington D.C. (USA)
1986: Bachelor of Arts (option: langues), Djedda (Arabie Saoudite)
1981 : Certificat d’Etudes de langue Arabe et d'Etudes islamiques, Mecque (Arabie Saoudite)
1979: Licence d’Anglais, Université d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
Autres activités
- Membre permanent de l’Union internationale des savants musulmans depuis 2006
- Chargé de communication et Porte-parole du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire depuis 2006
- Consultant Formateur à l’Organisation Islamique pour l’Education les Sciences et la Culture depuis 2005
- Membre de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix depuis 2001
- Directeur général de la radio nationale islamique, Radio Al Bayane
- Membre fondateur du Conseil National Islamique de Côte d’Ivoire
- Membre fondateur du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire
Autres informations
Langues: Français - Anglais - Arabe écrits et parlés couramment
Loisirs: Lecture
la communauté musulmane sur le plan cultuel, culturel, social, économique, moral et même sur le plan de l’orientation politique. L’imam a un rôle extrêmement important. Car, autant Islam est la religion de la paix, il s’érige donc en porte-parole de la paix. C’est celui qui dirige la communauté vers l’avènement d’une paix totale dans son corps, dans son esprit, etc. L’imam a un savoir qu’il doit transmettre à la communauté. Donc, il a un rôle d’éducateur, de formateur et d’informateur. Il oriente vers ce qui est conforme aux enseignements du Coran et des enseignements du Prophète Mouhammad (saw). Il est aussi le représentant du Prophète de l’Islam. En tant que tel, il a des devoirs vis-à-vis de la communauté et vise versa. L’imam n’est pas seulement l’imam des sages. Mais, de toutes les composantes de sa communauté (des bandits, des moins bandits, des personnes sérieuses, pieuses, des cadres, etc). Il a une grande responsabilité vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des hommes. Cette responsabilité lui oblige à avoir un certain nombre de comportements à son niveau individuel et également au niveau de la communauté dont il a la charge et se doit d’être un modèle. Ainsi, il sera imité par les membres de sa communauté. Les fidèles n’ont pas vu le Prophète (saw), mais l’imam doit refléter les vertus et caractères de celui qu’il représente.
“Il doit se cultiver au maximum dans plusieurs domaines qui concernent les sciences humaines (psychologie, sociologie, anthropologie...). Par moment, il peut devenir un conseiller juridique et spirituel”
Comment devient-on imam ?
On devient imam par plusieurs voies. Il y a deux types d’imams. Il y a des personnes qui sont devenues imams par leurs connaissances, le profil de la connaissance et la formation qu’il a reçu au plan théologique, littéraire. Mais également par les vertus qui caractérise l’homme. L’imam est choisi par une communauté pour diriger la destinée de cette communauté à travers la Mosquée. Le choix de beaucoup d’imams dans la ville d’Abidjan, s’est opéré de cette façon. Dans les grandes agglomérations, les imams sont issus des communautés d’origine qui peuplent la Mosquée. On verra par exemple dans certaines Mosquées, l’imam principal est worouba, son premier adjoint est ivoirien, son deuxième adjoint est malien, etc. Beaucoup de quartiers sont nés et les imams ont été choisis. Soit, c’est la communauté qui demande à la LIPCI de l’attribuer un imam. La LIPCI choisit un imam dont le profil correspond à l’idéal de celui qui peut animer la communauté, qui peut mobiliser la communauté autour de la Mosquée. Qui peut également instruire et informer les membres de la communauté. Si l’imam est nommé, il y a des devoirs de la communauté vis-à-vis de lui. Il faut le loger, l’assister financièrement
pour qu’il puisse assurer les charges familiales, de transport, etc. Il y aujourd’hui une autre réalité à savoir la charte de l’imamat et la charte de la gestion des Mosquées. Lorsqu’un imam est nommé, il est en même temps intronisé. Son imamat est officialisé par le COSIM qui vient l’installer au su et au vu de tous. Et lui situer les responsabilités de l’imam vis-à-vis de ses fidèles et évoquer les devoirs de la communauté vis-à-vis de l’imam. Lorsqu’il y a une incapacité ou des constats désagréables à l’égard de l’imam, elle se réfère à l’instance supérieure qui est le COSIM. Cette structure invite l’imam à changer de comportement ou c’est la communauté qui doit se revoir. Ces questions sont traitées et liées à des documents aujourd’hui dans le cas des décès, des mariages, etc. Ces éléments formalisés donnent une allure assez respectable. L’autre catégorie d’imam, c’est que dans nos régions islamiquement implantées, il y a une tradition. Le village ou la ville est partagé en deux. Il y a un chef ou une autorité villageoise ou traditionnelle. Dans l’organisation sociale et traditionnelle, il y a famille qui s’occupe exclusivement des fonctions religieuses. En ce moment-là, l’imamat est dans une famille multilinéaire. Dans certains villages, ce sont les Sanogo qui sont les imams. Il n’y a pas de complication dans ces cas de figure.
Pouvez-vous nous éclairer sur les différents types de missions assignées à un imam ?
L’imam officie les cinq prières quotidiennes dont il a la charge. Il peut déléguer ses pouvoirs à un ou deux ou trois de ses adjoints. Au plan social, l’imam célèbre les mariages, officie les cérémonies funèbres, etc. Mais autour de chaque événement, il y a des leçons et des paroles de compassion lorsqu’il s’agit de décès. Quand il s’agit de baptême, il y a des conseils à donner par rapport à l’éducation, à la formation du nouveau-né. Ainsi, on fait des bénédictions pour la réussite de cet enfant. S’il c’est le mariage, il évoque les droits et devoirs des conjoints et des conseils pour réussir le mariage. Aujourd’hui, il y a des reformes dans ce sens. A l’issue du mariage célébré dans les Mosquées, il y a un certificat et un carnet de mariage. Certains penseront que c’est imiter les occidentaux. Je dis non. L’histoire nous enseigne que c’est l’un des rois français d’alors, qui de passage au Caire en Egypte, a copié ce rite malikite. Nous ne sommes pas dans une innovation. Il y a toujours la possibilité d’adaptation parce que les occidentaux n’ont pas pris ce rite là en l’état de nature. Ils l’ont certainement désacralisé pour le mettre dans un contexte laïc aujourd’hui. Il y a aussi la formation et l’éducation des fidèles sur les recommandations de l’Islam. L’imam et son staff s’occupe de la réconciliation entre les musulmans et les non musulmans. Il a le devoir de recevoir et d’écouter les fidèles. Les fidèles ont tendance à penser que les imams ont la solution à tous leurs problèmes. Ce n’est pas vrai. Il doit se cultiver au maximum dans plusieurs domaines qui concernent les sciences humaines (psychologie, sociologie, anthropologie...). Par moment, il peut devenir un conseiller juridique et spirituel. Souvent, les problèmes politiques deviennent comme une menace à la paix sociale. On a recours aux imams pour prier et parler aux politiques. Depuis les années 1995 à 2010, les religieux ont été beaucoup mis en contribution. Au niveau du COSIM, il s’agit d'une responsabilité bien assumée. La plupart des réunions de cette organisation vont dans le sens de la recherche de solutions à la paix durable en
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Par Koulibaly Y Khayder
INTERVIEW DE... El Hadj Cissé Djiguiba (Imam principal de la grande Mosquée du Plateau)
“La formation des imams est devenue aujourd’hui une réalité”
Côte d’Ivoire conformément à l’idéologie islamique. L’imam doit se battre pour que cela devienne une réalité et non des paroles en l’air. De ce point de vue, nous avons un pont quand même avec les autres confessions religieuses. Dans un premier temps, c’était le forum des confessions religieuses qui joue sa partition. Il est arrivé aussi que les religieux se rencontrent pour lancer un mot d’ordre en direction des populations et des politiciens afin qu’il ait la paix.
Comment la mission de l’imam est hiérarchisée?
On peut dire qu’il a une mission de guide spirituel, moral, social. Il est aussi l’éducateur de ses fidèles au plan religieux, c’est un médiateur, un conseiller discret.
Est-ce que les sujets abordés au niveau des sermons de vendredi sont-ils homologués ?
Les sermons des imams sont des sermons à thème. Depuis trois mois, je traite le sujet concernant la vie du Prophète (saw). De sa naissance à son rappel à Allah. A chaque fois, j’ai pris le soin de résumer sinon, le sermon durera plus de sept mois. On ne peut pas demander à l’imam de Treichville de traiter le même thème puisque ce n’est pas la priorité de ce qu’il doit prêcher à ses fidèles. Cependant, il y a des occasions où le COSIM donne des directives pour le sermon. On peut dire par exemple que les sermons de la période du Maoulid doit porter sur “l’humanisme du Prophète Mouhammad (saw)”. A ce niveau, le COSIM peut donner un conducteur avec des références dans le Coran et selon les hadiths du Prophète (saw). Il arrive qu’à l’occasion du nouvel an islamique, on peut recevoir des orientations. C’est le cas du Ramadan où on peut demander aux imams d’insister sur la lecture du Coran, sur les enseignements du Messager Rassoul (saw). Et quand la nuit du destin arrive, on prend un thème d’intérêt général pour toute la Côte d’Ivoire. Pour les musulmans et pour tous les citoyens. Il y a une communication qui est faite à l’occasion de la cérémonie officielle. Après tous les imams se retirent dans leurs différents lieux de prières pour prêcher dans leur Mosquée. Pendant les fêtes musulmanes, ce sont des orientations générales sur les sujets de préservation de la paix, etc. Lïmam n’a pas de préférence politique et n’a pas de candidat. Notre souhait à tous, c’est de voter la paix. Dans une Mosquée, il y a toutes les convictions politiques. Dès lors où vous privilégiez une tendance, vous vous faites des ennemis. Alors que l’imam doit être l’ami de tous.
Les sujets des sermons du vendredi ne sont-ils pas soumis à une ligne directive ?
Les sujets de sermons du vendredi sont des sermons à thème. Chaque imam choisi un sujet qu’il trouve pertinent pour le moment et donne des enseignements aux fidèles. Mais, lorsque le vendredi coïncide avec un événement islamique important, on prêche en fonction de l’événement.
A qui l’imam doit-il faire recours en cas de menaces? Si la vie de l’imam est menacée, c’est aux autorités de la sécurité qu’il faut faire appel. Les corps habillés sont là pour tous. Mais, dans un premier plan, appeler votre hiérarchie pour lui faire partager ce qu’il vit comme menace. C’est cela nous pouvons citer le cas de notre leader digne de confiance qui malgré le saignement de son cœur par rapport aux violences subis par les imams, a appelé la population musulmane à la culture de la paix, de la non-violence et de la tolérance au profit de notre pays.
Quels sont les attitudes qui peuvent compromettre la fonction d’imam ?
Toutes les réponses à cette question se trouvent dans la charte de l’imamat. Si un imam meurt, il reste dans
l’inconnu. Il faut le remplacer. Si l’imam souffre d’une maladie qui le rend invalide, ses adjoints assument la fonction jusqu’à sa guérison. En cas d’une déviation morale extrême, si le COSIM est saisi, il peut avoir une mise à pied, ou un éloignement du site de la prière et la sanction peut aller jusqu’à la révocation totale. S’il y a un cas de désaccord entre l’imam et les fidèles de sa communauté, il y a une médiation qui s’impose pour les réconcilier.
Comment le COSIM est-il organisé au plan national? Le COSIM est organisé en département. Il y a le Cheick Al Aïma Boikary Fofana qui a un certain nombre de conseillers auprès de qui il se réfère pour prendre des décisions. Il y a un département qui s’occupe de l’éducation et de la formation. Nous avons un secrétariat permanent et un secrétaire exécutif. Ensuite, il y a bien d’autres départements à savoir ceux de la communication, des affaires générales, des affaires sociales, de la daawa, de l’organisation et de la mobilisation, des projets, de la gestion des conflits et de la réconciliation, des commissions spécialisées, des ONG et des Fondations, de la formation des imams. On les retrouve sur toute l’étendue du territoire.
Quel est le rôle de l’imam dans un projet de mariage jusqu’à son aboutissement ?
L’imam a pour rôle de recevoir les futurs mariés, les écouter et leur donner des conseils pour qu’ils sachent ceux à quoi ils s’engagent. Il arrive parfois de voir des mariages scellés sans la présence des intéressés eux-mêmes et sans le constat de la sincérité du consentement mutuel. Sinon, tout le processus se déroule entre les familles des deux mariés. L’imam doit
“L’imam n’a pas de préférence politique et n’a pas de candidat”
informer qu’il y a des documents dont il faut se munir pour la célébration du mariage (la photocopie des pièces d’identité, les photos d’identité, le certificat de mariage, le carnet de mariage). On donne des conseils pendant la célébration et selon les recommandations du Prophète (saw).
En cas de décès d’un fidèle dont l’islamité est douteuse, quelle disposition l'imam doit-il prendre ? Si l’islamité d un ou d’une fidèle décédé (e) est douteux, il faut s’éloigner pour vérifier. S’il y a des témoignages après vérification, l’imam doit prier sur son corps.
L’imam doit-il travailler ou doit-il compter sur le comité de gestion de la Mosquée pour assurer sa subsistance? Je pense que la mission de l’imam indiqué plus haut est suffisant de comprendre qu’il a du travail à faire au-delà de la prière qu’il dirige chaque jour.
Quels sont les différents projets réalisations dans la formation des imams ?
En 1982, il y avait deux Mosquées à la Riviera Golf. Aujourd’hui, il y a plus de vingt Mosquées. Ce sont les prédicateurs qui en sont les imams. Il faut féliciter nos cadres et nos hommes d’affaires. Si on veut savoir quels sont les indicateurs de performance des imams dans la promotion de l’Islam ? La radio Al-Bayane en est une preuve. Il y en a d’autres à savoir Islam Info, etc. Durant ces trente dernières années, les imams ont abattu un travail assez sérieux.
Où en sommes-nous avec le projet de formation des imams ?
Imam Cissé Djiguiba: “ Lïmam et son staff s'occupe de la réconciliation entre les musulmans et les non musulmans”
La formation des imams est devenue aujourd’hui une réalité. Il y a déjà deux promotions qui sont sorties des 3I Afrique. En plus, on commence le jeûne de Ramadan ensemble. On va au pèlerinage à la Mecque ensemble. Nous avons plusieurs écoles construites par certains imams ou leurs auxiliaires. Il y a le programme de l’enseignement laïc dans ces écoles. Les élèves de ces écoles confessionnelles musulmanes commencent à montrer leur performance lorsqu’il y a des examens de l’Etat.
Comment pouvez-vous gérer les conflits de compétence qui subviennent parfois dans les Mosquées entre les jeunes imams et les imams qui ont un âge très avancé ?
Il n’y a pas de conflit de compétence. Depuis 1987, les Cheick Boikary Fofana nous a instruit d’aller présenter notre statut d’enfant des grands imams. Et de leur demander toujours des autorisations avant de prêcher dans leurs Mosquées. Si les fidèles nous font des présents, ces cadeaux leur reviennent de droit. Ils nous ont envoyé étudier dans les pays arabes. Nous n’avons pas de préséance au-dessus d’eux. Nous sommes leur fruits et c’est à eux toute la déférence. Nous devons être modestes devant eux. Si le COSIM existe aujourd’hui, c’est que ces jeunes ont su se mettre au service des vieux. Cette règle doit être respectée. Nous avons encore à apprendre auprès de ces vielles personnes qui ont consacré toute leur vie à l’Islam. S’ils n’en connaissaient pas l’importance, ils nous auraient gardés à côté d’eux. C’est une forme d’ignorance que des jeunes imams puissent avoir l’arrogance de se mesurer à ces vieilles personnes. Le fait de connaître ne suffit pas pour prétendre avoir tout le savoir. Le savoir, c’est le savoir être, le savoir devenir et entre les deux, il y a un pan de sagesse. Celui qui ne l’a pas, n’a rien appris.
Quel est votre message à l'endroit des imams?
Le métier d’imam est noble. L’imamat n’est donné qu’à ceux qui bénéficient d’un privilège auprès d’Allah. La mission de l’imam, c’est de se rendre utile. Il faut faire en sorte que nous présentons le meilleur visage dans notre pays et ailleurs. Nous devons continuer dans cette voie. Sans discipline, aucun travail d’équipe ne peut avancer. Et sans modestie, on ne peut jamais atteindre les objectifs qu’on veut atteindre. On a besoin de savoir, de s’améliorer. Il faut dons s’amender. Nous constituons modestement l’espoir pour beaucoup des personnes. Nous devons rester au service des autres. Il faut être au service de l’Islam et non mettre le service de l’Islam à son service. Je demande aux imams d’être sincères et honnêtes dans ce que nous entreprenons.
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YOPOUGON
CONCOURS NATIONAL DE PSALMODIE DU NOBLE CORAN
Berté Oumarou représentera la Côte d’Ivoire au concours mondial de Dubaï
de la LIPCI, a pour sa part adressé ses félicitations et encouragements aux candidats de même qu’aux formateurs des écoles de mémorisation du Coran. Précisons que cette édition du concours national de psalmodie du Coran organisée par la LIPCI en collaboration avec l’Ong AIDE (Association Ihsane pour le Développement et l’Education) a été placée autour du thème « Le noble Coran, fondement de paix, de sécurité et de stabilité ». Un thème qui selon les
organisateurs vise à démontrer le rôle du Coran dans l’instauration d’une véritable paix et d’une sécurité plus accrue, de nos jours fragilisées à travers le monde. Rappelons que la 11ème édition du concours sous régional de lecture psalmodiée du noble Coran se déroulera pendant le mois de ramadan prochain à Abidjan.
A.Pamanta
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ROPOS RECUEILLIS
SIDIKI KONATÉ (Invité)
L’Islam a des semences en Côte d’Ivoire et nous en sommes très fiers
Le samedi 16 avril 2016, la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI) a une fois de plus sacrifié à sa tradition à travers l’organisation de la 14ème édition du concours national de psalmodie du noble Coran. La mosquée Tawfiq sise dans la commune de Yopougon a servi de cadre à cette rencontre placée sous le parrainage de Djakaridja Konaté (DG de l’Office National d’Identification).
C’est Berté Oumarou, âgé de 15 ans qui s’est imposé à la tête de cette 14ème édition avec 30 points / 30 devant Diallo Ibrahima Khalil (2ème) et Diakité Balla (3ème), tous apprenants au centre Dar El Qur'an. Cette énième édition a enregistré la participation de dix candidats âgés entre 15 et 24 ans. Vêtus de bazins blancs assortis de broderie jaune or et de bonnets blancs sur la tête, ces candidats issus de quatre différents centres, se sont à tour de rôle succédé devant le jury coiffé par le Cheick Bah Issiaq, pour démontrer leur connaissance de la parole incréée d’Allah. Ce sont la mémorisation des sourates, le respect des règles de grammaire ou Tadjwid, l’articulation ou la prononciation des lettres qui ont constitués entre autres les critères sur lesquels ces hafizs ont été évalués. Une assemblée en effervescence, n’a pas
manqué lors des différentes prestations d'exprimer son émotion à travers des chaînes de takbirats. Cette victoire du jeune Berté lui confère la lourde tâche de représenter la Côte d’Ivoire au concours mondial de lecture du Coran qui se tiendra l’année prochaine à Dubaï. Konaté Moustapha ouvrant la série des allocutions a au nom de la communauté d'accueil traduit l’enthousiasme de celle-ci d’abriter une telle rencontre. Quant à Bandé Karamoko, il a réaffirmé le soutien de l’Ong AIDE à la LIPCI dans l’organisation de ses activités. Le ministre Sidiki Konaté à son tour, d’exprimer sa fierté en ces termes ” voir des jeunes de cet âge mémoriser et rivaliser d’ardeur dans la récitation, cela montre que l’Islam est une vivacité, l’Islam a des semences en Côte d’Ivoire et nous en sommes très fiers”. Aboubacar Sidick Cissé. Président
C’est une cérémonie religieuse, spirituelle qui vise à créer l’émulation des écoles de mémorisation du saint Coran. Ça été aussi une cérémonie qui a atteint ses objectifs, l’engouement au niveau des fidèles, la qualité des prestations des candidats. Le Coran est le livre révélé, c’est notre repère. Que déjà des
jeunes de cet âge mémorisent et puissent rivaliser d’ardeur dans la récitation, ça montre que l’Islam est une vivacité, l’Islam a des sémences en Côte d’Ivoire et nous en sommes très fiers, nous sommes fiers de ces écoles et de leurs différents responsables.
MEHMET TARGAL (Responsable ONG AIDE)
"J’ai constaté avec beaucoup de fierté et de joie que l'Islam ivoirien est un Islam de juste milieu"
Nous sommes installés à travers plusieurs pays dans le monde et nous essayons d’apporter un appui technique, un appui financier à toutes les activités religieuses et humanitaires. Depuis mon installation en Côte d’Ivoire il y a de cela près de 3 ans, j’ai constaté avec beaucoup de fierté et de joie que
l’Islam ivoirien est un Islam de juste milieu, c’est un Islam qui n’est pas un Islam de négligence. Le saint Coran nous dit que Dieu a fait de la communauté musulmane, une communauté de juste milieu. C’est ce que nous constatons avec beaucoup de joie en Côte d’Ivoire. On y applique l’Islam de façon
nette, de façon juste et de façon conviviale.
ADJAME / WILLIAMSVILLE
MAHOULID DES ENFANTS
L’AFEMTCI invite les parents à plus de responsabilité vis-à-vis des enfants
Le samedi 16 avril 2016, VAssociation des Femmes Tidjanies de Côte d’Ivoire (AFEMTCI) en collaboration avec Long ‘’soumayat gnongodeme” a organisé sa traditionnelle activité dénommée Mahoulid des enfants. C’est le foyer des jeunes de williamsville qui a abrité cette manifestation.
’ affection du Prophète pour . les tout petits est un secret de polichinelle. C’est cette valeur du sceau des
Prophètes qui a séduit hadja diaby Aminata kousso en organisant cette 5ème édition du Mahoulid des enfants. Selon la présidente de la section AFEMTCI, les enfants représentent un véritable trésor
pour les parents. Mais, cette réalité semble être oubliée car aujourd’hui l’éducation de ces petits anges est très souvent la dernière préoccupation de leurs premiers responsables que sont les parents. C’est pourquoi elle a lancé un appel à l’endroit de toutes les femmes et les invitant à plus de responsabilités. Conférant sur le thème : "le rapport entre
parents et enfants”, Hadja Aminata Elola a situé les responsabilités des parents dans la moralisation de la société. Pour elle, le phénomène des microbes est le résultat de la démission des parents. Elle a donc profité de l’occasion pour donner des astuces permettant de réussir cette noble mission. Lesquelles astuces basées sur l’affection et le respect des droits de l’enfant. Pour clore ses propos, la conférencière du jour a exhorté les enfants à plus d’amour pour leurs parents car, précise-t-elle, la bénédiction des parents est la clé du succès. Venue soutenir la section de Williamsville, la présidente nationale de l’AFEMTCI, Hadja Berthé a rappelé aux dames les responsabilités qui sont les leurs dans la société en tant que femmes. Pour elle, la femme doit accomplir sa mission de mère,
d’épouse et de sœur convenablement afin de soigner l’image de l’Islam qui est ternie par la faute de l’action des ennemis de l’Islam. Aussi a-t-elle invité les femmes à veiller à la bonne éducation des enfants, avenir de la nation. Elle n’a pas manqué de féliciter et encourager l’initiative de Hadja Diaby Aminata Kousso qui mène une lutte acharnée contre la délinquance juvénile par le biais de l’AFEMTCI et l’ONG Soumayat gnongodeme. Comme son nom l’indique le Mahoulid des enfants est une lucarne pour les enfants musulmans de se divertir. Dans cette logique, sketchs, concours de danse islamique et concours du meilleur El hadj et de la meilleure Hadja ont été les temps forts de la présente édition.
Abou Soufyane
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IE DE LA COMMUNAUT
PLATEAU
LANCEMENT DE LA FONDATION “GRACE UNIVERSELLE”
“Nasrul llm Côte d’Ivoire” encourage au social et à la générosité
Le mardi 12 avril 2016, la fondation “Grâce universelle” a organisé une cérémonie de lancement marquant le démarrage de ses activités. A cette occasion, le Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz (guide spirituel de Nasrul-Ilm section Côte d’Ivoire) a invité la communauté musulmane à plus de solidarité et du social.
S’investir efficacement dans l’humanisme, la solidarité, le partage et la tolérance est la vision auquel aspire les dignitaires et sympathisants de Nasrul-Ilm section Côte d’Ivoire à travers la fondation "Grâce spirituelle” qu'elle vient de mettre en place. Le principal enjeu au cœur de cette initiative à haute portée spirituelle consiste à faire en sorte que tous ceux qui vivent en terre ivoirienne, puissent s’accepter au-delà de leurs différences qu’elles soient ethniques, religieuses ou sociales. C’est pour cela, Hadja Fatim Konaté (Présidente de ladite fondation) n’a pas manqué de réitérer sa volonté et celle de ses membres à agir en dehors des frontières du pays en fonction de leur capacité de soutien moral et financier. Poursuivant, elle indique que le Bureau compte plus d’une dizaine de membres qui auront pour tâche essentielle de travailler vaillamment afin de donner à la fondation toutes ses lettres de noblesse. Avant de clore, elle a indiqué les motivations de la création de ladite entité à haute portée sociale, à savoir le verset 107 de la sourate 21 du glorieux Coran où Allah dit : « Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers ». La Présidente Hadja Fatim Konaté souligne que la priorité de leurs actions consistera à la résolution à de nombreux problèmes des plus défavorisés dans le domaine de l’alimentation au quotidien, de la santé, du logement et surtout de l’éducation par
des projets novateurs. Pour sa part, Hadja Koubra Chérif en a profité pour annoncer les actions qu’elle fera au compte de la fondation pendant le Ramadan. A son tour, le Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz précise que, “la découverte de mille lieux commence par une petite marche”. Il invite les musulmans à soutenir l’action de la fondation qui profitera à la communauté mondiale. Séance tenante, il a invité les fidèles à cultiver la solidarité, l’amour du prochain et la générosité. Le guide spirituel de Nasrul-Ilm a exprimé sa reconnaissance à la Marraine de la cérémonie, Seida Docteur Fatoumata Samb Cissé (épouse de son Maître spirituel) venu spécialement du Sénégal avec ses deux enfants pour la circonstance. La marraine a d’abord transmis les messages de soutien et d’encouragement aux initiateurs avant de leur féliciter pour cet acte louable. Rappelons que la stratégie des membres de la fondation consistera à développer un partenariat avec des institutions, des entreprises, des mécènes, hommes et femmes de bonne volonté pour soutenir le financement de notre action. La présentation officielle des membres du Bureau, suivie de la projection de film et les bénédictions finales ont mis un terme à la cérémonie.
El Kidr
PROPOS DE...
Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz (Guide spirituel de Nasrul-Ilm) “Nous comptons sur le soutien de la communauté qui nous accompagne déjà avec des encouragements”
C’est avec un grand plaisir que j’ai pris part à cette importante cérémonie qui donne un nouveau visage rayonnant à l’association “Nasrul-Ilm Côte d’Ivoire”. Nous avons montré les intentions qui nous animent. Nous comptons sur le soutien de la communauté qui nous accompagne déjà avec des encouragements.
Seida Docteur Fatoumata Samb Cissé (marraine de la cérémonie)
“C’est une initiative qui mérite d’être soutenue et encouragée"
Nous avons vécu ses moments de lancement avec une très grande joie. C’est une initiative qui mérite d’être soutenue et encouragée. Mon époux sera fier de son élève, le Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz. Nous prions Dieu pour que la fondation réussisse son pari à travers la promotion de l’Islam.
YOPOUGON
NETTOYAGE DE CIMETIERE
L’ONG “Hamed+” lutte contre l’insalubrité dans
les cimetières
Ayant pour objectif majeur, l'assainissement des cimetières, l'ONG ifHamed -r" a procédé le dimanche 27 mars 2016 au nettoyage du cimetière municipal de Yopougon.
Pour Hamed, Président de l’ONG, cette action s’inscrit dans la ligne droite de leur plan d’action. Pour lui, l’assainissement
d’un cimetière est gage d’une vie sociale agréable et épanouie. Initiée en 2014, cette activité de l’ONG “Hamed +” est à
son deuxième passage dans ledit lieu. A cette occasion, ont répondu présents hommes, femmes, enfants de diverses communautés religieuses venus des communes d’Attécoubé, d’Adjamé, de Koumassi, d’Abobo, de Bingerville et de Yopougon. Avant le début du nettoyage, les tâches ont été scindées en deux catégories. Le débroussage des arbres et des herbes pour les hommes ; le balayage et le regroupement des ordures pour les femmes et les enfants. Vu le dévouement et la détermination de toutes ces personnes venues, tout porte à croire qu'elles y ont un intérêt, car “elles savent qu’un jour elles y résideront” a affirmé
Hamed. Ce dernier ne manque pas de signifier que l’ONG est à but lucratif et ne travaille pas pour les intérêts d'une quelconque personne, encore moins pour un groupement politique ni pour une religion. Après les cimetières du district d’Abidjan, cap sera mis sur ceux de l’intérieur qui réclament la venue de HONG "Hamed +”dans leurs localités. Il a fait savoir que sa structure n’a jamais reçu de soutiens de la part du gouvernement, des mairies et des leaders religieux. L’activité de ce jour a pris fin par des bénédictions.
Ibrahima Khalil
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Islam Info N° 544 du Mercredi 27 Avril au Mardi 03 Mai 2016-du Araba 20 au Tarata 26 Radjab 1437H
Par Painanta
NUMEROS UTILES
^^^=^=^ DEBAT ^^^^=^^^=
Qu'est-ce que la nudité ? Et quelles sont les parties que les femmes et les hommes doivent couvrir ?
CHU DE BOUAKE-Bouaké
01 P 12885
Tél: 31 63 21 90/
31 63 53 50/
31 63 53 49
CHR DE
BONDOUKOU
BP 03
Tél: 35 91 51 78/
35 91 51 79
MAGGIC. S
A mon avis, la nudité peut se définir comme l’absence de vêtement sur le corps d’une personne. Selon les enseignements de l’Islam, la femme doit couvrir tout son corps sauf le visage et les deux mains. Quant à l’homme, il doit impérativement couvrir du nombril jusqu’au genou. Pour le fidèle lambda que je suis, je pense qu’il faut éviter de s’habiller de sorte à attirer les regards extérieurs sur soi.
LE PENSEUR
En Islam, l’homme et la femme doivent couvrir leurs parties intimes :
Pour IT’homme, la Chariyat ordonne de couvrir ses parties du corps allant du nombril au genoux.
Pour la femme, Allah (swt) dit : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles... » S33 ; V59- ordonne de couvrir tout son corps sauf les parties visibles ; Qui sont pour certains, les deux mains, les deux pieds et le visage, celui-ci (le visage) est pour d'autres, une partie intime et les puristes vont beaucoup plus loin pour dire que la femme doit couvrir intégralement tout son corps.
NB : Pour la femme mariée, il est préférable qu’elle se couvre tout le corps surtout quand elle constate que sa beauté envoûte les hommes, parce que en général, c’est le visage qu’on admire pour la première fois lorsqu'on rencontre une femme ou une fille.
Pour l'homme, il est plus décent et bienséant qu’il couvre le long du corps c’est-à-dire du cou au genou. Car Allah (swt) dit : « Ô enfants d’Adam (...........)
Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. (....)» S7 ;V26.
ZAÏD AL FAROUK
L’Islam est une religion complète qui a planché sur tous les sujets. Concernant donc la nudité, la religion musulmane l’a définie en fonction du genre et lien qui lient une personne à une autre. Pour ce qui est du geme féminin, nudité ou Awra concerne l’entièreté du corps de la femme à l’exception du visage et des deux mains selon certains savants musulmans. Par contre, la nudité de l'homme concerne seulement la partie du corps comprise entre le genou et le nombril. Ces deux indications cités plus haut concernent la décence. Au regard de ce qui précède, il est interdit à toute femme de montrer ses parties considérée comme awra à toutes personnes qui lui sont étrangères. Ces parties peuvent être vues par tout parent qui est considéré comme maharam. C’est-à-dire une personne avec qui le mariage n’est pas autorisé.
Consultant religieux Imam Méité Al Imam
Allah a dit : (Ô fils d’Adam ! Nous vous avons apporté un vêtement pour cacher les parties de votre nudité} [S 7/V 26],
L’Islam a défini les limites de la nudité qui doit être couverte chez l’homme et chez la femme. La nudité (à couvrir) chez l’homme va du nombril aux genoux tandis que celle de la femme en présence d’hommes étrangers, c’est tout son corps à l’exception du visage et des mains. Il n’est pas permis de se couvrir avec un habit serré qui moule le corps de façon à dessiner la forme des membres ou avec un habit diaphane (ou transparent) qui laisse entrevoir ou apparaitre la peau en dessous. C’est la raison pour laquelle Allah a menacé ceux qui portent des vêtements qui laissent leur nudité transparaître. "Ne vous exhibez pas sans pudeur,...” (S 33 V 33) En effet, le Prophète (saw) a dit : «Il y a deux types d’habitants de l’enfer...», et il mentionna «.. .des femmes à la fois vêtues et dévêtues...»
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
CHR DE BOUAFLE BP 605
Tél: 30 68 93 43/ 30 68 91 35
CHR DE DALOA
BP 207
Tél: 32 78 22 90/
32 78 36 23
CHR DE DIMBOKRO BP 274 Tél: 30 62 50
33/30 62 52 11
CHR DE DIVO
BP 240 Tél: 32 76 03
53/32 76 00 97
CHR DE GAGNOA
BP 60 Tél: 32 77 23 62
CHR DEGUIGLO
BP 47 Tél: 33 7050 63
/33 70 51 34
CHRODIENNE
BP 03 Tél: 33 70 81 95
/33 70 84 60
CHR DE SAN-PEDRO
01 P 366
Tél: 34 71 07 68/
34 71 17 42
CHR DE
YAMOUSSOUKRO
BP 1005
Tél: 30 64 01 26/
30 64 00 33
Sujet:
La mixité est-elle permise en Islam ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d'Islam Info, à Vadresse : www.islaminfos.net
HOPITAL
PROTESTANT DE
DABOU -
Dabou BP 115
Tél: 23 57 23 15 Fax:
23 57 21 84
At-tachahoud
1- At-Tahiyyâtou Lilâhi was-Sâlawâtou wat-Tayyibâtou,
as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou,
as- Salâmou Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhima wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
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LAM AU FEMININ
^^^nfidence
Sidibé Ramatou
moigncige
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
Mariée à un homme ou à toute une famille P
_e vais bientôt me marier et je
I commence à avoir quelques O appréhensions. Le hic est que je vais dans la cour familiale avec ma belle-mère et les neveux de mon fiancé. Elle a pris de Page et tout le monde pousse des ouf de soulagement tout en approuvant mon mariage. La seule phrase que j’entends, est que je vais venir décharger ma belle-mère des tâches ménagères dont elle avait la charge. Cela me préoccupe au fur et à mesure que la date du mariage approche. Je ne sais plus si c’est pour être la boniche de la famille que je me marie ou pour être femme d’un homme. Et, avec l’expérience des autres femmes avec leur belle-mère, j’avoue que j’en perds le sommeil et l’appétit.
Une belle fille est la nouvelle fille de la famille
Vous redoutez la grande cour familiale sans doute à cause des corvées et la délicatesse (précarité) des relations qui peuvent y régner mais il faudrait que vous ayez le courage d’en
parler à vos parents et échanger avec votre futur époux sur ces sujets. Le meilleur moment est avant le mariage d’exprimer vos appréhensions. Il faudrait que vous soyez sûre de pouvoir supporter ce contrat à vie. Je ne sais pas s’il s’agit d’un mariage d’amour ou un mariage arrangé mais rien ne montre dans votre écrit que vous n’êtes pas consentante. Que ne ferait pas une épouse amoureuse pour plaire à son époux? Au-delà de l’union de vos deux personnes, c’est vos différentes familles qui sont désormais unies à travers vous. Les histoires sur les belles familles surtout sur les belles-mères ne manquent pas et elles ne sont pas toujours fameuses. Mais chaque belle famille ou belle-mère est différente, et le tout sera dans votre manière d’aborder vos nouveaux parents. Vous mentionnez le cas de certaines femmes mais rien ne vous dit que vous aurez à subir les mêmes douleurs qu’elles si vous savez vous y prendre bien sûre car la réussite du mariage dépend en grande partie de la volonté de la conjointe. Cela m’amène à énoncer les MNV. A suivre
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
Convertis à l’Islam : le témoignage de Priscilla (SUITEJ
ie de couple
Cissé A
Droit de la femme sur son époux f l J
La femme comme être humain et l’âme sœur de l’homme
J’ai compris que Dieu a envoyé un prophète pour chaque peuple, en lisant la Bible et l’histoire d’Abraham (paix et bénédiction sur lui) et sa descendance, et d’autres...
Petit à petit, avec de la maturité et du discernement, j’ai compris l’essentiel du message et je l’ai mûrement réfléchi : «La illaha ill-Allah» ! Et un jour de moi-même j’ai été seule à la mosquée et me suis convertie à l’Islam al hamdoulillah.
Je me suis sentie bien et soulagée grâce à Dieu.
Ce que je reproche aux TJ c’est la négation de notre prophète (paix et bénédictions sur lui), pour moi l’homme ne détient pas les secrets de Dieu. Je trouve que rester humble de cœur quant au cheminement de la compréhension de la religion est la clé tant qu’on demande à Allah la guidance. Je
regrette le fait qu’ils (les TJ) s’appuient sur leur savoir sans s’attarder sur le message de l’Islam qui est la sauvegarde.
La foi doit s’entretenir par les bonnes actions de tous les jours fisabilillah, ainsi que par la prière (qu’Allah nous encourage) afin de garder un cœur pur, sincère pour pratiquer.
Cependant, je ne met pas le voile même si de par ma foi j’en ai envie plus que tout.
J’espère insh’Allah un jour partir vivre dans un pays musulman, où là je pourrai m’épanouir dans l’Amour d’Allah car ici je n’y arrive pas. Je me sens parfois enfermée par rapport aux préjugés des gens et par le quotidien qui fait qu’en foulard ce n’est pas facile de trouver un travail, surtout dans mon domaine (infirmière).
Le Prophète (saw) dit dans un hadith: « Les femmes sont les sœurs de l’homme ». Le Coran et la Sunna soulignent l’humanité et l’honorabilité de sa nature, à égalité avec celle de l’homme.
L’homme et la femme ont une origine commune et unique, la femme étant de la même essence que l’homme. Ainsi, il n’existe pas, ou plutôt, il ne devrait pas exister de préférence d’un homme à une femme ou d’une femme à un homme, si ce
n’est pour leur piété. A cet égare, le prophète a dit ; » Vous êtes tous descendants d’Adam et Adam a été créé d’argile ».
L’homme ne doit pas être un lion chez lui et une poupée de câlin au dehors ; sa famille encourt sa colère pendant que des personnes inconnues jouissent de sa bonté. A suivre...
Débarrassez-vous des cellulites avec le marc de café
A suivre
Voici une astuce secrète pour toutes celles qui veulent se débarrasser de leur cellulite de manière efficace. Utilisez tout simplement le marc de café pour en faire votre crème anti-cellulite.
Comment faire :
-Mélangez un peu d'huile d'olive avec du marc de café dans un bol.
-Appliquer votre potion magique directement sur vos jambes et fesses uniformément.
-Laisser agir pendant 20 min.
-N'hésitez pas à envelopper vos cuisses avec du papier cellophane pour faire pénétrer la caféine.
NB : Il est conseillé de renouveler l'opération 2 fois par semaine pendant 1 mois minimum pour réduire drastiquement la cellulite. Et pour gagner du temps et éviter du nettoyage, pensez à mettre du papier journal par terre lorsque vous appliquez votre crème anti-cellulite faite maison.
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Islaon
Premier groupe de presse musulman en Côte d'Ivoire paraissant depuis
Ramadan 2005
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ISTANBUL:
Le Président Ouattara à la cérémonie d’ouverture du 13ème Sommet de l’OCI
Le Président de la République, S .EM. Alassane Ouattara, a pris part, le jeudi 14 Avril 2016, à Istanbul, à la cérémonie d'ouverture du 13ème Sommet de l'Organisation de la Coopération Islamique, consacré à Vexamen de diverses questions politiques et sécuritaires.
Intervenant à cette occasion, le Président de la République de Turquie, S.E.M. RecepTayyip Erdogan. Président de la 13ème Session de la Conférence au Sommet de IOCI, a condamné le terrorisme sous toutes ses formes.
Pour lui, les organisations terroristes sont des ennemis de tous les musulmans et de toute l’humanité, car l’Islam est une religion de paix et de justice. Aussi, a-t-il préconisé une institutionnalisation de la lutte contre le terrorisme pour venir à bout de ce
fléau. Evoquant la question de la promotion du genre, le Président Erdogan a recommandé un accroissement du rôle des femmes dans tous les domaines. Ace propos, il a proposé la création d’une Conférence des Femmes de l'OCI qui se réunira régulièrement à Istanbul pour réfléchir sur les voies et moyens d’améliorer la condition féminine. Le Président de la République turque a, en outre, souhaité une réponse adéquate à la question des migrants, avant d’exhorter à plus de justice dans le monde. Le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique, M. lyad Bin Amin Madani, a, pour sa part, insisté sur la résolution du conflit israélo-palestinien qui demeure la préoccupation majeure de son Organisation.
Source: Abidjan.net
INTERVIEW DE...
Koné Mamadou (Amir de l’AEEMCI)
“ l’AEEMCI était la seule structure de jeunesse musulmane de l’Afrique de l’ouest présente à ce sommet”
De retour de la Turquie où il a représenté la jeunesse ivoirienne au premier sommet international de la jeunesse des pays membres de l’organisation de la coopération islamique qui s’est tenu du 11 au 13 avril 2016 à Istanbul en marge du 13ème sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’OCI, 1 Amir de AEEMCI, Koné Mamadou donne des détails sur cette rencontre.
Avez-vous eu la chance et le privilège de participer au tout premier sommet de la jeunesse en marge de la conférence des chefs d’Etats membres de de l’Organisation de la coopération Islamique. Quelles sont vos impressions au sortir de cet sommet ?
Je dirais plutôt que par la grâce Dieu du 11 au 13 avril dernier à Istanbul en Turquie, une délégation de l’AEEMCI a représenté la jeunesse ivoirienne au premier sommet des organisations de jeunesse musulmane des pays membres de l’OIC qui était en marge de la 13ème conférence des chefs d’état des pays membres de l’organisation de la coopération islamique (CCI). C’était la toute première fois que les Jeunesses de différents pays se retrouvent pour discuter des questions liées à leurs conditions de vie et de travail etc. Ce fut un honneur pour moi de représenter le pays à ce premier sommet. Cela a été une grande expérience d’apprentissage pour moi.
En quoi la participation à ce premier sommet était elle Importante pour l’AEEMCI que vous dirigez?
Il était important pour nous d’être à ce sommet de portée internationale parce que l’AEEMCI est dans un pays membres de l’OCI. Nous sommes dans la société et donc pas en marge des problèmes auxquels elle est confrontée. Aujourd’hui, comme nous le savons tous, le monde est aujourd’hui confronté aux problèmes d’insécurité. Et c’est l’Islam qui est indexé à tort ou à raison. Il était donc important que nous donnions notre point de vue et surtout pour que la jeunesse prenne ses distances
avec les pratiques qui sont contraires aux valeurs de l’islam. En plus de cette thématique centrale, nous avons pu aborder bien d’autres questions spécifiques à la jeunesse telles que la formation et l’éducation. Car une jeunesse non formée est une proie facile. Également nous avons abordé la question du genre. Ce sont plusieurs thèmes qui ont été abordés. Il faut noter surtout que l’AEEMCI était la seule structure de jeunesse musulmane de l’Afrique de l’ouest présente à ce sommet. Donc c’était une chance pour oui non seulement de représenter la côte d’ivoire, mais aussi toute l’Afrique de l’ouest francophone.
La côte d’ivoire n’est pas un pays musulmans. La présence de la délégation ivoirienne était- elle liée à la récente attaque de Bassam?
Non ce malheureux incident n’a rien à voir avec la présence de l’AEEMCI. Ce sommet était prévu depuis plus d’un an. Néanmoins nous avons abordé la question du terrorisme qui est devenu une menace pour tous les pays du monde.
Que gagnait la jeunesse musulmane au sortir de ce sommet ?
Ce sommet a pondu dix résolutions qui ont été soumises à la conférence des chefs d’État. Et par la grâce de Dieu ces résolutions ont été adoptées au ce13ème sommet de l’OCI à son point 189 Où il a été demandé aux pays membres de cette organisation et ses institutions d’aider à mettre en oeuvre tout ce qui est sorti de cette réflexion.
Ce sommet a-t-il suscité un espoir pour l’AEEMCI ?
C’était un cadre de rencontre des dirigeants membres de cette institution et cela a permis à la jeunesse de se retrouver afin d’aborder des questions spécifiques à cette jeunesse cela a suscité beaucoup d’espoir en nous car c’est la première fois que la jeunesse est associée à ce sommet international. Sinon les chefs d’Etats pouvaient aller à cette conférence sans la jeunesse. Le Président de la République Alassane Ouattara y était avec une forte délégation qui a représenté valablement la Côte d’Ivoire. Je pense que si nos autorités ont décidé que la jeunesse participe à des débats sur les questions propres à la jeunesse, c’est pour leur permettre de faire des propositions qu’ils vont prendre en compte dans leur gestion. Si ces propositions n’étaient pas prises en compte, ils n’auraient pas invité la jeunesse. C’est l’OCI qui a pris tous les frais en charge et les différents éléments. C’est donc l’occasion pour l’AEEMCI de saluer l’OCI et le gouvernement qui nous ont permis de participer à cette conférence de porter historique pour le compte de l’AEEMCI et de la jeunesse ivoirienne.
Est-ce que l’espoir dont vous parlez est dû au fait que l’AEEMCI aspire à participer à
plusieurs autres sommets ?
Non ce n’est pas une manière pour nous d’exprimer notre volonté de participer à tous les sommets. Mais c’est un honneur pour nous de participer à tous les rendez-vous de la jeunesse. Surtout quand il s’agit de discuter des questions liées à la jeunesse car cela nous permet de faire cas des réalités que la jeunesse de Côte d’Ivoire vit.
Votre message de fin ?
C’est un remerciement à l’OCI et à toutes nos autorités. Là-bas nous avons eu l’intention de rencontrer notre Président, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui était très chargé. Néanmoins, nous avons pu rencontrer beaucoup d’officiels tels les Ministres Albert Mabri Toikeuse, Ally Coulibaly, les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire en Turquie et en Arabie Saoudite. Nous leur avons présenté notre civilité car en plus d’être Aeemcistes. nous sommes des ivoiriens. L’OCI a demandé aux pays membres et aux institutions membres d’aider la jeunesse. En tant qu’émissaire de la jeunesse, nous allons faire un rapport détaillé aux autorités ivoiriennes de notre mission afin que les points adoptés à cette conférence au niveau de la jeunesse soient pris en compte de sorte que la jeunesse dans sa totalité puisse en bénéficier.
Réaliseé par Abou Soufyane en coll. khalil